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Modérateurs: animal, Léo

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By Yannick
#106002 [size=150]Les jeunes filles[/size]

1ere partie : Vendredi

[quote]Entre deux voies, il faut toujours choisir la plus difficile.
Henri de Montherlant.

Oui mais...

La séduction hors des milieux de socialisation, et à fortiori dans la rue ou dans les transports en commun, est réputée comme étant la plus difficile.
C'est là que l'on croise les plus jolies filles, tout du moins les filles les plus à mon goût, mais c'est aussi là qu'elles sont le plus sur la défensive.
Ces lieux représentent pour moi la voie la plus difficile, riche d'enseignements mais parfois éprouvante pour le moral.

J'ai tendance à être exigeant, trop exigeant, en séduction de jour.
Aborder une inconnue de but en blanc demandant une certaine énergie, il faut qu'elle en vaille la peine.
Avec des critères élevés, il est donc fréquent de ne pas arriver à ses fins.

...de temps en temps, un petit écart par des chemins plus dégagés peut s'avérer reposant.

Une soirée est à l'image d'un manège de fête foraine

Au début c'est le calme plat, les gens arrivent, tout marche encore au ralenti.
Puis vient la première montée, celle où les gens font connaissance et rigolent tandis que d'autres n'osent pas sortir du cercle de leurs connaissances, l'estomac noué par la peur de parler à une inconnue, effet que produit le cliquetis de la chaine qui vous tire vers le haut du manège et fait monter la tension.
Après, vient la première descente, tout s'accélère, et grâce aux interactions entre les différents groupes, tout peut arriver.
Plus vous aurez distribué d'énergie autour de vous au démarrage, donc plus vous serez monté haut sur votre manège, plus les gens voudrons vous en rendre et plus la soirée se révèlera riche en événements et en rebondissement, tel un élan accumulé qui vous fera franchir les virages, les montées et les loopings d'un grand huit.
A contrario, le grand timide qui sera resté accoudé au bar, sa bière à la main, passera son temps à attendre qu'un événement se produise et sa soirée sera sans relief, tel le petits huit réservé aux enfants de moins d'un mètre quarante.

[img]http://img690.imageshack.us/img690/7036/rollercoasterg.jpg[/img]

Evidement, après être sorti seul dans des endroits qui m'étaient inconnus et m'être forcé à parler aux gens, le faire dans un endroit familier où j'ai une très forte validation sociale ne pose aucun problème.

Cela faisait quelques temps que je n'étais pas sorti avec la bande de fêtards de mon école.
Les soirées sentant l'excès de testostérone mêlée aux relents de bière bon marché n'étant pas mon apanage, j'avais préféré, pour quelques temps, me tenir à l'écart de ce milieu.
Cependant, ce vendredi une soirée différente s'annonçait.
Un ancien élève de l'école, prenait place le temps d'une soirée aux platines d'un pub très fréquenté par les étudiants et la liste des présents était plus glamour qu'à l'accoutumée.
C'est donc dans l'optique de décompresser, de m'amuser et de me lâcher que je m'y suis rendu.

Première montée

Arrivé parmi les premiers, je saluai les connaissances déjà sur place, commandai un cocktail au bar et m'installai pour discuter avec eux.
La soirée était alors encore calme, les esprits clairs et la musique douce.
Peu à peu, les gens arrivaient, et le pseudo carré VIP que nous occupions au sous sol du pub, près de la piste de danse, se remplissait.
Même si je ne m'étais pas rendu à cette soirée dans une optique de séduction, ça serait mentir que de vous dire que j'avais évacué tout concept de séduction de mon esprit.
Ainsi, je savais bien que si je voulais que ma soirée soit réussie, il fallait que j'y mette du mien.

Ce soir là, la piste de danse débordait de filles, de ces jeunes étudiantes de première ou seconde année un peu paumées qui croient avoir la révélation d'une vie trépidante arrivées à la fac et se mettent à sortir en quête, si ce n'est de l'élu de leur cœur, tout du moins de celui leur nuit.
Un groupe de quatre filles s'était installé sur une banquette voisine à la nôtre, je les avait évidement abordées et après avoir bien rigolé avec elles, les avait intégrées à mon groupe.

