- Mer Mar 10, 2010 12:49 pm
#91568
[quote="Dreams"]Edit: Faut que je me réveille avant de poster!
Edit: T'inquiètes moi aussi, j'avais mal compris au départ. Et alors que je commençais à me boursoufler d'indignation, j'ai lu le reste et j'ai corrigé mon interprétation.
Ahlala, ce sont les aléas de la communication sur le net...
Sinon je suis assez d'accord avec Synchronn sur le fait que l'intolérance est une notion galvaudée qui a perdu tout sens. Mais du coup, c'est une piste à approfondir.
- Mer Mar 24, 2010 3:32 pm
#92135
[size=150][color=orange]La Panthère Noire - suite[/color][/size]
"Je voulais te le dire tout à l'heure, mais je trouve que ton pantalon est vachement classe."
Lorsque le mot "vachement" a franchi mes lèvres, j'ai pensé : "Et merde, raté...", surtout que finalement, je devais être un peu crispé en disant tout ça.
J'ai ajouté un valeureux : "C'est vrai, t'es toujours habillée de manière très élégante", ce qui m'a valu une petite courbette et un sourire flatté de la part de la Panthère Noire.
Mais bon, vu le manque de naturel avec lequel j'ai dégobillé le compliment, j'ai dû plus la mettre mal à l'aise qu'autre chose. Alors j'ai changé de sujet, on a parlé de danse et de dessins.
Cette fille m'impressionne, et vu son caractère un peu réservé, j'ai du mal à être cool et funky avec elle.
Well fuck it dude, let's go bowling...
"Je voulais te le dire tout à l'heure, mais je trouve que ton pantalon est vachement classe."
Lorsque le mot "vachement" a franchi mes lèvres, j'ai pensé : "Et merde, raté...", surtout que finalement, je devais être un peu crispé en disant tout ça.
J'ai ajouté un valeureux : "C'est vrai, t'es toujours habillée de manière très élégante", ce qui m'a valu une petite courbette et un sourire flatté de la part de la Panthère Noire.
Mais bon, vu le manque de naturel avec lequel j'ai dégobillé le compliment, j'ai dû plus la mettre mal à l'aise qu'autre chose. Alors j'ai changé de sujet, on a parlé de danse et de dessins.
Cette fille m'impressionne, et vu son caractère un peu réservé, j'ai du mal à être cool et funky avec elle.
Well fuck it dude, let's go bowling...
- Mer Mar 24, 2010 6:23 pm
#92148
Je te conseillerai de faire des compliments comme la pensée te vient, avant de vouloir faire plaisir.
Dans le premier cas, tu permets de mettre en valeur ton sens de l'observation ET de faire plaisir.
Dans le deuxième, tu fais seulement plaisir, donc l'équilibre relationnel tend à se perdre.
D'après l'exemple que tu donnes, tu es dans le deuxième cas. Un exemple concret de ce que je pense être mieux : "Ton pull met bien en valeur le teint de ta peau, c'est fait exprès ?" "Je trouve ton manteau bien coupé (etc...)" Tu te bases ici sur un détail, ton goût est paraît donc beaucoup plus développé que si tu le trouves classe : on peut trouver classe quelque chose pour X raisons, c'est un compliment assez bateau.
Dernier détail, le pantalon, c'est sexué. Ce genre de compliments est à utiliser à parcimonie : très dur à manier sans insinuer que tu regardes ses cuisses, ses fesses.
Dans le premier cas, tu permets de mettre en valeur ton sens de l'observation ET de faire plaisir.
Dans le deuxième, tu fais seulement plaisir, donc l'équilibre relationnel tend à se perdre.
D'après l'exemple que tu donnes, tu es dans le deuxième cas. Un exemple concret de ce que je pense être mieux : "Ton pull met bien en valeur le teint de ta peau, c'est fait exprès ?" "Je trouve ton manteau bien coupé (etc...)" Tu te bases ici sur un détail, ton goût est paraît donc beaucoup plus développé que si tu le trouves classe : on peut trouver classe quelque chose pour X raisons, c'est un compliment assez bateau.
Dernier détail, le pantalon, c'est sexué. Ce genre de compliments est à utiliser à parcimonie : très dur à manier sans insinuer que tu regardes ses cuisses, ses fesses.
There will be no miracles here.
- Mer Mar 24, 2010 8:04 pm
#92150
[size=150][color=orange]Dale Carnegie [1/2][/color][/size]
J'ai découvert "Comment se faire des amis" de Dale Carnegie dans un vieux meuble contenant des livres recouverts de papier craft et appartenant à mon père.
Parmi ces livres, il y en avait également un qui expliquait le "fonctionnement" des femmes, leurs particularités par rapport aux hommes etc. Ce livre avait été écrit dans les années 60 et on sentait une certaine pudeur, une distance vis-à-vis du sujet. Ça sentait l'homme qui découvre une terre inconnue après l'avoir négligée pendant des centenaires. "La psychologie de la femme", je crois que c'était son titre...
Bref...
