- Lun Fév 06, 2012 4:28 pm
#118761
Voici mon premier (vrai) FR. Je sais, il était temps.
[size=150]Préliminaires[/size]
En compagnie de deux membres de ce forum, me voilà embarqué dans ma première séance de street, en amateur, un dimanche froid mais ensoleillé de janvier.
Je les rejoins en cours de route, vers le Louvre, et nous repartons vers l’est. Nicky666, très motivé (mec, t’es vraiment un psychopathe de la séduction ) me désigne une fille à aborder en indirect. Je vous épargne l’interaction, brève mais sympathique. J’ai eu un bon contact, mais me suis auto-limité sur la consigne approche indirecte, du coup je me suis éjecté sans oser basculer dans le "OK, en fait tout ça c’était un prétexte pour vous aborder".
Toujours ce manque de souplesse… Qu’importe, la fille était assez souriante et ce bon contact me met dans de bonnes dispositions (je n’ai aucun mal à aborder des inconnus pour leur demander un renseignement, je précise pour ceux qui ne me connaissent pas) même si je sens monter un petit stress sur le mode "bon, maintenant tu es là, avec deux mecs qui ont fait une Street Session, et tu vas devoir faire tes preuves".
[size=150]Electricité[/size]
Rue de Rivoli (elle est longue) Nicky666 commence à introduire ma vraie épreuve : approche directe ! Nous croisons beaucoup de monde, période de soldes oblige, dont une fille qui porte un de ces gros bonnets en laine dont les filles recouvrent leur chevelure quand vient l’hiver.
N666 : Elle t’a plu ?
TMO : Euh…
N666 : allez, si tu te poses trop de question t’iras pas, elle t’a plu. Tu vas aller l’aborder en lui disant qu'elle t'a plu…
A peine a-t-il fini que je m’entends penser "faut que tu te jettes enfin à l’eau, sinon ça va durer mille ans" (oui, on peut être AFC dans l’autre monde, ce qui serait dommage vu toutes les charmantes succubes qu’il y a en enfer).
Je me retourne, la rattrape, lui met très brièvement la main sur l’épaule accompagnée d’un "mademoiselle ?", elle sursaute (merde, je lui ai fait peur !). Nous l’appellerons Dylan, puisqu’en plus d’être un pseudonyme pour chansonnier c’est aussi un prénom de fille.
Dylan, surprise : vous voulez un renseignement ?
TMO sourire : non non non, si je voulais un renseignement je vous aurais pas couru après…
D étonnée, elle sourit : ah ? parce que vous avez couru en plus…
T : en fait je vous ai vu, vous m’avez plu et, bah j’ai eu envie de venir vous parler et je me suis dis que ça serait dommage de pas le faire
D : je vous ai plu et… [rougissement, roulement d’yeux, tout ce que vous voulez, elle suffoque]
T : je sais, j’imagine bien que je ne suis pas le premier de la journée...
D (cri du cœur) : mais si vous êtes le premier !
T : ah bon ?
D à voix basse, en train de regarder à droite et à gauche par à-coups : c’est pas vrai…
Là je dis rien, je pense qu’il faut laisser reprendre ses esprits.
D toujours bafouillant et suffocant : vous allez croire que je me moque de vous mais je me moque pas
T souriant : vous avez le droit de vous moquer un peu, mais pas trop [je sais, c’est nul comme phrase ]
D : mais vous habitez à Paris au moins ?
T : comment ça, vous avez quelque chose contre les gens qui n’habitent pas à Paris ?
D : non mais parce que si vous êtes là pour trois jours et que vous repartez ça sert à rien [si je m’attendais à ça !]
T : oui j’habite Paris, enfin, en proche banlieue, mais vous, vous habitez Paris ?
D : oui oui…et comment on fait ? Vous prenez mon numéro, on va boire un verre ?
T : bah oui, on va pas rester là des heures
D ton plaintif : oui, faut que je rentre chez moi [ouf, une contrainte de temps, je commençais à trouver cette absence de résistance inquiétant]
T : voilà, je prends votre numéro et on va boire un verre, parce que le cinéma pour faire connaissance c’est pas pratique
D : ah non, pas de cinéma ! Ca c’est pour après
T surpris et taquin : ah bon, tout est organisé…
D : d'abord on boit un verre, et si ça se passe bien, ensuite on va au cinéma...
