- Lun Nov 04, 2013 12:53 pm
#140377
[quote="Arthus"]
- Partagez-vous ce ressenti ? La banalisation de la tromperie est-elle en marche ? Banalisation "médiatique", peut être oui. Dans les faits, je ne suis pas sûr qu'on trompe beaucoup plus qu'il y a 30 ou 50 ans. Mais c'est difficile de vraiment savoir si la pratique a réellement explosé. La différence c'est que maintenant on peut se séparer ; avant, on fermait les yeux car le divorce était inconcevable.
Et pour notre époque, entre ceux qui vendraient leur mère pour une aventure extra-conjugale, et ceux qui réellement, franchissent le pas, quelle est la proportion ?
Les mecs libres ont déjà les foies à l'idée d'accoster une fille libre, alors imaginez le cas où les deux soient pris. Et internet, ça facilite le contact, mais seulement le contact. Là encore je serais curieux de connaître les gens qui fréquentent ce genre de site et je ne vois pas pourquoi une femme serait plus facile à "séduire" que sur un site de rencontres classique. Vous imaginez les ours, les dalleux, les losers qu'elles peuvent y trouver ?
Y a sûrement un côté hype à fréquenter ce genre de truc mais quant à franchir le pas ... Les filles que je connais qui ont pu fréquenter meetic reconnaissent n'y rencontrer que des losers et ont abandonné, ou n'y vont que par curiosité (appelons-ça comme ça puisque ça leur fait plaisir). Alors Gleeden ...
On est dans quelque chose de plus profond que la simple misère sentimentale, à mon sens. Il y aurait beaucoup de thèmes à aborder.
[quote]
- Si oui, faut-il lutter contre ce fléau ? Comment ?On parle beaucoup de baisse (avec deux "s") du désir, mais cette baisse, elle vient déjà de quelque part. D'un désintérêt global (s'il y a eu un vrai intérêt un jour), qui peut trouver sa source même dans un détail en apparence anodin. Ca peut être une parole, une attitude, que sais-je.
Une sorte d'anti-connexion, de déconnexion en fait. Comme un petit truc peut nous faire accrocher, un autre nous fait inconsciemment décrocher. Quoique c'est très conscient en fait, mais on passe l'éponge.
Et au petit détail qui reste là, dans un coin de notre esprit, s'en ajoute un autre, et ça s'additionne, et le désintérêt devient exponentiel, au point où on ne voit plus que ça, que les défauts, et on cherche les qualités chez les autres. Et quand on cherche on trouve, même si c'est aveugle et biaisé (avec un "i").
Quelqu'un parlait de concessions : je dis non, faire des concessions c'est l'antithèse du choix. Si on parle de vraies concessions bien sûr, celles qui touchent à notre sensibilité, nos valeurs. Et une fille qui heurte nos principes ou notre sensibilité (donnée très importante à mon sens), elle ne met pas 15 ans à le faire. Pas 3 jours non plus puisqu'on parle évidemment en filigrane de relation longue, mais ça vient relativement vite. Or se planquer pendant des années, 5,6, 10 ans, ça m'est arrivé, c'est arrivé à énormément de monde, y compris des membres d'ici et parmi les plus éminents.
Je suis partisan de la rupture au premier de ces signaux. Ne pas rationnaliser, ne pas chercher à changer la personne, ne pas croire que ça va passer et que ce n'est rien.
La base c'est d'avoir des principes et une sensibilité, et de les respecter. Si on les respecte dans la recherche de la femme idéale (pour soi et pas dans l'absolu bien entendu) alors je ne vois pas pourquoi on cèderait à l'adultère devant une femme croisée en soirée dont on ne peut pas savoir si elle correspond à ces valeurs. Même si elle est très désirable