Descente, virages et autres rebondissement

La soirée avait été l'occasion de se rapprocher de certaines personnes intéressantes, de faire connaissance avec d'autres et évidement de rigoler et parler un peut avec tout le monde.
Plus tard, alors que l'ambiance avait dépassé son pic et qu'elle entamait son irrémédiable décroissance, j'aperçu un de mes amis, appuyé sur un mur en pierre de taille, son verre à la main et les yeux subjugués par le déhanché d'une jeune danseuse.
Devant ce spectacle affligeant, j'eu comme une envie d'action, par procuration, comme pour compenser sa frustration.

Alors que le dj s'amusait à passer des génériques complètement ringards de dessins animés, un groupe de filles restait planté sur la piste, cherchant comment danser sur une musique aussi médiocre.
Je m'étais fait la réflexion un peu plus tôt qu'elles avaient gardé leur sac à main pour danser, mais ça n'était pas de ces mini sac qui ne peuvent contenir qu'une téléphone portable, un rouge à lèvre et un préservatif.
Les leurs étaient plutôt imposants et donc peut pratiques pour danser.
Il ne m'en fallu pas plus pour les aborder, profitant de leur baisse d'énergie pour leur apporter un peu de la mienne.

La brune aux cheveux ondulés qui avait attiré mon attention s'est de suite révélée la plus réceptive, comme si elle m'avait attendu toute la soirée.
Très rapidement je l'ai emmener voir le dj pour se plaindre de la musique, prétexte pour l'écarter de son groupe.
Ensuite je l'ai fait s'assoir dans notre pseudo carré VIP qui avait commencé à se vider.
J'avais posé naturellement mes bras sur le dossier de la banquette et elle était venu s'y lover.
Nous avons discutés quelques minutes, assis l'un à coté de l'autre.
Durant la discussion, elle tenait son visage très prêt du mien pour me répondre, bien que la musique ne soit plus très forte.
A mesure qu'elle établissait des contacts physiques, je resserrai l'étreinte de mon bras autour de son corps.
Je la sentais telle une poupée, articulable à souhait, se pliant à mes moindres désirs.
Elle n'attendait qu'une chose : être embrassée.

A ce moment surgit Sabrine, une fille plutôt populaire de l'école, aux formes généreuses.
D'un jeu de mauvais acteur, elle esquissa à demi mesure une scène de jalousie, affirmant que nous étions ensemble.
Après quelques secondes, voyant que personne n'était dupe, elle s'en alla en rigolant.
Sur cette intervention ratée qui avait le mérite d'être sexuée, je suggérai à ma voisine

[quote]Ca te dis qu'on la rende jalouse ?
et de ma main, je tournai son visage vers le mien et l'embrassai.

Arrivée

L'heure du départ se faisait sentir, une bonne moitié de mes amis étaient déjà partis dans un bar voisin, et l'autre s'apprêtait à les suivre, l'ambiance se faisait plus intimiste.
Nous nous retrouvâmes alors seuls, à l'abris des regards indiscrets.
Alors que je l'avais attirée sur moi et que nos langues s'entremêlaient dans un goût âpre de tabac froid, mes mains parcouraient son corps, tandis que je cherchais tant bien que mal à me rappeler de son prénom.

Ha oui, ça y est, Anaïs !
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By Yannick
#108894 [size=150]Pas de connexion...[/size]

Aborder une inconnue qui me plait, avoir une discussion légère et intéressante, détecter des signes d’intérêt, projeter de partager une activité et prendre un numéro sont des étapes qui ne me posent plus vraiment de problème. Malgré tout, je fais face à un obstacle récurent qui commence sérieusement à peser sur mon moral : l'établissement d'une connexion, sésame nécessaire à la poursuite du jeu de séduction. Car oui, sur le nombre des filles intéressées dont j'ai pris le numéro, peu sont celles qui acceptent facilement un rendez-vous lorsqu'elles daignent seulement décrocher.

