Parce qu'il est impossible d'être heureux en faisant ce qu'on n'aime pas

Modérateurs: animal, Léo

By archie
#116837 Le seul argent qu'on gagne, c'est celui qu'on ne dépense pas.

Des conseils que je demande, de mes observations et de ma remise en question, Le seul argent qu'on gagne, c'est celui qu'on ne dépense pas. est la conclusion à laquelle j'arrive.
Pourquoi certains profils de personnes, même s'ils gagnaient au loto, se ruineraient en quelques semaines ?
Pourquoi certains gagnant moins que d'autres vivent pourtant mieux que ces derniers ?
Faire des économies de bouts de chandelle n'est pas terrible, je trouve cela contraignant sans que cela soit d'une efficacité conséquente.

Moins acheter
Être économe sans être radin mais mieux penser ses dépenses et notre comportement d'achat.
Repenser ses achats, la notion d'indispensable, la dimension du nécessaire remet en cause une grande partie des achats que l'on peut faire.
Dans un vieux courrier, Stéphane faisait allusion à ces hommes manquant de volonté qui augmentaient leurs dépenses quand ils augmentaient leurs revenus.

La seule utilité que j'ai trouvé à la procrastination est de l'instrumentaliser face à un achat compulsif. Procrastiner un achat compulsif, y réfléchir à 2 fois, neutralise souvent un achat compulsif.

Mieux acheter
Dans la saga de la génèse de son livre, Stéphane parlait de sa table de bureau achetée spécialement pour la torturer.
Pas d'extase mais un exemple pertinent d'achat pertinent en adéquation avec sa finalité.

L'objectif : internaliser une rationnalité simple et efficace dans notre comportement d'achat au quotidien.
Avez vous des conseils, des astuces ?
Avez vous une "phrase remède" contre vos achats compulsifs ?
By Synchronn
#116839 La solution que j'applique :

Me rappeler la ou les dernières conneries que j'ai utilisé une dizaine de fois.(j'ai failli m'acheter une tablette tactile...en regardant à droite et à gauche je n'ai pas trouvé de réelle utilité à cette babiole et comme j'ai un pc portable, le choix a été vite fait)
Ce qui me freine également dans l'achat,c' est que j'ai pris l'habitude de comparer sur internet, mon achat entre dans un processus plus long, ce qui me permet de prendre de la distance.

Sinon en matière d'achat compulsif, la bouffe reste un problème mais ça ne me ruinera pas.( je dois apporter des modif à ma moto et là je dois me freiner car sa coute un rein)
Avatar de l’utilisateur
By ignomo
#116840 [quote="archie"]
Pourquoi certains gagnant moins que d'autres vivent pourtant mieux que ces derniers ?


Il faudrait déjà que du définisses "bien vivre". Car tu dis en gros "comment bien vivre" > acheter moins. C'est assez léger comme argument. Et acheter mieux c'est pire : au lieu d'acheter un bureau, tu achètes un très beau bureau, au lieu d'acheter une tenue H&M, une fais un relooking à 1 500€...
Avatar de l’utilisateur
By animal
#116841 [quote="ignomo"]Et acheter mieux c'est pire : au lieu d'acheter un bureau, tu achètes un très beau bureau, au lieu d'acheter une tenue H&M, une fais un relooking à 1 500€...
Sauf si tu définis "acheter mieux" par "acheter des choses qui durent", auquel cas tu dépenses moins au final.

Personnellement, au fur et à mesure que mes revenus ont augmenté, j'ai l'impression d'être de moins en moins à l'aise financièrement, et on ne peut pas tout mettre sur le dos de l'augmentation des prix liée à l'euro, donc il doit y avoir du vrai dans tout ça. J'essaie donc de mettre en place une règle simple: je réfléchis mes achats un temps minimum, de quelques jours pour les petits à un mois pour les gros, et parfois je n'en ai plus envie, parfois j'en ai encore envie et à ce moment là j'achète, mais avec un minimum de réflexion. Et surtout, je laisse toutes les cartes de paiement et de fidélité des enseignes à la maison, ça aide beaucoup à ne pas céder aux impulsions d'achat...
Avatar de l’utilisateur
By Elan
#116843 Une solution qui s'est révélée efficace ces dernières années : avoir un petit appartement, ça permet de tout de suite voir le superflu s'accumuler et de restreindre ses pulsions.

