- Mer Mai 27, 2015 5:12 pm
#170100
Je l’avais déjà mis par écrit à la première page. Le contenu de ce journal est sans doute plus destiné à moi qu’à vous. Pour quelles raisons ? Simplement parce que mettre les choses par écrit m’aide à remettre de l’ordre dans mes idées, à trouver une certaine logique et à prendre du recul par rapport aux évènements. Ce que j’écris ici sort aussi de mon esprit, comme si, une fois mon ordi fermé, je n’y pensais plus (en essayant quand même de tirer les conclusions qui s’imposent pour ne pas refaire deux fois les mêmes erreurs).---------
Ca faisait longtemps que je ne m’étais pas senti aussi mal que ce matin. Un mal qui vous coupe l’appétit, qui vous assèche la bouche et qui réduit votre niveau n’énergie proche de 0. Comme l’a écrit Triumph dans son journal: "
L'affirmation de soi, ça vient doucement, par séquences. Mais pas de vrai cap" Et là, j’étais tout en bas et ça faisait longtemps que ça ne m'était pas arrivé.
Elle m’avait écrit dimanche soir me demandant si je pouvais passer la trouver hier soir. Elle avait ses examens aujourd’hui et avait besoin de mon aide sur quelques points
Quand je suis arrivé chez elle, elle sortait de la douche. Elle m’a offert quelque chose à boire, nous nous sommes assis à table et elle m’a dit qu’elle n’avait finalement pas besoin de moi et qu’elle avait trouvé toutes les réponses à ses questions. Elle me demanda si je restais dormir. Je lui répondu que je ne savais pas encore.
Elle tenait absolument à m’expliquer à quel point sa soirée de samedi avait été géniale. Elle me laissa sous entendre qu’elle n’avait pas fini seule, qu’il y avait des garçons avec elle à 5 heure du matin et qu’ils avaient veillés jusqu’à 7 heures. Une soirée « trop cool ». J’ai réorienté le sujet, je ne voulais honnêtement pas savoir.
[quote]E : Et dis moi, c’était qui la fille avec toi sur la photo samedi soir ?
M : Une amie avec qui je suis sorti danser.
Elle s’alluma une cigarette et comme elle a changé totalement de style de musique dernièrement elle passa un de ses morceaux préférés.
[quote]
E : je ne sais pas pourquoi mais j’aime trop la musique qu’écoutent les jeunes de 16 ans depuis quelques temps. Ca me donne trop envie de faire la fête. D’ailleurs je suis surexcitée ce soir.
Je venais de lui dire que si je restais dormir, je ne voulais pas aller me coucher tard. J’avais du sommeil à rattraper de ce week-end et je me levais tôt demain.
M : La veille de tes examens, allez vient, on sort se faire la fête
Non, c’est normal que tu aies envie de faire la fête et d’écouter de la musique de teenagers. Tu t’es séparée il y a pas longtemps, t’as besoin de faire la folle. Et en plus tu passes un peu trop de temps avec Elisabeth qui a 4 ans de moins que toi et qui fait un peu trop la fête. Elle déteint sur toi.
E : Mais non, ça fait quand même trois mois qu’on est plus ensemble. C’est bizarre.
M : Je ne parle pas de moi mais de ton ex. Vous avez fait 4 ans ensemble et depuis votre séparation, tu as enchainé les relations. Pas une seule période de célibat. Rien de plus normal que d’avoir envie de se lacher.
Je me suis allongé sur son canapé et je suis tombé sur un livre laissé là « par hasard »:
La sexualité des paresseuses. Une guide à l’attention des femmes, sans doute dans la continuité de La femme parfaite est une connasse. Elle m’expliqua qu’il était trop bien, qu’elle y avait appris plein de choses, que c’était « trop cool »…
Nous sommes montés dans sa chambre. Mon caleçon, que j’avais oublié chez elle la semaine dernière, était au coin de son lit, déposé et plié trop parfaitement pour avoir passé la semaine entière au même endroit. Elle me jura qu’il n’avait pas bougé d’un cm.
Elle me demanda de lui passer de la crème dans le dos, ôta son pull et je me suis chargé du reste.
Elle pris son pied mais refusa de se donner complètement par simple « Non, je n’ai pas envie ! ». Je savais qu'en poussant un peu je serai arrivé à mes fins mais elle insista par contre beaucoup trop pour s’occuper de moi. Une sorte de mise en pratique ce qu’elle venait d’apprendre dans son nouveau livre.
