- Mar Jan 05, 2016 9:13 am
#175803
Pauvre de moi, faut pas exagérer non plus, car ça m'empêche ou ça m'a empêché d'apprécier pleinement certains films, seulement. Après ce n'est pas non plus une tare ni une malédiction, je n'avale pas tout et n'importe quoi sans absolument aucun sens critique, et/ou dis que c'est tel réalisateur donc c'est génial (par snobisme ou fanboyisme assumé). Et il n'est pas question pour moi de dézinguer un film parce que c'est "in" non plus.
Oui pour le blog de l'Odieux Connard, la plupart de ses chroniques me font rire.
Je ne sais pas si ton exemple avec Kurosawa me concerne car je sais aussi saisir une dimension poétique lorsqu'elle semble évidente. Mais quand la "cohérence d'univers" dont tu parles n'est pas de mise, ça m'agace forcément ; l'exemple de Million Dollar Baby est parlant. Faire un film -en partie- sur le monde de la boxe avec une pro qui déboulonne ses adversaires dès la 1ère frappe, c'est juste pas sérieux, et même si le coeur du film ne se situe pas là mais dans la relation père / fille symbolique et -sans spoiler- la dimension humaine et tabou de la fin, j'ai trouvé que ça faisait tache, d'autant plus qu'il était vraiment très simple de corriger ça. Ca demandait juste une pirouette, mettre en scène les matchs à partir du 3ème ou 4ème round par exemple, au lieu du tout début, car j'imagine bien qu'on ne va pas se fader des combats entiers, on raterait l'objectif du film.
La logique psychologique, elle est loin de répondre présent à chaque fois. Et puis tout dépend du personnage mis en scène, s'il s'agit du mec de Un Homme d'Exception ou de celui de Gravity. A ce propos, j'ai aussi du mal avec les films qui font tout pour se baser sur du scientifique pur et dur, mais que lorsque ça les arrange (Gravity a eu ce genre de critiques).
Bref, je fais simplement part de mes impressions et exigences, rien de plus. Quand un film indigent explose le box-office, ça n'encourage pas le monde du cinéma à se remettre en question ni à se sortir les doigts pour pondre quelque chose qui tienne debout. Pourquoi s'emmerder puisque ça se vend? Je ferais bien un parallèle avec l'industrie musicale mais ce n'est pas l'endroit.
Oui pour le blog de l'Odieux Connard, la plupart de ses chroniques me font rire.
Je ne sais pas si ton exemple avec Kurosawa me concerne car je sais aussi saisir une dimension poétique lorsqu'elle semble évidente. Mais quand la "cohérence d'univers" dont tu parles n'est pas de mise, ça m'agace forcément ; l'exemple de Million Dollar Baby est parlant. Faire un film -en partie- sur le monde de la boxe avec une pro qui déboulonne ses adversaires dès la 1ère frappe, c'est juste pas sérieux, et même si le coeur du film ne se situe pas là mais dans la relation père / fille symbolique et -sans spoiler- la dimension humaine et tabou de la fin, j'ai trouvé que ça faisait tache, d'autant plus qu'il était vraiment très simple de corriger ça. Ca demandait juste une pirouette, mettre en scène les matchs à partir du 3ème ou 4ème round par exemple, au lieu du tout début, car j'imagine bien qu'on ne va pas se fader des combats entiers, on raterait l'objectif du film.
La logique psychologique, elle est loin de répondre présent à chaque fois. Et puis tout dépend du personnage mis en scène, s'il s'agit du mec de Un Homme d'Exception ou de celui de Gravity. A ce propos, j'ai aussi du mal avec les films qui font tout pour se baser sur du scientifique pur et dur, mais que lorsque ça les arrange (Gravity a eu ce genre de critiques).
Bref, je fais simplement part de mes impressions et exigences, rien de plus. Quand un film indigent explose le box-office, ça n'encourage pas le monde du cinéma à se remettre en question ni à se sortir les doigts pour pondre quelque chose qui tienne debout. Pourquoi s'emmerder puisque ça se vend? Je ferais bien un parallèle avec l'industrie musicale mais ce n'est pas l'endroit.
Nous nagerons jusqu'à ce récif qui médite dans la mer, nous plongerons à travers de noirs abîmes jusqu'à la cyclopéenne Y'ha-nthlei aux mille colonnes, dans ce repaire de Ceux des Profondeurs, et nous y vivrons à jamais dans l'émerveillement et la gloire.