A cette époque j'avais 19 ans et, malgré son titre a priori racoleur, j'ai dévoré "Comment se faire des amis".
Je l'ai lu et relu.
J'en ai parlé à mon père. Je ne comprenais pas qu'il puisse avoir en sa possession un livre aussi intéressant, qu'il ne m'en ait jamais parlé avant et qu'il l'ait laissé prendre la poussière dans un placard. Il a accueilli mon enthousiasme avec une sorte d'indifférence et de désintérêt, genre comme si c'était un bouquin finalement banal.
C'est bien plus tard que j'ai compris ce désintérêt de sa part.
En tout cas, ce livre est resté sur ma table de chevet pendant 4 ans. Régulièrement je lisais les conseils et la foultitude d'exemples qui le composait. On y trouvait les techniques de diplomatie de grands industriels comme Rockefeller, mais aussi comment le garagiste d'un petit village avait pu agrandir et fidéliser sa clientèle rien que par l'intérêt et l'amabilité qu'il portait à ses clients.
En gros, ses conseils tenaient dans le fait de :
- porter un intérêt sincère à son interlocuteur
- l'écouter
- sourire
- etc (disons que ça peut rentrer dans les catégories sus-citées)
A l'époque, je n'avais quasiment aucun pote et je souffrais d'une grande timidité. Je passais mon temps derrière un écran à jouer à des jeux vidéos. Je ne sais pas à quel point la lecture de ce bouquin et l'application de ses conseils a pu m'aider.
Pour ma part, je me contentais d'écouter mes interlocuteurs et de les faire parler. N'étant pas très bavard et n'ayant souvent rien à dire, ça me convenait. Et de ce fait, j'étais un bon confident et j'attirais les cœurs brisés.
Franchement, c'était mieux que de ne parler à personne.
Le truc qui me gênait, entre autre, c'était le fait de porter un intérêt réellement sincère aux gens. Évidemment, je pouvais faire semblant de m'intéresser à quelqu'un, mais ça me semblait crétin et c'était de toutes façons au-dessus de mes forces.
Pour les personnes qui m'intéressaient, je luttais pour me faire accepter. Et je n'étais jamais certain de la confiance que je pouvais accorder à mes amis.
Après une grande gamelle sentimentale, j'ai arrêté de lire Dale Carnegie et je me suis dit que j'apprendrais la sociabilité sur le tas.
J'ai découvert "Comment se faire des amis" de Dale Carnegie dans un vieux meuble contenant des livres recouverts de papier craft et appartenant à mon père.
Parmi ces livres, il y en avait également un qui expliquait le "fonctionnement" des femmes, leurs particularités par rapport aux hommes etc. Ce livre avait été écrit dans les années 60 et on sentait une certaine pudeur, une distance vis-à-vis du sujet. Ça sentait l'homme qui découvre une terre inconnue après l'avoir négligée pendant des centenaires. "La psychologie de la femme", je crois que c'était son titre...
Bref...
A cette époque j'avais 19 ans et, malgré son titre a priori racoleur, j'ai dévoré "Comment se faire des amis".
Je l'ai lu et relu.
J'en ai parlé à mon père. Je ne comprenais pas qu'il puisse avoir en sa possession un livre aussi intéressant, qu'il ne m'en ait jamais parlé avant et qu'il l'ait laissé prendre la poussière dans un placard. Il a accueilli mon enthousiasme avec une sorte d'indifférence et de désintérêt, genre comme si c'était un bouquin finalement banal.
C'est bien plus tard que j'ai compris ce désintérêt de sa part.
En tout cas, ce livre est resté sur ma table de chevet pendant 4 ans. Régulièrement je lisais les conseils et la foultitude d'exemples qui le composait. On y trouvait les techniques de diplomatie de grands industriels comme Rockefeller, mais aussi comment le garagiste d'un petit village avait pu agrandir et fidéliser sa clientèle rien que par l'intérêt et l'amabilité qu'il portait à ses clients.
En gros, ses conseils tenaient dans le fait de :
- porter un intérêt sincère à son interlocuteur
- l'écouter
- sourire
- etc (disons que ça peut rentrer dans les catégories sus-citées)
A l'époque, je n'avais quasiment aucun pote et je souffrais d'une grande timidité. Je passais mon temps derrière un écran à jouer à des jeux vidéos. Je ne sais pas à quel point la lecture de ce bouquin et l'application de ses conseils a pu m'aider.
Pour ma part, je me contentais d'écouter mes interlocuteurs et de les faire parler. N'étant pas très bavard et n'ayant souvent rien à dire, ça me convenait. Et de ce fait, j'étais un bon confident et j'attirais les cœurs brisés.
Franchement, c'était mieux que de ne parler à personne.
Le truc qui me gênait, entre autre, c'était le fait de porter un intérêt réellement sincère aux gens. Évidemment, je pouvais faire semblant de m'intéresser à quelqu'un, mais ça me semblait crétin et c'était de toutes façons au-dessus de mes forces.
Pour les personnes qui m'intéressaient, je luttais pour me faire accepter. Et je n'étais jamais certain de la confiance que je pouvais accorder à mes amis.