Il est inutile de vous préciser qu’elle me refusa ses lèvres tout au long de la soirée et de la nuit.La conversation qui suit est approximative. Même si elle date de moins de 24 heure, je crois que j’ai commencé à l’effacer de ma mémoire.Quelques minutes plus tard, nus sous ses draps elle me dit :
[quote]E : Tu as couché avec cette fille de samedi soir ?
M : Pourquoi est-ce que tu veux savoir ça ? On vient de prendre notre pied tous les deux, tu es nue, tes jambes autour de moi et tu me demandes si j’ai couché avec elle?
E : Ben oui, je suis curieuse. J’ai envie de savoir.
M : Je ne crois pas que ce soit une bonne idée qu’on se raconte nos expériences.
E : Je ne sais pas pourquoi mais j’ai toujours voulu savoir les histoires des autres.
M : Les autres c’est une chose…
(J’ai souri)
E : C’est quoi ce sourire béat ?
M : Léa, j’ai compris que tu avais envie de me raconter tes aventures de samedi soir depuis le début de la soirée, que vous avez fini à 5 heures avec des garçons à l’appartement mais je n’ai pas envie de savoir.
E : Mais qu’est-ce que tu racontes, il ne s’est rien passé !
M : Tout va bien pour toi ce soir, tu ne ressens aucune gêne ?
E : Ben non, je n’avais simplement pas envie !
M : T’es chou quand tu essaies de me prendre pour un con. Tu t’es envoyée en l’air samedi soir, ce que tu as essayé de m’expliquer ou du moins de me faire comprendre toute la soirée et tu ne peux pas remettre ça ce soir, il y a quelque chose qui te dérange.
E : Mais si je te dis qu’il ne s’est rien passé. Tu crois toujours tout savoir.
M : Si tu le dis.
La tension s’est apaisée, j’ai changé de sujet et nous avons repris une discussion normale, c’est à dire rien de bien intéressant.
Elle était surexcitée dans son lit, ne tenait plus en place. Elle avait envie de sortir, de faire la fête. A 22h30, elle décida de descendre cuisiner quelque chose. Je l’ai accompagné manger et pendant qu’elle préparait à manger, elle est sortie dehors pour passer un coup de fil à son meilleur ami (qui était aussi là samedi).
Quand elle est rentrée, je lui ai dit que je montais me coucher. Elle est restée réviser sur son canapé quelques minutes me disant qu’elle n’était pas du fatiguée. Je l’entendais bailler à travers tout l’appartement. Elle m’a finalement rejoins à peine 10 minutes plus tard.
Le réveil sonna très tôt ce matin. J’avais eu a nouveau le sommeil très léger. J’ai voulu la reprendre mais alors que nous avions à peine commencé, je n’ai pas pu. Elle me dégoutait au point qu’elle ne m’excitait plus.
J’étais déjà presque en retard. Je suis descendu me doucher, me suis habillé et suis remonté chercher mes affaires. Je l’ai embrassée sur le front et je lui ai souhaité bonne chance pour ses examens. Elle me tira dans le lit me demandant de rester une minute et elle me pris dans ses bras et laissa aller ses mains sous ma chemise. J’aurais du être loin depuis longtemps. J’aurais du même ne jamais revenir mais je suis resté une dernière minute.
Arrivé au travail, je me suis regardé dans la glace et ça faisait longtemps que je ne m’étais pas senti à ce point une grosse merde.
Je m’en veux de ne pas avoir vu les red flags plus tôt, mon niveau d’intérêt et mon envie de relation longue lorsque je l’ai rencontrée m’ayant rendu à moitié aveugle. Je m’en veux d’avoir « beuggé » à ce point alors que j’avais tous les outils en mains pour bien faire. Je m’en veux de réfléchir autant et de la laisser me retourner le cerveau en me tendant ses fesses mais me refusant ses lèvres. Et finalement je crois que je m’en veut d'avoir autant subi cette soirée et de m’être barré ce matin sans avoir pu la prendre une dernière fois avant de partir.
Je ne peux rien lui reprocher, elle ne fait qu’accumuler tous les clichés et tous les vices de la femme-enfant, le tout saupoudré d’une bonne dose de manipulation.