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By Yannick
#85873 [size=150]Un monde à explorer[/size]

[img]http://img692.imageshack.us/img692/2246/mls2ol7y.jpg[/img]
Novice en séduction et encore innocent face au monde, j'ouvre ce journal afin de mettre des mots sur mes actions, mes pensées, mes sentiments.

Mes débuts, dans les transports en commun

[img]http://img199.imageshack.us/img199/2733/metroparisien.jpg[/img]

Cela fait maintenant 4 semaines que j'ai mit ma fierté de côté pour aborder les inconnues qui me plaisent lorsque j'empreinte les transports en commun.
Perdu face aux multitudes de conseils et de méthodes disponibles, j'ai opté pour la simplicité, une approche franche et directe.
Cependant, quand la situation s'y prête, ma préférence va aux chemins plus détournés, s'appuyants sur la situation ou les détails, car c'est par ce biais que naissent les conversations les plus décomplexées et exemptes de gène.

Ce n'est qu'après 3 semaines d'approches infructueuses que j'ai obtenu un premier rendez-vous avec Marlène, une petite brune au visage de pouponne.


Rendez-vous avec Marlène

[img]http://img706.imageshack.us/img706/3563/08ruemouffetard.jpg[/img]

Dans un café rue Mouffetard, nous discutâmes et rigolâmes deux heures durant.
Un peu perdu et submergé par le flot de paroles de la belle, je n'arrivais pas à faire évoluer l'interaction comme je le désirais.
Le temps passait sans que je ne m'en rendis compte, j'avais l'impression d'aller droit dans le mur.
Mon erreur fut de ne pas prendre les choses en main, de ne pas l'amener à changer de lieu au bout d'une heure d'échange de banalités.

Sur le retour, nous fîmes une partie du chemin ensemble et prolongeâmes la discussion dans le métro.
Durant le trajet, ne sachant comment m'y prendre pour céder à l'envie de l'embrasser, je repoussais toujours l'échéance.

[img]http://img13.imageshack.us/img13/3423/tngarestlazare3.jpg[/img]

Arrivés gare saint Lazare où ne chemins devaient se séparer, je me trouvais au pied du mur.
Je devais me risquer à l'embrasser, ou renoncer, quitte être accablé de regrets les 3 jours suivants.
Je me lançais donc, maladroitement, et la vis détourner son visage au dernier moment.

Ce refus permit malgré tout de crée une nouvelle dynamique, Marlène fut dès lors beaucoup plus tactile, comme décomplexée, durant les cinq minutes qui nous séparaient du départ de mon train.

A ce jour, encore incertain quant à ses intentions, j'attend Mardi avec impatience, jour où j'espère ne pas me heurter vainement à son répondeur.

[size=75]Message réécrit entièrement, des citations peuvent ne plus correspondre.[/size]
Modifié en dernier par Yannick le Lun Juil 12, 2010 8:39 pm, modifié 6 fois.
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By Yannick
#86128 Mardi soir, le suspense touche à sa fin. En appelant Marlène, c'est finalement sa voix que j'entendis au téléphone, et c'est sans difficulté qu'elle accepta un second rendez-vous.

Deuxième rendez-vous avec Marlène

Lors du premier rendez-vous, je m'étais accordé un retard volontaire et quelque peu risqué d'une dizaine minutes.
Elle, arrivée en avance sans l'avouer, piquée au vif mais faisant bonne figure, décida cette fois de se venger en arrivant vingt minutes après l'horaire.
Le ton fut donné, elle ne se laisserai pas malmener.

Nous voilà assis au chaud, de trois quart face à face.
Le décors, un petit café du quartier Saint Michel, lumière tamisée, boiseries foncées et guitare douce pour fond sonore.
Devant nous, deux cocktails exotiques et colorés, réchauffaient l'atmosphère froide et humide de cette saison hivernale.