Comme je l'ai déjà dit sur un autre fil, je suis pas tellement matérialiste. Ma copine par contre est beaucoup plus portée sur les achats compulsifs (disons qu'elle est parfaitement intégrée à la société de consommation). Son armoire à fringues est une des plus étendues qu'il m'est arrivé de voir (une des plus belles aussi, donc ça va encore).

Je lui ai trouvé un truc qui marche pas trop mal depuis quelques mois. Les achats doivent être uniquement des récompenses en rapport avec des objectifs divers qu'elle souhaite atteindre. Deux effets kiss-cool : ça motive pour se rapprocher des buts qu'on se fixe, et ça diminue les achats puisqu'on ne réalise évidemment pas 36 objectifs par jour.
Évidemment, si un objectif à atteindre est de moins acheter, ça marche pas.

Si le but est d'économiser, le virement automatique d'une partie du salaire sur un compte épargne me semble la moindre des choses à mettre en place. Mais d'autres forums en parlent sans doute mieux que celui-ci.

Je suis surpris de voir évoquer les cartes de fidélité et autres joyeusetés marketing. À titre perso j'ai changé de boulot et divisé mon salaire par deux, et pourtant mon train de vie n'a presque pas bougé parce qu'avant je ne dépensais même pas un tiers du salaire.
Par contre quand je sors, que je suis en voyage, ou que je repère un truc qui fait vraiment envie (dernièrement une peinture), je ne regarde pas trop la dépense puisque je sais que ma façon de vivre me permet ce genre de trucs.
La rareté me semble une notion essentielle dans tout ça.
ByThe Man Outside
#116846 La technique d'Elan consistant à avoir peu de place chez soi marche très bien pour moi. J'ai longtemps été sujet à des achats compulsifs de livres et de disques, notamment quand j'étais étudiant. Etant passé d'un double stockage (mon studio + le pavillon de mes parents) à un petit appartement seul, je n'ai plus eu envie de me laisser envahir par des objets, même un simple CD (bon, sur ce point précis, j'investis toujours, mais de manière très mesurée, plus du tout compulsive).

Deux-trois trucs :

1/ s'inscrire à la médiathèque. On ne trouve pas tout (musicalement parlant, c'est pour moi un quasi-cauchemar) mais cela peut être très utile pour les livres, notamment pour les "classiques". A titre d'exemple, j'ai lu la quadrilogie des Jeunes filles par ce moyen. On emprunte, on lit, on rend, et on se rend compte qu'il n'y a pas tant de livres que ça qui nous font honneur en s'accumulant sur nos rayonnages, car, sincèrement, combien d'entre eux relirez-vous ?

2/ revendre, donner, jeter. Cela fonctionne pour les vêtements, les livres, les mauvais disques, un peu moins pour les babioles - sauf si ça vous tente de passer une journée à jouer au brocanteur - et c'est déjà pas mal.

3/ le tri annuel radical : une fois par an, jeter/donner/revendre toute chose que vous n'avez pas utilisée dans l'année - attention, s'il vous prend l'envie de jeter votre savon de Marseille c'est que vous avez un problème urgent à régler. :lol:
Perso je n'applique pas ce précepte "à la lettre" mais il fait tout de même un bon repère.

4/ lire "Guérir de la maladie matérialiste", le chapitre 13 du livre de Christophe André Les états d'âme - un apprentissage de la sérénité pour mettre en équation vos compulsions avec des choses plus profondes qu'il serait utile de régler. On y apprend notamment que le niveau de bien-être est inversement proportionnel au degré de préoccupation "matérialiste", c'est-à-dire que plus une personne conçoit la réussite sous forme d'accumulation matérielle plus son bien-être se dégrade d'année en année (étude conduite sur plus de douze ans).

5/ faire ses courses le ventre plein. Radical.

"Nous ne sommes pas seulement agrippés aux choses par nos mains mais aussi par notre esprit."
Jon Kabat-Zinn in "Où tu vas, où tu es"
By Scaff
#116851 [quote="The Man Outside"]
1/ s'inscrire à la médiathèque. On ne trouve pas tout (musicalement parlant, c'est pour moi un quasi-cauchemar) mais cela peut être très utile pour les livres, notamment pour les "classiques". A titre d'exemple, j'ai lu la quadrilogie des Jeunes filles par ce moyen. On emprunte, on lit, on rend, et on se rend compte qu'il n'y a pas tant de livres que ça qui nous font honneur en s'accumulant sur nos rayonnages, car, sincèrement, combien d'entre eux relirez-vous ?

