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Modérateurs: animal, Léo

By James ex S
#173595 Je vois ce que tu veux dire et je l'ai vécu quelques fois mais je n'ai souvent pas la patience d'arriver jusque-là.

La FE est dans le jeu tout te temps et je perds vite patience. Elle n'a de respect pour rien ni personne. Petit exemple: tu organises une soirée, une femme enfant ne va jamais te confirmer sa venue, se laissant toujours la possibilité d'aller à un autre soirée si quelque chose de plus intéressant se présente entre deux. Encore plus irrespectueux et vécu dernièrement, elle peut venir à la soirée, manger, boire et partir vers 23 heure avec d'autres amis parce que "tu sais, elle leur avait promis à eux aussi." FE ne sait pas ou s'arrêter, elle peut être nue dans ton lit mais tout à coup aura envie de danser au milieu de la chambre pour revenir se frotter à toi et te dire qu'elle veut juste dormir dans tes bars. Ces comportement son parfois tellement une insulte pour n'importe quel homme que je perds patience avant.

Quand tu te rends compte que c'est une coquille vide, la seule chose qui peut te donner envie de continuer le jeu c'est son physique. Et ça fait parfois beaucoup d'énergie dépensée juste pour une baise, même si elle est punitive.

Si on devait trouver un autre avantage c'est qu'elles sont très malléable sous les draps en poussant un peu.
By mwu
#173596 Mouai j'ai plus du tout la patience pour les baises punitives, si elle est très FE, tu dois tellement prendre sur toi pour ne pas la baffer avant ...

Entre les lapins avec les excuses qui sont une insultes à ton intelligence, les retards, les arrangements avec la réalité, la double éthique, le manque de conscience sociale (hihihi j'ai peter ma montre cartier en boite c'est trop rigolo), les disparations/réapparitions, le côté ultra intéressé (je prends des nouvelles quand j'ai besoin de toi uniquement). Faut être un sain, en manque, ou comme elle pour le supporter.

Ou alors il faut être deux et là tu peux jouer avec ton pote en duo, t'amuser de la bêtise de la nana et de ses copines. (style wedding crasher).
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By Léo
#173598 [quote]Qui a honnêtement envie d'une femme enfant (à part Léo, et là encore il faudra qu'on en discute)?


:mrgreen:

[quote]La FE est dans le jeu tout te temps et je perds vite patience.

Dans les lignes que tu décris et j'y ai réfléchi à plusieurs reprises, il y a une nouvelle catégorie qui se dessine : la fille-enfant.

Je m'explique. La femme enfant, elle joue, certes, mais elle joue AVEC toi. Elle te fait du chaud froid, elle te fais ses ptits coups, mais vous êtes plus ou moins dans une même partie, à deux.

Tandis que la fille-enfant (que j'ai notamment croisé en Erasmus, moment de la vie où tu te retrouves au carrefour de plein de variables, qui sont : la jeunesse, l'infinie, le dépassement des frontières et la multiplicité des ressources disponibles), elle, (attention c'est subtil), elle joue à ne pas jouer, c'est à dire elle jouit de se refuser au jeu qui lui ai proposé.

Elle voit toutes les invitations pleuvoir sans discontinuité (cf. multiplication des médium de communications/réseaux sociaux/dating) et jouit d'être au dessus de ça, comme une déesse verrait la foule se débattre à ses pieds. Cette engeance, pour le coup, est la pire de toute. C'est à dire que même une date, un simple verre, c'est mettre un pied dans le jeu d'une partie avec toi vs elle, or ce qu'elle veut, c'est continuer de jouer à ne pas rentrer dans une partie, c'est une sorte de détachement ultime (et quand le moment vient se dégourdir le bas ventre, elle pioche le premier beau gosse de façon aléatoire dans sa liste tinder et basta).