[img]http://img863.imageshack.us/img863/1320/connexion.jpg[/img]

Vendredi dernier le cas s'est encore présenté lors d'un gala de fin d'année, une jolie brune élancée que j'avais abordé alors qu'elle semblait s'ennuyer me bombardait à présent de signes d'intérêt. Elle a initié le contact physique, m'a posé des question personnelles, m'a contredit quand je lui ai dit qu'elle était trop jeune pour moi, et alors qu'elle allait partir m'a dit qu'il fallait que je prenne son facebook. Au final, j'ai pris son numéro en lui proposant d'aller fêter la fin de ses partiels la semaine suivante. Mardi, après 3 appels un texto de la dernière chance, tel une bouteille à la mer, j'ai du me rendre à l'évidence : malgré tous les signes d'intérêt, pas de connexion ... pas de fellation (remplacez par relation pour les plus prudes).

Le milieu dans lequel j'évolue étant essentiellement masculin, je n'ai en général aucun lien social pré-établit avec les filles que je rencontre. Un ancrage solide m'est donc nécessaire, mais même si dernièrement je prend généralement le temps de réfléchir à ce que chacune a d'unique et à ce qui me donne envie d'aller vers telle fille plutôt que telle autre, il est difficile en 10 minutes, temps qui m'est généralement imparti lors d'une rencontre en extérieur, de mettre le doigt sur des aspets de sa personnalité permettant d'établir une connexion. Et soyons honnêtes, le déclencheur principal qui me pousse à aborder une fille est son physique suivit de prêt par son style.

Alors aujourd'hui, devant cette étape éliminatoire dans la majorité des cas - les autres étant des filles très intéressées ou alors le hasard de la discussion m'aura fait mettre le doigt sur un point intéressant - ma motivation s’ébranle par moment et la désillusion n'est pas loin.

Alors que faire ? Observer plus finement ? Ecouter plus activement ? Sans doute.
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By kero
#108899 [quote="Yannick"]Malgré tout, je fais face à un obstacle récurent qui commence sérieusement à peser sur mon moral : l'établissement d'une connexion, sésame nécessaire à la poursuite du jeu de séduction. Car oui, sur le nombre des filles intéressées dont j'ai pris le numéro, peu sont celles qui acceptent facilement un rendez-vous lorsqu'elles daignent seulement décrocher.

Même problème. J'enchaîne des numéros assez facilement, mais souvent sans suite. Je rencontre surtout ce problème ici en Allemagne où la séduction est mal vue, et où il me semble que c'est plus difficile. Le taux de non rappels/non réponse a atteint les étoiles en ce qui me concerne :p

Déjà, un truc que j'ai pris l'habitude de faire, c'est de renvoyer rapidement un message pour lui transmettre mon numéro. Ça fixe mon prénom dans sa mémoire (mentale et téléphonique), ça rend la connexion plus concrète (important, trois jours plus tard). Je ne sais pas si tu le fais, mais il me semble que ça aide.

Par contre j'éviterais de rappeler trois fois + message d'un coup, comme tu l'as fait ? Ça frise le lourd. Perso, lorsqu'une première tentative ne passe pas (par ex un appel sans réponse + message un peu après) je renvois un message deux/trois jours plus tard, en essayant de me raccrocher à un quelque ancrage, private joke qu'on a eu. Si elle répond, j'enchaîne en proposant un truc. Plusieurs fois, ça a fonctionné.

J'ai pu constater un truc qui joue chez certaines femmes. Contrairement à une opinion simpliste, le fait qu'une nana ne réponde pas ne signifie pas nécessairement qu'elle n'est pas intéressée, mais simplement qu'elle obéit à la règle universelle de se faire désirer. C'est aussi un moyen de filtrer les mecs qui ne seraient intéressés qu'à un coup d'un soir. De jauger de notre intérêt réel, en quelque sorte.

