- Mer Sep 14, 2011 11:09 am
#113057
[size=200][color=orange]Heartbreaker[/color][/size]
"I don't care what the people say, I know where their jive is at. "
http://www.youtube.com/watch?v=npoYQMPCOvU
L'été se termine.
En début d'année, j'ai eu 3 histoires. Dont les 2 que j'ai rapidement racontées dans mon messages précédent.
Pour la première, j'en essuie encore les conséquences étant donné que je connaissais cette fille au sein d'une école de théâtre. C'est une fille qui est remarquée dans le groupe parce qu'elle a des attributs féminins avantageux. Mes attributs féminins à moi sont un peu moins convaincants, donc du coup, quand elle a commencé à dire que je l'avais larguée comme une merde, y'avait pas grand chose que je puisse faire contre les commérages qui ont suivi.
Je pense avoir été correct avec elle. Le truc que je savais pas (mais dont je me doutais) c'est que plein de mecs lui tournaient autour et que dans le tas c'est à moi qu'elle s'est donnée. Je dis "dans le tas", parce que dans sa tête, c'est vraiment comme ça que ça devait être. Et je dis "s'est donnée" parce que c'est littéralement de ça dont il s'agit. Sauf que moi, j'suis pas un prince charmant (malgré mes petits airs hein) et que je ne veux pas qu'une femme se donne à moi, c'est grotesque. Quel respect une femme a-t-elle d'elle même si elle se "donne" à un homme ? Au bout d'une semaine, il n'y avait plus de "jeu de séduction" entre nous. Elle flottait dans un joli rêve à elle plein de petites fleurs et d'oiseaux qui chantent, elle avait trouvé son homme.
J'ai donc compris qu'on était ensemble pour de mauvaises raisons et qu'elle projettait sur moi une sorte de fantasme. Remarque, moi aussi je m'étais fait des films sur elle, mais je me suis réveillé très rapidement, et je lui ai donc dit que ça n'allait pas, qu'il valait mieux qu'on prenne du recul. Ce qu'elle a interprêté comme "je te jette comme une grosse merde". Forcément, après avoir autant investi sur moi, ça l'a blessée dans son orgueil.
Quand elle a commencé à dauber sur moi sur Facebook, j'ai décidé de "couper les ponts" et de la virer de Facebook. Son comportement m'agaçait, et je ne voulais pas remuer la plaie autour du couteau en restant plus proche que nécessaire. Le problème de ça, c'est que quand on fréquente le même cercle social, ça peut avoir des conséquences néfastes.
Parce que dans un groupe suffisament large, y'a toujours :
1- Des commères (pas forcément des femmes) qui aiment "putasser" sur les gens et qui élèvent même ça comme une institution, et qui veulent tout savoir sur tout le monde, surtout quand c'est croustillant. Alors vous comprenez, quand une jolie princesse et son joli petit cul se font largués par un gros méchant loup, ouuuuh yabon, vas-y balance ! Et vas-y que je raconte de la merde dans ton dos et que je fais de vieilles insinuations devant tout le monde.
2- Ces grands Paladins sur leur blancs destriers, fiers hérauts de la bonne morale judéo-chrétienne occidentale (et de l'humour degré zéro). Ceux là ont été choqués et m'ont fait la gueule du jour au lendemain. Ridicule.
3- Et des gens cools qui s'en branlent (déjà parce que ça ne les regarde pas), et franchement ils ont bien raison.
Y'a un peu d'aigreur dans cette note hein ? Ouais un petit peu quand même...
Y'a 2 personnages qui se battent en moi. Le premier est noble, cool et raisonnable. Il s'en fout. Héh, après tout, étant donné que je ne suis attiré ni par les commères ni par les moralisateurs, cette situation fait un tri d'emblé dans ce cercle de gens.
Le deuxième a envie de botter le cul à tout le monde. Quand j'ai flirté avec une 3ème fille de ce groupe (oui je suis suicidaire, mais je veux dire : autant faire les choses à fond), elle voulait m'embrasser en public, ce à quoi j'étais réticent à la base ne voulant pas m'afficher devant les gens du théâtre (qui pour certains m'avaient déjà dans le pif), et puis cette partie sauvage de moi a pris le dessus et a accepté. C'était aussi une manière de leur faire un gigantesque doigt. Oui, c'est puéril, je le sais bien.
-=-=- -=-=- -=-=- -=-=- -=-=-
Bref, heartbreaker, parce que 2 fois sur 3, c'est moi qui décide de terminer mes histoire de rencontre. Et 1 fois sur 2, ça se passe mal. Et si jamais ça a dépassé le stade du sexe, là, c'est systématiquement moi qui rompt. La raison qui revient, c'est la lassitude, fille trop sentimentalement dépendante.
J'ai vu sur ce forum que certaines personnes trouvent que les femmes françaises ont une trop haute estime d'elles-mêmes. Moi je constate le contraire. Quand je gratte un peu, je me rends compte qu'une quelconque attitude hautaine cache une grande insécurité... à tous les coups.
Alors voilà, pointer le doigt sur les femmes que je rencontre, c'est un peu facile. Je me pose des questions sur mes propres seuils de tolérance, ma capacité à m'ouvrir à l'autre etc. Je pense que j'ai de la marge... Que j'ai plein de choses à apprendre.
J'ai également dépassé un seuil... Le seuil technique : j'ai suffisament de recul sur moi-même pour savoir quand je suis en train de foirer un jeu de séduction ou quand je sais que ça fonctionne. Ca ne m'empêche évidemment pas de faire des bêtises, mais je me rends compte que c'est plus mon "état d'esprit" qui compte qu'une quelconque "technique"...