Bref, bonne chance hein ;)
By James ex S
#173599 C'est très fin comme analyse et je vois qu'on a été confronté aux même genre de filles. Elles sont toutes les caractéristiques d'une FE et tu rajoutes cette tendance à refuser tout contact dans le réel, n'importe quel rendez-vous ou tu pourrais te retrouver les deux in real life. Si vraiment tu veux être celui qu'elle utilisera pour se dégourdir le bas-ventre, il suffit de se retrouver "par hasard" à une soirée à laquelle elle participe également (elle laisse des traces de tout ce qu'elles font sur les réseaux-sociaux) et d'être là pour boire quelques verres avec elle. YOLO!

Un point commun aux filles-enfants: les réseaux sociaux utilisés massivement (Instagram, Facebook...),les applications de rencontres (Tinder, Happn) les applications de discussion instantanée (Whats'app et autre) et les nouvelles applications comme Snapchat. Tu peux envoyé des photos qui ne sont visibles que quelques secondes. Avant d'envoyer une photo de toi nue sur Whats'app ou par texto, tu réfléchis. Sur Snapchat, plus aucun problème et plusieurs filles m'ont avoué le faire régulièrement. Elles sont parfois tellement déconnectée de la réalité ça en devient flippant.


Comme Mwu, il faut parfois passer sur tellement de choses avec une FE que le jeu n'en vaut pas la chandelle. Ou alors être vraiment en manque mais là encore, une fois ton but atteint, la rechute fait mal.
By James ex S
#173759 [img]http://img15.hostingpics.net/pics/703976120229771015603516470561278571519n.jpg[/img]
Parce que quand elles jouent avec nos armes, elles sont bien plus douées que nous. Du pur langage des femmes, mais le tout avec poésie sur une mon bloc de Todo list qui trainait sur le bureau.
By James ex S
#173803 [size=170]Bros before hoes
[/size]


A tête reposée ce matin, je me suis dit que rien ne justifiait ce cadeau que je lui avait fait. Il m’avait fait plusieurs faux plan au dernier moment pour rejoindre des filles qui profitaient de sa gentillesse, je savais ce n’était pas le plus loyal des garçons et le fait qu’il n’arrête pas de me répêter à quel point j’étais un pote ce matin sonnait très faux. Mais il était dans ma classe, se retrouvait sans endroit ou dormir après avoir beaucoup trop bu et il était hors de question de le laisser dans la rue ce soir là.

J’ai évité un scandale, une crise de larmes, une interminable discussion sur le trottoir, j'ai été au bout de mes principes mais je suis passé à côté d’une sacrée nuit. J’ai donc gentiment expliqué à la fille que j’avais passée une demi-heure à embrasser et qui s’agrippait à mon bras que ce soir je ne laissais pas mon pote à la rue et que c’était mieux qu’elle rentre avec ses amies. Elle m’en a voulu, à juste titre.

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La soirée avait été très agréable pour dire qu’elle s’était terminée en boite. Une partie des filles de ma classe étaient là puisque nous fêtions l’anniversaire d’une d’entre elle. Vers minuit, nous sommes sortis danser. Les filles qui n’avaient pas encore assez bu, emportèrent quelques bouteilles et quelques verres qu’elles finirent en chemin, dans ma voiture. Impossible pour elles s’envisager une soirée sans alcool.

Bien que nous ayons dansé une bonne partie de la soirée ensemble, c’est après être partie presque une demi heure à 5 pour fumer, comme pour se mettre d’accord sur la fin de la soirée, que Mélanie est venue se coller à moi. A peine 5 minutes plus tard nous nous embrassions à l’écart du groupe. Mélanie à 21 ans et nous avons étudié une année ensemble avant qu'elle ne décide de changer de voie. Elle fait partie des filles qui ont, à cet âge, la chance d’avoir un métabolisme de folie et de très bons gènes. Elle fume beaucoup, boit plus que toutes les filles de la classe réunies, se drogue un peu, voire un peu trop, ne connaît pas la définition du mot sport mais entretien je ne sais par qu’elle magie, un corps presque parfait qu’elle avait mis ce soir-là en valeur avec un jeans taille haute et un petit top blanc noué sur le côté qui laissait apparaître la moitié de son ventre et une partie de son nouveau tatouage. Elle aimait danser en se caressant les cheveux et ne laissait personne indifférent. Bref, elle me mettait dans tous mes états.

