- Dim Mar 13, 2011 7:26 pm
#106554
Long time no see... Un mois et demi sans poster dans mon journal, ça ne m'était pas arrivé depuis longtemps, mais les derniers rebondissements dans ma vie sont assez instructifs, même si c'est une période pas forcément agréable à passer.
Une des choses qui m'avaient le plus marqué, quand j'ai démarré mes petites aventures Spikiennes, était qu'au delà d'une méthode, le lifestyle était très important, et à ma grande surprise j'en avais déjà l'essentiel, j'ai du faire pas mal de réglages pour en tirer parti mais ça a plutôt bien fonctionné jusque là. Puis, un jour, ça déraille légèrement. Une blessure stupide qui m'empêche de m'entrainer pendant plusieurs mois, mon patron qui refait des siennes suite à un dossier foiré au boulot, un petit vent pas méchant et me revoilà dans le doute. Pas le gros doute d'avant, mais je me pose énormément de questions professionnellement parlant, et ça rejaillit beaucoup sur ma vie personnelle. Là où je pouvais me défouler au sport, je suis coincé et du coup, je garde tout pour moi. Bref, petite spirale négative, où le boulot me déprime, ne pas faire de sport me déprime, comme je n'ai pas un super moral je laisse passer des filles ou je tente dans un mauvais tempo et ça s'enchaine... Oui mais non.
A tous points de vue, j'ai toujours été très binaire: c'est tout bien ou tout mal, mais d'une manière générale je me suis souvent concentré uniquement sur le résultat et pas sur tout ce qui peut ressortir, positif ou négatif, de l'expérience elle-même. C'est une grosse erreur. Au travail, j'ai remarqué que j'ai souvent des hauts et des bas, ça se voit en lisant mon journal, mais en gros, soit j'adore mon travail, soit j'ai envie de tout plaquer. La vérité est un peu plus nuancée que ça puisque je n'aime plus certains aspects de mon travail mais j'en aime beaucoup d'autres. Je travaille depuis quelques temps en binôme avec un collègue beaucoup plus expérimenté que moi et j'apprends énormément à son contact. J'ai lu un certain nombre de livres dernièrement sur plein de sujets, un d'eux notamment m'a particulièrement marqué, il s'appelle "[url=http://livre.fnac.com/a1977055/Beatrice-Milletre-Petit-guide-a-l-usage-des-gens-intelligents-qui-ne-se-trouvent-pas-tres-doues]petit guide à l'usage des gens intelligents qui ne se trouvent pas très doués[/url]", acheté presque par hasard et tellement révélateur de ma manière de fonctionner que c'en est effrayant. Je répète souvent dans mon journal qu'un article de ce site m'a tellement parlé et avait tellement l'air d'être écrit juste pour moi que ça avait instantanément changé ma vision des choses, ce livre a fait pareil pour moi d'un point de vue professionnel.
Pour vous résumer tout ça, comme on a tous une main dominante, il y a un coté du cerveau qui domine l'autre (et les deux ne sont pas liés). La plupart des gens sont des séquentiels, ils fonctionnent de manière logique en enchainant des tâches l'une après l'autre, sans vision trop globale. Efficace mais pas forcément imaginatif ou rapide. Et il y a une minorité, les "gauchers du cerveau", les intuitifs: difficile d'élaborer un plan précis, on pose les bases d'un problème qu'on voit dans sa globalité, on le met de coté et la solution vient "toute seule", en fait notre cerveau fait le lien entre tous les éléments se rapportant au problème et sort la solution en tâche de fond. Difficile de recréer un cheminement précis de comment on est arrivé à cette solution, mais on tombe souvent juste, et très vite. (OK, je résume à mort mais c'est la manière la plus simple de l'expliquer).
