- Jeu Mar 31, 2016 2:11 pm
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Ça fait un moment que je bouillonne, que les questions font des pop up’s dans ma tête les unes après les autres, pour une fois j’ai pris le temps de me poser et de réfléchir.
Ou serais-je dans 5, 10 ans et plus, quel est mon avenir pro ?
J’avoue que ça me fait flipper de me retrouver comme le quinqua dont personne ne veut, trop vieux, trop cher, dépassé, plus la gnak.
J’ai un job que j’aime bien, payé correctement, avec des coups de bourres et des périodes plus calmes. Clairement c’est plutôt un bon plan.
Ça fait 4 ans que je suis à mon poste, j’y ai appris plein de choses sur moi, ma capacité à manager, le fait que j’aime parler en public, que j’ai besoin de créativité, et surtout que j’adore être hors du bureau, voir hors d’un bureau.
Aller plus haut dans ma branche ? Ça serait possible, mais je suis dans un milieu très marqué idéologiquement et j’avoue que je ne suis clairement plus assez porté par la cause.
J’ai donc envisagé pas mal de possibilités, garder mon corps de métier mais changer d’environnement (je suis très attiré par le sport et ses valeurs par exemple), me spécialiser dans le management/coaching d’hommes.
Mais tout ça ne m’a jamais porté bien longtemps et m’a donné l’impression d’un éternel recommencement.
J’ai toujours admiré les artisans, avoir un réel savoir-faire, ils ont un métier dont les gens ont besoin.
Plusieurs fois dans ma vie je me suis retrouvé aux portes de la restauration, quand j’avais 4 ans c’était mon « rêve », ado j’ai été voir le lycée hôtelier mais les copains allaient en général alors bon... mon job étudiant consistait à envoyer des pâtes et des pizzas préassemblées dans un « restaurant italien » et je me souviens avoir dit « bordel ça serait mieux payé je pourrais faire ca toute ma vie »
Plus tard j’ai aussi demandé à un copain qui tient une belle adresse italienne de me prendre au black pour apprendre le métier, on était éméchés, il était d’accord et puis j’ai eu une gueule de bois …
Bref j’ai toujours passé mon tour, peur du jugement, peur de me planter,ou peur tout simplement.
Je suis en train de regarder les possibilités de financement pour passer un CAP Cuisine, j’ai peur encore une fois mais ce coup-ci je suis aussi excité.