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Modérateurs: animal, Léo

By Memphis
#102618 [quote="Elan"]Si ça peut te rassurer, dans ma promo d'école d'ingénieur il y avait entre autres une auteure et metteuse en scène de théâtre ainsi qu'un futur one-man show qui s'ignoraient encore.

Et un exemple classique : Boris Vian, diplômé de l'Ecole Centrale.
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By Elan
#102619 Comme disait Queneau : "Boris Vian a fait Centrale, ce n'est pas rien, mais ce n'est pas tout".

Sans aller jusqu'à ce genre de personnalité hors du commun, des gens normaux peuvent avoir une carrière totalement sans rapport avec ce genre d'études.
D'ailleurs ça ne constitue pas particulièrement un handicap pour les métiers artistiques, la difficulté principale réside en le choix initial et le fait de refuser - pour un temps - la carrière toute tracée.
Attention aussi à la famille, les revirements peuvent créer des incompréhensions et obliger à batailler pour imposer ses idées (surtout que la plupart des étudiants d'école d'ingé ont été plus ou moins poussés là par le milieu familial et professoral).
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By Yannick
#102716 Merci pour vos réponses, elles me confortent dans ma décision de continuer.
A moi maintenant de faire les efforts nécessaires pour arriver à mes fins.

Deuxième rendez-vous avec Ainhoa

[img]http://img820.imageshack.us/img820/1462/salvadorp.jpg[/img]

Cela faisait quelques temps que j'avais projeté d'aller visiter l'espace Dali à Montmartre sans jamais en avoir l'occasion.
Ses œuvres décalées allant assez bien avec la personnalité d'Ainhoa, je lui avais proposé cette activité en second rendez-vous samedi après-midi dernier.
Je comptais beaucoup sur cette journée pour dissiper mes doutes et rattraper mon passage à l'action manqué de la dernière fois.

Lorsque Ainhoa arriva, je fus tout de suite un peu déçu.
L'impression que j'avais d'elle jusqu'à présent s'est révélée moins flatteuse en plein jour, et sa tenue d'étudiante un peu bohème n'y était pas totalement étrangère.
Elle me plaisait toujours, mais moins que dans mes souvenirs.
Qu'importe, j'avais trop ressassé notre dernier rendez-vous et je voulais de toutes façons être fixé sur ses intentions.

Les premières neiges étaient tombées sur paris et les pavés froids de Montmartre n'incitaient pas à flâner au grés des ruelles.
Nous sommes donc entrés au chaud dans le musée et avons commencé à discuter en découvrant les œuvres de Dali.
Rapidement, un jeu consistant à deviner ce qui était représenté sur certains tableaux et à interpréter certaines sculptures se mit naturellement en place entre nous.

[img]http://img137.imageshack.us/img137/9764/daliu.jpg[/img]

Au fil de la visite, bien qu'elle avait le contact physique facile, je l'ai rapidement sentie distante, plus intéressée par les œuvres exposées que par ma compagnie.
A tel point qu'elle partait parfois déambuler seule dans le musée.
A partir de ce moment, j'ai eu de sérieux doutes sur mon interprétation de la semaine précédente.
Elle me paraissait trop détachée et trop peu intimidée.
Malgré tout, j'ai essayé, avec un certain succès, de récupérer la situation pour la tourner à mon avantage, a savoir utiliser la visite au profit de notre rendez-vous et non l'inverse.

Une fois la visite terminée, nous avons fait un petit tour place du Tertre où elle n'a pas trouvé de meilleure idée que de s'acheter une glace par -2°.
Puis nous avons commencé à redescendre la butte et à nous diriger vers le métro.
Durant la balade, les contacts physiques mutuels étaient nombreux, mais ils s'apparentaient pour la plupart à un ceux qu'on a entre deux bons potes qu'entre deux personnes en train de flirter.

[img]http://img826.imageshack.us/img826/6435/tertre.jpg[/img]

Bien que je n'attendais pas un moment idéal pour l'embrasser, elle ne me facilitait vraiment pas la tâche.
Elle partait parfois devant, marchait plus vite, se tenait parfois loin.
Tout un comportement qui traduisait un manque d'intérêt de sa part.

