Parce qu'il est impossible d'être heureux en faisant ce qu'on n'aime pas

Modérateurs: animal, Léo

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By johnnylajoie
#130737 Oui, on connait la chanson :roll: .
M'enfin en l'occurence, il s'agit de mon métier, et des patrimoines, aussi divers que variés, j'en vois passer plusieurs chaque jour, donc mauvaise pioche pour la remarque.
Pour en revenir au sujet, je peux vous assurer de deux choses. La première est qu'il y a un fossé énorme entre les réels moyens financiers des gens, le train de vie qu'ils mènent, et surtout l'image qu'ils renvoient. La seconde, est, et je le maintiens, que les gens qui gagnent le mieux leur vie sont ceux qui ont les meilleurs diplômes.
Alors je sais d'avance que vous allez me sortir 150 exemples de gens ayant réussi sans avoir fait d'études, et inversement. C'est totalement vrai, et heureusement. Mais ces gens là ne forment pas, et de très loin, le gros des troupes.
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By Transcendantal
#130738 Mieux dépenser son argent c'est aussi raisonner par priorité du moment, c'est par ex ne pas acheter un iPad quand sur le moment tu dois changer de sac ou de shoes, parce que les deux commencent à faire la gueule, et que tu as grave tarder pour le faire.

C'est aussi dépenser des choses pour prendre soin de soi : j'ai un budget affolant en bouffe et produits de soin perso, parce que je prends surtout du bio (c'est ce qui pour certains seraient les clopes et la picole).

Et puis, en sous-bassement, vu les prix élevés de la plupart des produits de qualité, c'est aussi chercher le meilleur prix, donc farfouiller et trouver les bonnes adresses de sa ville, et le cas échéant négocier pour une réduction du vendeur (expérience 100% vécue et biologique :mrgreen: pour mon iPhone 5 16GB échangé pour un 32GB sans devoir rajouter des dollars supplémentaires, et pbtenue pour le prix en soldes d'un 16. Car oui, être souriant et plein d'énergie, ça paye aussi ;) )
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By Stan
#130741 Étrange, mais j'arrive à être d'accord à la fois avec JlJ et avec Stéphane

[quote]Les gens qui gagnent le mieux leur vie sont ceux qui ont les meilleurs boulots, et ceux qui ont les meilleurs boulots sont ceux qui ont les meilleurs diplômes.

Ça dépend ce qu'on entend par « meilleur » ; je ne suis pas sûr par exemple que le quotidien d'un trader soit vraiment exceptionnel non plus. Kerviel témoignait d'ailleurs à ce titre : il faut être capable de gérer un stress phénoménal. Si l'on parle du fait que ce sont les diplômes qui offrent les emplois les plus rémunérateurs, c'est vrai. Rien ne t'empêche cependant de gagner moins avec un grand diplôme, notamment dans le cas où tu cherches à servir l'État.

[quote]Je suis toujours stupéfait de la façon dont les gens répètent ce qu'ils ont entendu de le part de la pensée dominante sans jamais comparer à la réalité qui s'étale pourtant devant leurs yeux

Par conséquent, je ne crois pas que ce soit fondamentalement faux. On peut bien sûr être totalement épanoui dans son boulot pour 2000€ par mois et un haut diplôme hein, mais percer dans la société sans diplôme, cela apparaît comme étant de plus en plus dur. Plus dur qu'à l'époque de nos parents Cela s'explique sociologiquement (paradoxe d'Anderson) par la massification de l'enseignement (le bac est donné aujourd'hui), qui fait que les sans-diplôme sont touchés de plein fouet par le chômage et l'exclusion.

Il est beaucoup plus dur aujourd'hui sans diplôme, de percer dans la société et de bien gagner (même très bien sa vie). Bien sûr que c'est possible ; mais c'est de plus en plus dur, ça a tendance à se raréfier d'ailleurs. Après, c'est clair qu'il existe tout un tas de « succès-story », et c'est tant mieux.
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By Stan
#130742 [quote]les meilleurs boulots

D'ailleurs, le meilleur boulot, n'est-ce pas là subjectif ? Je ne suis pas certains par exemple que vouloir être chercheur fasse parti de ce meilleurs boulots étant donné le niveau de revenu. Tout est question de satisfaction personnelle que tu en retire. Pour ma part, servir l'État tout en exercant ce qui constitue pour moi une passion, c'est ça pour moi, le meilleur boulot.

