Parce qu'il est impossible d'être heureux en faisant ce qu'on n'aime pas

Modérateurs: animal, Léo

By mwu
#101427 [quote="wu-weï"]

Autre exemple :

Plutôt que de payer un loyer à un tiers (et de l'enrichir), ou de posséder dans les comptes de la société (donc être imposé et axé et avoir du cash de trésorerie immobilisé) et donc dans son patrimoine, ses locaux; je connais des entrepreneurs qui font le montage suivant :

- Ils ont leur SA, SARL, whatever qui loue à une deuxième société.
- la deuxième société est une SCi...qui leur appartient!!!!

La SARL verse un loyer (compté dans les charges de la SARL) à la SCI.
La SCI achète (ou construit) et loue à la SARL.
A la fin du crédit de fiancement de la SCI : les locaux sont à eux.
Parrallèlement, afin de déclarer le minimum de bénéfice possible sur leur SARL, et donc payer le moins d'impôts possible, rien ne les empêche d'augmenter (raisonnablement) le loyer de la SCI (qui devient bénéficiaire mais moins taxée).
Bénéfices que, pour ne pas payer d'impôts, la SCI peut réinvestir dans d'autres locaux!!!...

Au bout de 15 ans, l'entrepreneur ne s'est pas beaucoup payé en salaire (d'où l amentalité d'employé) sur sa SARL mais il est à la tête d'un patrimoine immobilier important dont il est propriétaire et qui lui rapporte plus qu'un salaire, mais une rente.



Interessant, montre d'autres montages malin si tu peux :D

Pour la question sur les pays, bon on va arreter la langue de bois, il y a quelques pays ou un entrepreneur va moins se faire allumer qu'en France (par les taxes par exemple) Hong Kong, Singapour...
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By wu-weï
#101429 Un autre pote qui, au lieu d'avoir un bénéfice qui lui coûterait en impôts, sponsorisait un véhicule de raid...et partait 2 fois par an faire un raid tout-terrain en Afrique.

Bilan équilibré, véhicule de raid personel financé par le sponsoring et 6 semaines dans le sable.

Sa société finançait ses locaux (en payant le loyer) via une SCI. Même montage que précédement.
Sauf que lesdits locaux avaient deuxportes (donc deux adresses postales) et qu'il a perçé une porte entre son local pro et son appartement.

Côté salaire, il se payait comme un ouvrier => Peu d'IR.

Mais si tu fais le bilan :
- Voyages tels qu'il les aiment (dont le budget représentait un bon SMIC et demi annuel).
- Immobilier financé qui devient un patrimoine
- Salaire pour "l'argent de poche".
- Peu d'impôts et en tous cas, beaucoup moins que si un salaire lui permettait l'équivalent.
- Côté temps de travail annuel, il était plutôt à un équivalent 35h sur 6 mois et hormis pour ses RDV, il avait des horaires libres (se lever à 10h le matin...)

Tout ceci bien évidemment avec une société viable et sans la mettre en danger.
Et il me disait souvent en rigolant :
"Ah, tu sais, c'est pas facile! Les clients, toutes ces taxes..."

Après, dans ce forum, (et là, j'ouvre une porte :wink: ) il y a des compétences en montages bien plus développées que ce que j'ai pu voir autour de moi.
Elles (les compétences) s'expriment plutôt en MP.
Parce qu'ensuite, ça devient très très "advanced".
By ILM
#101770 J'aurais besoin de votre avis sur une possibilité qui s'offre à moi. Actuellement employé, ça fait quelques temps que nous discutons avec ma responsable, G., de démissionner et voler de nos propres ailes - monter notre boite et faire la même chose, mais avec plus de contrôle, plus de choix de nos clients, et pour plus d'argent (ben oui).

Le projet est raisonnablement avancé. Dans sa forme actuelle, nous nous lancerions avec une 3e personne, O.; celle-ci s'occuperait de toute la partie prospection de clients pendant que nous nous concentrerions sur l'opérationnel.