Par contre, des trucs pour améliorer la connexion lors de la rencontre, j'en vois pas trop. S'il y a des idées, elles m'intéressent aussi :D
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By Yannick
#108901 Les jeunes filles

Transcendantal, j'ai simplement dit aux filles sur la piste que je trouvais qu'elles avaient de gros sacs à main et que ça ne devait pas être très pratique pour danser. J'ai enchaîné en leur parlant des filles qui viennent en boîte avec des mini sacs à mains dans lesquels ils y a juste la place pour mettre leur portable, un rouge à lèvre et un préservatif. J'ai du revoir Anaïs 3 ou 4 fois par la suite. C'était déjà trop, rien en elle au delà du physique ne m'intéressait, et je n'ai rien fait pour lui démontrer le contraire, raison pour laquelle elle ne s'est jamais offerte.

Pas de connexion...

Kero, concernant le renvoi de sms juste après la prise de numéro, je ne le fais jamais. Au mieux il m'est arrivé quelques fois de bipper la fille devant elle pour qu'elle ait mon numéro. Jusqu'à présent je préférais entretenir une part de doute... peut être à tord. A vouloir paraître trop détaché on en finit par avoir l'air de s'en foutre.

Concernant la manière dont j'ai rappelé Lise, la jolie brune élancée, je n'ai évidement pas enchaîné 3 appels et un sms à 5 minutes d'intervalle. Je l'ai appelé une première fois Lundi en fin d'après-midi, puis une autre fois le soir. Je l'ai rappelée une dernière fois Mardi soir et j'ai envoyé le sms quelques temps après. Dans mon esprit, la connexion étant faible, je ne devais pas attendre trop longtemps pour l'avoir au bout du fil, ce qui implique ne pas attendre 3 jours entre chaque appel. Je me dis, peut être à tord encore une fois, qu'il faut savoir montrer une certaine détermination mais il est vrai que la limite avec la lourdeur n'est jamais très loin. Cependant, à y réfléchir, il y a contradiction entre attendre entre 2 et 5 jours avant de rappeler pour avoir l'air détaché et enchaîner 3 appels et un sms en 2 jours.

Je pense qu'après réflexion, je vais modifier ma façon de faire, c'est à dire envoyer un sms pour faire savoir que c'est moi soit après la prise de numéro, soit après le premier appel sans réponse. Et dans tous les cas, espacer les tentatives d'un ou deux jours.
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By kero
#108904 [quote="Yannick"]Kero, concernant le renvoi de sms juste après la prise de numéro, je ne le fais jamais. Au mieux il m'est arrivé quelques fois de bipper la fille devant elle pour qu'elle ait mon numéro. Jusqu'à présent je préférais entretenir une part de doute... peut être à tord. A vouloir paraître trop détaché on en finit par avoir l'air de s'en foutre.

Je faisais pareil, avec l'idée du mystère, de la laisser en position d'attente. Mais bon ... Précisément, j'en suis arrivé à la conclusion que c'est peut-être un très mauvais moment pour insinuer un doute. Déjà quand on choppe un numéro en 10 minutes sur un quai, on est presque illico qualifié de "serial dragueur". Donc d'un "il ne veut rien d'autre que mon cul".

Et puis c'est purement technique. Imagine que tu appelles et ne laisse pas de message. Elle ne sait pas qui tu es. Donc ce n'est pas TOI qu'elle n'appelle pas, c'est un parfait inconnu qu'elle n'appelle pas, dont elle se dit que si c'est important, il rappellera surement. Pareil sur les SMS: combien de fois il m'est arrivé d'envoyer un truc et ensuite me souvenir qu'en fait, elle n'a pas encore mon numéro et que j'ai oublié de signer.

Bref, le rapport bénéfices/pertes en l'occurrence me semble nettement favorable à ce fameux SMS :)
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By Yannick
#109009 [size=150]Go with the flow[/size]

Vendredi soir se devait d'être une soirée calme et posée sous le signe de la socialisation et de la séduction décomplexée.