[img]http://img14.imageshack.us/img14/8972/recettecocktail.jpg[/img]

Bien décidé à ne pas reproduire deux fois la même erreur, je m'efforçai à guider la conversation.
Je tentais de sexuer légèrement et d'initier des contacts physiques, quelque peu maladroitement.
Malgré tout, elle était assez réceptive et se sentait suffisamment à l'aise pour en faire autant, tout en gardant cependant une certaine retenue.
Toujours aussi bavarde, elle monopolisait une bonne partie de la conversation et s'arrêtait de temps en temps en le réalisant et en me demandant de parler d'avantage de moi.

Une heure trente s'était écoulée, déjà, et elle devait partir. Dehors, le déluge.

[img]http://img441.imageshack.us/img441/5020/pluiep.jpg[/img]

Nous sortîmes et courûmes vers l'entrée du RER, chacun son parapluie en main en guise de protection face à aux intempéries.
Sur l'escalator nous menant aux quais, elle était sur la marche supérieur, sa bouche se trouvait alors presque à hauteur de la mienne.
Quelque peu refroidis par ma tentative du premier jour, je n'osai pas renouveler l'essai et préférai lui chuchoter à l'oreille que la disposition aurai été parfaite pour l'embrasser... si j'en eu avais l'envie.

[img]http://img94.imageshack.us/img94/1373/nourrislevres367116.jpg[/img]

Sans se faire attendre, la belle rouspéta, évoquant le manque de respect que constitue à ses yeux le fait d'embrasser une fille au premier rendez-vous.
Rassuré quant aux raisons de son premier refus, mais pas pour autant prêt à affronter sa colère et les conséquences qui pourraient en découler, je renonçai alors à goûter ce soir à la saveur de ses lèvres.

Nous restâmes une quinzaine de minutes le long du quai, à plaisanter et se taquiner, laissant filer les train les uns après les autres.
Voyant surement le mal que j'avais à faire évoluer les choses, elle me tendit une perche, comme pour me sauver de la noyade.
Elle aimerai aller voir un film aux personnages à la peau blanchâtre et canines aiguisés, mais son amie étant malheureusement indisponible, elle ne trouvait personne pour l'y accompagner.
Peu enclin à ce genre de rendez-vous fortement connoté et bien trop commun, j'ai néanmoins saisis l'opportunité, ma situation commençant à devenir peu confortable.

Quelques instants plus tard, nous nous quittâmes, partant chacun de notre côté, dans des train aux directions opposées.


Je n'ai plus trop de doutes quand à ses intentions, mais je reste encore trop perdu pour mener ma barque correctement. Je prévois de la rappeler pour lui proposer de l'accompagner voir son film, bien qui peut alléchant mais au combien salvateur.

[size=75]Message réécrit entièrement, des citations peuvent ne plus correspondre.[/size]
Modifié en dernier par Yannick le Mar Juil 13, 2010 9:14 pm, modifié 3 fois.
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By TucH
#86132 [quote]Est-ce qu'elle veut vraiment prendre son temps et dans ce cas je suis bridé dans ma progression, ou est-ce que c'est moi qui ne trouve pas le moyen de l'accélérer ?
Les 2 :lol:
Elle veut prendre son temps car tu n'arrive pas à "accélérer". Mais il n'y pas de faux pas majeur donc elle est toujours intéressée.

Tu as l'air de savoir ce que tu fais, j'aime beaucoup :)
[quote]J'ai remarqué que le fait de changer de lieu permet de re-dynamiser l'interaction, je devrait le faire plus tôt les prochaines fois. Tres bien ! 20/20 :)
[quote] on s'installe dans un café, malheureusement face à face Tu te rends compte des petites erreurs que tu fais, félicitations.

