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By pantin
#180273 je note le progrès important: accepter un plan mi-figue, mi raisin mais essayer de vivre quelque chose de concret plutôt que révasser une vie imaginaire!
le noyau dur du problème: Savoir dire NON. (qui a toujours trait à l'image de soi et dans la croyance que non = faire mal).
Tu en as pleinement conscience donc c'est cool, le chemin reste quand même à parcourir.

En vérité le NON c'est comme l'eau, si tu ne le fais pas passer par le gros tuyau, il passera par d'autres plus petits et se disséminera dans une bouderie, une rancoeur, une culpabilité, une absence.....

Pose toi la question "si je ne sais pas dire NON qu'est-ce que vaut mon OUI?"

Je vais être salaud mais on peut presque dire qu'on ne peut pas rencontrer quelqu'un qui nous plait vraiment si on ne travaille pas cet aspect là.
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By 25OM13
#180690 [quote="pantin"]Je vais être salaud mais on peut presque dire qu'on ne peut pas rencontrer quelqu'un qui nous plait vraiment si on ne travaille pas cet aspect là.

Il y a encore du boulot de ce coté là. Je me rends compte que je merde et toujours de la même manière.

Quand quelque chose ne va pas, plutôt que me confronter à la personne, au problème et m'expliquer, je disparais...

L'année dernière, du jour au lendemain j'ai disparu et je n'ai plus donné de nouvelles à mon meilleur pote.
Quand je n'ai plus eu envie de voir Laura, plutôt que le lui dire et lui répondre j'ai disparu.
Dernièrement, je me suis disputé avec ma mère, à propos de quelque chose sans importance et à nouveau j'ai disparu...

Quand je dis que je disparais, c'est que j'agis comme si je n'existe plus pour la personne. Je ne répond plus aux messages, je coupe court à tous mes signes de vie.
Puis le temps passe, je me rends compte qu'en osant pas affronter la situation, je n'ai fait qu l'empirer. Que peut être si je l'avais affronté directement j'aurai pu obtenir une meilleure issue. Surtout à chaque fois que je disparais, je me rend compte que je casse quelque chose de manière définitive avec la personne. Je ne pourrai plus jamais revenir dessus.

Par exemple, mon pote m'en a beaucoup voulu d'avoir disparu et je pense que notre amitié à failli s'arrêter là. J'ai essayé de m'expliquer et je n'ai pas été très convaincant. Aujourd'hui l'amitié est toujours là, mais maintenant il y a quelque chose qui s'est cassé entre nous et je sais que je ne pourrai plus jamais revenir dessus, c'est trop tard. La seule chose qu'il me reste à faire c'est d'assumer ma connerie.

Lorsque j'ai cessé de répondre à Laura du jour au lendemain, c'était surtout par manque total de courage. Je ne voulais pas lui dire que je ne voulais plus la voir et que je préférais qu'elle ne m'appelle plus. Elle a certainement du se sentir blessé, elle m'a demandé des explications auxquelles je n'ai jamais pu répondre de manière satisfaisante. Là encore j'ai cassé quelque chose, d'une certaine manière c'est ce que je voulais mais je me sens honteux de n'avoir pas su faire les choses autrement.

Dernièrement, une dispute anodine avec ma mère. Dans ma tête je me dis que je ne veux pas me disputer et alors qu'elle m'appelle pour qu'on s'explique, je décide de ne plus répondre. Pendant deux semaines j'ai disparu, je n'ai plus répondu, puis j'ai commencé à me dire que je ne maîtrisais plus ce qu'il se passait et que j'étais en train de merder. Quand je m'en suis rendu compte, il était déja trop tard et maintenant je ne peux plus revenir en arrière. Je ne peux plus réparer ce qui est cassé.

Ces trois exemples me tourmentent aujourd'hui, je me rends compte que je ne peux pas avancer en disparaissant quand les choses ne me conviennent plus. A chaque fois que je disparais, je brise quelque chose de manière définitive dans la relation. Je ne l'aperçois pas toujours sur le moment, mais quand je le comprends c'est déjà trop tard.
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By 25OM13
#182382 J'ai eu deux rendez-vous avec une fille de tinder. Les rendez-vous se sont pas trop mal passés, mais ils ne me satisfont pas complètement.