Après une grande gamelle sentimentale, j'ai arrêté de lire Dale Carnegie et je me suis dit que j'apprendrais la sociabilité sur le tas.
- Ven Mar 26, 2010 3:34 pm
#92223
[size=150][color=orange]Une amitié qui part dans le mur ?[/color][/size]
Blabla bla (edit)
Tout doucement...
Blabla bla (edit)
Tout doucement...
Modifié en dernier par Equus le Mar Oct 26, 2010 7:17 pm, modifié 2 fois.
- Dim Mar 28, 2010 8:22 pm
#92332
[quote="Equus"][size=150][color=orange]Dale Carnegie [1/2][/color][/size]Après une grande gamelle sentimentale, j'ai arrêté de lire Dale Carnegie et je me suis dit que j'apprendrais la sociabilité sur le tas.
J'étais exactement dans le même cas que toi, j'ai lu le livre de Carnegie et je l'ai considéré comme ma bible un temps. Ca ne m'a strictement rien apporté, et je l'ai delaissé pour apprendre à sociabiliser naturellement.
Le problème de ce livre est qu'il a une approche basé sur le calcul, ce n'est pas très humain.
J'étais exactement dans le même cas que toi, j'ai lu le livre de Carnegie et je l'ai considéré comme ma bible un temps. Ca ne m'a strictement rien apporté, et je l'ai delaissé pour apprendre à sociabiliser naturellement.
Le problème de ce livre est qu'il a une approche basé sur le calcul, ce n'est pas très humain.
- Lun Mar 29, 2010 2:30 pm
#92363
[quote="wednesday"]Je te conseillerai de faire des compliments comme la pensée te vient, avant de vouloir faire plaisir.
Très juste, mais dans le feu de l'action, je pensais bien faire. Pas grave.
[quote="Stéphane"]Je n'avais pas (encore) lu ton journal. Beaucoup de style, bravo.
Merci bien.
[quote="Lint"]Le problème de ce livre est qu'il a une approche basé sur le calcul, ce n'est pas très humain.
C'est un peu vrai malgré le fait qu'il s'en dédise. Je crois que ça s'adresse à un public particulier (dont je ne faisais pas partie). Je reviendrai là dessus plus longuement.
Très juste, mais dans le feu de l'action, je pensais bien faire. Pas grave.
[quote="Stéphane"]Je n'avais pas (encore) lu ton journal. Beaucoup de style, bravo.
Merci bien.
[quote="Lint"]Le problème de ce livre est qu'il a une approche basé sur le calcul, ce n'est pas très humain.
C'est un peu vrai malgré le fait qu'il s'en dédise. Je crois que ça s'adresse à un public particulier (dont je ne faisais pas partie). Je reviendrai là dessus plus longuement.
- Mer Mar 31, 2010 5:20 pm
#92458
[size=150][color=orange]Dale Carnegie [2/2][/color][/size]
La lecture de "Comment se faire des amis" de Dale Carnegie m'aura donc permis de maintenir des relations amicales (mais pas vraiment de les sécuriser ou de les développer).
Au niveau séduction, ça ne m'aura strictement servi à rien. Déjà par le fait qu'à l'époque, étant dans un univers de geeks, je côtoyais très peu de filles. Et aussi, parce que ce livre apprend à se faire des "amis" pas des "compagnes de couette".
En revanche, au niveau "administratif" (au sens général) et professionnel, ses conseils m'auront pas mal servi pour convaincre un recruteur ou pour désamorcer un conflit. Mais à la base, j'ai toujours eu une grande confiance dans mes capacités techniques et intellectuelles, donc ça aide dans ce milieu là (autant que ça ne sert pas à grand chose dans le cadre de la séduction de femmes).
Bref, en fait, je crois que ce livre s'adresse plutôt à des personnes qui sont déjà relativement extraverties (qui n'ont pas de mal à aller vers les autres) MAIS dont les problèmes de sociabilité tiennent dans l'incompréhension de l'autre ou une certaine agressivité.
Dale Carnegie racontait que lui-même, étant jeune, discourait en conspuant et raillant ses pairs et que cette attitude s'était retournée contre lui (et que du coup il avait regretté et modifier son comportement en conséquence). Je ne crois pas qu'on puisse imputer ce genre d'attitude à la majorité des gens n'ayant pas ou peu d'amis.
A la même époque, j'avais lu "L'intelligence émotionnelle" de Daniel Goleman que j'avais trouvé passionnant. Sentant que la rapport avec soi-même était la source de mes soucis, j'avais également lu "L'estime de soi" de François Lelord et Christophe André.
Ces livres sont biens (avec celui de Carnegie), mais au final je me suis rendu compte qu'il n'abordaient les problèmes qu'en superficie. Les notions développées étaient assez fermées et difficilement vérifiables ou alors elles apportaient juste une sorte de verni sémantique sur les problèmes abordés.