Le problème: peu de gens sont conscients de ces différents modes de fonctionnement et ils sont difficilement compatibles. Là où ça devient drôle, c'est que mon boss est un pur séquentiel, quand je suis moi-même très intuitif. Et qu'il ne comprend rien à ma manière de fonctionner. Je travaille vite et à l'instinct, il veut des comptes rendus détaillés et trouve que je ne reste pas assez tard au bureau. Pas étonnant que j'ai beaucoup de mal à son contact, et en général, quand on me demande où est le problème dans mon travail, la seule réponse qui me vient est que mon patron est un con. Ce n'est qu'à moitié vrai. C'est quelqu'un qui ne défend que ses intérêts et qui pense différemment de moi.
J'apprends donc énormément, mais je me sens coincé dans un mode de fonctionnement qui non seulement n'est pas le mien, mais représente une torture pour moi et me pourrit la vie. Et tous les efforts du monde ne pourront pas me faire tenir dans ce système éternellement. Pour l'instant je serre les dents et j'emmagasine autant d'expérience que je le peux, mais viendra un moment où je devrai partir, et il est plus proche que je ne le croyais.
Le fin mot de toute cette histoire, c'est qu'on ne soupçonne pas à quel point la perception des choses est importante, et j'encourage tous ceux qui ont depuis longtemps l'impression de ne pas donner leur plein potentiel à lire le livre que je cite plus haut (en tout cas son résumé, pour voir si vous vous retrouvez dedans).
Voila, grosse mise-à-jour professionnelle de mon journal, mais comme d'habitude, je comprends beaucoup de choses en les posant par écrit, alors qu'elles me tournent dans la tête depuis longtemps.
Du point de vue sentimental, tout ça m'a un peu perturbé et je n'ai pas eu un gros rendement ces derniers temps, j'ai rencontré quelques filles qui m'ont envoyé plein de signaux mais par lassitude, fatigue, paresse, manque d'envie, je n'ai pas trop relevé. Hier, pendant une grosse soirée, je danse avec une fille très jolie que je connais (mais pas très bien) depuis longtemps, un ami finit par me dire de me remuer et d'y aller, j'étais complètement à l'ouest. Evidemment, quand quelqu'un vient vous dire qu'il serait temps d'y aller, votre chance est en général déjà passée, mais je me suis réveillé du coup et je n'ai pas laissé passer la suivante, franchement pas terrible mais il faut bien se relancer. Voila en tout cas le fin mot de l'histoire: me revoila!!
Une des choses qui m'avaient le plus marqué, quand j'ai démarré mes petites aventures Spikiennes, était qu'au delà d'une méthode, le lifestyle était très important, et à ma grande surprise j'en avais déjà l'essentiel, j'ai du faire pas mal de réglages pour en tirer parti mais ça a plutôt bien fonctionné jusque là. Puis, un jour, ça déraille légèrement. Une blessure stupide qui m'empêche de m'entrainer pendant plusieurs mois, mon patron qui refait des siennes suite à un dossier foiré au boulot, un petit vent pas méchant et me revoilà dans le doute. Pas le gros doute d'avant, mais je me pose énormément de questions professionnellement parlant, et ça rejaillit beaucoup sur ma vie personnelle. Là où je pouvais me défouler au sport, je suis coincé et du coup, je garde tout pour moi. Bref, petite spirale négative, où le boulot me déprime, ne pas faire de sport me déprime, comme je n'ai pas un super moral je laisse passer des filles ou je tente dans un mauvais tempo et ça s'enchaine... Oui mais non.
A tous points de vue, j'ai toujours été très binaire: c'est tout bien ou tout mal, mais d'une manière générale je me suis souvent concentré uniquement sur le résultat et pas sur tout ce qui peut ressortir, positif ou négatif, de l'expérience elle-même. C'est une grosse erreur. Au travail, j'ai remarqué que j'ai souvent des hauts et des bas, ça se voit en lisant mon journal, mais en gros, soit j'adore mon travail, soit j'ai envie de tout plaquer. La vérité est un peu plus nuancée que ça puisque je n'aime plus certains aspects de mon travail mais j'en aime beaucoup d'autres. Je travaille depuis quelques temps en binôme avec un collègue beaucoup plus expérimenté que moi et j'apprends énormément à son contact. J'ai lu un certain nombre de livres dernièrement sur plein de sujets, un d'eux notamment m'a particulièrement marqué, il s'appelle "[url=http://livre.fnac.com/a1977055/Beatrice-Milletre-Petit-guide-a-l-usage-des-gens-intelligents-qui-ne-se-trouvent-pas-tres-doues]petit guide à l'usage des gens intelligents qui ne se trouvent pas très doués[/url]", acheté presque par hasard et tellement révélateur de ma manière de fonctionner que c'en est effrayant. Je répète souvent dans mon journal qu'un article de ce site m'a tellement parlé et avait tellement l'air d'être écrit juste pour moi que ça avait instantanément changé ma vision des choses, ce livre a fait pareil pour moi d'un point de vue professionnel.
