Séduction & dynamiques sociales : articles, analyses et questions

Modérateurs: animal, Léo

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By Concept
#139325 [quote="Exaltenboy"]Par contre, je maintiens que sous l'effet de désinhibants, il peut être plus facile de céder à la tentation.

Pour qu'une envie soit désinhibée sous l'effet de (par exemple) l'alcool, encore faut-il qu'elle existe à la base.

Si elle n'existe pas dès le départ, l'alcool ne la créera pas.
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By Dje
#139328 ...à moins d'avoir l'alcool triste et d'attraper le premier truc qui passe pour calmer un sentiment de solitude insoutenable.
J'ai toujours eu du mal avec les filles très/trop alcoolisées pour cette raison (et aussi la petite voix de la raison au fond du crâne rappelant qu'un jour ça peut tout à fait finir en plainte sur personne sous influence).
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By animal
#139357 [quote="Dje"]...à moins d'avoir l'alcool triste et d'attraper le premier truc qui passe pour calmer un sentiment de solitude insoutenable.
J'ai toujours eu du mal avec les filles très/trop alcoolisées pour cette raison (et aussi la petite voix de la raison au fond du crâne rappelant qu'un jour ça peut tout à fait finir en plainte sur personne sous influence).
J'ai toujours eu du mal avec les filles trop alcoolisées parce qu'elles me font de la peine, et que bien souvent, elles puent en complément (sueur due à la suractivité engendrée par l'alcool ou haleine de vodka/vomi). Et croyez moi, vu que je dois faire les soirées jusqu'au bout, je vois passer des sacrées épaves, parfois plutôt jolies en début de soirée, et qui me répugnent en fin de soirée. La palme revenant, il y a quelques années, à une fille dégoulinante de sueur qui s'est jetée sur moi et m'a roulé une galoche juste "pour rigoler". Je devais bien être le dixième de la soirée, j'ai passé les jours suivants à prier pour ne pas avoir attrapé un bouton de fièvre en passant...
By mwu
#140348 [quote="aequus"]Safari : je ne lis que ton incertitude sur la fréquence des rapports dans une relation longue, et la peur de la perte de l'excitation.
Une forme de "je couche, donc je suis " ?

Si tu remplaçais le "ma copine ne m'excite plus", par un :
- suis-je clair avec moi-même ? (et sa cohorte de questions subsidiaires)
est-ce que je suis insécurisé par le fait de ne pas plaire ?
ai-je besoin de plaire pour avoir l'impression d'exister ?
suis-je conscient de ma valeur d'homme, au delà du nombre de fois où j'allonge une nana ?
qu'est ce que je cherche chez une nana ? (visiblement c'est déjà un physique, mais sinon ?)
quelle est l'image idéale (la figure, le modèle) d'homme que je veux être (quelles sont les caractéristiques associées ...)

- suis-je clair sur ce que j'attends comme relation avec elle ?
pourquoi je l'ai choisie ?
pour quoi je l'ai choisie elle ?
ai-je fait en sorte de développer du lien avec elle, avoir du plaisir à être avec elle, au delà de coucheries
.

+1
Jolie pilule rouge.
Mais tu cherches les ennuis toi ^^, l'introspection de son rapport à la seduction, ou l'introspection de son couple est generalement un sujet que la plupart des gens évadent, souvent d'ailleurs avec des idioties du style "je suis avec elle/lui parce que c'est comme ça, je ne peux le définir, c'est l'amour".

Extrait d'une pièce de théatre :
[url]http://www.youtube.com/watch?v=730-ZsewpPw[/url]
Il faut la voir en entier, elle apporte une reflexion très interessante sur l'adultère.
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By Concept
#140351 [quote="mwu"]L'introspection de son rapport à la seduction, ou l'introspection de son couple est generalement un sujet que la plupart des gens évadent, souvent d'ailleurs avec des idioties du style "je suis avec elle/lui parce que c'est comme ça, je ne peux le définir, c'est l'amour".

Des phrases comme celle-ci devraient être données à recopier aux élèves 150 fois tous les matins pendant tout le cursus de l'école primaire.
By Chando
#140357 [quote]Il serait intéressant d'avoir le point de vue d'un membre du forum qui a vécu près de dix ans en couple

Je m'y colle (13 ans de relation longue)...

J'ai rencontré Nath' à 20 ans. Tout était à faire à cette époque : la prise d'indépendance, les études, les premiers boulots, les premières vraies rentrées d'argent, les premiers déménagements, tout, absolument tout. Mais Nath', je ne l'ai pas rencontrée sur un site de rencontre ou par facebook ! Cela n'existait bien entendu pas à l'époque, et quand une jeune fille vous donnait son numéro, c'était celui de son papa ( qui décrochait le premier bien entendu)...Rien que cela, c'était un signal fort que l'on vous donnait, vous indiquant que cette jeune fille là était différente des autres, celles que vous leviez pour la soirée le samedi sous la boule à facette, pendant les slows. Vous acceptiez implicitement de vous engager un peu plus, quand vous composiez le numéro du fixe...