G. m'a tout appris (dans notre domaine) pendant les trois dernières années. Elle a 10 ans d'expérience de plus que moi et son nom est un peu connu dans le milieu. Cela dit, si le projet se fait, il est clair que je ferai la moitié du travail, éventuellement avec une revue rapide de sa part quand j'aurai fini, avant remise du résultat au client. La relation hiérarchique, qui est déjà aujourd'hui assez diffuse, sera là pratiquement effacée. O. a également pas mal d'années d'expérience dans son domaine - qui n'est pas tout à fait le nôtre - mais un carnet d'adresses très bien rempli; c'est essentiellement ce que l'on achète.

La différence d'expérience entre nous a pour résultat que je gagne (actuellement) environ 3 fois moins que n'importe laquelle des deux autres personnes.

Voilà pour le contexte.


G. a récemment déclaré qu'elle tenait à garder le contrôle de la boite, avec 55% des parts (disons 51% au minimum). Les maths sont faciles à faire, ça nous laisse à la grosse 40% à se partager entre O. et moi (les 5% restants étant réservés à autre chose).

Je n'accepterai pas d'avoir moins de parts qu'O. et, je le soupçonne, inversement. Mais 20%, ça me semble, peut-être, un peu faible sachant que j'en ferai presque autant que G., et que j'ai autant à perdre si on se plante (pas de panique, j'ai les moyens de me planter, mais quand même). Finalement, je me retrouve plutôt dans un schéma d'embauche dans une start-up en tant qu'employé intéressé aux résultats que de co-gérant, quelque part. Ceci dit, j'accepte que vus les écarts de rémunération, d'âge et d'expérience actuels entre G. ou O. et moi, il me sera difficile - voire pas tout à fait raisonnable - de négocier une égalité totale.

Outre les parts proprement dites, il y a bien sûr d'autres façons de se rémunérer: salaires, bonus, intéressement, participation, etc. Nous sommes en train de plancher sur la meilleure façon de verser nos rémunérations. On peut trouver là quelques moyens de moduler un écart éventuel sur le nombre de parts.

Si on ne trouve pas moyen de se mettre d'accord, l'alternative est évidemment l'immobilisme. Ca m'ennuierait, parce que ce projet m'intéresse beaucoup, si on met de côté la question de mes émoluments.

Vous, vous feriez quoi?


Question subsidiaire: quelqu'un sait où je peux trouver une liste exhaustive et précise des charges qu'une entreprise paye sur les différents types de rémunération, leur mode de calcul et le mode de déclaration à l'entité compétente? (URSSAF, caisses de retraite, fisc, que sais-je)?

Merci pour vos avis. :)
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By jazzitup
#101784 [quote] me retrouve plutôt dans un schéma d'embauche dans une start-up en tant qu'employé intéressé aux résultats

Très juste. La relation hiérarchique restera présente, dans la structure financière et dans la division des tâches.

As-tu une personne expérimentée dans ton entourage qui puisse te servir de conseiller* ?

Le point qui m'intéresserait au plus haut point, avant la rémunération, c'est la question de ta responsabilité et de ta marge de manoeuvre dans une telle structure.

Vu que tu vas investir trois ans de ta vie là-dedans, pourquoi ne pas investir quelques heures de conseil chez un avocat ou un notaire ?
By ILM
#101798 [quote="jazzitup"]As-tu une personne expérimentée dans ton entourage qui puisse te servir de conseiller* ?

Le point qui m'intéresserait au plus haut point, avant la rémunération, c'est la question de ta responsabilité et de ta marge de manoeuvre dans une telle structure.

Vu que tu vas investir trois ans de ta vie là-dedans, pourquoi ne pas investir quelques heures de conseil chez un avocat ou un notaire ?
J'ai éventuellement accès à un avocat du droit social (style prudhommes) mais c'est le frère d'un collègue - et pour le moment notre projet n'est pas encore au stade où on peut annoncer aux collègues qu'on s'en va. Bon, je m'entends bien avec lui, je peux sans doute lui lâcher le morceau et compter sur sa discrétion mais dans la mesure du possible j'aimerais éviter ("Three can keep a secret if two of them are dead," comme disait Benjamin Franklin). Je pourrais toujours payer une heure ou deux d'un avocat lambda, mais j'ai peur qu'il me perde dans des détails de textes et tout. Ca sera sûrement nécessaire, mais en son temps. Là, j'essaye plutôt de voir de loin si l'aventure en vaut la chandelle.