De la même façon qu'un type qui est passionné par les voitures peut avoir une vocation pour être garagiste (j'en connais un par exemple).

Le meilleur diplôme, c'est celui qui te permet de faire ce que tu veux faire.
By James ex S
#130743 [quote]C'est aussi dépenser des choses pour prendre soin de soi : j'ai un budget affolant en bouffe et produits de soin perso, parce que je prends surtout du bio (c'est ce qui pour certains seraient les clopes et la picole).


+1, j'adhère totalement

Parce que tu sais que c'est un investissement à long terme.
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By Elan
#130753 Accessoirement, quand on est jeune et encore dans les études on a souvent l'impression qu'un boulot c'est pour la vie.
Je parle bien d'un boulot, pas d'un poste ou d'une entreprise. Pourtant il existe plein de gens qui exercent des métiers différents au cours de leur vie, faut juste saisir les opportunités et ne pas hésiter à franchir le pas quand on en a envie.
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By coug
#130756 Certes, mais il y a des reconversions qui sont possibles et d'autres non. Dans la majorité des secteurs, si tu aspires à une position un minimum intéressante (40K€ net en France, 80K.-CHF en Suisse) il faut ou de l'expérience ou un solide diplome, mais bien souvent, les deux.

Après, en contre exemple, je pourrais bien te citer celui d'un ami, directeur d'hotel 4* expérimenté, 35ans - Il a fait une reconversion et maintenant il est hypnothérapeute (et gagne plus). Chacun son délire.

Personnellement, un de mes [url=http://www.spikeseduction.com/pro/preparation-entretien-embauche]dream job[/url] c'est avocat (ou procureur ou magistrat). Et je sais que j'aurais été très bon la dedans. Néanmoins je le serais jamais et compte tenu des études à faire, c'est pas une reconversion qui est envisageable. Bon, j'ai un autre dream job, qui me permets d'aller m'installer n'importe ou sur cette planète sans que ce soit un problème (au contraire, c'est bien pour le CV), pas plus mal sans doute.

Après il y a une théorie (qui a même sa page wiki) mais dont j'ai oublié le nom, qui explique que les éléments les plus compétents ne reçoivent pas de promotion et que celles-ci sont données aux brebis galeuses, car les bons éléments sont tellement importants à leur poste actuel qu'ils sont difficilement remplaçable.

Concernant les affirmations des uns et des autres (sur le fait qu'un bon job = bon diplome), c'est très changeant en fonction des pays. En France il y a ce dédain pour les filières professionnelles qu'il n'y a pas en Suisse. Pays dans lequel vous trouvez des dizaines de milliers de jeunes, qui gagnent plus de 100K.- par année avant 25ans, car à 16ans ils ont fait un cursus qui mélange apprentissage et enseignement ou dans le domaine de l'assurance ou dans celui des banques, ils ont gravi tout les échelons et à 25ans ils ont 8 ou 9 ans de carrière derrière eux... (C'est pour ca que vous voyez des kékés en BMW 1M à tout les coins de rue, c'est pas des fils à papa). En France, à 25ans, beaucoup de jeunes finissent à peine les études et galèrent pour trouver un premier job.
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By johnnylajoie
#130764 [quote="Elan"]Accessoirement, quand on est jeune et encore dans les études on a souvent l'impression qu'un boulot c'est pour la vie.
Je parle bien d'un boulot, pas d'un poste ou d'une entreprise. Pourtant il existe plein de gens qui exercent des métiers différents au cours de leur vie, faut juste saisir les opportunités et ne pas hésiter à franchir le pas quand on en a envie.

Je ne suis pas tellement d'accord avec cette approche de la carrière pro et de la vie en général. C'est un discours que l'on entend de plus en plus, notamment chez les jeunes qui s'apprètent à démarrer des études, et qui, à mon sens bien sûr, à de lourdes conséquences pour eux et la société.
Le constat que je fais au quotidien est assez net : la majorité des gens qui changent de voie/boulot/filière/profession le font pour une raison simple, c'est que ce qu'ils ont fait jusque là ne marche pas. C'est tout. Ce sont des changements forcés qui ne leurs laissent pas réellement le choix. Et malheureursement pour eux, la nouvelle situation est quasi toujours aussi bancale que la précédente.
Alors oui, je sais que vous allez me sortir des exemples de personnes qui se sont reconverties avec succès, mais vous remarquerez que souvent, ces gens ont fait le choix délibéré de quitter une bonne situation (j'entends une situation qui marche), et, comme toujours, ils ne constituent qu'un minorité.