Il était passé 2h, et après s’être embrassés pendant une bonne demi-heure, je la pris par la main et nous nous sommes dirigés vers la sortie.
[quote]E : Ou est-ce que tu m’emmènes ?
M : Chez moi !
Elle s’accrocha à mon bras et me répondit « d’accord ».


A part remercier l’organisatrice de la soirée en lui souhaitant encore un joyeux anniversaire, nous sommes partis en douce pour éviter d’avoir à saluer la moitié de ma classe. Arrivé au vestiaire, Mélanie m’arrêta pour dire qu’elle avait ses affaires au vestiaire avec une autre fille de la classe, et qu’elle n’avait qu’un ticket pour les deux. Alors que c'était une histoire qui paraissait simple à régler, un ou deux messages plus tard, c’est tout le groupe qui débarqua dans l’entrée et après une courte discussion tout le monde sembla d'accord de partir.

D’un côté les filles encourageaient (ou mettaient en garde, sans doute un peu des deux) Mélanie sur la suite de la soirée, alors que François, de son côté, suppliait une fille qu’il avait essayé de séduire toute la soirée de le laisser venir dormir chez elle. Sarah, une autre fille de la classe me pris à part les yeux brillants pour me dire que ça lui faisait mal au cœur que je rentre avec Mélanie. J’eus le droit à une scène à coup de « je suis déçue », « ça me fait chier de savoir que vous allez rentrer ensemble »… Tout le monde avait beaucoup trop bu et sans musique, sous les néons aveuglant de l’entrée, tout était tout à coup moins glamour.

Je commençais à perdre patience de voir de le monde ivre et François qui après avoir supplié, se mis tout à coup en colère. Personne n'avait un bout de canapé à lui proposer alors que tout le monde rentrait. Il se retrouvait saoul au milieu de cette grande ville sans endroit ou dormir et devant attendre plusieurs heures avant son premier train. J’ai posé une question simple à tout le monde :
[quote]Personne n’a un bout de canapé à lui prêter ?
Des regards fuyants, aucune réponse. Un peu comme si après nous avoir félicité pour nos échanges de salives, personne ne voulait tout à coup me voir rentrer avec Mélanie qui était accrochée à mon bras.

je me suis tourné vers elle, lui ai expliqué gentiment mais calmement qu’il était exclu de le laisser dans cet état seul au froid, que je le ramenais et que c’était mieux si ce soir elle rentrait avec ses copines. Elle m’en a voulu, beaucoup.


Ce matin au réveil, j’ai ramené François à la gare et il n’a pas arrêté de me dire que j’étais un vrai pote et qu’il me revaudrait ça, un jour, je me suis connecté sur FB et What’sapp et j’ai vu des photos de la soirée ou tout le monde semblait si heureux, j’ai reçu un message de Sarah qui me disait que j’aurais très bien pu ramener Mélanie chez moi, qu’elle ne m’en aurait pas voulu et un second message des autres filles pour me dire qu’elles n’avaient pas compris ce qui s’était passé hier soir et que sinon elles auraient hébergé François.

Décidément...
By James ex S
#174601 Ce n’est finalement pas les évènements de ces derniers jours qui m’invitent à écrire quelques lignes dans ce journal mais au final, je sais que tout est lié. Même si ces derniers mois n’ont pas été synonymes de grands bouleversements, pas mal de choses ont changé, en tout cas dans ma visions des choses.