Dans ces conditions, je ne me suis pas risqué à l'attraper par le bras pour la ramener à moi et l'embrasser.
N'arrivant à rien ainsi, j'ai essayé de prolonger le rendez-vous en lui proposant de s'arrêter prendre un chocolat chaud pour se réchauffer.
Ça m'aura permis de la calmer un peu, de récupérer son attention et de réintroduire un peu de flirt.

Cependant, c'était peine perdue, à peine sortie du café, elle était repartie bille en tête.
Nous sommes donc arrivés rapidement devant le métro où nos chemins se séparaient.
Au moment de se quitter, elle commença à me faire la bise, mais d'une façon si réservée que ça en était presque oreille contre oreille.
A ce moment, ne voulant regretter mon inaction de la fois dernière et me trouvant au pied du mur, je l'ai attrapé par la taille, l'ai ramené à moi et ai essayé de l'embrasser.
Comme je l'avais pressenti, elle détourna légèrement la tête, prononça un bref "non" et parti sans un mot de plus.

[img]http://img815.imageshack.us/img815/6357/metro2.jpg[/img]

Je m'étais donc bien trompé à son sujet.
Cependant, je n'avais pas rêvé ses signes d'intérêt la première fois qui, pris indépendamment de son attitude générale, laissaient penser qu'elle était intéressée.
Il faut replacer les choses dans leur contexte : c'est une étrangère seule à Paris donc en recherche de nouvelles connaissances.

Il est préférable que dans le futur j'évite ce genre de filles à moins de sentir des signes d'intérêt trop gros pour être ignorés.
L'ironie de cette histoire est que lorsque je l'avais rencontrée, elle était avec quelques camarades dont une fille qui n'avait de cesse de me dévisager timidement.
Bien que me plaisant moins, j'avais essayé à plusieurs reprises de lui parler mais sans succès, Ainhoa m'accaparant systématiquement...
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By Yannick
#104112 Hors sujet au Palais de Tokyo

Les joies de l'art conceptuel... :o
[img]http://img263.imageshack.us/img263/4690/fresh5.jpg[/img]

Le plus beau ne se trouve pas toujours dans les musées. :)
[img]http://img132.imageshack.us/img132/483/fresh8.jpg[/img]
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By Yannick
#104413 Le cercle vertueux du "bonheur"

Mardi soir, alors que j'avais rendez-vous avec une blonde qui ne me plaisait finalement pas tant que çà, pendant que je me préparais à partir, je me suis remémoré les signes d'intérêt que j'avais perçu venant d'elle, ce qui a quelque peu flatté mon égo de mâle et m'a mis le sourire au lèvres.

Sur le chemin de la gare, alors que je m'arrêtai à un passage piéton, je surpris le regard appuyé d'une fille de l'autre côté de la rue, regard que j'accrochai et qui fut maintenu quelques secondes.
Bien que je la trouvais trop jeune et pas franchement à mon goût, ce contact visuel prolongé ne fit qu'augmenter mon mojo, à tel point que je ne pouvais plus contenir le sourire qui se dessinait sur mon visage.

Alors que j'arrivais près de la gare, le sourire jusqu'aux oreilles, je croisai le flot des arrivants du dernier train parmi lesquels je notai un nombre inhabituel de contacts visuels.
J'étais pourtant habillé comme d'habitude, c'est à dire plutôt bien, sans excentricité.
Non, j'avais simplement l'air heureux, et je rayonnais.
Lorsque l'on sait que dans les transports en communs parisiens, la majorité des gens font la gueule, ce rayon de joie et d'optimisme attire l'œil.

Après çà, j'avais un mojo incroyable et un sourire encore plus grand.
C'est ainsi qu'arrivé sur le quai, je ne me posai pas la moindre question avant d'aborder spontanément une fille plutôt mignonne en train de se battre avec le distributeur de confiseries, à part pour savoir de quoi j'allais lui parler, ce qui était tout trouvé.

Inutile de vous préciser mon niveau d'assurance et d'énergie durant mon rendez-vous :wink:
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By Yannick
#104470 Blanche neige fait de la moto

Samedi après midi, la douceur presque printanière était une invitation aux balades et autres promenades motorisées.
J'avais prévu de longue date de renouveler mon vieil équipement de moto sans style et somme toute assez grossier.
Je décidai donc de me rendre dans un quartier où les magasins d'équipement moto son légion pour voir si à tout hasard les soldes me seraient profitables.

Quelques mois auparavant, j'avais repéré un article intéressant, un blouson en cuir de mouton, très souple et léger, au style épuré et légèrement rétro.