La fille c'est Capucine, elle fait science pro et vient d'obtenir un concours administratif. Intelligente, elle me donne l'impression d'avoir quelques insécurités sur son physique, elle devrait certainement s'apprécier plus. Elle a de long cheveux bouclés qu'elle ne semble pas apprécier. En tout cas elle n'arrive pas à contenir des remarques sur ses cheveux, ses épaules qu'elle trouve trop large... je me retrouve assez désarmé quand elle fait ce genre de remarques, je ne sais pas quoi dire.

Le premier rendez-vous nous sommes allés boire un verre. La discussion était sympa, le rendez-vous agréable. J'avais l'impression de me retrouver en face d'une bonne amie, le rendez-vous a manqué de flirt, de sexualisation. Pas vraiment de rapprochement, on fait connaissance, ça ne me dérange pas de prendre le temps, mais le manque de flirt me gêne un peu. On se quitte au bout de deux verres, le lendemain je dois commencer un stage, alors je veux rentrer tôt, elle me dit "c'était cool" et moi pas toujours très expressif, je lui répond "oui".

Trois jours plus tard je lui propose un second rendez-vous. Elle n'est pas disponible à la date que lui propose mais me fait d'autres propositions. On se met d'accord pour se retrouver samedi midi pour aller manger un bout. Là encore, je me retrouve face à une bonne amie, plus qu'à un flirt. On mange et elle parle beaucoup d'elle, c'est bien je suis là pour la connaître, mais j'aimerais qu'elle essaie un peu plus de me connaître elle aussi ! Elle me parle de ses potes et même de son ex qui l'a quitté pour une fille de 16 ans. Elle me parle énormément de son ami en fauteuil roulant... allez savoir pourquoi. Après avoir mangé, le soleil réapparaît après des pluies fortes, je lui propose d'aller marcher dans un parc, elle accepte. À ce moment là, mon objectif est de faire passer la rencontre sur plus de flirt et de rapprochement.

L'objectif ne va pas aboutir. On se pose sur un banc au soleil, mais je la sens pas du tout disposée à un rapprochement. Elle est comme renfermée sur elle-même et ses histoires. Une fille vraiment intéressée m'aurait facilité les choses une fois dans le parc, en tout cas au moins à travers son language corporel, surtout sur le banc. Il ne se passera plus grand chose. On se quitte, je lui dis que je suis pas très disponible en semaine, mais que si elle souhaite on peut se revoir lundi, à elle de me le confirmer.

Après ces deux rendez-vous forcément, je suis sur ma fin. Capucine est intelligente et belle (même si elle n'a pas l'air de savoir pleinement apprécier sa beauté) et j'ai plus eu l'impression d'être avec une amie, que dans de la séduction. Bien sûr, je dédouane pas du tout ma responsabilité. Si depuis le début de ce journal j'ai réussi à "pecho", je suis toujours pas devenu un as de la sexualisation.
Elle me donne l'impression, d'être très sociable mais introverti dans la séduction. Si je m'écoute, je me dis que le mieux à faire est d'accepter les choses comme elles sont et prendre le temps. J'ai vraiment voulu orienter les choses dans ce sens là en mettant la possibilité d'un troisième rendez-vous entre ses mains.

Depuis le début du journal, j'ai été dans une constante remise en question et volonté d'être dans un sorte de perfection de la séduction. Maintenant, j'ai envie de changer ma démarche. Bien sûr, j'ai toujours envie de m'améliorer, mieux me comprendre et comprendre les autres. Mais je n'ai plus envie de me dire que je suis responsable de tout et de m'auto flageller quand les choses ne marchent pas comme je le désire. Mon sentiment, notamment dans les rendez-vous avec Capucine, est que je fais ce que je peux, je prends ce qu'il y a prendre. Lors des rendez-vous, nous sommes deux humains en face l'un de l'autre, la fille en face de moi a aussi sa part de responsabilité.
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By 25OM13
#182383 Elle vient de me proposer d'aller boire un verre demain, c'est bien j'ai l'impression que mon instinct, cette voix intérieure qui m'aide à voir les choses ne me trompe et je peux lui faire confiance.