A propos des bouquins, pour les classiques ok, dès qu'on creuse un peu un sujet, force est de constater que la médiathèque est vite limitée. Et si l'on ne relis pas le bouquin en entier, sur des sujets pointus (histoire par exemple), pouvoir faire des parallèles une fois qu'on a une bonne bibliothèque est très intéressant !
Après, la démarche est différente d'une lecture "passive", tous les thèmes ne s'y prêtent pas. Mais toi qui t'intéresse à la tradition chinoise, j'imagine que tes lectures se font échos entre elle (le Yi Jin qui doit revenir quasi systématiquement au moins), et pouvoir vérifier/comparer différents point de vue est super intéressant.

Autre intérêt, se forcer quelques années plus tard à relire un livre et constater qu'on n'avait rien compris ! Le relire encore une fois, et constater encore une fois que l'on avait compris que la moitié. Evidemment, je ne parle pas de roman (encore que certains peuvent vraiment se lire 3 fois, avec à chaque fois des lectures très différentes), mais de bouquins parlant de psychologie/spiritualité/ésotérisme, etc.

[quote="The Man Outside"]
4/ lire "Guérir de la maladie matérialiste", le chapitre 13 du livre de Christophe André Les états d'âme - un apprentissage de la sérénité pour mettre en équation vos compulsions avec des choses plus profondes qu'il serait utile de régler.
je note, merci pour la référence !
Avatar de l’utilisateur
By Dje
#116852 Je ne me résous pas à emprunter un livre, ni même à prêter à quiconque n'est pas un proche.
Le papier a une intime chose qui touche au murmure. Un livre se corne, s'annote. C'est parfaitement érotique. Si je m'en empêchais, j'aurais l'impression d'entendre les confessions d'une femme que je n'effleurerai jamais. Il n'y a pas de discussion profonde qui soit agréable sans qu'on y mêle le toucher et les odeurs.
ByThe Man Outside
#116853 Je vois que Dje est pris d'une bouffées de poésie. :wink:

Sinon,
[quote="Scaff"]

A propos des bouquins, pour les classiques ok, dès qu'on creuse un peu un sujet, force est de constater que la médiathèque est vite limitée. Et si l'on ne relis pas le bouquin en entier, sur des sujets pointus (histoire par exemple), pouvoir faire des parallèles une fois qu'on a une bonne bibliothèque est très intéressant ! [...]

Autre intérêt, se forcer quelques années plus tard à relire un livre et constater qu'on n'avait rien compris ! Le relire encore une fois, et constater encore une fois que l'on avait compris que la moitié.

Oui, dès qu'on approfondit on est confronté aux limites de la médiathèque. Maintenant, ça permet parfois de découvrir des choses intéressantes (c'est à ma bibliothèque que j'ai découvert l'excellent Mutafukaz de Run, pour ceux qui aime la BD pointue sachez que c'est hilarant, profond et plein de références). C'est également une source d'économie potentielle : Voyage au bout de la nuit, que je n'ai pas encore lu, j'irai l'emprunter là-bas, même si un poche coûte trois sous et prend peu de place, car des dizaines de poches reviennent cher et surtout, prennent plus de place. Plus que le prix, c'est l'encombrement de l'espace - et donc de l'esprit - qui sont problématiques.

Tout dépend de l'esprit dans laquelle la médiathèque se fournit. A titre d'exemple, dans ma ville ils ont environ 3000 références (moitié jazz et classique) mais il n'ont pas un seul album d'Alice In Chains. Oui, vous avez bien lu, pas un seul. :shock: Par contre, aucun souci si vous cherchez la discographie complète de Diam's... :roll:

J'achète toujours des livres, mais moins, et des disques aussi, mais moins. Pour ces derniers, je télécharge (oui c'est mal et je rappelle aux lecteurs de ce post que la loi condamne le piratage d'une peine d'emprisonnement en compagnie de Brice Hortefeux et Rachida Dati - pire que Guantanamo en somme) avant d'acheter. Ce qui évite d'acheter un disque qui va vous décevoir et que vous allez revendre chez Gibert une semaine plus tard. On peut aussi "tester" le contenu sur youtube avant de filer chez le disquaire. Pour les livres trouvables en médiathèque, la mise en commun rempli le même rôle.