Pour vous résumer tout ça, comme on a tous une main dominante, il y a un coté du cerveau qui domine l'autre (et les deux ne sont pas liés). La plupart des gens sont des séquentiels, ils fonctionnent de manière logique en enchainant des tâches l'une après l'autre, sans vision trop globale. Efficace mais pas forcément imaginatif ou rapide. Et il y a une minorité, les "gauchers du cerveau", les intuitifs: difficile d'élaborer un plan précis, on pose les bases d'un problème qu'on voit dans sa globalité, on le met de coté et la solution vient "toute seule", en fait notre cerveau fait le lien entre tous les éléments se rapportant au problème et sort la solution en tâche de fond. Difficile de recréer un cheminement précis de comment on est arrivé à cette solution, mais on tombe souvent juste, et très vite. (OK, je résume à mort mais c'est la manière la plus simple de l'expliquer).
Le problème: peu de gens sont conscients de ces différents modes de fonctionnement et ils sont difficilement compatibles. Là où ça devient drôle, c'est que mon boss est un pur séquentiel, quand je suis moi-même très intuitif. Et qu'il ne comprend rien à ma manière de fonctionner. Je travaille vite et à l'instinct, il veut des comptes rendus détaillés et trouve que je ne reste pas assez tard au bureau. Pas étonnant que j'ai beaucoup de mal à son contact, et en général, quand on me demande où est le problème dans mon travail, la seule réponse qui me vient est que mon patron est un con. Ce n'est qu'à moitié vrai. C'est quelqu'un qui ne défend que ses intérêts et qui pense différemment de moi.
J'apprends donc énormément, mais je me sens coincé dans un mode de fonctionnement qui non seulement n'est pas le mien, mais représente une torture pour moi et me pourrit la vie. Et tous les efforts du monde ne pourront pas me faire tenir dans ce système éternellement. Pour l'instant je serre les dents et j'emmagasine autant d'expérience que je le peux, mais viendra un moment où je devrai partir, et il est plus proche que je ne le croyais.
Le fin mot de toute cette histoire, c'est qu'on ne soupçonne pas à quel point la perception des choses est importante, et j'encourage tous ceux qui ont depuis longtemps l'impression de ne pas donner leur plein potentiel à lire le livre que je cite plus haut (en tout cas son résumé, pour voir si vous vous retrouvez dedans).
Voila, grosse mise-à-jour professionnelle de mon journal, mais comme d'habitude, je comprends beaucoup de choses en les posant par écrit, alors qu'elles me tournent dans la tête depuis longtemps.
Du point de vue sentimental, tout ça m'a un peu perturbé et je n'ai pas eu un gros rendement ces derniers temps, j'ai rencontré quelques filles qui m'ont envoyé plein de signaux mais par lassitude, fatigue, paresse, manque d'envie, je n'ai pas trop relevé. Hier, pendant une grosse soirée, je danse avec une fille très jolie que je connais (mais pas très bien) depuis longtemps, un ami finit par me dire de me remuer et d'y aller, j'étais complètement à l'ouest. Evidemment, quand quelqu'un vient vous dire qu'il serait temps d'y aller, votre chance est en général déjà passée, mais je me suis réveillé du coup et je n'ai pas laissé passer la suivante, franchement pas terrible mais il faut bien se relancer. Voila en tout cas le fin mot de l'histoire: me revoila!!