Bref, voilà où j'en suis.
"I don't care what the people say, I know where their jive is at. "
http://www.youtube.com/watch?v=npoYQMPCOvU
L'été se termine.
En début d'année, j'ai eu 3 histoires. Dont les 2 que j'ai rapidement racontées dans mon messages précédent.
Pour la première, j'en essuie encore les conséquences étant donné que je connaissais cette fille au sein d'une école de théâtre. C'est une fille qui est remarquée dans le groupe parce qu'elle a des attributs féminins avantageux. Mes attributs féminins à moi sont un peu moins convaincants, donc du coup, quand elle a commencé à dire que je l'avais larguée comme une merde, y'avait pas grand chose que je puisse faire contre les commérages qui ont suivi.
Je pense avoir été correct avec elle. Le truc que je savais pas (mais dont je me doutais) c'est que plein de mecs lui tournaient autour et que dans le tas c'est à moi qu'elle s'est donnée. Je dis "dans le tas", parce que dans sa tête, c'est vraiment comme ça que ça devait être. Et je dis "s'est donnée" parce que c'est littéralement de ça dont il s'agit. Sauf que moi, j'suis pas un prince charmant (malgré mes petits airs hein) et que je ne veux pas qu'une femme se donne à moi, c'est grotesque. Quel respect une femme a-t-elle d'elle même si elle se "donne" à un homme ? Au bout d'une semaine, il n'y avait plus de "jeu de séduction" entre nous. Elle flottait dans un joli rêve à elle plein de petites fleurs et d'oiseaux qui chantent, elle avait trouvé son homme.
J'ai donc compris qu'on était ensemble pour de mauvaises raisons et qu'elle projettait sur moi une sorte de fantasme. Remarque, moi aussi je m'étais fait des films sur elle, mais je me suis réveillé très rapidement, et je lui ai donc dit que ça n'allait pas, qu'il valait mieux qu'on prenne du recul. Ce qu'elle a interprêté comme "je te jette comme une grosse merde". Forcément, après avoir autant investi sur moi, ça l'a blessée dans son orgueil.
Quand elle a commencé à dauber sur moi sur Facebook, j'ai décidé de "couper les ponts" et de la virer de Facebook. Son comportement m'agaçait, et je ne voulais pas remuer la plaie autour du couteau en restant plus proche que nécessaire. Le problème de ça, c'est que quand on fréquente le même cercle social, ça peut avoir des conséquences néfastes.
Parce que dans un groupe suffisament large, y'a toujours :
1- Des commères (pas forcément des femmes) qui aiment "putasser" sur les gens et qui élèvent même ça comme une institution, et qui veulent tout savoir sur tout le monde, surtout quand c'est croustillant. Alors vous comprenez, quand une jolie princesse et son joli petit cul se font largués par un gros méchant loup, ouuuuh yabon, vas-y balance ! Et vas-y que je raconte de la merde dans ton dos et que je fais de vieilles insinuations devant tout le monde.
2- Ces grands Paladins sur leur blancs destriers, fiers hérauts de la bonne morale judéo-chrétienne occidentale (et de l'humour degré zéro). Ceux là ont été choqués et m'ont fait la gueule du jour au lendemain. Ridicule.
3- Et des gens cools qui s'en branlent (déjà parce que ça ne les regarde pas), et franchement ils ont bien raison.
Y'a un peu d'aigreur dans cette note hein ? Ouais un petit peu quand même...
Y'a 2 personnages qui se battent en moi. Le premier est noble, cool et raisonnable. Il s'en fout. Héh, après tout, étant donné que je ne suis attiré ni par les commères ni par les moralisateurs, cette situation fait un tri d'emblé dans ce cercle de gens.
Le deuxième a envie de botter le cul à tout le monde. Quand j'ai flirté avec une 3ème fille de ce groupe (oui je suis suicidaire, mais je veux dire : autant faire les choses à fond), elle voulait m'embrasser en public, ce à quoi j'étais réticent à la base ne voulant pas m'afficher devant les gens du théâtre (qui pour certains m'avaient déjà dans le pif), et puis cette partie sauvage de moi a pris le dessus et a accepté. C'était aussi une manière de leur faire un gigantesque doigt. Oui, c'est puéril, je le sais bien.
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Bref, heartbreaker, parce que 2 fois sur 3, c'est moi qui décide de terminer mes histoire de rencontre. Et 1 fois sur 2, ça se passe mal. Et si jamais ça a dépassé le stade du sexe, là, c'est systématiquement moi qui rompt. La raison qui revient, c'est la lassitude, fille trop sentimentalement dépendante.
J'ai vu sur ce forum que certaines personnes trouvent que les femmes françaises ont une trop haute estime d'elles-mêmes. Moi je constate le contraire. Quand je gratte un peu, je me rends compte qu'une quelconque attitude hautaine cache une grande insécurité... à tous les coups.
Alors voilà, pointer le doigt sur les femmes que je rencontre, c'est un peu facile. Je me pose des questions sur mes propres seuils de tolérance, ma capacité à m'ouvrir à l'autre etc. Je pense que j'ai de la marge... Que j'ai plein de choses à apprendre.
J'ai également dépassé un seuil... Le seuil technique : j'ai suffisament de recul sur moi-même pour savoir quand je suis en train de foirer un jeu de séduction ou quand je sais que ça fonctionne. Ca ne m'empêche évidemment pas de faire des bêtises, mais je me rends compte que c'est plus mon "état d'esprit" qui compte qu'une quelconque "technique"...
Bref, voilà où j'en suis.