Le 3eme rendez-vous devrait le "bon" :D

En tout cas, continue et avec l'expérience ça devrait rouler nickel !
By Rose Selavy
#86135 Ce qui ressort à la lecture, ce qui saute aux yeux tout de suite, c'est que tu ne prend pas de plaisir.
Evaluer son niveau d'intérêt c'est bien, en avoir c'est la base pour réussir à faire grimper le sien.
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By Yannick
#86137 Merci pour vos réponses.

Il est vrai qu'à l'époque où j'ai écrit la première version de ce début de journal, je manquais de repères dans les relations homme-femme, ainsi que de recul sur le vie en général (je ne prétends pas en avoir beaucoup, mais la différence est grande cependant).

Je m'accrochais trop à la "technique" afin de ne pas perdre pied.
Aujourd'hui j'ai réécrit ces passages, avec une vision nouvelle.
Je pense que cette fois-ci le style que j'essai de développer, bien que grandement perfectible, j'en suis conscient, véhicule d'avantage le plaisir que j'ai pris à vivre ces instants.
J'espère qu'il vous donnera aussi plus de plaisir à me lire.

Vous noterez que certaines citations utilisées au dessus n'existent plus dans mon texte, ce qui peut dérouter à la lecture du message, mais ayant l'envie de reprendre et continuer ce journal, je ne pouvais laisser ces écrits dans un tel état de médiocrité.
Modifié en dernier par Yannick le Mar Juil 13, 2010 9:15 pm, modifié 2 fois.
By Sobre n' Soft
#86168 [Edité suite à la réécriture du récit]
Modifié en dernier par Sobre n' Soft le Mer Juil 14, 2010 3:21 pm, modifié 1 fois.
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By Yannick
#86311 3e Rendez-vous avec Marlène

D'ordinaire, l'UGC de la défense n'est pas ce que l'on pourrai appeler un cadre stylé ni glamour pour un rendez-vous galant.
Cependant, durant les périodes de noël, une sorte de magie artificielle se dégage du petit marché installé sur les dalles mornes jonchant le sol au pied des grands immeubles de verre.

[img]http://img196.imageshack.us/img196/1637/marchenoeldefense353399.jpg[/img]

Cette fois encore, elle arriva en retard.
Peu importe, j'en profitai pour flâner dans les galeries marchandes, nous irons à la séance suivante.
A son arrivée, nous profitâmes du temps restant, assis sur une banquète à discuter, rigoler et à initier un léger rapprochement.
Plus tard, une fois installés dans la salle, son rapprochement physique fut rapide et déterminé.
Elle me pris le bras, posant parfois sa tête sur mon épaule. Elle était très douce, et j'aimais çà.

[img]http://img534.imageshack.us/img534/566/mmcbbamphi00180.jpg[/img]

J'avais l'impression de la voir agiter des pancartes imaginaires disant "Vas-y, saute moi dessus !".
Mais ne sachant comment m'y prendre de manière faussement naturelle, je repoussai sans arrêt le moment fatidique.
De temps en temps, j'esquissai quelques caresses, échangeai quelques plaisanteries sur le film, mais restais toujours incapable de faire évoluer la situation.
Tant et si bien que le film arriva très vite à sa fin, plus vite que je ne l'avais redouté.

Accablé par mon manque d'adresse, je sortais de la salle à ses côtés, tout contact physique avait cessé.
Ne voulant pas repartir avec des regrets et gardant espoir, je lui proposai de faire un tour dans le marché de Noël, malgré le vent glacial qui soufflait sur le parvis.
Toujours aussi empoté, je n'arrivai pas à réamorcer le contact physique.
C'était peine perdue.

Nous décidâmes de renter.
Elle, voyant que j'étais au bord de la noyade, vint à mon secours, une fois encore.
Elle proposa de me raccompagner chez moi en voiture.
J'acceptai.
Nous continuâmes à discuter et à rigoler durant le trajet, prenant en dérision sa conduite dangereuse.

