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Modérateurs: animal, Léo

By James ex S
#166182 [quote="chum"]Le nombre de points en faveur de la ville dans ton message par de lui-même...
Oui je sais que le nombre de points en faveur de la ville est bien plus important et la décision à prendre parait claire mais j'aurais du classer les point en fonction de leur importance. Le besoin de calme, d'être proche de la nature est quelque chose d'essentiel.

[quote]Le moyen économique le plus simple, c'est de trouver des gens qui ont ce que tu cherches: une maison de campagne.
[quote="la mouche"]+1 pour les échanges d'apart. Tu n'imagines pas le nombre de gens qui aimerait avoir échangé leur maison en cambrousse contre un w-e dans un grande ville, au moins pour un w-e
Vous mettez le doigt sur un point que j'avais totalement zappé. Comme je vis dans une ville de taille moyenne (comparée aux villes française), j'ai pensé que ça n'existait pas mais apparemment plein de gens veulent venir passer un week-end dans ma ville (ah le charme de la Suisse-Romande :wink: ).


[quote="animal"]Un des secrets les mieux gardés des villes, c'est qu'il y a toujours un quartier qui ressemble à un petit village riche dans l'esprit tout en étant relativement proche de tout.

Ta recherche, c'est une recherche de calme, et ça existe en plein coeur des villes, il suffit de savoir chercher.
Ca aussi j'ai longtemps cru que ça n'existait pas mais je l'ai trouvé ce quartier. C'est pour l'instant hors budget jusqu'à la fin de mes études mais c'est clairement le lieu idéal: jardin Botanique à proximité, des bâtiments qui ne dépassent pas les 3 étages, des commerces de proximités...
Je vais aller m'y promener plus souvent et guetter les bonnes affaires.

Merci pour vos messages.
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By Lush
#166232 Si on parle de Lausanne, c'est plein de niches verdoyantes à proximité de la gare et de l'autoroute ;)

Vidy, Sous-gare, Lutry, Pully, Conversion, Lutry, Lavaux. C'est tout avec ses petits commerces, à moins de 20' de Lausanne à vélo ou en transport en commun et à moins d'une heure de la Gruyère, des Pré-Alpes fribourgeoises et du Valais.
By James ex S
#168091 J'en avais entendu quelques fois parler mais il faut le vivre pour comprendre que ça n'a souvent aucun sens: la disparition post-premier rendez-vous, alors que tous les signaux étaient au vert.

Rencontre agréable lors qu'une soirée déguisée, elle arrive avec ses amies et se retrouve proche de moi. Son visage m'est familier. On se regarde, elle me reconnait aussi mais on en sait plus où nous nous sommes rencontrés ni quand. Après deux minutes de discussion ça lui revient: c'était à une donation de sang quelques mois en arrière (plutôt inhabituel).

La soirée est très agréable. Elle se laisse volontiers guider un peu à l'écart de toutes ses amies et on passe un bon moment que les deux. Avant de partir je prends son numéro avec la promesse de nous revoir très vite. Je ne rentrerai pas seul ce soir là et c'était plutôt un jeu d'équilibriste de partir accompagné alors qu'elle n'était pas loin mais ça a été bien fait.

Je n'ai pas le temps de laisser passer quelques jours qu'elle qui me recontacte par Facebook. Nous passerons l'après midi ensemble le dimanche suivant. Mes plans étant tombés à l'eau en raison du temps, nous finirons autour d'un thé chaud dans un de mes cafés préférés.

(Il y a un seul point que j'ai peut-être mal interprété c'est ça façon sans gêne de me parler de ses plans de drague foireux. Elle est trop décomplexée même si c'est moi qui ai rebondit sur le sujet après une anecdote de sa part sur la façon dont elle s'était faites aborder le soir de notre rencontre. Mais ça reste selon moi un point détail au vu du reste du rendez vous qui se passe vraiment bien avant je la ramène un voiture.

On devait se voir quelques jours plus tard. Elle avait laissé échapper au cours d'une discussion qu'elle passait pas mal de temps à écrire des messages, plusieurs par jour, parfois juste pour discuter ou pour prendre des nouvelles. Je l'avais bien remarqué et je jouais un peu le jeu par Whastapp ou sur le messagerie FB.
Petite anecdote en passant: j'ai instauré dans presque chaque rendez-vous la minute Whatsapp et FB: une ou deux minutes au milieu du rendez-vous pour répondre aux messages qui se sont accumulés. A partir d'un certain nombre de fois ou son portable vibre sur la table, elle n'est plus dans la conversation. C'est presque à contre coeur, mais c'est presque indispensable avec les filles de 20-25 ans.