J'avais invité quelques amis à me rejoindre dans un bar que je fréquente de plus en plus souvent et où le nombre de mes connaissances grandissantes me fait passer des soirées de plus en plus riches en nouveautés et en rebondissements. Matthieu, qui m'avait accompagné lors de mon double rendez-vous avec les allemandes, était de la partie. Depuis peu, je le convie à ce genre de sorties. Il n'est pas très fin, mais décrypte assez bien les mécanismes de la séduction et son impertinence ainsi son indifférence face au jugement extérieur en font un compagnon des plus appréciables dans ces situation. Il a également le bon goût de ne pas trop mal s'habiller, ce qui ne gâche rien.

Bien que calme au début - surement à cause de la période de partiels - la soirée s'est révélée, comme dans la majorité des cas, meilleure que ce que j'espérais. Les rencontres aussi bien amicales que sexuée se succédaient et l'ambiance avait décollé. Alors que la soirée touchait à sa fin et que les lumières rallumées du bar nous poussaient à la rue, nous nous retrouvâmes, Matthieu et moi, sur le trottoir en compagnie des dernières personnes à partir. En face de nous, deux jeunes filles que j'avais aperçu près du comptoir une petite demi heure plus tôt. Sur une demande de feu de la part de Matthieu, la discussion s'engagea naturellement. Une des filles portait un perfecto avec des spartiates, je lui fit remarquer son incohérence vestimentaire ce qui fit mouche et instaura une complicité au sein de notre désormais nouveau groupe. De fil en aiguille, nous nous retrouvâmes tous les quatres à marcher côte à côte dans la rue, à la recherche d'un bar de nuit.

[img]http://img845.imageshack.us/img845/8760/flowm.jpg[/img]

Après quelques péripéties, la soirée s'est finie à 5h30 dans l'atelier d'un peintre abstrait du quartier, son joint à la main, alors que nous écoutions son ami musicien jouer de la guitare. Je suis reparti par le premier métro, le portable plein de nouveaux contacts et le projet d'un pique nique avec Marie-Elyse, la miss perfecto, dans le parc en bas de chez moi.
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By Yannick
#109027 [size=150]Approche pour voir[/size]

[quote="Stéphane"]Soignez vos rendez-vous, car au final c'est tout ce qu'il restera
Pourquoi se contenter d'enchaîner des étapes vécues comme obligatoires dans le seul but d'accéder au lit quand elles devraient être autant de moments de plaisir ? Pourquoi enchaîner les rendez-vous à la terrasse d'un café, vissé sur sa chaise, alors qu'il y a tellement d’activités plus excitantes et originales à partager à deux ?

Marie-Elyse me plait, pas parce qu'elle est plus belle que les autres - ça n'est pas le cas -, mais parce qu'elle a quelque chose en plus. Un brin de folie, un faux air de fille innocente qui cache une vrai tigresse. Et c'est en substance ce que je lui ai dit vendredi soir alors qu'elle me lançait des regards de braise à peine dissimulés derrière une mimique de fille timide. Quelqu'un à parlé de problèmes de connexion ? Ajoutez à cela 4h30 passés en sa compagnie et l'ambiance festive et vous aurez un ancrage en béton.

Je lui avais donc donné rendez-vous dimanche après midi pour un pique nique dans le parc au pied de chez moi. Au programme : légumes frais, sauce tartare, bouteille de vin blanc, fraises, une nappe en vichy rouge pour le style et quelques rayons de soleil qui perçaient les nuages.