Garés devant chez moi, nous savions tous deux de quoi il retournai.
Ce n'est qu'au moment de se dire au revoir, qu'au lieu de déposer mes lèvres sur ses joues, je leur ai préféré sa bouche, tendre et voluptueuse.
Ce rebondissement plus qu'attendu réamorça une discussion ainsi que quelques moments de tendresse contenue.

Puis, je rentrai chez moi, lui disant au revoir.

Je gardai le gout de se lèvres deux heures durant, la tête pleine d'images mêlant magie et sensualité.


Ici prend fin le récit de ma rencontre avec Marlène, mais l'histoire, elle, se poursuivit des mois durant.

[size=75]Message réécrit entièrement, des citations peuvent ne plus correspondre.[/size]
Modifié en dernier par Yannick le Mar Juil 13, 2010 9:17 pm, modifié 3 fois.
By Sobre n' Soft
#86334 Bien joué :)

[quote="Yannick"]je dois dire que je prend un certain plaisir à la faire patienter

Attention quand même à ne pas sombrer dans l'exagération, être "le prix" c'est bien, mais en restant respectueux, c'est mieux.
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By Yannick
#97304 Ma vie, huit mois plus tard

Il est temps pour moi de déterrer mon journal.

J'en ai réécrit les premiers messages, qui me faisaient rougir de part leur contenu, et me faisaient honte de part leur forme.
J'en ai gardé le contenu, touchant de naïveté, en tentant d'y ajouter un peu de magie, de cette magie qui fait la vie.

Je souris aujourd'hui de ma gaucherie passée, que de chemin parcouru.

Il y a un peu moins d'un an, j'avais couché sur une feuille de papier virtuelle, l'état de ma vie, ainsi que mes objectifs.
Il y a quelques jours, je suis retombé dessus, par une sorte de hasard.
J'ai été très agréablement surpris de constater que la majorité des objectifs que je m'étais fixé, en tous cas les plus importants, étaient remplis voir dépassés.

C'est à ce moment que j'ai pris conscience de l'importance de retranscrire ses pensées.

[img]http://img441.imageshack.us/img441/7315/547h.jpg[/img]

Aujourd'hui, j'écris dans mon journal, meilleur qu'hier, moins bon que demain.
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By Iliad
#97305 Tu n'as pas à rougir de ton journal, je l'ai découvert ce soir et l'ai trouvé au contraire touchant de naïveté et de sincérité, continue sur cette voie, ça nous fait du bien un peu de fraicheur ;)
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By Yannick
#97341 Un parfum de rupture

Ne pas choisir, c'est faire un choix, celui de ne rien faire, de se laisser porter.
C'est le meilleur moyen de ne pas être maître de sa vie.

Elle est belle, douce, aimante, drôle et nous nous entendons bien.
Mais nos intérêts, notre vision de la vie, nos projets sont trop différents, et il est hors de question que je m'engage dans une relation sérieuse avant de n'avoir vécu d'avantage.

Nous sommes amenés à nous séparer, elle comme moi en sommes conscients.
Elle, en parlant sans vraiment le penser. Moi, y pensant sans oser en parler.

Cela fera bientôt huit mois qu'elle fait partie de ma vie, et il est temps de prendre une décision, malgré l'attachement et les bons moments passés ensemble.
Il est temps de prendre la décision de se quitter, de ne pas se laisser porter et se rendre compte deux ans plus tard que nos sommes toujours ensemble, sans savoir pourquoi.


[img]http://img31.imageshack.us/img31/7205/larmes.jpg[/img]

Il est temps de partir, partir comme un homme.
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By Yannick
#97601 L'ennui

L'ennui, c'était cette sensation que je ressentais vis à vis de Marlène, avant notre rupture, tel Dino vis à vis de Cécilia dans le récit de Moravia du même titre.

