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Modérateurs: animal, Léo

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By Yannick
#114163 [size=150]Sex on the beach[/size]

Le lundi soir suivant, j'avais rendez-vous avec Valérie pour aller boire un verre au bord de la plage de Buggiba. Elle m'avait grandement facilité la tâche, avait insisté pour venir me chercher en voiture et était même arrivée en avance. Il eût été difficile pour moi, dans ces conditions, d'être plus confiant.

Arrivés au bord de la plage, la nuit était déjà tombée sur malte. Nous entamâmes tout d'abord une courte marche nocturne pour repérer un petit bar accueillant, ce qui me permit d'amorcer un léger rapprochement physique, de réinstaurer le confort de la soirée de vendredi. Une fois installés en terrasse, une Piña Colada à la main, je me suis laissé entraîné malgré moi dans une discussion totalement platonique et donc rasoir. Malgré toute la confiance que j'avais lors de ce rendez-vous, j'ai purement et simplement manqué d'audace. Pour cette fois, je rejetterai la faute sur la barrière de la langue qui, même si mon anglais n'est pas si mauvais par rapport à la moyenne des autres français, ne permet pas autant de fantaisies que dans ma langue natale.

Alors que nous avions presque épuisé tous les sujets de discussion usuels, le temps commençait à se faire long, il nous fallait vite bouger avant de sombrer dans l'ennui. Je proposai donc à Valérie une balade le long de la plage. Une fois levés et la marche entamée, je passai tout naturellement mon bras dans son dos, posai ma main dans le creux de sa taille et l'attirai contre moi, me comportant, en quelque sorte, comme si nous avions déjà couché ensemble. A défaut de sexuer maladroitement une discussion, agir de manière sexuée est bien plus facile et paraît plus normal. Cette attitude, je l'avais eu pour la première fois à Varsovie, avec Ewa. Alors qu'elle m'avait raccompagné à mon hôtel après une soirée passée en sa compagnie, j'ai tout naturellement continué mon chemin en montant dans ma chambre, elle à mon bras, entretenant notre discussion du moment sans mettre de mot sur ce qui était en train de se passer.

Jeu de dupes ou signes de timidité, j'aime à pencher pour la première hypothèse.

[img]http://img853.imageshack.us/img853/2593/onthebeach1.jpg[/img]

Arrivés près d'une barrière, nous nous arrêtâmes pour observer une étrange fontaine flottante ballottée par la méditerranée. Le coupure de rythme produite par l'arrêt de la marche ainsi que l'arrivée d'un blanc dans la discussion me firent ressentir que, même si il n'y pas de moment idéal, celui-ci n'était pas des plus mal choisit. Alors que j'étais adossé à la barrière et faisais face à Valérie, je m'approchai lentement d'elle en la regardant dans les yeux, la saisis par la taille et l'embrassai. Après quelques minutes d'échange de baisés doux et sensuels, je l'invitai à descendre sur la plage.

Ne nous retrouvâmes donc quelques minutes plus tard, côte à côte, assis sur un rocher. Les mains étaient maintenant de la partie, je pouvais enfin satisfaire mon irrésistible envie de caresser ses seins à travers son haut moulant qui arborait un décolleté indécent. Rapidement, elle ouvrit le 3e bouton de ma chemise et y glissa une main tandis qu'elle caressait, de l'autre, l'intérieur de ma cuisse. Lorsque le bouton de son jean avait capitulé et que ma main se frayait un chemin vers son entrejambe sans rencontrer de résistance, je réalisai alors que nous étions sur le point de partager plus que quelques caresses coquines. Lui sussurant à l'oreille, je lui demandai alors si elle avait déjà fait l'amour sur la plage. Elle me répondit que non. Moi non plus. Lui tenant la main pour l'aider à franchir quelques rochers scabreux, je la guidais alors dans un coin isolé de la plage, à l'abris des regards indiscrets.