Le matin-même je lui envoie donc un message:
[quote]M: Alors tu as bien profité de ton amie? Comment se sont passé les retrouvailles après si longtemps? (sa meilleure amie rentrait d'un semestre à l'étranger.)
E (plusieurs heures après) : Oh oui, c'était trop bien mais maintenant il faut que je me repose et que je rattrape tout le sommeil que j'ai en retard.
Je ne réponds d'abord rien et silence radio de sa part.

Je lui écris quelques jours plus tard pour prendre de ses nouvelles et je laisse sous entendre que j'ai une semaine de vacances et que je serai donc de retour près de chez elle. Sa réponse:
[quote]E: Oui moi aussi j'ai des vacances mais j'ai tellement de choses à faire entre mon travail de Bachelor et le boulot, je ne sais plus ou donner de la tête.

Il y a 2 semaines, depuis aucune nouvelle.

Il y a parfois des situations où il ne faut pas chercher d'explications mais j'ai quand même deux hypothèses dont une qui s'est en partie vérifiée ces derniers jours:
- Un ami qui écoute très bien aux portes (ici en l'occurrence dans le train) et qui étudie dans la même grande école qu'elle, m'a rapporté une conversation avec ses amies dans le train où elle parlait d'un garçon qui ne voulait "que la baiser", au même moment où à commencé son silence radio. Elle est également dans la même volée que mon ex et il n'est pas impossible qu'elle ait posé quelques questions sur moi.

Ca reste une hypothèse mais je constate encore une fois qu'on ne peut pas faire grand chose contre une mauvaise réputation. Mauvaise réputation qui me joue des tours dans la petite ville d'où je viens ce qui limite grandement toute chance de nouvelle rencontre. C'est la dure vie des petites villes ou tout le monde se connait. J'ai l'impression que de ne jamais avoir cherché à se justifier n'a pas joué en ma faveur.


Je retourne ce soir dans la ville où j'étudie. Je me réjouis de cette bouffée d'air frais.
By James ex S
#168101 Je suis retombé sur quelques lignes que j’avais rédigées il y a quelques temps déjà, sans doute lors d’un cours ennuyeux, il y a déjà quelques temps.


Peut importe les raisons, je passe beaucoup de temps à observer ce qui se passe autour de moi et j’y suis très sensible. C’est une des raisons de la relation d’amour/haine que je vis avec la ville en ce moment. Les journées en villes sont vraiment fatigantes. Je passe une bonne partie de mon temps à observer les gens, dans le train, en cours, sur une terrasse, lorsqu’un intervenant externe vient nous faire un cours sur un sujet précis…Et ce que je vois suscite en moi pas mal d’incompréhension.

Comment est-ce que les gens d’une manière générale peuvent être aussi friands du mauvais goût que ce soit en matière de restaurants, de vêtements, de lieux de sortie, de fréquentation.

Deux exemples que je vis bientôt tous les jours :

- Le choix du repas de midi de mes collègues de cours avec comme uniques critères : le goût et le budget. Il faut que ça soit bon (au gout, pas de bons produits) et pas cher.
La palme d’honneur revient à celui qui m’a dit que le Big Mac était un peu sa madeleine de Proust.

- Les filles (80% de ma promo) qui passent leur journée sur Facebook, Instagram, Pinterest ou encore Tinder (elles sont encore quelques unes) à liker des photos d’appartements, de vêtements, de fitness models aux abdos saillants en critiquant le moindre détails, mais en ne se demandant à aucun moment ce qu’elles auraient à apporter. En likant des photos de voyages et de lieux insolites alors qu’elles vivent dans une chambre glauque dans un foyer d’étudiants.

J’ai essayé dernièrement d’expliquer à une amie qui s’habille principalement chez Primark qu’on pouvait tenir compte d’autre critère qu’uniquement le prix quand on choisissait un vêtement. Je parlais à un mur. Elle ne voit aucune incohérence entre le fait de partir faire un voyage humanitaire en Afrique (qu’elle paie une fortune) et s’habiller chez Primark et H&M où pour produire sont t-shirt à 4 euros, on a bien du enculer quelqu’un quelque part.
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By coug
#168104 [quote]Elle ne voit aucune incohérence entre le fait de partir faire un voyage humanitaire en Afrique (qu’elle paie une fortune) et s’habiller chez Primark
Ah putain, toi aussi t'en connais des comme ca?