[img]http://img291.imageshack.us/img291/6935/ennuiboredom300x266.jpg[/img]

Seulement voilà, j'avais réussi à la quitter, en douceur, peut être trop d'ailleurs.
Maintenant que je nous ai rendu notre liberté mutuelle, que je n'ai plus cette impression de contrôle, mon ennui vis a vis d'elle s'est peu a peu transformé en désire.

Il y a deux jours, alors que je pensais ne plus jamais la revoir, elle m'a téléphoné, me proposant un rendez-vous au restaurant à son retour de vacances, dans quatre semaines.
La rupture s'étant trop bien passée, l'envie de garder le contact était forte et mutuelle, j'ai donc accepté.
Mais le risque de replonger est grand, trop grand.

Mes sentiments sont partagés entre crainte et excitation.
La crainte de replonger dans une histoire à laquelle j'avais décidé d'échapper, et l'excitation d'un rendez vous débordant de tension sexuelle et de désire contenu, de regards complices et d'alternance de chaud et de froid.

J'essai de lutter contre mes sentiments, de faire prévaloir ma volonté... qui s'ébranle de jour en jour. J'essai de fréquenter d'autres femmes, pour essayer de l'oublier, de me la sortir de la tête, mais elles me paraissent toutes fades et ennuyeuses.

Si je n'arrive pas à m'en détacher, j'ai bien peur de ne pas être en mesure de garder le contrôle lors de notre prochaine rencontre et de céder à ce qu'une part de moi même, la plus infantile, désire ardemment.
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By Yannick
#98769 Retournement de situation

Comme je le craignais, ces semaines de séparation et le contact peu à peu renoué auront fait surgir en moi des sentiments d'une intensité jamais ressentie auparavant.
Aucune fille croisée dans la rue ne relevait la comparaison à mes yeux.
Cette fois j'en étais sur, j'étais bel et bien amoureux, et ironie de la situation, c'était juste après avoir décidé d'écarter volontairement de ma vie la femme qui faisait naitre en moi ces sentiments
.

Pour mon plus grand bonheur, une réconciliation qui coulaient presque de source semblait s'opérer par textos interposés.
Nous étions tous deux impatients de son retour, et pour la première fois depuis le début de notre relation je sentais le besoin de lui écrire tous les jours, et ne me retenais plus de le faire, ce qu'elle réclamait depuis longtemps.
Alors que la journée des retrouvaille approchais, je ne pouvais m'empêcher de laisser vagabonder mon esprit, à imaginer nos retrouvailles et les moments tendres et charnels qui en découleraient.

J'étais comme sur un nuage, très haut, et la chute n'en fut que plus douloureuse.
Lorsqu'elle arriva chez moi, quatre semaines après notre rupture, plus belle que jamais, je compris que ça ne serai pas si facile lorsqu'elle me refusa tout d'abords un simple baiser en guise de bonjour.

Je mis sa réaction sur le compte de la fierté et me dis qu'il me fallait juste l'amadouer pour faire passer le souvenir de moments difficiles, me faire pardonner en quelque sorte.
Nous passâmes l'après midi ensemble, après midi durant lequel j'opérai un rapprochement lent mais décidé.

Le soir, après avoir diné chez moi, elle me fit comprendre avec le très éculé "il faut qu'on parle" que les choses allaient se gâter.
C'est à ce moment que le coup de massue me fut assené.
Après avoir voulu m'en séparer, puis avoir découvert que j'avais des sentiments très forts pour elle, après avoir même été heureux de ressentir quelque chose d'aussi fort ; elle, m'avoua qu'elle n'étais plus sur de ce qu'elle voulait, qu'elle n'était plus sûr que ses sentiments pour moi suffiraient à surmonter nos différences, ces mêmes différences que j'avais évoque quatre semaines auparavant.

J'ai tout d'abord accueilli ses révélations sereinement, j'ai essayé de comprendre, de discuter des raisons de ce changement avec elle, de lui expliquer qu'à mes yeux ces différences n'avais plus qu'une importance mineure.
Mais c'était trop tard, le mal était fait.
Il s'est avéré que la douleur de la séparation et les assauts répétés de jeunes coqs lui faisant miroiter mondes et merveilles, durant le mariage de sa cousine, auront suffit à la faire douter de ses sentiments.