[img]http://img510.imageshack.us/img510/6568/blouson.jpg[/img]

Après avoir fait quelques boutiques, alors que j'entrai dans la dernière échoppe de la rue, mes yeux se posèrent sur une petite vendeuse aux longs cheveux ondulés et aux trais de visage extrêmement fins.
La couleur très sombre de sa chevelure contrastait fortement avec son teint laiteux.
Elle avait un physique comme on en croise rarement, bien loin de la parisienne commune qui arpente les couloirs du métro.

C'était certain, elle me plaisait plus que les autres.
Cependant je me contentai juste de lui demander un renseignement, entre deux clients.
C'était le début des soldes, et la file d'attente à sa caisse ne cessait d'augmenter.
Même si il n'y a pas de moment idéal pour entamer un jeu de séduction, certains sont clairement inopportuns, c'était le cas.

Je décidai donc d'en rester là pour l'instant, et prévu de repasser un jour plus calme, un peu avant la fermeture, car de toutes façons c'est là que j'irai acheter mes gants.

[img]http://img17.imageshack.us/img17/5199/gantsm.jpg[/img]
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By Yannick
#105083 [size=150]Un nouvel état d'esprit[/size]

Ca y est, j'approche de la barre des 25 ans, symbole immatériel qui représente pour moi le passage de la vie de jeune étudiant à celle d'homme.

Bien que je n'en ai pas encore fini avec les études dans lesquelles j'ai l'impression d'être retenu prisonnier, ma pensée est ailleurs, projetée dans le futur, dans cette vie que mon esprit réclame mais dans laquelle mon corps emprisonné ne peut pénétrer.

[img]http://img517.imageshack.us/img517/5480/prisont.jpg[/img]

Limitations financières, milieux en décalage avec ma personnalité et mes aspirations. Je me sent tiraillé.

Cependant, j'ai conscience d'une chose : le seul passage de la vie étudiante à la vie active ne sera pas le facteur déclencheur de mon épanouissement global, tout du moins si il s'agit d'un travail de bureau.
Je n'ai pas l'illusion que la conformité sociale m'apportera le bonheur, contrairement à une majorité de gens, portés par leur petite vie morne, rythmée par le passage du RER qui les déverses dans les couloirs de la défense.

[img]http://img15.imageshack.us/img15/4263/defensep.jpg[/img]

La seule chose que peut m'apporter un travail dans la lignée de mes études, c'est un salaire me permettant de vivre là où j'en ai envie, là où il y a de la vie.
Cependant, le lieu ne fait pas tout, et je ne vais certainement pas attendre 1 an et demi en me disant qu'il faut que je sois patient, que c'est la clé de ma délivrance.

[img]http://img821.imageshack.us/img821/2669/sablier.jpg[/img]

Non, 25 ans se sont bientôt écoulés, je ne sais combien il m'en reste, mais je sais que ces années sont trop précieuses pour vivre sans grandeur, sans folie, sans aventure, bercé dans son petit confort et ses habitudes.
C'est à moi d'enclencher dès à présent les changements que je veux dans ma vie.

De cette pensée a découlé un nouvel état d'esprit, j'ai conscience que remettre les choses vraiment importantes au lendemain est un piège sans fin, que se contenter d'une activité qui ne soit pas exceptionnelle serait du gâchis, que ne pas aborder cette petite brune dans le bus qui feint de ne pas me regarder serait un péché.

Il me reste maintenant à prendre un temps de la réflexion afin de savoir ce que je désire vraiment, et ensuite, place à l'action.

La vie est trop courte pour ne pas voir les choses en grand et assumer ses désirs.
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By Yannick
#105095 [size=150]L’érection matinale[/size]

Aborder une inconnue dans la rue, alors que la foule qui vous entoure ne fait que passer peut paraître intimidant, mais aborder une inconnue le matin dans le wagon d'un train de banlieue bondé où le silence règne et où les gens y sont quasiment les mêmes chaque jour l'est nettement plus.

Alors oui il est vrai qu'une bonne moitié de ces personnes sont dans leur bulle en train d'écouter de la musique et que l'autre rêve à ses prochaines vacances au camping de Palavas les flots.
Je ne sais pas pour vous, mais moi en grand curieux que je suis, les rares fois où j'ai vu un homme se lever de sa place, aller parler à une femme du wagon et s'assoir en face d'elle, et bien j'ai enlevé mes écouteurs et tendu l'oreille pour voir comment le bougre s'en sortait.