J'en avais déjà parlé, c'est terrifiant. Ces gens payent une fortune pour un voyage humanitaire dans une des régions les plus épouvantables de la planète au niveau social, pour SE donner bonne conscience et pour vivre LEUR fantasme de domination. "ENFIN, quelqu'un est à ma merci et a besoin de moi, je suis tellement importante, j'EXISTE". Evidemment, ca va être partagé en masse sur les réseaux sociaux et elle se voit déjà élevée au stade de déesse du social et ca lui donnera la légitimité ultime pour donner des leçons de bienpensance à la terre entière.

Mais pas un instant, elles ne réalisent qu'à la fin de leur voyage, la famine sera toujours là, les maladies également, il n'y aura toujours pas d'infrastructures médicales, ni éducatives.

Et surtout, elles ne comprennent pas non plus que si vraiment elles voulaient aider ces personnes, envoyer le budget de leur voyage (donc d'y renoncer) à une association locale qui elle est active tout au long de l'année, employant des personnes locales, et dont la démarche serait dans la durée, aurait un impact et un bénéfice infiniment supérieur sur la vie de ces personnes. Imagines ce qu'on peut faire avec 300'000€ dans un pays d'arique sous-développé.... Pourtant ca corresponds juste à 50 connards arrogants occidentaux qui vont la bas et payent chacun 6'000€ en tout (dont plus de 1000€ partent rien que dans le transport...).

Car à moins d'avoir une formation spécifique partciulièrement utile (médecine), faut pas me croire qu'une pétasse occidentale puisse faire un travail la bas qui ne pourrait être confié à un local si on lui en donnait la possibilité. Autrement dit, elle sers à rien.

L'excuse bidon par excellence étant "je raise awarness". Mon cul, tu raise rien du tout à part ton ego-boost, tout le monde en occident sait et a conscience de la précarité dans le monde.
By James ex S
#168105 J'en connais plusieurs et elles se regroupent en deux catégories:
- Celles qui étudient dans le domaine médical (le plus souvent para-médical): (infirmière, ostéo, sage-femme et, ce qui m'étonne de moins en moins, très peu de médecins) . Elles partent pendant leurs études faire un stage d'un ou deux mois (souvent en Afrique) stage qui sera comptabilisé dans sa formation. Même si d'un côté, elles ont quelque chose en plus à apporter que n'importe quelle fille qui veut se donner bonne conscience, toutes celles avec qui j'ai discuté donnaient un coup de main quelques heures par jour dans des hôpitaux de fortunes et ont passé un mois entier sur les deux à voyager. Voilà, voilà :roll: . Et le pire dans tout ça c'est que l'entièreté du voyage est payé par l'école.

- De l'autre côté il y a les filles, qui le plus souvent ont fait de la psycho, des sciences sociale ou des lettres, que tu décris très bien et qui partent se donner bonne conscience. C'est partagé à outrance sur les réseaux sociaux, mais à outrance, ç'est à en vomir. Et ce qui me dégoute le plus, comme tu le dis c'est cette légitimité qu'elles s'octroient à donner des leçons à la terre entière. Avec un argument contre lequel tu ne peux pas grand chose : "Qu'est-ce que tu en sais toi? Moi j'ai été sur place, j'ai vu ce qu'il se passait, je l'ai vécu."

Aurevoir, merci, bonne nuit.

Un peu comme mon ex hier soir, que j'ai retrouvé à une soirée chez une amie, et qui tapait des théories sur la viande OGM, expliquant à tout le monde qu'il fallait arrêter de manger de la viande, avec comme simple argument qu'elle avait regardé Temps présent la semaine dernière.

Elle m'a ensuite à nouveau reproché ma confiance en moi. Je lui ai expliqué que si elle venait me chercher sur mon sujet de prédilection il fallait d'attendre à ce que je lui réponde. Elle m'a répondu:
[quote]E: Tu ne vas quand même pas me dire que toi tu sais mieux que les spécialistes de l'émission.
Mais bon, je m'égare...
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By coug
#168107 (Enfin surtout quand ca va dans leur sens... Car si demain Temps-Présent fait une émission sur toutes les conséquences désastreuses que Schengen a eu pour la Suisse, en terme de logement, de saturation des infrastructures médicales, énergétiques, éducatives, routières, ferroviaires, de la bulle immobilière, sans même parler de la criminalité - Statistiques à l'appui, elle dirait sans doute que c'est pas vrai :mrgreen: :mrgreen: )
By Dymon
#168225 Coug je te trouve un peu excessif par rapport au volontariat/bénévolat, non pas que tu aies tort.