[img]http://img607.imageshack.us/img607/7091/picnicz.jpg[/img]

A demi allongés sur le sol, la discussion était dynamique, intéressante, drôle et sexuée. A vrai dire, j'ai rarement eu autant de facilité à faire monter la tension sexuelle. Son côté artiste un peu décalée et joueuse n'y était surement pas étranger. Alors que le flirt ne cessait de s'intensifier et voyant qu'elle ne se décidait pas à rétablir les contacts physiques de vendredi, je commençais à lui prendre la main, lui mordiller la cheville et à lui remettre les cheveux en place lorsque le vent se décidait à les emporter. Ce petit jeu continua ainsi quelques temps, jusqu'à ce que la tension sexuelle atteigne son paroxysme, ce qui se traduisit par quelque chose comme çà :
[quote]Y : Mais t'es une vrai teigne en fait !
M-E faisant son regard de petite fille sage : Oui mais je peux être très gentille si je veux
Y : Même avec moi ?
M-E faisant oui de la tête
Y : Approche pour voir.
Docilement, elle se pencha vers moi, les yeux pleins de malice et se laissa embrasser.
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By Yannick
#110206 [size=150]Lost in the city[/size]

Dans une grande ville comme Paris, on croise une jolie fille différente à peut près toutes les minutes, ça en est parfois déroutant pour celui qui n'y est pas habitué. Devant autant de diversité, de possibilités, comment choisir ? Pourquoi se lancer pour aborder cette petite brune mignonne plutôt que cette blonde pulpeuse ? Les goûts personnels ? Oui, mais pas que.

Il m'est parfois arrivé, devant un panel de choix si important, d'écouter simplement mon envie d'aborder, de séduire, de rencontrer une fille. J'abordai donc de temps en temps une des filles qui croisait mon chemin presque juste parce qu'elle était suffisamment jolie et parce que j'avais cette envie d'aventure. Mais devant une action si aléatoire, il ne faut pas s'étonner de ne pas aboutir à grand chose. Après avoir fait le constat de cette boulimie passagère de séduction, qui visait non pas à rentrer dans la vie d'une personne mais juste à satisfaire une envie, j'ai décidé de prendre une mesure assez extrême consistant à arrêter toute forme de séduction, faire un break et prendre du recul.

[img]http://img825.imageshack.us/img825/9929/lostw.jpg[/img]

Seulement voilà, l'été arrivant, les partiels se finissant, les rues, les bars et autres endroits festifs regorgent de jolies filles une fois le soir venu. Il est donc très difficile de ne pas poser les yeux à un moment ou à un autre sur une fille qui sera, si ce n'est éveiller ma curiosité, au moins susciter mon désire. A ce petit jeu du sevrage, j'ai du faire pire qu'un quinquagénaire accro à la cigarette depuis ses quatorze ans. Je crois bien que j'ai craqué le soir même. Accro à la séduction ? Je ne sais pas, mais je sais qu'une soirée est toujours plus palpitante lorsqu'il y a cette part de jeu, cette tension sexuelle. Si je ne peux donc pas me passer de ce jeu, j'en ai au moins définis les règles. A savoir, être beaucoup plus exigeant, non pas sur la beauté brute, mais sur tout le reste, sur tous ces petits indices qui trahissent la personnalité de la fille que l'on observe du coin de l'œil. Sa manière de s'habiller, de se tenir, de se comporter, de parler. Autant d'indices qui, si ils sont traités avec discernement, aident à cerner la fille convoitée. Au final, j'ai choisi de privilégier la qualité à la quantité. Ça tombe bien, pour créer une connexion il faut avant tout que la fille nous intéresse vraiment, et pas que pour son bonnet D ou ses talons de douze centimètres.

La connexion, cette part de la séduction qui a été pendant longtemps ma bête noire, tant et si bien que le nombre d'histoires superficielles, voir avortées dans l'œuf, qui découlaient de ces approches hasardeuses ont commencé à me décourager. Auparavant, je visais un objectif et pour l'atteindre je devais passer un certain nombre d'obstacles. Il m'arrivait même parfois de pousser la curiosité le plus loin possible avec une fille qui ne m'intéressait pas vraiment pour voir jusqu'où je pourrais aller. Ainsi, il m'arrivait de prendre des numéro même en l'absence de signes d'intérêt, il n'y avait donc évidement aucune suite. C'était une perte de temps et cela polluait mon esprit de petits espoirs vains.