Cette situation du wagon bondé m'a longtemps intimidé, et même si je n'ai aucun problème dans un wagon à moitié vide ou sur le quai, le fait de m'exposer au jugement d'une belle inconnue devant un publique d'anonymes quotidiens au regard accusateur ne m'enchante guerre.

Ainsi, il m'est parfois arrivé de renoncer devant ce genre cas, de laisser passer de belles occasions, tout du moins jusqu'à récemment, alors que je m'apprêtais à monter dans le train, une jeune femme tout mignonne aux cheveux noirs et légèrement ondulés se pressa devant moi pour gravir la marche du wagon.
La vue de sa chevelure associée à l'odeur de son champoing éveillèrent mes sens et provoquèrent en moi un début d'érection.
Il fallait que je l'aborde.

A mon grand désarroi, elle s'assit sur une banquette presque pleine.
Le reste du wagon étant assez clairsemé et ne voulant pas dévoiler mes intentions en m'asseyant gauchement à côté d'elle le temps de réfléchir à la manière de l'aborder - car oui je voulais absolument trouver un prétexte indirect - je fis comme tout le monde et comblai le vide là où il y avait le plus de place.

Durant le trajet, je ne trouvais rien qui pourrait me permettre une introduction justifiée.
Ne voulant pas me donner en spectacle en l'abordant de manière directe, je renonçais et me dis que je la recroiserai surement le lendemain et que je pourrai l'aborder sur le quai, à l'abris des oreilles indiscrètes.
Mais c'eut été trop simple.

En effet, le lendemain, alors que l'heure du départ approchait et ne l'ayant toujours pas aperçue, je m'étais déjà installé.
Soudain, alors que la fermeture imminente des portes se faisait entendre, je la vis bondir dans le wagon et aller s'assoir a peu près au même endroit que la veille, entourée très certainement des mêmes habitués.

A ce moment là, deux solutions s'offraient à mois.
Repousser l'échéance jusqu'à ce qu'une occasion moins périlleuse se présente, au risque que cela n'arrive jamais, ou alors me lancer quitte à me prendre un vent glacial devant une trentaine de spectateurs.

Il fallu quelques arrêts pour que me revienne à l'esprit la conclusion à laquelle j'étais arrivé quelques jours auparavant, à savoir que la vie était trop courte pour ne pas assumer ses désirs.
Alors, je fis ce que je fais à chaque fois que je vais aborder une inconnue, j'ai évacué toutes les pensées que j'avais en tête, et le cerveau vide, je me suis levé et me suis dirigé vers elle.

Après lui avoir expliqué que je la trouvais toute mignonne et que c'eut été dommage de ne pas venir lui parler, la conversation s'enclencha naturellement et nous avons passé vingt bonnes minutes à discuter, discussion probablement suivie par nos cinq ou six voisins de banquette, mais absorbé dans l'action, je les avais oubliés dès la première seconde.

Alors que nos chemins se séparaient sur le quai de la gare et que je projetais une activité commune pour la revoir, j'appris qu'elle n'était pas libre.

Tant pis, l'action fut belle, j'avais repoussé un peu plus mes limites.
By Synchronn
#105333 Tu as reçu ton blouson de moto? Si oui as tu des photos porté?

J'ai été essayer quelques modèles qui me paraissaient pas mal mais dans la réalité ça n'est pas ça.

Dernier modèle qui me semble potable, c 'est celui la :

http://www.motoblouz.com/images/catalog ... PIUM-2.jpg

La paire de gant a l'air pas mal peut-être un peu claire, c'est quel modèle? Idem que toi je suis brun, peau assez claire.
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By Yannick
#105351 L'achat du blouson est prévu pour le mois de mars.
Je n'ai pas de photos porté, mais il est vraiment différent de la majorité des autres blousons complètement rigides.
Le cuir renvoit une bonne impression de qualité également.
On s'en rend un peu mieux compte sur cette [url=http://www.youtube.com/watch?v=Sk50VsZI1Yc]vidéo[/url].
Le mieux étant pour toi de trouver un magasin qui distribue la marque pour l'essayer.
Quant aux [url=http://www.dainese.com/fr_fr/motorbike/guanto-blackjack.html?destinazione_uso=44&cat=5&subcat=17]gants[/url], il me semble qu'ils sont plus foncés en réalité que sur la photo.