Après avoir cru avoir désamorcé toutes les raisons qu'elle évoquait, les même qui justifiaient à mes yeux un mois auparavant notre séparation, je tentai à nouveau de l'embrasser, persuadé qu'elle ne s'y opposerai pas. J'avais tord.

C'est à ce moment que je réalisai le sérieux de la situation, et que je commençai à craquer. Les émotions étaient trop fortes, le sentiment de rejet insupportable, et mon impuissance face à la situation trop douloureuse.
Elle m'expliqua qu'elle devait réfléchir et me promis de me faire part de sa décision rapidement.
Ayant moi même voulu mettre un terme à notre relation auparavant, je ne pouvais lui refuser un délais de réflexion.
Modifié en dernier par Yannick le Dim Aoû 29, 2010 2:09 pm, modifié 3 fois.
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By Yannick
#98770 La semaine la plus longue...

La semaine suivante me sembla être la plus longue de ma vie.
Les questions, incertitudes et autres suspicions se bousculèrent dans ma tête.
Moi qui lui avait toujours fait confiance, au regard de son éducation, de son comportement et de son attitude envers moi, je me mettais maintenant à douter de ce qui s'était passé durant ses vacances.

Je n'ai pas su me maitriser et lui ai fait part de l'importance de ma souffrance, mais lui ai aussi fait comprendre que la situation étant intolérable à mes yeux, elle devait se décider rapidement, la torture infligée par l'incertitude et le doute étant plus grande que la douleur de la rupture.
Après qu'elle ai calmé mes tourments et ai dissipé mes doutes, je fut convaincu qu'elle finirai par retomber dans mes bras.

Croyant mettre ainsi plus de chances de mon côté, j'eu la mauvaise idée de lui proposer une sortie originale et surprenante.
Cependant, le fait même de la voir en étant considéré comme un simple ami m'était insupportable.
Je lui en fit part après la soirée qui s'était malgré cela bien déroulée.

Hui jours après nous retrouvailles, elle demanda finalement à venir chez moi pour parler.
Le soir, elle m'annonça qu'elle souhaitai que l'on continue chacun de notre côté, ne sachant si elle prenait la bonne décision.
Après avoir essayé de comprendre les raisons de sa décision, je finis par la faire m'avouer la raison profonde de sa décision : ses sentiments n'étaient sont plus aussi forts qu'avant.

[img]http://img697.imageshack.us/img697/8394/breakup.gif[/img]

Résigné, j'acceptai la situation, non sans douleur, mais je le savais, je n'y pouvais plus rien changer.
C'était la fin d'une belle histoire, un histoire que j'aurai voulu poursuivre, mais le choix ne m'appartenait plus.
Il ne me restera maintenant que des souvenir et peut-être quelques regrets.

Il me faut maintenant tourner la page et regarder vers l'avenir.
Marlène m'aura finalement forcé à respecter ma décision initiale, décision que mes sentiments avaient révoqués, manipulant en quelque sorte mon libre arbitre.
Modifié en dernier par Yannick le Dim Sep 26, 2010 6:12 pm, modifié 3 fois.
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By Yannick
#98796 Et maintenant ?

Une semaine après notre séparation officielle, mais en réalité six semaine après notre rupture sentimentale, je suis toujours partagé entre l'envie de la reconquérir et celle de passer à autre chose, de vivre des expériences avec d'autres filles.
Le fait de lire ou relire certains articles du forum m'ont aidé à prendre du recule par rapport à la situation et à regagner en motivation.
De plus, écrire, retranscrire mes émotions et mes pensées dans ce journal me permet de faire le point et d'aller de l'avant.