J'ai moi même fait récemment du volontariat en Asie et parmi les dizaines de volontaires présents durant ma période là bas, c'était composé à 80% de filles. Alors avec d'autres gars on s'est demandé pourquoi. L'empathie, la bonne conscience, la volonté de sauver les pauvres ou les enfants, la formation etc... (cf. les profils que tu décris James). Il y a aussi les nana qui font des selfies et se font mousser sur facebook comme tu dis Coug. Et puis quand tu vois certaines missions qu'elles font, tu te demandes comment elles peuvent prétendre être utile ou apporter quelque chose de concret :shock:

Bon après il y a les autres voyageuses/voyageurs, venu pour une expérience personnelle, un projet, gagner en maturité et en humilité, se posent des questions, constatent le revers de la médaille etc. On peut pas mettre tout le monde dans le même panier.
Et selon moi, c'est bien de se réserver un petit temps de visite dans le pays en question après la mission, sachant qu'on y retournera pas de sitôt.
D'autre part, les 6000€ dont tu parles ce sont des organismes du style Projet Abroad excessivement cher qui proposent des projets pré-mâchés aux jeunes capricieux occidentaux. Un peu comme le club me*d* quoi.

Ma mission consistait à la construction de sanitaires pour des familles. Les toilettes sont finies et utilisables pcq c'est bien joli de venir commencer un projet de construction mais s'il n'est pas terminé et qu'il n'y a personne pour le finir, c'est carrément du gâchis. Enfin, sur le terrain tu constates que c'est pas toujours la faute du volontaire, il y a aussi la gestion et la logistique de l'organisme local (dont la stratégie peut être malheureusement de commencer plein de projets partout sans se préoccuper de comment les finir) et enfin la mentalité des locaux, s'ils ont envie ou pas, s'ils sont flemmards ou pas. J'ai vu des familles qui préféraient continuer de chier dans la nature comme ils ont l'habitude plutôt que de démarrer la construction de toilettes qui va demander du temps et un petit investissement financier (enfin grand pour eux).

Pour résumer, il n'y a pas que les volontouristes à blâmer, il y a aussi les "ONG" qui surfent sur la vague de ce nouveau business et bâclent le travail sur place...

[quote]Qu'est-ce que tu en sais toi? Moi j'ai été sur place, j'ai vu ce qu'il se passait, je l'ai vécu.
Le moment délicat. Le point Godwin du débat "voyage à l'étranger" :lol:

(Désolé James je viens un peu pourrir le journal)
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By coug
#168226 Merci de compléter/confirmer ce que je pensais......

[quote]Bon après il y a les autres voyageuses/voyageurs, venu pour une expérience personnelle, un projet, gagner en maturité et en humilité, se posent des questions, constatent le revers de la médaille etc. On peut pas mettre tout le monde dans le même panier.
Dans ce cas là, c'est ouvertement assumé que la motivation est égoïste (dans un sens non-péjoratif), et au moins, ceux-là, ne prétendent pas sauver le monde alors qu'ils veulent juste s'offrir un ego-boost - Mais reconnaissent faire ce voyage dans un but personnel, ce qui est tout à fait louable par ailleurs.
By john dilinger
#168230 Perso ça me fait halluciner qu'on soit capable de claquer 5000€ pour s'offrir un ego-boost avec des enfants dans la misère.

Non mais franchement, elle croit servir à quelque chose à faire des selfies avec eux. Et si ils sourrient c'est surtout par admiration de l'occidentale aisée qu'elle représente, pas parce que c'est un être extraordinaire.

Et puis ça m'énerve, on se ramène avec nos grosses bottes pour leur installer 3 panneaux solaires qui grilleront d'ici 10 ans, afin de leur faire goûter un peu d'occidentalité, et les rendre dépendant à notre style de vie, pour leur faire grandir leur impression de misère.

Il y a un point de vue implicite qui est détestable : une supposée supériorité de notre culture sur la leur. Comme si toutes les cultures devraient tendre idéalement vers la nôtre.