C'est pour ça que je trouve dangereux de tenir de ce discours à des jeunes qui délaissent de plus en plus les études longues et les métiers sérieux, se disant que de toutes façons, il y aura toujours une branche à laquelle se raccrocher.
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By Dje
#130766 [quote="johnnylajoie"]Alors oui, je sais que vous allez me sortir des exemples de personnes qui se sont reconverties avec succès, mais vous remarquerez que souvent, ces gens ont fait le choix délibéré de quitter une bonne situation (j'entends une situation qui marche), et, comme toujours, ils ne constituent qu'un minorité.
Donc tu nous dis que les gens pour qui ça fonctionne sont ceux qui ont le choix, et qu'à l'inverse ceux qui échouent ont le couteau sous la gorge. Ça va pourtant de soi, non ?

[quote="johnnylajoie"]C'est pour ça que je trouve dangereux de tenir de ce discours à des jeunes qui délaissent de plus en plus les études longues et les métiers sérieux
J'ai un doute. Ici, on doit vraiment comprendre une association études courtes = métiers pas sérieux ?
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By coug
#130771 Dans le contexte des propos de Johny, serait-ce avoir un plan de carrière réaliste / crédible?

Par exemple partir aujourd'hui à 18ans sur un métier de pilote de ligne, avec le concours et la formation que ca implique, avec l'absence de débouchées alternatives - C'est pas sérieux compte tenu de la crise que ce secteur connaitra d'ici une ou deux décennies.

Partir sur des études d'archéologie, alors que les débouchées sont quasiment inexistantes - N'est pas sérieux.

..
By Rose Selavy
#130776 Très bon article de Lugan, comme à son habitude.

Il faudrait dire que dans la massification de l'enseignement, il y a surtout son ouverture massive à la gente féminine, suffit de regarder un amphi de lettres ou psycho...

Dans le meilleur des cas, ça donne des chômeurs, et dans le pire ? Une batterie d'intellectuels qui n'ont pas le niveau, des journalistes, des conférenciers, des enseignants, et des chercheurs planqués qui cherchent avec notre fric.
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By johnnylajoie
#130777 [quote="coug"]Dans le contexte des propos de Johny, serait-ce avoir un plan de carrière réaliste / crédible?

Par exemple partir aujourd'hui à 18ans sur un métier de pilote de ligne, avec le concours et la formation que ca implique, avec l'absence de débouchées alternatives - C'est pas sérieux compte tenu de la crise que ce secteur connaitra d'ici une ou deux décennies.
..

Les boulots qui marchent, j'entends par là ceux qui sont intéressants, rémunérateurs, à l'abri des crises et des aléas de la société, sont les boulots "à très forte plus-value". C'est à dire les boulots dont on ne peut pas se passer, dont on aura toujours besoin.
Ce sont ceux-là qu'il faut viser, et ce sont, dans leur grande majorité, les plus difficiles à atteindre.

Pour poursuivre ton exemple, bien que je ne sois pas un spécialiste du sécteur aérien, il me semble quand même que le boulot de pilote fasse bien partie de ces jobs à très forte plus value ajoutée. Je ne sais pas quelle est cette "crise" dont tu parles, m'enfin un chose m'apparait évidente : les populations modiales voyagent de plus en plus, notamment grâce à l'avion. Crise ou pas crise, il faudra toujours des avions (certainement de plus en plus), et pour les faire voler, des pilotes.
C'est typiquement le genre de boulot dont on ne pourra jamais se passer, et le dernier de la chaine économique qui en subira les aléas, pour une raison simple : pas de pilote, pas d'avion. Je ne crois d'ailleurs pas que les pilotes soient particulièrement touchés par le chômage ou le changement de secteur pro...
On revient au constat que je faisais plus haut : diplôme ultra sélectif, job de rêve (salaire, statut social, conditions de travail, avantages "à côtés" comme la retraite, les congés...).
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By Dje
#130779 [quote="johnnylajoie"]diplôme ultra sélectif, job de rêve (salaire, statut social, conditions de travail, avantages "à côtés" comme la retraite, les congés...).
Où est la passion là dedans ?