A moitié cachés par deux gros rochers, nous avions repris nos caresses et son haut moulant à présent remonté au niveau des aisselles avait libéré ses deux seins lourds et si parfait à la lueur des réverbères de la plage. Quelques minutes de caresses plus tard, j'étais allongé sur un rocher à peu près plat, Valerie sur moi se laissait pénétrer tout en caressant mon torse de ses mains chaleureuses. Mes mouvements étaient limités par la rugosité du rocher qui semblait prendre un malin plaisir à me griffer le dos. Mais qu'importe, c'est bercé par le bruit des vagues s'écrasant sur les rochers et les yeux admirant les seins de Valerie devant un ciel étoilé que, après des ébats qui me semblèrent hors du temps, je finis par laisser exploser en elle mon désire contenu.

Sur le chemin du retour, elle m'affirma qu'en temps normal elle ne fait jamais ce genre de choses, probablement comme beaucoup d'autres femmes le disent à beaucoup d'autres hommes.
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By Léo
#114190 Cette histoire est très sensuelle, et la façon dont tu décris l'ambiance des lumières sur les lignes de ta partenaire est divin.
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By Yannick
#114738 [size=150]Bons baisés de Russie[/size]

Partie I : La poupée russe

Le jeudi suivant, une amie anglaise, Liz, avait organisé une petite sortie dans un bar branché de Paceville avec ses trois colocataires et quelques amis. De mon côté, j'avais motivé un de mes colocataires ainsi que son ami, Martin, qui essayait tant bien que mal de se rapprocher de Liz.

La première partie de soirée ne fut pas réellement palpitante. Alignés devant nos cocktails le long du comptoir, nous discutions de tout et de rien, attendant que les premiers effets de l'alcool se fassent sentir, que les esprits se réchauffent et que les choses sérieuses commencent. Je me rappelle avoir discuté alternativement avec tout le monde, sauf avec l'allemande et une colocataire de Liz dont je voyais de temps en temps la petite tête blonde se pencher au dessus du bar pour voir ce qui se passait dans ma direction.

Après deux ou trois cocktails, nous avions tous envie de bouger et décidâmes de nous rendre dans un bar dansant à quelques dizaines de mètres de là où une soirée d'accueil erasmus était organisée. Les étudiants de la résidence universitaire, dont Céline, devaient être de la partie. A l'intérieur, une foule de post-adolescents tout fraichement sorti des jupes de leur mère, célébraient dans l'alcool l'illusion d'une nouvelle vie palpitante, entourés du brouhaha d'une musique commerciale assourdissante. Notre soirée ne prenait guère une tournure intéressante. Alors que, quelque peut désespéré par la qualité de la soirée, je continuais ma discussion avec les membre du groupe, je remarquai que presque à chaque fois que mon regard passais sur la colocataire de Liz, elle me gratifiait de son plus beau sourire, de celui qui vous creuse de jolies rides au coin des yeux.

Quelques instants plus tard, j'étais à ses côtés et engageais la conversation. Elle s'appelait Natalia, jeune russe de 21 ans, elle était plutôt grande et fine. Soignée jusque dans les moindres détails, on aurait dit une poupée, comme c'est le cas parait-il pour la majorité des filles russes. Physiquement, bien que très jolie, elle n'était pas vraiment mon genre. Cependant, son sourire enjôleur ainsi que la grande féminité qu'elle dégageait m'avaient charmés.

[img]http://img215.imageshack.us/img215/2477/russep.jpg[/img]

Notre échange quelque peut facilité par l'alcool était très dynamique, drôle et sexué. Alors qu'un appareil photo était sorti, je fis signe à l'allemande de nous prendre en photo tout en saisissant Natalia par la taille pour la rapprocher de moi, elle colla volontiers sa tête contre la mienne. Après avoir croisé Céline et l'avoir vaguement saluée, j'entrainai Natalie à l'écart du groupe.