T : bon, ce sera un verre en tout cas
Je prend son numéro en prenant bien soin de me tromper dans les deux derniers chiffres, elle me corrige, youpi, c’est le vrai.
On se sépare, et sur les conseils de Nicky666 (que j’écoute parce que je sais qu’animal fait pareil, alors oui animal, je sais que c’est pas ton école mais l’école Phone Game de Spike ) je lui envoie un sms 15 minutes après [je n’y aurais jamais pensé seul, trouvant que ça "needy"] :
Ça m’a fait plaisir de vous parler. TMO de la rue de Rivoli
Ce à quoi elle répond 20-30 minutes plus tard Merci. plaisir partagé Dylan
Autant vous dire qu’à ce moment là je suis aux anges. Que dis-je, je partouze avec les anges (c’est une image, chacun sait que les anges n’ont pas de sexe, c’est pour ça qu’il vaut mieux aller en enfer après la mort).
[size=150]Plomberie[/size]
Après ces étincelles, reste à relancer. Deux jours après – j’aurai pu attendre trois, mais ça aurait été court par rapport au RDV que je souhaitais lui proposer – je l’appelle entre 11h et midi (encore une fois merci animal). Et je laisse un message à son meilleur ami, le répondeur (école TMO). Nous sommes mardi et je lui propose le jeudi soir (c’est pour ça que je n’ai pas attendu le mercredi, vous avez compris). Vers 19, elle me rappelle et me dis que c’est OK pour le jeudi soir.
Ici, c’est tout simplement indescriptible, mais comme j’aime les défis j’essaye quand même : je sens une vague d’énergie monter de mon sacrum, ou de mon scrotum, des deux en fait jusque dans ma glande pinéale, en passant par la colonne vertébrale et l’estomac. J’ai envie de crier mais je suis au taf, donc je me contente de sauter partout, d’agiter les bras, de faire des allers-retours en courant dans mon couloir, et d’écouter Pro-Pain qui reprend les Spudmonsters à fond (oui, j’ai un job super cool).
[size=150]Préliminaires[/size]
En compagnie de deux membres de ce forum, me voilà embarqué dans ma première séance de street, en amateur, un dimanche froid mais ensoleillé de janvier.
Je les rejoins en cours de route, vers le Louvre, et nous repartons vers l’est. Nicky666, très motivé (mec, t’es vraiment un psychopathe de la séduction ) me désigne une fille à aborder en indirect. Je vous épargne l’interaction, brève mais sympathique. J’ai eu un bon contact, mais me suis auto-limité sur la consigne approche indirecte, du coup je me suis éjecté sans oser basculer dans le "OK, en fait tout ça c’était un prétexte pour vous aborder".
Toujours ce manque de souplesse… Qu’importe, la fille était assez souriante et ce bon contact me met dans de bonnes dispositions (je n’ai aucun mal à aborder des inconnus pour leur demander un renseignement, je précise pour ceux qui ne me connaissent pas) même si je sens monter un petit stress sur le mode "bon, maintenant tu es là, avec deux mecs qui ont fait une Street Session, et tu vas devoir faire tes preuves".
[size=150]Electricité[/size]
Rue de Rivoli (elle est longue) Nicky666 commence à introduire ma vraie épreuve : approche directe ! Nous croisons beaucoup de monde, période de soldes oblige, dont une fille qui porte un de ces gros bonnets en laine dont les filles recouvrent leur chevelure quand vient l’hiver.
N666 : Elle t’a plu ?
TMO : Euh…
N666 : allez, si tu te poses trop de question t’iras pas, elle t’a plu. Tu vas aller l’aborder en lui disant qu'elle t'a plu…
A peine a-t-il fini que je m’entends penser "faut que tu te jettes enfin à l’eau, sinon ça va durer mille ans" (oui, on peut être AFC dans l’autre monde, ce qui serait dommage vu toutes les charmantes succubes qu’il y a en enfer).