Par exemple, dans le livre "L'estime de soi", on apprend la différence entre la "confiance en soi" l'"estime de soi", l'"amour de soi" etc, ça permet de compartimenter, de classer des notions psychologiques et c'est rassurant au premier abord, mais dans le fond, ça n'apporte rien.
Bien plus tard, dans le même genre, j'ai lu "Pourquoi les hommes marchent-ils à la gauche des femmes ?" de Philippe Turchet. Et j'avais déjà un meilleur discernement quant à la pertinence des informations qu'on pouvait trouver dans un tel bouquin. La conception de l'amour qu'il y développe me semblait donc bonne (en gros, il fait clairement le distinction entre l'"amour" et ce qu'on appelle sur ce site la "neediness", qui n'est qu'une forme d'amour corrompu). En revanche, ses théories sont ensevelies par des statistiques ennuyantes et sont encapuchonnées par une terminologie (amour selon "agapè", "eros" etc) portant tous les stigmates du dogme psychanalytique freudien.
Bref, tout ça pour dire que la lecture de Dale Carnegie m'a passionné à une époque mais qu'elle n'a jamais réellement constitué une aide efficace et pérenne contre mes problèmes de sociabilité.
De plus, je pense que sa lecture (et celle des livres dans la catégorie sus-cité), comme une majorité écrasante d'ouvrages sur le développement personnel ne remplace évidemment pas un véritable travail de terrain sur soi-même, mais n'apporte pas vraiment non plus une vision profonde, simple et honnête sur la psychologie humaine.
La lecture de "Comment se faire des amis" de Dale Carnegie m'aura donc permis de maintenir des relations amicales (mais pas vraiment de les sécuriser ou de les développer).
Au niveau séduction, ça ne m'aura strictement servi à rien. Déjà par le fait qu'à l'époque, étant dans un univers de geeks, je côtoyais très peu de filles. Et aussi, parce que ce livre apprend à se faire des "amis" pas des "compagnes de couette".
En revanche, au niveau "administratif" (au sens général) et professionnel, ses conseils m'auront pas mal servi pour convaincre un recruteur ou pour désamorcer un conflit. Mais à la base, j'ai toujours eu une grande confiance dans mes capacités techniques et intellectuelles, donc ça aide dans ce milieu là (autant que ça ne sert pas à grand chose dans le cadre de la séduction de femmes).
Bref, en fait, je crois que ce livre s'adresse plutôt à des personnes qui sont déjà relativement extraverties (qui n'ont pas de mal à aller vers les autres) MAIS dont les problèmes de sociabilité tiennent dans l'incompréhension de l'autre ou une certaine agressivité.
Dale Carnegie racontait que lui-même, étant jeune, discourait en conspuant et raillant ses pairs et que cette attitude s'était retournée contre lui (et que du coup il avait regretté et modifier son comportement en conséquence). Je ne crois pas qu'on puisse imputer ce genre d'attitude à la majorité des gens n'ayant pas ou peu d'amis.
A la même époque, j'avais lu "L'intelligence émotionnelle" de Daniel Goleman que j'avais trouvé passionnant. Sentant que la rapport avec soi-même était la source de mes soucis, j'avais également lu "L'estime de soi" de François Lelord et Christophe André.
Ces livres sont biens (avec celui de Carnegie), mais au final je me suis rendu compte qu'il n'abordaient les problèmes qu'en superficie. Les notions développées étaient assez fermées et difficilement vérifiables ou alors elles apportaient juste une sorte de verni sémantique sur les problèmes abordés.
Par exemple, dans le livre "L'estime de soi", on apprend la différence entre la "confiance en soi" l'"estime de soi", l'"amour de soi" etc, ça permet de compartimenter, de classer des notions psychologiques et c'est rassurant au premier abord, mais dans le fond, ça n'apporte rien.
Bien plus tard, dans le même genre, j'ai lu "Pourquoi les hommes marchent-ils à la gauche des femmes ?" de Philippe Turchet. Et j'avais déjà un meilleur discernement quant à la pertinence des informations qu'on pouvait trouver dans un tel bouquin. La conception de l'amour qu'il y développe me semblait donc bonne (en gros, il fait clairement le distinction entre l'"amour" et ce qu'on appelle sur ce site la "neediness", qui n'est qu'une forme d'amour corrompu). En revanche, ses théories sont ensevelies par des statistiques ennuyantes et sont encapuchonnées par une terminologie (amour selon "agapè", "eros" etc) portant tous les stigmates du dogme psychanalytique freudien.
Bref, tout ça pour dire que la lecture de Dale Carnegie m'a passionné à une époque mais qu'elle n'a jamais réellement constitué une aide efficace et pérenne contre mes problèmes de sociabilité.
De plus, je pense que sa lecture (et celle des livres dans la catégorie sus-cité), comme une majorité écrasante d'ouvrages sur le développement personnel ne remplace évidemment pas un véritable travail de terrain sur soi-même, mais n'apporte pas vraiment non plus une vision profonde, simple et honnête sur la psychologie humaine.