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- Je ne pensais sincèrement pas que ça m’arriverait un jour mais je me suis lassé de la salle de sport. Ca a pendant longtemps été un incroyable moyen de me défouler. Outre le fait de laisser sous les barres les soucis de la journée et de me défouler après avoir eu les fesses posées à un bureau toute la journée, j’avais pris au court des années le gout de l’effort, la fierté d’exercer un mouvement technique comme le squat, le soulevé de terre ou de l’épaulé-jeté de manière parfaite. J’y voyais de moins en moins d’intérêt et j’avais envie de continuer à me développé physiquement mais avec quelque chose de plus fonctionnel.
Je me suis mis au Crossfit il y a quelques semaines et je dois avouer, malgré toutes les critiques que j’ai pu faire, c’est un sport génial, surtout (et même encore plus) pour ceux qui ont un bon physique de base.
En plus de me rendre compte que mes entrainements en salle se rapprochaient bien plus du Crossfit que de la musculation classique, j’ai rencontré des gens passionnés et, il faut l’admettre, bien plus intéressants que dans les salles de sport. Je retrouve le plaisir de la gymnastique (agrès) que j’ai pratiqué plus jeune, la beauté et la technicité des mouvements d’Hatltérophilie et le plaisir de laisser ses poumons sur place après un entraînement.
Mon corps se transforme. Je deviens moins sec qu’avant mais bien plus résistant. L’impression de développer un physique et une musculature fonctionnelle est bien plus motivante. Et les années passées à m’entrainer correctement se voient clairement dans mes résultats.


- Il m’a fallu passer quelques années en villes pour me rendre compte que l’ultime luxe c’est la montagne et la campagne. Renouer avec les valeurs de la terre sans devenir un faux bobo-hipster des villes. Des marches en montagne ou simplement se promener à la campagne, se faire livrer un panier de légumes directement depuis chez le paysan... Pas de grand changement de ce côté là, simplement la continuité de ce que j’ai toujours fait. Je me rends simplement compte que, même si j’ai essayé de me persuadé du contraire pendant mes quelques années d’université, je ne suis pas un vrai citadin.


- Pour ce qui est de mes activités pro/mes études, j’en prends toujours autant plein la gueule et mes projets dérangent toujours autant dans mon milieu. Je pensais qu’il y aurait une grosse vague dans la première année après le lancement et que ça s’estomperait avec le temps mais après bientôt deux ans, on est toujours sur la même lancée. Je reste discret sur mes activités et refuse pour l’instant toutes les propositions ou je suis trop exposé (radio, cours à des groupes...) et je me contente de bosser avec les particuliers jusqu’à l’obtention de mon diplôme


- Il y a finalement toutes ces activités à côté qui sont soit dans la continuité de tout le reste. Quelques cours de Krav-Maga simplement pour ne pas perdre les bon réflexes, des stages de tirs non-officiel avec des anciens de l’armée qui ont parfois des idées un peu trop arrêtées mais avec qui j’apprends énormément et finalement la musique, qui n’a pas grande chose à voir avec les deux activités précédentes mais qui a toujours occupé une bonne partie de ma vie. Ca fait quelques mois que j’ai rejoint un groupe. Il faut l’avouer, il n’y a rien de plus grisant que d’être sur scène. C’est pour une durée déterminée donc autant en profiter pour les quelques mois qui restent.


- En ce qui concerne le sujet qui m’avait amené ici, je pense simplement avoir rempli quelques une de mes part de camembert ces 3 dernières années. Il en reste sans doute certaines qui sont encore vides, mais les plus importantes ont été remplies.

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Ce message clos ce journal. Peu-être me viendra-t’il l’envie d’en commencer un nouveau mais ça n’est pas pour tout de suite. Merci à ceux qui sont intervenus, vos conseils ont été précieux et les rappels à l’ordre, bien qu’un peu douloureux, toujours pertinents. Je ne vais pas tous vous citer mais les personnes concernées se reconnaitront

Je serai (sauf cas exceptionnel) sur Paris le 28 en séminaire. Au plaisir de rencontrer ceux avec qui je n’ai pas encore eu l’occasion de discuter de vive voix.

James