Les filles du samedi soir, parlons-en...

Je suis désolé, mais quand je vois des gamins de 20 balais en section aide personnalisée, qui viennent pleurer parce qu'ils ont un peu de mal à conclure, j'ai mal et peur pour eux...20 ans c'est l'âge de s'amuser, et même ça devrait être fait bien avant ! Sans se poser de question ! Sans faire les robots " who lies more" ! Je ne vous explique pas les névroses que cela va développer dans quelques années...Couplé à ces s****ies que sont les sites de rencontre et les facebook, je vous la souhaite bonne et heureuse mes petits...

Les gars n'osent pas parler à leur voisine de chambre U et ils s'enferment devant un ordi lever des pouffes en Russie ! Et on s'étonne ensuite que les questions d'exclusivité se posent...

Nath' et moi avons construit, pendant 13 ans. ( et c'est d'ailleurs au moment où j'ai cessé de m'interroger sur le prochain chantier et de le lui faire partager, alors qu'elle même s'ouvrait à moi depuis deux ans sur son secret agenda - Mariage, bébés, et que j'ai fait mon autiste, que tout a craqué).

Pendant toutes ces années, et sans parler de l'inconnue croisée qui balance un sourire aguicheur, j'ai eu 5 fois l'occasion sérieuse et absolue de me mal tenir. Je ne l'ai jamais fait. Et je ne suis pas un saint. Mais si je ne l'ai pas fait, c'est que, sans omettre le plaisir d'être reconnu comme mec potable et charismatique, j'ai de suite estimé que ces occasions ne m'apporteraient rien. Voilà, ça m'a fait plaisir sur le coup, ça m'a boosté l'égo, j'ai attrapé deux/trois érections parce qu'une paire de fesse était plus rebondie, une poitrine plus ogivale, une chevelure plus rouquine ou plus bouclée, un talon un peu plus long, et baste !

Rien de ce que le pur égoïsme et l'immédiateté du plaisir eussent pu m'apporter n'eût contrebalancé ce sentiment d'invulnérabilité, de confiance en soi, d'équipe, de duo, que je ressentais en étant en confiance avec Nath'.

Et à ce moment là, vous ne vous posez pas la question de l'exclusivité...
By JulienH
#140377 [quote="Arthus"]- Partagez-vous ce ressenti ? La banalisation de la tromperie est-elle en marche ?
Banalisation "médiatique", peut être oui. Dans les faits, je ne suis pas sûr qu'on trompe beaucoup plus qu'il y a 30 ou 50 ans. Mais c'est difficile de vraiment savoir si la pratique a réellement explosé. La différence c'est que maintenant on peut se séparer ; avant, on fermait les yeux car le divorce était inconcevable.

Et pour notre époque, entre ceux qui vendraient leur mère pour une aventure extra-conjugale, et ceux qui réellement, franchissent le pas, quelle est la proportion ?

Les mecs libres ont déjà les foies à l'idée d'accoster une fille libre, alors imaginez le cas où les deux soient pris. Et internet, ça facilite le contact, mais seulement le contact. Là encore je serais curieux de connaître les gens qui fréquentent ce genre de site et je ne vois pas pourquoi une femme serait plus facile à "séduire" que sur un site de rencontres classique. Vous imaginez les ours, les dalleux, les losers qu'elles peuvent y trouver ?

Y a sûrement un côté hype à fréquenter ce genre de truc mais quant à franchir le pas ... Les filles que je connais qui ont pu fréquenter meetic reconnaissent n'y rencontrer que des losers et ont abandonné, ou n'y vont que par curiosité (appelons-ça comme ça puisque ça leur fait plaisir). Alors Gleeden ...

On est dans quelque chose de plus profond que la simple misère sentimentale, à mon sens. Il y aurait beaucoup de thèmes à aborder.

[quote]- Si oui, faut-il lutter contre ce fléau ? Comment ?

On parle beaucoup de baisse (avec deux "s") du désir, mais cette baisse, elle vient déjà de quelque part. D'un désintérêt global (s'il y a eu un vrai intérêt un jour), qui peut trouver sa source même dans un détail en apparence anodin. Ca peut être une parole, une attitude, que sais-je.

Une sorte d'anti-connexion, de déconnexion en fait. Comme un petit truc peut nous faire accrocher, un autre nous fait inconsciemment décrocher. Quoique c'est très conscient en fait, mais on passe l'éponge.

