- Dim Sep 01, 2013 5:39 pm
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Ces derniers temps ont été synonyme de grand changements :
- Premièrement dans mes études ou je prends de gros (d’énormes ?) risques en ayant tout plaqué pour faire ce qui me plait. Pas de background universitaire prestigieux donc mais un retour presque à zéro pour intégrer une école, certes beaucoup mois réputée, mais d’avantage formatrice, autant en théorie qu’en pratique, dans un domaine qui me passionne depuis des années. Un domaine qui, il y a quelques mois encore, n’était qu’un hobby que j’entretenais en parallèle de mon cursus universitaire qui devait être si brillant. Un hobby qui, après plusieurs années de pratique, s’est révélé être un domaine dans lequel je suis bon et dans lequel je suis certain d’avoir quelque chose à apporter, une vraie valeur ajoutée.
- Il y a deuxièmement ce gigantesque projet que j’ai attaqué en parallèle de mes études. Un projet qui me trottait dans la tête depuis bien longtemps.
C’est à l’autre bout du monde, en écrivant dans mon carnet de route, au milieu de la jungle d’un pays d’Asie du sud, que j’ai pris cette décision. Après avoir mis par écrit cet engagement que je faisais avec moi-même, un sentiment intense me parcouru le corps tout entier. Je savais dès à présent que je ne pouvais plus reculer. Un pacte que vous faites avec vous-même est le plus fort des engagements. Devant la tâche monumentale qui m’attendait, toutes sortes de sentiments m’envahissaient : j’avais peur mais j’étais un même temps excité, j’étais fier de moi alors que je n’avais encore rien entrepris... Je repensais alors à ce vieux concept de fierté de soi qui est sans doute l’un des plus puissants qui puisse exister. Pas besoin de se répéter à quel point on est beau 20 fois devant la glace le matin. Concrétiser un projet qui nous tient à cœur est le plus puissants des moteurs de confiance et de fierté de soi (et en passant un aphrodisiaque puissant).
J’ai découpé mon projet en étapes, fais une liste des changements à opérer (autant dans ma vie personnelle que professionnelle), des personnes desquelles m’éloigner, m’entourer…
Une fois de retour je n’ai pas chômé et j’avais estimé que la première étape de ce projet (elle-même divisée en sous étapes) allait me prendre environ 6 mois. Je fus impressionné de voir à quel point tout était clair dans ma tête. Depuis le temps que ce projet me travaillait, j’avais inconsciemment presque tout planifié.
J’ai pris contact avec les personnes les plus compétentes que je connaissais dans des domaines que je ne maîtrisais pas. J’ai essayé de m’entourer des meilleurs. J’ai su être assez intriguant pour qu’ils acceptent un rendez-vous et assez persuasif lors du premier rendez-vous pour que certains acceptent de travailler avec moi.
J’ai également pris (momentanément ?) mes distances avec certains autres qui ne m’auraient pas permis de mener à bien mon entreprise.
Je travaille avec des objectifs à court terme et cela porte ses fruits. Les choses avancent plus vite que je ne le pensais.
C’est un projet qui me demande énormément d’investissement. Je suis encore dans l’euphorie du début, les idées fusent dans mon esprit et je me réjouis d’avance… d’avancer, de me planter, de repartir dans la bonne direction, bref de grandir et d’apprendre.
- Il y a également ce qui m’avait amené, il y a plus d’une année, sur ce site :
la séduction.Je suis encore dans une période de découverte, d’expérimentation ou j’essaie, je me plante, je vis des histoires, certaines durent, d’autres non, mais une chose est sûre, je ne me contente plus des occasions qui viennent à moi, je les provoque. Les séminaires de Stéphane y sont pour quelques chose et je suis certain de gagner, grâce à son travail, plusieurs années d'expérience (et je ne parle pas uniquement de séduction).
J’ai longtemps cru, à force de fréquenter des amis qui présentaient un peu trop bien, au mythe du brun ténébreux qui, muré dans son silence attire inévitablement toutes les femmes qui se demandent qui peut bien être cet homme si mystérieux et charismatique.
J’ai également trop longtemps cru, à tort, qu’il fallait avant tout que je travaille mon mode de vie, mon « lifestyle ». J’ai trop longtemps été dans la séduction passive et j’ai en tête quelques occasions manquées ou pourtant tout m’invitait à entamer une conversation ou à saisir les perches qu’on me tendait.
En ayant trop voulu jouer à l’homme (H pure), l’alpha (parcours selon moi normal de celui qui a d’abord été une gentille copie du « nice guy »), je suis passé à côté de quelques belles occasions. Je n’ai pas su m’adapter à certaines situations et faute de savoir interpréter certains comportements, je me suis muré dans la position de l’alpha (ce qui m’a valu aussi de blesser quelques personnes).
Ça paraîtra normal pour certains mais depuis plusieurs mois je n’ai plus peur de l’échec, dans tous les domaines. Me planter me fais parfois sourire et quand un message reste sans réponse ou qu’une excuse digne des plus belles annulations sort de la bouche d’une fille susceptible de me plaire, je souris et encaisse le coup sans aucune forme d’acharnement. Ce détachement m’a valu d’ailleurs quelques beaux retournements de situation.
- Finalement un des changement dont je suis le plus fier est d’avoir passé le cap de
"celui qui se bat".J’ai ces dernières années beaucoup voyagé, notamment seul. Je me suis beaucoup cherché à travers ces voyages et c’est en partant pour des destinations, souvent peu touristiques, que j’ai trouvé des réponses à certaines de mes questions. La solitude étant (à petite dose) le meilleur moyen de prendre des décisions importantes.
Mon dernier voyage fut particulièrement dur. J’ai voulu poussé encore plus loin l’expérience en m’aventurant dans un pays encore en guerre il y a moins de 3 ans. J’ai alors expérimenté par moment l’expérience de la solitude extrême, celle qui devient néfaste et qui vous ronge de l’intérieur. Même si j’ai vécu des moments magnifiques et partagé des expériences uniques, je ne referai pas un tel voyage seul. Je n’ai plus la force de me
battre constamment pour rencontrer des nouvelles personnes, pour socialiser, pour partager. Et à mon avis tout est là.
Pendant longtemps je me suis forcé pour ne pas être ce que j’avais toujours été, un gentil garçon. J'ai fait tout ce qui était possible pour m'éloigner de cette image au lieu de l'utiliser à mon avantage.
J’ai appris à poser mes limites, à devenir égoïste (à petite dose) à faire ce que je voulais, à essayer être libre de tout jugement extérieur. Les voyages ont été très formateurs et j’ai appris à poser mes limites mais surtout à me connaître.
Je pense aujourd’hui savoir qui je suis et dans quelle direction je veux me diriger. Il n’est alors plus question de se forcer, de faire semblant, de faire « comme si » puisque je suis tout simplement en train de devenir l’homme que j’ai toujours rêvé d’être. Une version de moi-même mais en mieux.