Côté responsabilité, c'est vite vu: sur nos missions, on fonctionnera en gros comme on le fait déjà: on se les répartit et ensuite je serai seul maître à bord pour le déroulement. Elle reverra le résultat, sans doute de moins en moins (là elle le fait, mais elle est dans un rôle de manager pur; si on crée notre boite, elle devra remettre les mains dans le cambouis -> moins de temps pour revoir ce que je fais. De toute façon, à ce stade, les remarques qu'elle fait sur mon travail sont assez anecdotiques: mine de rien, je commence à savoir ce que je fais ;)).

Niveau responsabilité hiérarchique, au départ il n'y en aura pas. Au fil de la croissance on embauchera sans doute un ou deux juniors et on travaillera en équipes, elle avec le sien et moi avec le mien. A plus long terme, je suppose qu'on étendra le schéma mais il n'est pas envisagé d'embaucher qui que ce soit d'autre qui soit au-dessus de moi.

Côté marge de manœuvre, disons qu'on a un squelette déjà bien défini pour les missions et comment on les réalise. Elle est à l'écoute des remarques et suggestions que je fais pour améliorer le process, je ne vois pas pourquoi ça changerait.
By Curutchet
#104888 Je suis étudiant dans une des "meilleures" écoles de commerce de France, mais vu que j'ai pas envie de finir chez Procter&Gamble, l'école de commerce, en soi, ça sert à pas grand chose. J'ai envie de créer ma propre entreprise (j'ai plusieurs idées assez diverses) mais, honnêtement, l'école de commerce ne nous enseigne aucune aptitude qui aie de la vraie valeur ajoutée (contrairement à un ingénieur).

Quelles sont les principales questions que vous vous êtes posés ?
- Ai-je des aptitudes suffisantes aux yeux de partenaires potentiels et des financiers pour justifier mon rôle et ma part dans l'entreprise ?
- Pourquoi personne n'a déjà créé un business autour de l'idée que j'ai ? Elle est pourtant évidente... Y'a-t-il une faille quelque part ?

Quels sont les freins qui vous retiennent ?
- Mon manque de savoirs techniques (voir question si-dessus).
- La perspective de payer des impôts alors qu'on commence à peine à obtenir des miettes de pain.
- Les métiers à fort salaire qui miroitent à la sortie de l'école de commerce... C'est fou de se dire qu'entreprendre, en passant par une école de commerce, représente en quelque sorte un acte de volonté et un effort assez difficile contre le cours des choses et le "système" (qui consiste, à 50 %, à terminer dans le conseil).

Qu'est-ce qui vous fait le plus peur ?
- Dépenser tout l'argent (le peu d'argent) que j'ai rien que pour réussir à finir mon business plan (étude de marché etc.).

J'ai pas peur de l'échec en soi, parce que pour un small business, je commencerais toujours pas investir peu..
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By Ventillo
#104897 Il n'existe pas une structure dédiée aux jeunes créateurs dans ton école? (souvent appelée incubateur, pépinière, etc...)
Ca vaut ce que ça vaut mais en général, selon la renommée de ton école, le réseau aide...
Et ces incubateurs sont animés par des anciens qui ont réussi dans le domaine.
Je suis moi-même issu d'une grande école et j'anime, en tant que créateur, certains cours de la filière entrepreneuriat.
Si tu veux tu peux me donner quelques détails de ton projet en MP afin qu'on en discute.
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By pur
#104898 - du moment qu'il faut vendre quelquechose à un client, il y a besoin de compétences commerciales :D. Plus sérieusement, oui tu as des aptitudes à mettre en avant (management, marketing, commercial, finances, moteur du projet).
- effectivement le fait qu'il n'y ait aucun concurrent est suspect. Mais l'idée de départ importe peu (ou quasiment). Personne n'a la killer-idea dès le début. Il faut que tu la confrontes (à tes cibles potentielles, à d'autres entrepreneurs, à des professeurs, ...) pour que tu vois ce qui ne va pas, que tu l'affines, rebondisse, et construises petit à petit la vision précise de ton projet.