Alors que j'étais penché sur le comptoir, elle me dit qu'une amie française lui avait raconté qu'en France lorsqu'une qu'un fille veut draguer un garçon, elle lui pince les fesse. Elle joignit le geste à la parole. Surpris mais pas décontenancé, je lui rendis la pareille avec plaisir, lui signifiant avec un grand sourire que ce genre de pratiques était interdit. Si quelques instants plus tôt je n'aurais pu affirmer avec certitude que nous étions en train de flirter, la tension sexuelle était à présent palpable. Adossés à un petit comptoir, nous discutions maintenant côté à côté, je lui parlais à l'oreille, mon bras dans son dos, ma main posée sur sa hanche. J'avais une irrésistible envie de me laisser aller à une lente caresse sur son postérieur. Ma main étant idéalement située, à proximité du lieu du crime, je finis par céder à la tentation. Amusée et faussement indignée, elle me dit à son tour que c'était interdit. Je lui répondis que je n'avais pu y résister. Après quelques taquineries, je me tournai pour lui faire face et la regardant dans les yeux, je m'approchai pour l'embrasser. D'un geste exagéré, elle tourna la tête pour éviter mon baiser. Quelque peut surpris mais pas découragé pour autant, je me ré-adossai au comptoir, continuant la discussion.

Quelques minutes plus tard, bien décidé à ne pas abandonner, je me remis face à elle, mais cette fois, appuyant mes mains sur le comptoir, de part et d'autre de Natalia. Alors que je la regardais dans les yeux en lui parlant, elle, parcourrait la salle du regard en me répondant, évitant volontairement de croiser le mien. Je rapprochais lentement mon visage du sien, déterminé. Arrivé à quelques centimètres de sa bouche, après un instant qui paru durer une éternité, elle finit par me regarder dans les yeux et accueilli, vaincue, mes lèvres sur les siennes.
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By Yannick
#115536 Partie II : L'homme et le patin

Après quelques minutes d'échange de baisers et une petite leçon de "french kiss", nous fûmes interrompus par un des colocataires de Liz qui venait nous prévenir que nous allions partir pour un bar latino situé à quelques pas. Ayant été assommé tout l'été par le bruit assourdissant des pires bouses commerciales, j'ai à présent le plus grand mal à supporter les boîtes de nuit. En revanche, j'apprécie les ambiances latines et leur musique "caliente". Je dois avouer que je ne suis pas insensible aux longues crinières brunes et aux fessiers rebondis ondulant au rythme de la musique.

Arrivés dans le bar, nous nous sentîmes soudainement plus aptes à apprécier la suite de la soirée. Alors que nous avions passé des heures à boire et discuter sans que l'ambiance ne décolle réellement, nous avions à présent l'occasion de nous défouler. Sans plus attendre, je saisis Natalia par les mains et commençais à danser avec elle. Je constatais rapidement qu'en plus d'aimer çà, elle était plutôt à l'aise et possédait quelques notions de danses latines. Réagissant à mes sollicitations, elle suivait mes mouvements, se laissait tourner, éloigner, rapprocher, guider telle une marionnette. Après ces premiers pas de danse dynamiques, nous nous mîmes à danser de plus en plus proches l'un de l'autre jusqu'à se retrouver collés front contre front. Le visage alors légèrement orienté vers le bas, je pouvais apprécier le mouvement exquis de ses hanches ondulant au rythme de la musique sous sa poitrine délicate qui s'offrait à ma vue dans un décolleté plongeant. Dans les moments les plus sensuels, elle ne pouvait s'empêcher de m'embrasser passionnément. Alors que nous dansions, je pus apercevoir du coin de l'œil que Liz et Martin s'étaient finalement décidés à se lancer également. Quelques instants plus tard, alors que nous revenions d'une petite pause, j'eus la bonne surprise de les voir finalement s'embrasser d'un long baiser passionné, libération de semaines d'attente et de tension.