Tu as pas d'électricité ? tu n'es rien. Tu n'as pas de chiottes comme chez nous ? Tu n'es rien. Allez, arrête de chier partout et essuie-toi avec ce joli PQ industriel.
By James ex S
#168231 Merci pour les précisions Dymon.

Comme Coug, tu ne fais que confirmer ce que je savais déjà.

Il y a en effet une partie des volontouristes ( :mrgreen: ) qui ont un vrai projet et qui ne se font pas racketter par des sociétés qui en ont fait un business mais ça reste une minorité. Et de ma modeste expérience, c'est pas évident de trouver un pays ou tu vas vraiment pouvoir apporter quelque chose sur le terrain sans plus value (infirmier, kiné, médecin...)

J'ai pas mal bougé aussi il y a 3 ans (année sabbatique, voyage sur plusieurs continents) et c'était vraiment une démarche égoïste, je ne m'en suis jamais caché. J'ai jamais cherché à partir faire du bénévolat, sauver les baleine, les bébés phoques, les koalas ou je ne sais quoi.

J'ai beaucoup voyagé seul et ce constat on peu le faire également sur les voyages d'une manière générale. Combien de filles partent faire du Backpack à l'autre bout du monde mais ont besoin d'une chambre avec clim, sèche cheveux, eau chaude sans parler du WIFI qui est IN-DIS-PEN-SABLE. J'ai croisé beaucoup de monde sur ma route, parfois partagé quelques jours/semaines mais les filles qui voyageaient pour gagner en humilité, en maturité et pour qui s'étaient un vrai projet personnel se comptent sur les doigts d'une main. Je me rappelle tout particulièrement une Canadienne qui avait quitté son job pour un voyage de 6 mois à travers l'Asie, seule.
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By Elan
#168264 Je ne sais pas si vous connaissez ces clips :
http://www.dailymotion.com/video/x14v04 ... auche_news

À montrer à toute personne souhaitant "faire de l'humanitaire" :mrgreen:

J'ai une amie qui, elle, s'est engagée chez MSF. Démission de son boulot de cadre sup, et depuis 2 ans c'est Afghanistan, Haiti, Philippines, Centrafrique... Elle ne choisit pas ses destinations, et contrairement à bien d'autres ne considère pas l'humanitaire sous l'angle du voyage à thème. D'ailleurs il y a pas mal d'endroits où elle est confinée à une zone de sécurité.
Au passage elle m'a dit que les entretiens de recrutements chez MSF étaient les plus difficiles qu'elle ait eus, que ça soit sur la partie psychologie ou sur les compétences organisationnelles (ils font énormément de logistique).

Comme dit au dessus, elle a commencé par un tour du monde en congé sabbatique avant de se rendre à l'évidence qu'elle se foutait un peu de la destination et qu'elle voulait donner ce qu'elle pouvait là où on aurait besoin d'elle. Mais je pense que c'est une minorité dans ceux qui veulent donner un sens à leur voyage tous frais payés. Ma sœur a fait ça quelques mois, avant d'arrêter car elle avait l'impression de déranger (et encore elle est médecin). J'imagine pas la situation de ceux qui ne savent rien faire.
By Dymon
#168265 Ahah je n'apprends rien aux vieux loups, je me doute. C'était pour apporter un peu de nuances.

[quote="john dilinger"]
Il y a un point de vue implicite qui est détestable : une supposée supériorité de notre culture sur la leur. Comme si toutes les cultures devraient tendre idéalement vers la nôtre.
Tu as pas d'électricité ? tu n'es rien. Tu n'as pas de chiottes comme chez nous ? Tu n'es rien. Allez, arrête de chier partout et essuie-toi avec ce joli PQ industriel.
C'est très important d'en avoir conscience, une bonne association doit aborder le sujet avant d'envoyer des volontaires. On peut aussi prendre l'exemple de l'anglais qu'on impose partout alors que beaucoup de locaux connaissent à peine leur langue... enfin bref.
Comme tu parles des toilettes, en l’occurrence c'était des toilettes turques, sans PQ mais avec un pot d'eau pour se nettoyer. Faut aussi se dire que ça améliore leur condition de vie. Il y a la question de l'hygiène, des maladies et des odeurs. Et puis t'es bien content de faire tes besoins à l'abri quand il pleut. Je m'égare dans les détails mais satisfaire les besoins de base c'est la base.