- si il y a une part non-négligeable de technique, c'est clair qu'il faut un ingé - enfin, un directeur technique - dans l'équipe fondatrice. C'est difficile de trouver un associé, mais tu peux chercher dans tes contacts/amis, aller aux apéros entrepreneurs (http://aperoentrepreneurs.com/), ...
- ça dépend du projet mais tu peux avoir des statuts qui réduisent les charges (google "JEI" par exemple)
- c'est un frein absurde à la sortie de l'école. T'as 0 xp de toute les manières. En gros soit tu passes un an à tenter l'aventure et t'épanouir de la manière dont tu le souhaites, pour un manque à gagner de ~40k€, et potentiellement réussir à vivre de ton projet. Ou tu suis le parcours classique qui n'a pas l'air de te réjouir. Sachant que si tu te foires dans ton projet d'entreprise, t'as toujours ton diplôme, et t'auras un réseau de contact et une expérience tout autre qu'à la sortie d'école (ben oui, quand tu vas créer ta boite, tu vas en rencontrer des gens, et en apprendre des trucs :p). Bref, aucun soucis pour justifier le ""trou"" d'un an sur le CV, au contraire même, si c'est ça qui t'inquiète.

- voir la réponse précédente. Tu vas tirer un peu sur la corde au début, mais ça reste dérisoire sur le long terme.


Et même conseil que Ventillo. Il y a forcément un incubateur dans ton école (l'incubateur HEC communique pas mal sur le net par exemple). Même si l'enseignement ne t'a pas donné cette impression, il y a forcément un truc entrepreneuriat >> il faut que tu te rapproches de ces gens là (qui après te pointeront vers les autres projets, les bons profs, les anciens entrepreneurs, ...) le plus rapidement possible !

Et idem, si tu veux tu peux m'envoyer quelques détails supplémentaires en MP.
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By jazzitup
#104900 [quote]c'est clair qu'il faut un ingé

Attention, le jeune diplômé HEC qui cherche un programmeur, c'est devenu un cliché chez les geeks.

Il y a des compétences techniques qui ne sont pas si difficiles à acquérir.

- le marketing online : apprendre à écrire pour le Web, à gérer une campagne de publicité (AdWords), à la rentabiliser, etc... Trouve un business dans ta région, dis-leur qu'ils te paient uniquement les frais, et télécharge la bible : [url]http://www.quirk.biz/emarketingtextbook/download[/url]

- proposer à une asso, à un orchestre, à un coeur, à une oeuvre de charité de t'occuper bénévolement de leur marketing, mais avec un budget à la clé pour mandater des techniciens (designers, imprimeurs, etc...)

- apprends à installer et à gérer le contenu d'un site Web - pas la partie blog/design. Fais comme Matt, comme Illiad, crée une communauté autour d'une de tes passions.

- (si tu as du pognon et un bon réseau dans le milieu) organise des soirées. Commence dans un appart, finis par louer un bar/un club.

...
By Guess
#109215 [quote="Stéphane"]... monter leur boite, se mettre à leur compte, bref, devenir leur propre patron.


Quelles sont les principales questions que vous vous êtes posés ?
Quels sont les freins qui vous retiennent ?
Qu'est-ce qui vous fait le plus peur ?

1-cela peut il marcher (étude, positionnement, marché, concurrence, techno...), si oui, comment mettre en oeuvre...
2-la constitution de l'équipe, et le financement dans une plus grande mesure
3-De perdre mon temps et mon investissement financier.
By Guess
#109217 Suis je le seul à penser que le marketing n'est que du bon sens que l'on a théorisé ?
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By Anton
#109288 [quote="Guess"]Suis je le seul à penser que le marketing n'est que du bon sens que l'on a théorisé ?