Lorsque je m'aperçus qu'il était déjà 2h30 et qu'il n'y aurait bientôt plus de bus de nuit, j'annonçai à Natalia qu'il se faisait tard et que j'allais bientôt rentrer car travaillant le lendemain. Comme je l'espérais, elle acquiesça et me dit qu'elle partait également. Ne voyant plus que Martin et Liz en train de s'embrasser langoureusement, nous décidâmes de les laisser seuls et quittâmes le bar. Alors que nous marchions côté à côté dans la rue en direction de l'arrêt de bus, mon bras dans le dos de Natalia, ma main posée sur le pli de sa hanche, nous croisâmes Céline et son groupe d'étudiants de la résidence universitaire. Ne daignant même pas la regarder, je savourai alors d'une manière quelque peut puérile, je dois l'avouer, ma revanche sur la soirée du weekend précédent.

[img]http://img412.imageshack.us/img412/1142/dollhn.jpg[/img]

Arrivés à l'arrêt de bus, je dis à Natalia que normalement je ne faisais jamais çà (le rapport subjectif à la réalité n'est pas réservé qu'aux femmes), mais étant donné que je repartais en France le sur-lendemain, je lui proposai, en toute simplicité, de venir avec moi à mon appartement. Après quelques hésitations, elle accepta, me précisant que normalement elle ne se laissait jamais embrasser avant trois semaines de rendez-vous, il s'agissait très certainement comme beaucoup d'autres d'une jeune fille pure et innocente prise dans un moment de faiblesse. Les péripéties du trajet de retour firent quelques peut baisser la tension sexuelle qui avait été créée entre nous et attisée tout au long de la soirée.

Arrivés à mon appartement, alors que mon colocataire s'était dévoué pour dormir sur le canapé de Martin, la magie de la soirée s'était en partie dissipée et c'est dans le décors froid d'une chambre d'étudiant désuète éclairée d'une lumière crue que nous nous retrouvâmes allongés côte à côte sur mon lit, deux inconnus rapprochés le temps d'une soirée. Alors que je commençai à l'embrasser en faisant remonter ma main de son nombril vers sa poitrine, elle fit mine, pour la forme, d'opposer une résistance en me disant que nous ne devrions pas faire çà mais que nous ferions mieux de dormir car nous devions nous lever tôt le lendemain matin. Je lui répondis qu'elle avait raison tout en caressant son sein à travers son petit haut moulant tendu sur sa taille fine, en ajoutant que je ne pouvais m'en empêcher. Ce fût alors sans aucune résistance qu'elle se laissa déshabiller tout en se laissant embrasser. Quelques instants plus tard, j'eus la déception de constater que malgré la beauté de son corps fin, manquant un peu de formes à mon goût, elle se laissait manipuler tel un pantin avec une passivité déconcertante, retirant ainsi tout le piquant et la passion d'une étreinte amoureuse.

C'est finalement au petit matin, alors que nous devions bientôt nous réveiller pour ma dernière journée sur l'île, que nous nous endormîmes côte à côte dans la chaleur moite de cette fin d'été méditerranéen.
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By Yannick
#138007 Entendu hier soir dans un bar à la table voisine de la mienne, une fille parler de son mec (véridique) :
[quote]Il a le dos rongé par une scoliose, je lui ai fait un chèque pour qu'il aille chez l’ostéopathe, il n'y est pas allé. Il a le dos recouvert de grosses plaques rouges et n'arrête pas de se gratter, il a les pieds pourris plein de champignons. C'est moi qui doit lui prendre ses rendez-vous chez le médecin, lui il n'y va que quand ça va vraiment mal.
Dix minutes plus tôt, elle lui expliquait qu'elle n'arrivait pas à le convaincre de chercher un appartement pour qu'ils emménagent ensembles.
Même si la fille en question n'était pas très jolie, j'ai du mal à imaginer que l'on puisse se satisfaire de tant de médiocrité.