- Jeu Avr 08, 2010 10:20 am
#92922
[size=150][color=orange]M-run * part 3[/color][/size]
J'avais passé l'année précédente à me prendre la tête à séduire une seule et unique fille, et je m'y étais bien cassé les dents. De "jeu de séduction", j'étais passé à "prise de tête de séduction". Après avoir fait un tri et pris du recul, je voulais enfin vivre des aventures...
Ayant toujours eu une nature plutôt timorée et peu bavarde, je savais que je pouvais me brûler les ailes si je faisais pas gaffe à là où je mettais les pieds.
Je m'inscrivais donc sur ce site de rencontre bien connu, et je notais mes objectifs :
1- quoiqu'il arrive, ne faire que s'amuser.
2- viser la quantité des relations, et après la qualité.
3- être organisé
4- si la règle numéro 1 n'est plus respecté, j'arrête.
J'ai donc réfléchi à une annonce. Et tout au long du "M-run", je l'ai souvent changée sans être réellement satisfait du résultat. Je voulais une annonce légère et amusante qui décrive mon univers. Concernant mes attentes, étant ouvert à tout, je voulais pouvoir vivre aussi bien une aventure d'un soir qu'une relation longue si les affinités se présentaient. Je mettais donc que j'étais là par "curiosité, échange et sensualité, le feeling ferait le reste".
Je me lançais dans l'arène.
J'étais étonné de voir que le mot "sensualité" à lui seul faisait mouche auprès de quelques demoiselles du site. Je discutais donc avec quelques unes d'entre elles, essayant tant bien que mal de créer une accroche.
Au bout d'une semaine, je rencontrais une nana. Notre discussion avait essentiellement été intellectuelle, rien de sexué, il ne se passerait rien, mais c'était le moyen de mettre un pied dans l'étrier. Un petit échauffement...
Plus tard, je faisais virtuellement connaissance avec la Couleuvre.
J'édite le premier post de mon journal pour changé le nom de la demoiselle dont je parle (ce sera donc la Couleuvre). Je trouve que donner un nom imagé (un animal en l'occurrence) est plus sympa qu'un raccourci d'une lettre. Ça n'a évidemment aucun caractère discriminatoire ou désobligeant à l'égard des demoiselles dont je parle (où des animaux aussi ). C'est, disons, affectueux.
J'avais passé l'année précédente à me prendre la tête à séduire une seule et unique fille, et je m'y étais bien cassé les dents. De "jeu de séduction", j'étais passé à "prise de tête de séduction". Après avoir fait un tri et pris du recul, je voulais enfin vivre des aventures...
Ayant toujours eu une nature plutôt timorée et peu bavarde, je savais que je pouvais me brûler les ailes si je faisais pas gaffe à là où je mettais les pieds.
Je m'inscrivais donc sur ce site de rencontre bien connu, et je notais mes objectifs :
1- quoiqu'il arrive, ne faire que s'amuser.
2- viser la quantité des relations, et après la qualité.
3- être organisé
4- si la règle numéro 1 n'est plus respecté, j'arrête.
J'ai donc réfléchi à une annonce. Et tout au long du "M-run", je l'ai souvent changée sans être réellement satisfait du résultat. Je voulais une annonce légère et amusante qui décrive mon univers. Concernant mes attentes, étant ouvert à tout, je voulais pouvoir vivre aussi bien une aventure d'un soir qu'une relation longue si les affinités se présentaient. Je mettais donc que j'étais là par "curiosité, échange et sensualité, le feeling ferait le reste".
Je me lançais dans l'arène.
J'étais étonné de voir que le mot "sensualité" à lui seul faisait mouche auprès de quelques demoiselles du site. Je discutais donc avec quelques unes d'entre elles, essayant tant bien que mal de créer une accroche.
Au bout d'une semaine, je rencontrais une nana. Notre discussion avait essentiellement été intellectuelle, rien de sexué, il ne se passerait rien, mais c'était le moyen de mettre un pied dans l'étrier. Un petit échauffement...
Plus tard, je faisais virtuellement connaissance avec la Couleuvre.
J'édite le premier post de mon journal pour changé le nom de la demoiselle dont je parle (ce sera donc la Couleuvre). Je trouve que donner un nom imagé (un animal en l'occurrence) est plus sympa qu'un raccourci d'une lettre. Ça n'a évidemment aucun caractère discriminatoire ou désobligeant à l'égard des demoiselles dont je parle (où des animaux aussi ). C'est, disons, affectueux.
- Lun Avr 26, 2010 3:43 pm
#93763
[size=150][color=orange]Grillé[/color][/size]
Regardez-le...
Observez. Il marche, calme et souriant, à la limite de l'indolence. Son expression trahit une curiosité toute naïve. Il avance, et alors qu'on pourrait croire que... Oh !
Attendez !
Il s'arrête !
Mais qu'a-t-il donc vu au loin ?
Serait-ce une de ces créatures rares et mystérieuses ? Sauvage et envoutante ? En tout cas, cette vision lui fait un bel effet. Je crois qu'il décide d'agir.
Oui c'est sûr. Il inspire un bon coup et se met dans les starting-blocks. Son regard est empli d'une détermination et d'une volonté sans faille.