Et au petit détail qui reste là, dans un coin de notre esprit, s'en ajoute un autre, et ça s'additionne, et le désintérêt devient exponentiel, au point où on ne voit plus que ça, que les défauts, et on cherche les qualités chez les autres. Et quand on cherche on trouve, même si c'est aveugle et biaisé (avec un "i").

Quelqu'un parlait de concessions : je dis non, faire des concessions c'est l'antithèse du choix. Si on parle de vraies concessions bien sûr, celles qui touchent à notre sensibilité, nos valeurs. Et une fille qui heurte nos principes ou notre sensibilité (donnée très importante à mon sens), elle ne met pas 15 ans à le faire. Pas 3 jours non plus puisqu'on parle évidemment en filigrane de relation longue, mais ça vient relativement vite. Or se planquer pendant des années, 5,6, 10 ans, ça m'est arrivé, c'est arrivé à énormément de monde, y compris des membres d'ici et parmi les plus éminents.

Je suis partisan de la rupture au premier de ces signaux. Ne pas rationnaliser, ne pas chercher à changer la personne, ne pas croire que ça va passer et que ce n'est rien.

La base c'est d'avoir des principes et une sensibilité, et de les respecter. Si on les respecte dans la recherche de la femme idéale (pour soi et pas dans l'absolu bien entendu) alors je ne vois pas pourquoi on cèderait à l'adultère devant une femme croisée en soirée dont on ne peut pas savoir si elle correspond à ces valeurs. Même si elle est très désirable ;)
By john dilinger
#140383 [quote="Triumph"]Les mecs libres ont déjà les foies à l'idée d'accoster une fille libre, alors imaginez le cas où les deux soient pris.
Tu plaisantes ? Le mec lambda casé, il est beaucoup plus rassuré d'avoir bobonne qui l'attend que s'il était dans un esituation précaire. Ça lui donne plus d'assurance.
C'est un fait : tu es plus attirant quand tu es casé.

[quote="Triumph"]je ne vois pas pourquoi une femme serait plus facile à "séduire" que sur un site de rencontres classique.
Parce que, du moins que tu lui plais physiquement (et que tu n'es pas trop bizarre), elle sait très bien ce qu'elle veut avec toi (contrairement à une rencontre au hasard).
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By Léo
#140384 [quote="Triumph"]Banalisation "médiatique", peut être oui. Dans les faits, je ne suis pas sûr qu'on trompe beaucoup plus qu'il y a 30 ou 50 ans. Mais c'est difficile de vraiment savoir si la pratique a réellement explosé. La différence c'est que maintenant on peut se séparer ; avant, on fermait les yeux car le divorce était inconcevable.

Egalement, je ne sais pas si l'on trompe plus. En revanche, mon sentiment est que cela devient de plus en plus acceptable (prenez ce mot avec toute la nuance qu'il convient de mettre).
By JulienH
#140403 [quote="john dilinger"]
Tu plaisantes ? Le mec lambda casé, il est beaucoup plus rassuré d'avoir bobonne qui l'attend que s'il était dans un esituation précaire. Ça lui donne plus d'assurance.
C'est un fait : tu es plus attirant quand tu es casé.
Oui mais là, tu parles comme si tous les mecs étaient des grands séducteurs.

Mais le gars qui cherche à tromper sa femme n'est pas un séducteur au sens où nous l'entendons (pour moi, un mec qui sait qu'il doit choisir, qui sait choisir, et qui choisit). Le mec "lambda" qui trompe sa femme, qui n'ose pas s'en défaire parce qu'il a peur de perdre quelque chose, quel genre d'assurance dégage t-il ?

En d'autres termes, quand tu es casé pour de bon, tu es séduisant, car inaccessible ; quand tu es casé mais disponible, là tu l'es moins, surtout quand tu étales cette disponibilité au grand jour. Et encore, la plupart des mecs partant de zéro, ils ne se transforment de toutes façons pas en Casanova juste en allant faire les courses au Super U avec Madame. [size=85](Toujours caricaturer un peu)[/size]

D'ailleurs il serait intéressant de savoir avec qui on trompe son conjoint. Perso je miserais vraiment cher sur des relations au taf ou dans le voisinage, donc des rencontres qui n'en sont pas, des rencontres par défaut. C'est à dire que le mec ne s'en sort pas, il subit sa femme rencontrée à la fac de Droit et il recommence avec sa maîtresse qui habite 2 étages au dessus.

[quote="John Dillinger"]Parce que, du moins que tu lui plais physiquement (et que tu n'es pas trop bizarre), elle sait très bien ce qu'elle veut avec toi (contrairement à une rencontre au hasard).
Le challenge est là : ne pas être bizarre. Tout en étant quand même vachement "rock'n roll", couillu. Pour un mec lambda qui a peur de lâcher bobonne, là aussi y a du challenge.