Avec le recul, quand je réfléchissais aux histoires que je racontais ici, bien sûr je voyais mon ignorance par rapport aux relations... mais je crois aussi qu'à certains moments il y a une sorte d'instinc, voix intérieur qui m'a orienté, parfois contre ma volonté d'ailleurs, parce que c'était ce qu'il y a de mieux pour moi.
C'est peut être un peu mal expliqué et je ne veux pas paraître pour un fou, mais je crois cet instinct est mon allié et pas mon ennemie. Pendant un certains temps j'ai essayé de lutter contre lui, ce n'est pas ce qu'il faut faire, il l'emporte toujours de toute manière. Je veux l'accepter désormais.
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By la mouche
#182384 Une fille qui veut être avec toi, c'est plus que suffisant comme signe d'intérêt. En plus, elle te relance malgré sa timidité.

C'est à toi de la mettre en confiance durant le rendez-vous et d'initier un rapprochement physique auquel elle répondra, j'en prends le pari.
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By 25OM13
#182416 Il est temps de compléter l'histoire. J'ai pas eu beaucoup ces derniers jours pour le faire... Je vais faire vite et abréger.

Dans mon dernier message, je vous faisais part de mes doutes. J'ai revu Capucine le lendemain du message, le rendez-vous s'est bien déroulé. Encore une fois on a pris le temps, bu un verre, puis deux... manger une part de pizza sur une petite place et je l'ai embrassé. L'opportunité s'est présentée assez naturellement. Vite, après notre premier baiser, elle m'a dit:

E: "Tu sais que je pars à la fin du mois ?"

Bien sûr, j'y avais déjà réfléchi, je lui ai dit, que j'acceptais les choses comme elles étaient et que je voulais éviter de me poser des questions, profiter des moments.

A la suite de ce premier baiser, on s'est un peu plus dévoilé tous les deux. Nos personnalités sont assez introvertis, ce qui rendait un peu particulier les premiers rendez-vous. Je lui propose de venir manger chez moi un soir de la semaine. Elle pense que ça sera plus pratique si je viens chez elle, ça me convient.

Le jour J arrive, je vais chez elle. J'ai emmené de quoi faire des cocktails, ça lui plait. On parle, on boit pas mal. On a tous les deux envies l'un de l'autre, il faut juste une étincelle pour embraser les choses. On parle et à un moment, je me lève, lui tend la main, elle se lève à son tour, on s'embrasse. On passera la nuit ensemble, le lendemain matin je la quitte pour aller directement travailler à mon stage.

À partir de là, on s'envoie des messages plus régulièrement, je crois que tous les deux on apprécie les moments qu'on passe ensemble. Je lui propose qu'on aille se balader en bord de mer dimanche et qu'on fasse un pique nique. Ça lui dit. Je m'occupe du panier, elle me conseille un endroit, elle connaît mieux la région.

On passe un dimanche merveilleux tous les deux. On a trouvé un rocher au bord de la mer à l'abris du monde. On se câline, se confie... je comprends que cette fille me plaît particulièrement.

Le soir elle vient passer la nuit chez moi, le matin je pars directement à mon stage.

Les deux jours qui suivent on passe les nuits ensembles. On s'entends vraiment bien au lit, nos corps ont l'air de se comprendre.

Mercredi, elle part pour 5 jours. Depuis son départ, on se parle par messages. Je me suis attaché et je pense qu'elle aussi. Je lui ai demandé de me téléphoner, pour me donner des nouvelles.

J'ai hâte qu'elle revienne, c'est la première fois que je m'entends aussi bien avec une fille. L'histoire est assez limité, à la fin de la semaine prochaine elle quitte le sud. J'ai envie de profiter au maximum des jours qu'il nous reste. Son départ risque de ne pas être facile à vivre... J'aimerais lui proposer que malgré tout on essaie de se revoir par la suite.

Même si je sais bien que comme chante Alain Souchon: "Lisa, Lisa, on s'écrira, puis on s'écrira pas, on s'oubliera..."