Inspiration.....
PAN ! Il est parti comme une flèche ! Quel départ !
Il fonce tête baissée. Sa vélocité est hallucinante. Il court à une vitesse proche de celle de la lumière ! En fait, c'est bien simple : s'il était dans le vide, il se déplacerait aussi rapidement qu'un photon et il atteindrait de lointaines étoiles en un clignement de paupière !...
Sauf...
... que...
... nous sommes sur terre et que l'atmosphère est composée de milliards de particules freinant sa vitesse par un mécanisme invisible de frottements. Ces frottements créent de la chaleur... Regardez : il va tellement vite que son corps s'échauffe et devient rouge brûlant. Pourtant, il n'a pas parcouru la moitié de la distance le menant à...
Mais ! Il s'enflamme !
Oulah, ce n'est pas bon. Il remarque qu'il est en train de brûler, alors il freine et s'arrête. Son corps carbonisé est fumant et dégage une odeur de roussi.
Grillé...
Regardez-le...
Observez. Il marche, calme et souriant, à la limite de l'indolence. Son expression trahit une curiosité toute naïve. Il avance, et alors qu'on pourrait croire que... Oh !
Attendez !
Il s'arrête !
Mais qu'a-t-il donc vu au loin ?
Serait-ce une de ces créatures rares et mystérieuses ? Sauvage et envoutante ? En tout cas, cette vision lui fait un bel effet. Je crois qu'il décide d'agir.
Oui c'est sûr. Il inspire un bon coup et se met dans les starting-blocks. Son regard est empli d'une détermination et d'une volonté sans faille.
Inspiration.....
PAN ! Il est parti comme une flèche ! Quel départ !
Il fonce tête baissée. Sa vélocité est hallucinante. Il court à une vitesse proche de celle de la lumière ! En fait, c'est bien simple : s'il était dans le vide, il se déplacerait aussi rapidement qu'un photon et il atteindrait de lointaines étoiles en un clignement de paupière !...
Sauf...
... que...
... nous sommes sur terre et que l'atmosphère est composée de milliards de particules freinant sa vitesse par un mécanisme invisible de frottements. Ces frottements créent de la chaleur... Regardez : il va tellement vite que son corps s'échauffe et devient rouge brûlant. Pourtant, il n'a pas parcouru la moitié de la distance le menant à...
Mais ! Il s'enflamme !
Oulah, ce n'est pas bon. Il remarque qu'il est en train de brûler, alors il freine et s'arrête. Son corps carbonisé est fumant et dégage une odeur de roussi.
Grillé...
- Ven Avr 30, 2010 11:21 am
#93951
[size=150][color=orange]Esprit critique : Karl Popper[/color][/size]
J'avais parlé d'intolérance dans un message précédent, et là je voudrais parler d'esprit critique.
Devant la masse d'information à laquelle nous sommes exposés quotidiennement, comment trier le bon grain de l'ivraie ?
Comment savoir si une information est fiable ? Comment évaluer sa fiabilité ?
Pour ça, je pense qu'il faut deux choses :
1/ un outil de tri
2/ des valeurs de bases sûres et absolues.
(3/ Et un chouïa d'intelligence)
Pour l'outil de tri, je fais appel à Karl Popper et sa théorie de la réfutabilité :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Karl_Popper
Je ne me propose donc pas de devenir un scientifique en herbe qui va réfuter ou vérifier de grandes théorie scientifiques, mais de prendre du recul sur ce qu'on me dit.
En gros, devant une thèse dont je ne sais que penser, je me pose ces questions là :
- Puis-je vérifier que cette information est vraie ?
- Puis-je la réfuter ?
On ne se propose pas de vérifier que la théorie est vraie, juste de savoir si il est "possible" de le faire avec les moyens à notre disposition.
Donc, si une information n'est pas réfutable, alors on peut considérer qu'elle n'est pas très fiable.
Si une information est réfutable, et que - sur la base de nos valeurs - nous observons qu'elle est fausse, alors nous pouvons la rejeter.
Sinon, c'est une information acceptable, à défaut d'être rejetée.
C'est d'une simplicité étourdissante... Et c'est un peu bourrin, c'est vrai.
Dans la vie de tous les jours, on peut se dire qu'on n'a pas vraiment besoin d'un tel outil. Le fameux "bon sens" devrait suffire (même si perso, cette notion de "bon sens" me semble un peu fourre-tout, et veut à la fois tout et rien dire). Mais, par exemple, dans le domaine du développement personnel, je pense que c'est un outil important.
Quelques exemples quand même.
En ce moment, la génétique est vachement à la mode. Beaucoup d'articles de vulgarisation scientifique paraissent dans des journaux ou sur internet, et donnent des explications sur des comportements humains ou autres traits de caractère des êtres vivants.
On parle en particulier d'un "gène de la violence". L'existence de ce gène expliquerait des comportements violents dans notre société.
C'est un sujet qui m'intéresse, tant il est vrai que j'aimerais pouvoir vivre dans un monde où les gens font l'amour plutôt que de se taper sur la tête.