Je suis maintenant conscient que d'autres me plairons autant qu'elle, voir même d'avantage je l'espère. Pour m'en rendre compte, je me suis forcé à a sortir seul dans des endroits où je suis susceptible de croiser le genre de fille qui, dans un premier temps, m'attire physiquement.
C'est ainsi que vendredi soir je me suis rendu dans un quartier jeune et animé du XIVe, découvrant les pubs et les bars à concert environnants.
A l'intérieur, énormément de monde, majoritairement jeunes, tout comme moi.
La musique, trop forte, la lumière trop faible et la foule trop dense sont beaucoup d'ennemis qui font que j'ai été très peu à l'aise pour aborder.
Et ce n'est pas mon faible niveau d'énergie ainsi que mon esprit encore un peu ailleurs qui m'ont aidé à surmonter ces obstacles.
Mais sortir seul, dans mon état, il ne fallait pas s'attendre à un miracle.

[img]http://www.parissi.com/datas/images/lieu_img/L-International1229949731international-1.jpg[/img]

Au final je n'aurai abordé qu'une fois. Deux filles, assises sur les marches d'un grand escalier circulaire.
La jolie des deux avant la peau pale et tachetée, les yeux clairs et de longs cheveux bruns.
Malgré la disposition très peu favorable, elle paru très ouverte, contrairement à sa copine qui me fusillait du regard.
Après un court badinage, inconfortable dans la disposition de la scène, je m'éclipsai pensant revenir par la suite.
Chose que je n'ai pas réussi.

Après un petit tours dans le quartier, à observer les lieux et m'imprégner de l'ambiance, je décidai, résigné, de rentrer.

[img]http://img13.imageshack.us/img13/3423/tngarestlazare3.jpg[/img]

Arrivé gare Saint Lazare, j'attendait mon train sur le quai.
Dans le hall, presque désert, je vis arriver un jeune fille, d'une beauté plutôt banale mais dont le jean serré monté sur hauts talons fit naitre en moi l'envie de la posséder.
La situation étant favorable, je me décidai et allais l'aborder en lui parlant de son sac à main en skaï marron style fred perry qu'elle aurai pu piquer à son grand frère.
A mon agréable surprise, je fut accueilli très chaleureusement et le charme qu'elle dégageai relevai à présent sa beauté commune.

Après quelques minutes de badinage, j'appris qu'elle attendais son copain qui devait la rejoindre pour prendre le train.
Déçu mais pas désarçonné, je continuai la discussion, amorçant ma sortie et, mon train étant sur le départ, lui dis au revoir.

Cette rencontre bien que sans suite me permis de conclure en (relative) beauté une soirée mal amorcée.
Dans le train du retour, je repensai à notre discussion, et trouvai à postériori comment j'aurai pu facilement créer la connexion et la projection me permettant de la revoir si elle avait été disponible.
Je ne sais si j'aurai eu le discernement nécessaire pour y penser durant l'interaction, mais cela constitue un bon début.

Aujourd'hui il m'apparait clairement que, même si je suis encore très attaché à Marlène, je ne dois pas espérer qu'elle change d'avis.
J'ai pris du plaisir à aborder la fille de la gare et si je m'en donne les moyens, je sent que je peux énormément progresser et plus rapidement que je ne l'aurai cru.
C'est aussi, je pense, la meilleur façon, si c'est toujours ce que je souhaite au bout de quelques temps, de donner envie à Marlène de revenir sur sa décision, être détaché et indépendant.

Je n'ai ni envie de m'installer en relation longue avec la première avec qui j'arriverai à mes fins, ni enchainer les coups d'un soir.
Je suppose que l'équilibre se situe entre les deux, tout dépendra de l'envie que susciterons en moi les femmes que je fréquenterai.
Pour l'instant, un seul mot d'ordre, me donner les moyens de vivre ma vie, mes passions, étendre mon réseau social et ne pas laisser passer de belles occasions de séduction.