Donc c'est pas plus facile. Mais le mieux serait d'essayer. Anyone ? :wink:

Bref j'en reviens à mon idée : je serais surpris qu'on rencontre beaucoup de Marlon Brando sur Gleeden. On en rencontre déjà bien peu sur Meetic, il suffit de faire un profil féminin pour s'en rendre compte.

Pour que cela soit facile, il faudrait que la fille soit dans la démarche de se dire "je vais m'envoyer en l'air avec le premier venu". Mais il y a une autre démarche, c'est de se trouver un amant. Et ça n'est déjà pas la même chose.

Or je crois que ce "premier venu" devra quand même passer certains filtres ; donc c'est pas le premier venu. Toi tu pourrais sans aucun doute, arriver à tes fins. Mais le mec lambda qui a passé des années à se faire manger par sa femme (il ne la largue pas, c'est donc qu'il a besoin d'elle, donc qu'elle a le pouvoir), non.

Donc la politique marketing de Gleeden, "venez, tirez, repartez", elle est racoleuse, aguichante pour certains, mais on est l'adultère n'en est encore pas au stade industriel à mon avis.
ByLosing My Way
#140552 Je suis un jeune homme avec des goûts bien particuliers. Si bien que, quand je rencontre une fille qui me plais (ce qui arrive assez rarement, peut être une à deux fois par ans tout au plus), je ne désire qu'elle et je suis fier de la posséder.


Ma théorie est la suivante : les gens n'ont pas de goûts.
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By Stéphane
#140554 [quote]Ma théorie est la suivante : les gens n'ont pas de goûts.
Ah tiens, je l'avais jamais entendue celle-là ;)
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By aequus
#140648 A mon sens, la question de l'adultère est à liée à l'évolution du couple et de la société.

A défaut d'imaginaire collectif, le mien me dit :

-[color=#0000BF] qu'il y a 50 ans, c'était plus les hommes qui trompaient. L'homme travaillait, rencontrait du monde. La femme était au foyer, elle élevait les enfants et s'occupait de la maison (alors oui vous me direz le jardinier tout ca, mais tout le monde n'avait pas de jardinier hein). Si on ajoute à ca la vision du divorce dans la société. C'est bon, la réputation de la femme était finie. Et prendre le risque de tromper son mari, et donc se faire découvrir, c'était tendu. En bref, discrétion pour l'homme, préservation du foyer et des apparences dans l'ensemble.
[/color]
Je cite juste une conversation entre une amie et son grand-père, (la grand-mère n'étant déjà plus de ce monde):
" On s'est bien entendu avec Mamie quand même."
" Tu sais Papy, je crois qu'elle n'a pas vraiment eu le choix".


[color=#0000BF]- depuis que les femmes travaillent, elles ont juste fait sauter une chaine du "je suis totalement dépendante financièrement, je dois donc rester avec lui", ce qui les a logiquement libérées sur un autre plan, celui de la nécessité de rester avec quelqu'un. Donc on peut prendre un risque. Et cette libération économique entraine des concessions moindres dans le couple.[/color]


Quitter quelqu'un c'est difficile, et ca demande du courage (et des couilles même si je n'en ai pas :D ). La facilité c'est de rester dans son confort apparent, et de trouver un palliatif ailleurs.
Donc, là où intervient l'adultère, c'est que la nature a horreur du vide, et que dans la globalité, les gens préfèrent sauter de liane en liane, en ayant les deux mains prises.
Par ailleurs, la question financière a encore son poids, même si celui-ci est diminué. Dans certaines régions, assumer seul(e) son loyer, ses charges, c'est chaud patate pour l'individu moyen. Et dans certains milieux, les apparences jouent encore leur rôle.


On ajoutera :
- un changement des mentalités de l'intérêt collectif, vers l'individualisme,
- une exposition et un traitement médiatique plus dense (la joie des magazines féminins et maintenant certains masculins),
- une vente omniprésente de la possibilité du mieux "sans effort", via les sites de rencontre (ces marketeurs sont terribles !)
- et, une culture du zapping dans tous les domaines.
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By Vala
#140686 [quote="aequus"]
-[color=#0000BF] qu'il y a 50 ans, c'était plus les hommes qui trompaient. L'homme travaillait, rencontrait du monde. La femme était au foyer, elle élevait les enfants et s'occupait de la maison (alors oui vous me direz le jardinier tout ca, mais tout le monde n'avait pas de jardinier hein). Si on ajoute à ca la vision du divorce dans la société. C'est bon, la réputation de la femme était finie. Et prendre le risque de tromper son mari, et donc se faire découvrir, c'était tendu. En bref, discrétion pour l'homme, préservation du foyer et des apparences dans l'ensemble.
[/color]

Et "le monde" qu'ils rencontraient, les hommes, tu crois que c'etait qui? Et qu'elles etaient celibataires? Quand on trompe, meme si les torts sont partages, on est generalement au moins deux...