Il est évident que ça n'a pas de sens d'emprunter le Yi Jing à la bibliothèque, comme certains "manuels" (d'histoire, de développement personnel, de cuisine, tout ce qui possède une application pratique en fait). Et il est évident que l'on peut relire un bon roman, c'est même à ça qu'on les reconnaît. :mrgreen:
Avatar de l’utilisateur
By Elan
#116854 Étant en plein déménagement, je me pose des questions sur l'intérêt des bouquins.
J'adore avoir un mur tapissé de bons bouquins, qu'ils soient en poche ou dans des collections un peu plus agréables à l'oeil.

Je retourne très souvent piocher des références dans ma bibliothèque, notamment au cours de discussions quand un sujet me fait penser à tel ou tel passage (soigneusement corné pour pouvoir le retrouver, of course).

Toutefois, c'est quand même les trucs les plus pénibles à déménager (quoi que conditionnés en cartons à champagne ça se soulève bien), et ça prend une place folle. Au fil des ans j'ai sérieusement allégé ma bibliothèque, ne gardant que ceux que je réouvre régulièrement.
By archie
#116861 Ignomo
[quote]Et acheter mieux c'est pire : au lieu d'acheter un bureau, tu achètes un très beau bureau, au lieu d'acheter une tenue H&M, une fais un relooking à 1 500€...
Ignomo, à mon sens, mieux acheter :
= faire un achat de meilleure qualité donc durabilité, amortissement sur le long terme, …
= faire un achat plus juste ; le besoin mesuré plus finement, on adapte vraiment au mieux l'objet que l'on achète finalement

Effectivement, la version consumériste de "acheter mieux" ne paraît pas être une solution. C'est la recherche de la perfection dans la consommation. Affuter sa consommation comme le fait edward corton dans fight club. La chose qui le libère c'est de tout perdre. Tout cela résumé dans ma phrase préférée du film "ce que tu possèdes finit par te posséder".

Réduire le choix en faisant moins de compromis. Poser vraiment la question de la nécessité.
Et si le besoin est réel, acheter ce qui est nécessaire dans sa meilleure réponse au besoin ou ne pas acheter.

+1 pour élan
Un petit appartement contraint (et apprend) à vraiment redéfinir ce dont on a besoin.

+1 pour The Man Outside

[quote]2/ revendre, donner, jeter. Cela fonctionne pour les vêtements, les livres, les mauvais disques, un peu moins pour les babioles - sauf si ça vous tente de passer une journée à jouer au brocanteur - et c'est déjà pas mal.
3/ le tri annuel radical : une fois par an, jeter/donner/revendre toute chose que vous n'avez pas utilisée dans l'année - attention, s'il vous prend l'envie de jeter votre savon de Marseille c'est que vous avez un problème urgent à régler.
Perso je n'applique pas ce précepte "à la lettre" mais il fait tout de même un bon repère.

Je m'y suis enfin vraiment mis, c'est libérateur. Parfois un peu vertigineux quand on voit ce dans quoi on dépensait avant…

[quote]4/ lire "Guérir de la maladie matérialiste", le chapitre 13 du livre de Christophe André Les états d'âme - un apprentissage de la sérénité pour mettre en équation vos compulsions avec des choses plus profondes qu'il serait utile de régler. On y apprend notamment que le niveau de bien-être est inversement proportionnel au degré de préoccupation "matérialiste", c'est-à-dire que plus une personne conçoit la réussite sous forme d'accumulation matérielle plus son bien-être se dégrade d'année en année (étude conduite sur plus de douze ans).

Génial, je cherchais une référence dans cette thématique.

[quote]Plus que le prix, c'est l'encombrement de l'espace - et donc de l'esprit - qui sont problématiques.
Exact ! C'est ça qui est fou. Un appart ou une chambre rempli(e) de choses dont on peut se passer ne semble pas a priori oppressant.
Une fois le tri fait, on se sent soulagé alors qu'on avait pas idée de l'encombrement de notre esprit par tous ces objets.

