- Dim Juil 19, 2009 5:41 pm
#79383
[quote="Aleister"]Cela me fait penser à ce que disait Freud à propos du dégout. La plupart des gens serait écoeurés à l'idée d'utiliser la brosse à dents de leur ami(e) et paradoxalement n'éprouvent aucun dégout à l'idée de lécher le sexe de la personne concernée.
Sigmund vient de m'avouer que le cerveau est câblé pour osciller entre favoriser la survie et favoriser la survie de l'espèce. La pensée rationnelle est donc court-circuitée à l'occasion, dès qu'il s'agit de se reproduire.
Conversation dans les coulisses du cerveau:
"Attention, il sait que cela peut être toxique, mais faut à tous prix transmettre notre code génétique, donc on débraye la pensée rationnelle (de toutes façons il n'en a pas besoin pour l'instant et on a déjà obtenu d'elle ce qu'on voulait, c'est à dire serrer Simone), on l'embrume avec des vagues d'ocytocine et d'endorphine et tu verras il va faire ce qu'on veut tout en étant convaincu que c'est lui qui décide.
Huhu, attends j'ai une idée: demande aux aires limbiques de provoquer l'envie de champagne, tu verras on va se marrer, la conscience sera encore moins filtrante et cet aveuglement reproducteur sera de toutes manières validé et immédiatement justifié via la sensation de plaisir qu'on va lui envoyer à la fin. (c'est juste une impulsion électrochimique, ça ne nous coûte pas cher!)
Et une fois que c'est fait, on rallume tous les boutons. Tu vas voir, ça marche bien: il va se croire amoureux, écrira des poèmes, protégera Simone et éduquera les enfants.
Ouais, ça va l'épuiser, au péril de sa vie, et alors?! Au besoin on lui fera des piqûres de rappel..."
"It's not what you know, it's who you know.”