Je me retourne, la rattrape, lui met très brièvement la main sur l’épaule accompagnée d’un "mademoiselle ?", elle sursaute (merde, je lui ai fait peur !). Nous l’appellerons Dylan, puisqu’en plus d’être un pseudonyme pour chansonnier c’est aussi un prénom de fille.
Dylan, surprise : vous voulez un renseignement ?
TMO sourire : non non non, si je voulais un renseignement je vous aurais pas couru après…
D étonnée, elle sourit : ah ? parce que vous avez couru en plus…
T : en fait je vous ai vu, vous m’avez plu et, bah j’ai eu envie de venir vous parler et je me suis dis que ça serait dommage de pas le faire
D : je vous ai plu et… [rougissement, roulement d’yeux, tout ce que vous voulez, elle suffoque]
T : je sais, j’imagine bien que je ne suis pas le premier de la journée...
D (cri du cœur) : mais si vous êtes le premier !
T : ah bon ?
D à voix basse, en train de regarder à droite et à gauche par à-coups : c’est pas vrai…
Là je dis rien, je pense qu’il faut laisser reprendre ses esprits.
D toujours bafouillant et suffocant : vous allez croire que je me moque de vous mais je me moque pas
T souriant : vous avez le droit de vous moquer un peu, mais pas trop [je sais, c’est nul comme phrase ]
D : mais vous habitez à Paris au moins ?
T : comment ça, vous avez quelque chose contre les gens qui n’habitent pas à Paris ?
D : non mais parce que si vous êtes là pour trois jours et que vous repartez ça sert à rien [si je m’attendais à ça !]
T : oui j’habite Paris, enfin, en proche banlieue, mais vous, vous habitez Paris ?
D : oui oui…et comment on fait ? Vous prenez mon numéro, on va boire un verre ?
T : bah oui, on va pas rester là des heures
D ton plaintif : oui, faut que je rentre chez moi [ouf, une contrainte de temps, je commençais à trouver cette absence de résistance inquiétant]
T : voilà, je prends votre numéro et on va boire un verre, parce que le cinéma pour faire connaissance c’est pas pratique
D : ah non, pas de cinéma ! Ca c’est pour après
T surpris et taquin : ah bon, tout est organisé…
D : d'abord on boit un verre, et si ça se passe bien, ensuite on va au cinéma...
T : bon, ce sera un verre en tout cas
Je prend son numéro en prenant bien soin de me tromper dans les deux derniers chiffres, elle me corrige, youpi, c’est le vrai.
On se sépare, et sur les conseils de Nicky666 (que j’écoute parce que je sais qu’animal fait pareil, alors oui animal, je sais que c’est pas ton école mais l’école Phone Game de Spike ) je lui envoie un sms 15 minutes après [je n’y aurais jamais pensé seul, trouvant que ça "needy"] :
Ça m’a fait plaisir de vous parler. TMO de la rue de Rivoli
Ce à quoi elle répond 20-30 minutes plus tard Merci. plaisir partagé Dylan
Autant vous dire qu’à ce moment là je suis aux anges. Que dis-je, je partouze avec les anges (c’est une image, chacun sait que les anges n’ont pas de sexe, c’est pour ça qu’il vaut mieux aller en enfer après la mort).
[size=150]Plomberie[/size]
Après ces étincelles, reste à relancer. Deux jours après – j’aurai pu attendre trois, mais ça aurait été court par rapport au RDV que je souhaitais lui proposer – je l’appelle entre 11h et midi (encore une fois merci animal). Et je laisse un message à son meilleur ami, le répondeur (école TMO). Nous sommes mardi et je lui propose le jeudi soir (c’est pour ça que je n’ai pas attendu le mercredi, vous avez compris). Vers 19, elle me rappelle et me dis que c’est OK pour le jeudi soir.
Ici, c’est tout simplement indescriptible, mais comme j’aime les défis j’essaye quand même : je sens une vague d’énergie monter de mon sacrum, ou de mon scrotum, des deux en fait jusque dans ma glande pinéale, en passant par la colonne vertébrale et l’estomac. J’ai envie de crier mais je suis au taf, donc je me contente de sauter partout, d’agiter les bras, de faire des allers-retours en courant dans mon couloir, et d’écouter Pro-Pain qui reprend les Spudmonsters à fond (oui, j’ai un job super cool).