Non c'est clair. Après attention à ne pas vomir dessus comme certains le font, ça reste une fonction très importante.

Par contre je rejoins totalement Curutchet: les cours des écoles de commerce n'apportent que très peu de valeur ajoutée! On balaye toutes les matières mais pour être crédible en tant que professionnel, t'as intérêt à mettre les bouchées double à côté. Une passion, une connaissance du développement web, la maîtrise d'une langue rare... bref de véritables avantages comparatifs.
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By beYond
#109290 [quote="Anton"][quote="Guess"]Par contre je rejoins totalement Curutchet: les cours des écoles de commerce n'apportent que très peu de valeur ajoutée! On balaye toutes les matières mais pour être crédible en tant que professionnel, t'as intérêt à mettre les bouchées double à côté. Une passion, une connaissance du développement web, la maîtrise d'une langue rare... bref de véritables avantages comparatifs.

Etudiants dans mes premières années, je ne sais quelle voie choisir entre une école de commerce et une suite en faculté/IAE/etc. L'idée est bien sûr d'avoir le maximum de cartes en main pour entreprendre une fois le diplôme en poche (ou après un job de sortie). Certes il y a des autodidactes, des types qui n'ont jamais fait d'études, blabla. Mais quelle sont les types de formation qui donne objectivement le plus de matière pour monter sa boîte dans la foulée?
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By coug
#109292 HEC ou une bonne école de commerce. L'EDC à Paris (Ecole des dirigeants et créateurs d'entreprise), cursus en 5 ans avec grade Master est spécialisée dans la création d'entreprise. Après, fais ton choix entre tes possibilités (financières, géographiques) et celles qui sont le mieux classées. Dans la plupart des bonnes écoles de commerce, tu finis avec la simulation de création d'une vrai entreprise et beaucoup, la créent réellement à leur sortie d'école. Donc tu ne peux être plus proche de l'application réelle de ton enseignement théorique.
By Wellis
#113446 Hé bien le sujet passionne!

Je n'ai pas tout lu, mais je suis également directement concerné.

Je vais faire simple et éviter les détails techniques et autres "montages".

Ce qui m'a poussé à me lancer :

* La renommée : mon patron récoltait les lauriers (et les clients) qui résultaient de mon travail. Ce n'est pas ta signature en bas à droite qui apparaît. Je faisais de mon mieux pour faire tourner la boutique tout en faisant mon job de la façon la plus rigoureuse possible et je n'avais aucun retour sur investissement.

* La liberté : Oui des fois tu bosses 14 heures par jour pendant une semaine WE inclus sur un projet urgent, et hop, pas de pause, tu enchaînes tout de suite alors que tu n'as qu'une envie, c'est décompresser. Tu te lèves le lendemain avec de nouvelles urgences à gérer. Je préfère organiser mon temps, refuser des clients que je ne peux pas traiter plutôt que de m'épuiser pour des queues de prunes.

* L'enfermement : ça rejoint la renommée, sans renommée, pas de clientèle, pas de moyens de pression pour évoluer ou faire monter son salaire.

Après je travaillais dans un milieu d'esclavagistes. D'autres milieux sont différents et plus respectueux des collaborateurs.

Malgré les points négatifs de la vie de collab, c'est quand même dur de se lancer.

Ce qui craint :

* C'est pas rentable tout de suite, il faut surmonter les incertitudes, les lendemains difficiles, les patates à l'eau... Il faut un bon fond de roulement!

* On est tout seul! Personne pour donner son aval, personne avec qui parler autour de la machine à café à la pause.

* Se taper, la compta, les aspects fiscaux, opérationnels, prospecter la clientèle, la relancer, répondre au téléphone, faire le ménage, le classement... Ouais, tout n'est pas fascinant...

Globalement, c'est à faire! Je ne regrette pas, on est vraiment responsable de tout. Mais c'est pas facile...