Pendant qu'on est sur le sujet de la moto, je ne résiste pas à l'envie de poster un image que j'ai dégoté sur [url=http://www.flickr.com]Flickr[/url] alors que je cherchais une nouvelle image de profil.

[img]http://img194.imageshack.us/img194/5999/motolifestyle.jpg[/img]
Elle traduit assez bien la conception que je me fais de la moto et mes projets de futures vacances.
ByWicked
#105352 Ca, c'est stylé !
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By Yannick
#105383 [size=150]Éloge de la "lenteur"[/size]

Il est des fois où l'on veut tout faire trop vite, et donc mal.
Des fois où l'on ne prend pas le temps de penser à ce que l'on va dire, non pas avant d'aborder une inconnue, mais simplement entre deux phrases.
Prendre un peu le temps de réfléchir, de structurer sa pensée et privilégier la forme au débit de contenu est à coup sûr un moyen d'être plus charismatique et donc plus séduisant.

J'ai souvent tendance à parler trop vite, c'est un de mes défauts, et il faut que j'y remédie.
Il me faut penser plus vite pour agir plus lentement.

[img]http://img689.imageshack.us/img689/6619/26684112399c8d7b2342z.jpg[/img]
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By Yannick
#105391 [size=150]Tout esprit profond...[/size]

Je ne sais trop pourquoi, j'ai toujours été plus à l'aise, en tous cas plus congruent, en abordant les femmes d'une manière qu'on pourrait qualifier de directe plutôt qu'en cherchant un prétexte pour engager une conversation faussement désintéressée.
Je trouve çà plus cohérent, plus assumé et surtout bien plus adapté aux situations inattendues se présentant dans la rue ou dans le métro par exemple.

Seulement voilà, il n'est pas toujours possible de se permettre ce luxe, cette insouciance face au rejet potentiel.
En effet, dans des milieux fermés, où le moindre faux pas peut être lourdement sanctionné, il est de bon ton... d'avancer masqué.

[img]http://img690.imageshack.us/img690/4889/maskhf.jpg[/img]

Les quelques fois où je me suis adonné à l'exercice de l'abordage indirect, j'ai pu constater des réactions extrêmement contrastées, allant du désintérêt presque glacial au sourire le plus chaleureux.
Bien que la disponibilité de l'interlocutrice ainsi que son niveau d'intérêt naissant pèsent dans la balance, j'attribue lucidement la cause de certains échecs à mon manque de pratique en la matière.
A contrario, en jouant la franchise, les femmes indirectement complimentées sur leur beauté usent généralement de plus de tact.

Aujourd'hui je suis de retours en cours après presque deux mois passés en entreprise et la population de l'école atteint son paroxysme.
De jolis minois pointent le bout de leur nez, un besoin d'action se fait sentir.

Durant la pause déjeuner mes yeux se posèrent sur une petite brune à la frange noire qui patientait depuis de longues minutes pour réchauffer son repas au micro onde.
Je ne l'avais qu'entraperçue auparavant et pour une fois qu'elle était totalement seule, je me dis que s'il existait un moment idéal, il ne devait pas être bien différent de celui là.
Bien décidé à engager la conversation, je pris quelques secondes pour penser à ce que j'allais lui dire.
C'était pourtant évident, la situation évoquait au moins un sujet de conversation tout trouvé.
Seulement voilà, ne la connaissant n'y d'Eve ni d'Adam et trop peu assuré de la normalité de mon approche, j'y renonçai.

Aujourd'hui je me suis clairement heurté à une de mes limites qui est l'approche indirecte, notamment dans des milieux fermés.
Je ne parle pas de milieux restreints où tout le monde se connait, mais plutôt des milieux tellement grands que des sous groupes hermétiques s'y sont formés.
Six semaines de cours restent à venir, il me faut profiter de ce laps de temps pour sortir de ma franchise si confortable et repousser encore une fois un peu plus mes limites.