[quote]On y apprend notamment que le niveau de bien-être est inversement proportionnel au degré de préoccupation "matérialiste"
Ca résume très bien ce que je voulais soulever comme question. Mes questions visent à gérer au mieux le peu de préoccupation matérialiste indispensable dont on ne peut se passer.

+1 pour Dje
Pour les bouquins, je reste matérialiste. Certains bouquins, de par leur contenu qui me tient à coeur, j'aurais du mal à lire l'exemplaire de quelqu'un d'autre. Ca casse l'intimité

Merci à tous
Avatar de l’utilisateur
By ignomo
#116874 [quote="Elan"]Étant en plein déménagement, je me pose des questions sur l'intérêt des bouquins.
J'adore avoir un mur tapissé de bons bouquins, qu'ils soient en poche ou dans des collections un peu plus agréables à l'oeil.

Je retourne très souvent piocher des références dans ma bibliothèque, notamment au cours de discussions quand un sujet me fait penser à tel ou tel passage (soigneusement corné pour pouvoir le retrouver, of course).
.

Une bibliothèque est belle et envoi un message, "vous êtes instruit vous, puisque vous avez des livres".

Je dois avoir 10 livres en tout chez moi sur l'étagère.

J'ai aussi un millier d'ebook lus en totalité, annotés pour la moitié voire résumés intégralement pour une centaine d'entre eux. Pouvoir télécharger gratuitement des livres c'est la vraie connaissance. Mais on ne peut que passer pour illétré face aux inconnus qui pénètrent chez vous.
By Rose Selavy
#116875 [quote="ignomo"]
Je dois avoir 10 livres en tout chez moi sur l'étagère.


Rien de pire qu'une grand bibliothèque bourgeoise, ou rien n'a été lu, compris, apprécié.

Une maigre bibliothèque, avec de bons ouvrages, que tu connais, dont tu peux parler pendant des heures...ça te servira et pas que pour faire beau, mais aussi pour la conversation :wink:
Avatar de l’utilisateur
By wu-weï
#116893 En même temps, il n'y a pas besoin de lire 350 livres pour comprendre ce qu'il y a à comprendre de la vie. :wink:

Et pour répondre à "le seul argent qu'on gagne, c'est celui qu'on ne dépense pas" (négation, limitation), tu peux aussi faire en sorte de gagner plus voire beaucoup plus (pas des % en + , des X fois +). :idea:
Avatar de l’utilisateur
By kero
#116895 [quote="ignomo"][quote="Elan"]Étant en plein déménagement, je me pose des questions sur l'intérêt des bouquins.
J'adore avoir un mur tapissé de bons bouquins, qu'ils soient en poche ou dans des collections un peu plus agréables à l'oeil.

Je retourne très souvent piocher des références dans ma bibliothèque, notamment au cours de discussions quand un sujet me fait penser à tel ou tel passage (soigneusement corné pour pouvoir le retrouver, of course).
.

Une bibliothèque est belle et envoi un message, "vous êtes instruit vous, puisque vous avez des livres".

Je dois avoir 10 livres en tout chez moi sur l'étagère.

J'ai aussi un millier d'ebook lus en totalité, annotés pour la moitié voire résumés intégralement pour une centaine d'entre eux. Pouvoir télécharger gratuitement des livres c'est la vraie connaissance. Mais on ne peut que passer pour illétré face aux inconnus qui pénètrent chez vous.

Ce n'est pas forcément si caricatural. On ne collectionne pas nécessairement les livres pour en mettre plein la vue.

On peut tout simplement aimer les livres, en tant que tels. Aussi bien en tant qu'objets tout court, qu'en tant qu'objets de connaissance. C'est mon cas. J'aime mes livres, de littérature, d'histoire, de philosophie, de sociologie ... soigneusement collectionnés au cours des années, que ce soit une vieille édition de Sénèque aux Belles-Lettres, trouvée chez un bouquiniste poussiéreux, ou un colloque récent acheté sur Amazon. Et je continue à préférer feuilleter un livre installé dans un canapé que parcourir les pages d'un ebook. Je trouve d'ailleurs ça tout simplement plus confortable à lire.

Comme les voitures, comme l'électronique, comme n'importe quoi: on peut en faire l'étalage, ou tout simplement, aimer ce qui est beau.