Voici un article trouvé au hasard du net sur le sujet :
http://www.lexpress.fr/actualite/scienc ... 83319.html
A mon niveau de français lambda, sorti d'une pauvre fac et ayant vécu mon enfance dans un patelin de 500 habitants, sans aucune connaissance en génétique (comme la plupart des gens), quelle confiance puis-je accorder à une telle information ?
Un petit coup de Karl Popper :
- Puis-je vérifier à mon niveau qu'un gène de la violence existe ? Non.
- Est-ce que je connais des gens qui peuvent vérifier facilement une telle chose ? Non plus.
- Est-ce facile de vérifier l'existence du gène de la violence ? Non.
Donc, à mon niveau, je dis que cette info n'est pas fiable.
Lisons quand même l'article mentionné plus haut.
1er paragraphe -> blabla sur le film "animal", aucun intérêt.
2ème paragraphe -> blabla historique sur la violence, on s'en fout.
3ème paragraphe -> Ha ! Ce n'est pas un "gène de la violence" mais "une 20aine de fragments d'ADN impliqués dans les actes de violence" ! Intéressant ! Mais est-ce que ça change quelquechose si je la passe à la moulinette Karl Popper ? Ben non.
4ème et 5ème paragraphe -> branlette scientifique à propos de l'existence d'un tel gène (enfin, fragment d'ADN, mais bon, c'est pareil).
Bref.
Donc, j'apprends juste que "je ne sais pas si un gène de la violence existe" en fin de compte.
Mais c'est déjà bien !
Pour le cas particulier du gène de la violence, on peut aller un peu plus loin et non seulement découvrir que c'est une information peu fiable, mais aussi que ça sent le gros foutage de gueule, et ce en ne se basant que sur de la pure logique et quelques connaissances historiques de rien du tout.
Admettons qu'un gène de la violence existe.
Prenons la seconde guerre mondiale (ou n'importe quel conflit impliquant énormément de violence). Comment expliquer que des millions de gens aient soudain été sous le joug de ce fameux gène de la violence en quelques années ? Une génération entière de gens aurait eu droit à un gène plus virulent (et la génération d'après, un gène affaibli pendant les happy sixties) ??
Mouais...
En fin de compte, on constate que plus de 90% des informations qui nous parviennent sont inintéressante ou invérifiable. La plupart des gens parlent de choses qu'ils ne connaissent pas, ou mal.
Ce n'est pas grave en soi, mais il faut le savoir.
J'avais parlé d'intolérance dans un message précédent, et là je voudrais parler d'esprit critique.
Devant la masse d'information à laquelle nous sommes exposés quotidiennement, comment trier le bon grain de l'ivraie ?
Comment savoir si une information est fiable ? Comment évaluer sa fiabilité ?
Pour ça, je pense qu'il faut deux choses :
1/ un outil de tri
2/ des valeurs de bases sûres et absolues.
(3/ Et un chouïa d'intelligence)
Pour l'outil de tri, je fais appel à Karl Popper et sa théorie de la réfutabilité :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Karl_Popper
Je ne me propose donc pas de devenir un scientifique en herbe qui va réfuter ou vérifier de grandes théorie scientifiques, mais de prendre du recul sur ce qu'on me dit.
En gros, devant une thèse dont je ne sais que penser, je me pose ces questions là :
- Puis-je vérifier que cette information est vraie ?
- Puis-je la réfuter ?
On ne se propose pas de vérifier que la théorie est vraie, juste de savoir si il est "possible" de le faire avec les moyens à notre disposition.
Donc, si une information n'est pas réfutable, alors on peut considérer qu'elle n'est pas très fiable.
Si une information est réfutable, et que - sur la base de nos valeurs - nous observons qu'elle est fausse, alors nous pouvons la rejeter.
Sinon, c'est une information acceptable, à défaut d'être rejetée.
C'est d'une simplicité étourdissante... Et c'est un peu bourrin, c'est vrai.
Dans la vie de tous les jours, on peut se dire qu'on n'a pas vraiment besoin d'un tel outil. Le fameux "bon sens" devrait suffire (même si perso, cette notion de "bon sens" me semble un peu fourre-tout, et veut à la fois tout et rien dire). Mais, par exemple, dans le domaine du développement personnel, je pense que c'est un outil important.
Quelques exemples quand même.
En ce moment, la génétique est vachement à la mode. Beaucoup d'articles de vulgarisation scientifique paraissent dans des journaux ou sur internet, et donnent des explications sur des comportements humains ou autres traits de caractère des êtres vivants.
On parle en particulier d'un "gène de la violence". L'existence de ce gène expliquerait des comportements violents dans notre société.
C'est un sujet qui m'intéresse, tant il est vrai que j'aimerais pouvoir vivre dans un monde où les gens font l'amour plutôt que de se taper sur la tête.