Je sais déjà que ça n'est guère un pas si dur à franchir, il me faut juste un minimum de réflexion afin d'opérer en finesse tout en conservant une certaine normalité.
Il y a quelques semaines, alors que deux jours durant nous prenions le même train, j'avais lié connaissance avec une fille d'un groupe de mon école qui m'est totalement étranger.
Nous verrons bientôt si ce geste, je l'avoue quelque peut calculé, portera ses fruits.
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By Yannick
#105426 [size=150]Quand on a plus rien à attendre[/size]

J'ai toujours été convaincu que la quantité, à la manière des vases communicants, s'obtenait au détriment de la qualité.
Ces derniers temps, je me surprends à écrire beaucoup plus que ce que j'estime nécessaire et je redoute de diluer l'esprit de qualité recherché dans un flot trop important de récits.

[img]http://img130.imageshack.us/img130/5091/waitingh.jpg[/img]

Cependant, ce soir, après avoir redécouvert le blouson bleu brut issu d'un relooking du printemps dernier et alors que je sortais de chez moi, j'eu une très agréable surprise.
Une jolie brune tout mignonne à la peau très blanche et aux cheveux très noirs s'est arrêtée pour venir me parler.

La veille, alors que je marchais dans la rue aux alentours de 18h30 pour aller donner un cours particulier, je l'avais croisée et j'avais laissé s'exprimer mon désire de l'approcher.
Je ne sais si j'avais alors été intimidé par ses grands yeux noisette soulignés d'un fin trait noir, par sa petite bouche rose pâle ou si tout simplement le fait d'être bientôt en retard augmentait mon stress.
Toujours est-il qu'à ce moment là, j'avais perdu presque tous mes moyens.
Après cinq minutes passées à boire la tasse, à me débattre dans tous les sens pour éviter de me noyer dans une conversation décousue, j'ai voulu m'extirper de la situation et ai tenté, en désespoir de cause, de conclure par une projection assez vague.
J'ai évidement essuyé un refus qui s'est présenté sous la forme du petit copain jaloux.
Fondée ou non, cette raison me permit de m'échapper de cette situation totalement inconfortable.
C'est après cette expérience quelque peut rageante que je ressentis un besoin presque viscéralement d'écrire l'éloge de la lenteur.

Et c'est donc ce soir, alors que je me rendais chez mon élève à la même heure que la veille que j'ai recroisé la jolie brune aux yeux noisette.
Arrivé à son niveau, alors que je lui adressai un simple "salut" agrémenté d'un sourire sincère, elle s'arrêta deux mettres plus loin, se retourna, enleva ses écouteurs et revint à mon niveau.

La conversation s'engagea naturellement et très rapidement elle me submergea de questions personnelles.
Sachant que je n'avais plus rien à attendre d'elle, si ce n'est une agréable discussion par une douce soirée de trêve hivernal, j'étais extrêmement décontracté et lui répondais sereinement en me mettant naturellement en valeur.
L'assurance dont m'avait gratifié un rapide passage devant le miroir avant de sortir n'était certainement pas étrangère à l'aplomb dont je faisais preuve.
Après cinq minutes de bavardage, étant donné que j'allais être en retard, je lui annonçai que je devais filer et lui dis au revoir.

Durant la conversation, j'avais appris qu'elle finissait tous les jours à la même heure et qu'elle emprunterai donc certainement le même chemin, au même moment, le lendemain.
Devant un intérêt qui avait l'air si sincère, j'eu un doute sur l'existence du petit copain.
Sur le moment je n'ai pas réessayé d'obtenir plus qu'une simple discussion nocturne, mais maintenant qu'elle a su éveiller ma curiosité, je sais que, même si je n'ai pas de cours à donner demain, j'irai me balader dans la rue sur les coups de 18h30.

Décidément, l'écriture est une activité passionnante mais terriblement chronophage.
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By Yannick
#105776 Ecrire c'est en quelque sorte déverser ses pensées sur feuille, qu'elle soit de papier ou virtuelle.
Mais c'est surtout se vider d'une énergie que l'on ne récupérera qu'une fois qu'on aura cliqué sur le bouton "Envoyer", sorte de point final scellant définitivement notre récit.
C'est la satisfaction du travail accomplit.

Je viens de sortir, pêle-mêle et au brouillon, deux pages de récit et de réflexions de mon cerveau tel un spageti géant qui constituerai à lui seul un plat de pâtes.
Il me faut maintenant faire le tri, organiser, structurer, styliser.
Je suis devant une montagne de travail, et je suis vidé.

Je vais aller emplir mon estomac d'un peu de vin et de fromage, mon cerveau des images d'un beau film et d'un peu de lecture.
L'écriture attendra.