Voici un article trouvé au hasard du net sur le sujet :
http://www.lexpress.fr/actualite/scienc ... 83319.html
A mon niveau de français lambda, sorti d'une pauvre fac et ayant vécu mon enfance dans un patelin de 500 habitants, sans aucune connaissance en génétique (comme la plupart des gens), quelle confiance puis-je accorder à une telle information ?
Un petit coup de Karl Popper :
- Puis-je vérifier à mon niveau qu'un gène de la violence existe ? Non.
- Est-ce que je connais des gens qui peuvent vérifier facilement une telle chose ? Non plus.
- Est-ce facile de vérifier l'existence du gène de la violence ? Non.
Donc, à mon niveau, je dis que cette info n'est pas fiable.
Lisons quand même l'article mentionné plus haut.
1er paragraphe -> blabla sur le film "animal", aucun intérêt.
2ème paragraphe -> blabla historique sur la violence, on s'en fout.
3ème paragraphe -> Ha ! Ce n'est pas un "gène de la violence" mais "une 20aine de fragments d'ADN impliqués dans les actes de violence" ! Intéressant ! Mais est-ce que ça change quelquechose si je la passe à la moulinette Karl Popper ? Ben non.
4ème et 5ème paragraphe -> branlette scientifique à propos de l'existence d'un tel gène (enfin, fragment d'ADN, mais bon, c'est pareil).
Bref.
Donc, j'apprends juste que "je ne sais pas si un gène de la violence existe" en fin de compte.
Mais c'est déjà bien !
Pour le cas particulier du gène de la violence, on peut aller un peu plus loin et non seulement découvrir que c'est une information peu fiable, mais aussi que ça sent le gros foutage de gueule, et ce en ne se basant que sur de la pure logique et quelques connaissances historiques de rien du tout.
Admettons qu'un gène de la violence existe.
Prenons la seconde guerre mondiale (ou n'importe quel conflit impliquant énormément de violence). Comment expliquer que des millions de gens aient soudain été sous le joug de ce fameux gène de la violence en quelques années ? Une génération entière de gens aurait eu droit à un gène plus virulent (et la génération d'après, un gène affaibli pendant les happy sixties) ??
Mouais...
En fin de compte, on constate que plus de 90% des informations qui nous parviennent sont inintéressante ou invérifiable. La plupart des gens parlent de choses qu'ils ne connaissent pas, ou mal.
Ce n'est pas grave en soi, mais il faut le savoir.
- Ven Avr 30, 2010 1:08 pm
#93959
Sympas.
J'aimerais savoir si Dieu existe M. Poppers ?
- Puis-je vérifier que dieu existe ? Non.
- Est-ce que je connais des gens qui peuvent vérifier que dieu existe ? Non plus.
- Est-ce facile de vérifier l'existence de dieu ? Non.
Donc, à mon niveau, je dis que cette info n'est pas fiable. Dieu n'est pas! J'accepte ça va dans le sens de mes convictions
J'aimerais savoir si Dieu existe M. Poppers ?
- Puis-je vérifier que dieu existe ? Non.
- Est-ce que je connais des gens qui peuvent vérifier que dieu existe ? Non plus.
- Est-ce facile de vérifier l'existence de dieu ? Non.
Donc, à mon niveau, je dis que cette info n'est pas fiable. Dieu n'est pas! J'accepte ça va dans le sens de mes convictions
Est ce que t’aboies tout le temps p’tit roquet ou est ce que tu mords ?
- Ven Avr 30, 2010 1:42 pm
#93963
[quote="Synchronn"]Sympas.
J'aimerais savoir si Dieu existe M. Poppers ?
- Puis-je vérifier que dieu existe ? Non.
- Est-ce que je connais des gens qui peuvent vérifier que dieu existe ? Non plus.
- Est-ce facile de vérifier l'existence de dieu ? Non.
Donc, à mon niveau, je dis que cette info n'est pas fiable. Dieu n'est pas! J'accepte ça va dans le sens de mes convictions
Non, parce que justement la réfutabilité vise à distinguer les théories scientifiques des autres. Ne pas pouvoir le vérifier, ça ne fait pas de l'affirmation "Dieu existe" une affirmation fausse; ça en fait juste une proposition non-scientifique.
(Par ailleurs, une information non fiable n'est pas forcément fausse pour autant, c'est juste qu'il te faut d'autres éléments de vérification )
J'aimerais savoir si Dieu existe M. Poppers ?
- Puis-je vérifier que dieu existe ? Non.
- Est-ce que je connais des gens qui peuvent vérifier que dieu existe ? Non plus.
- Est-ce facile de vérifier l'existence de dieu ? Non.
Donc, à mon niveau, je dis que cette info n'est pas fiable. Dieu n'est pas! J'accepte ça va dans le sens de mes convictions
Non, parce que justement la réfutabilité vise à distinguer les théories scientifiques des autres. Ne pas pouvoir le vérifier, ça ne fait pas de l'affirmation "Dieu existe" une affirmation fausse; ça en fait juste une proposition non-scientifique.
(Par ailleurs, une information non fiable n'est pas forcément fausse pour autant, c'est juste qu'il te faut d'autres éléments de vérification )