Dernièrement, j'ai remarqué que je me comporte différemment en présence des filles que je séduis. Peut être est-ce le fait d'en fréquenter de plus en plus qui m'a habitué à leur présence, leurs réactions, ou peut être est-ce le faire d'avoir vu et revu maintes fois le même scénario, mais je me sent beaucoup plus serin. Je ne pense plus vraiment à ce que je dois faire et j'observe d'avantage, j'analyse plus efficacement et surtout je ressens l'instant présent, j'apprécie sans arrière pensée. Je pense que l'on peut appeler çà du détachement.

A suivre, le récit de trois débuts de rencontre saupoudrées de brins de connexion.
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By Le_Sorcier_Allumette
#110219 Tu écris bien, ça rend ton journal agréable à lire. Du coup, même si je ne partage pas ton approche, je suis assez fan :D

Cela dit, je pense quand même que tu te prends un peu la tête.
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By Yannick
#111858 Voici donc le récit succin de trois rencontres qui ont eu lieu il y a maintenant quelques semaines de çà, classées par ordre chronologique ainsi que comme semble l'avoir voulu le hasard, par ordre de qualité (relative) de connexion.

[img]http://img818.imageshack.us/img818/286/connexion2.jpg[/img]

Vendredi : Madeleine

Alors que je marchais côte à côte avec un ami dans le quartier du Panthéon vers un bar afin de prendre la température d'une soirée qui devait s'y dérouler, nous avons croisé une jolie brune sur le trottoir que je ne pu m'empêcher de regarder, regard qui accrocha le sien durant les quelques secondes qu'il nous fallu pour arriver au niveau l'un de l'autre.
Un regard aussi soutenu étant plutôt rare, je me suis excusé auprès de mon ami et ai immédiatement rattrapé la jeune fille. Alors que je lui exposais brièvement ma situation et lui expliquais pourquoi j'étais venu lui parler, je fus surpris de la voir très rapidement prendre l'initiative. Ainsi, elle me proposa de l'accompagner jusqu'au bar où elle se rendait pour rejoindre ses amies. Mon ami ayant décidé de continuer sans moi pour me laisser en tête à tête, j'acceptai. Rapidement, elle me posa des questions personnelles et me demanda mon prénom. Vous avez dit signes d'intérêt ?
Après avoir fait le chemin côte à côte dix minutes durant, nous sommes arrivé devant le bar où ses copines l'attendaient. Après quelques mots, elle rentrèrent dans le bar tendis que je restai discuter devant avec Madeleine. C'est à ce moment là que je formalisai, non sans mal, ce qui m'avais plût chez elle, au delà de son physique, c'est à dire son état d'esprit.
[quote]Y : Ça m'a fait plaisir de discuter avec toi, j't'ai trouvé vraiment cool, et c'est rare que je dise çà à une parisienne

J'en convient, il n'est pas difficile de faire mieux, cependant avant d'apprendre à courir, apprenons à marcher.
Je suis reparti avec son numéro et le projet de se revoir. Je l'ai appelé dimanche après midi et c'est avec une facilité déconcertante que nous avons convenu d'un rendez-vous après une discussion tout aussi fluide et naturelle, rendez-vous auquel elle n'est jamais venue.

Samedi après-midi : Caroline

Caroline, enfin je crois que c'était son prénom, prenait le même train que moi samedi soir. Après avoir croisé deux fois son regard sur le quai de la gare, je n'ai pas pu m'empêcher d'aller m’asseoir en face d'elle dans le wagon presque vide. Qu'importe, après lui avoir expliqué que je préférais passer le trajet à discuter avec elle qui avait l'air sympa en plus d'être toute mignonne plutôt que de rester seul, la discussion s'engagea très facilement.

Je constatai qu'elle ne cessait de me poser des questions personnelles, qu'elle riait très facilement à mes blagues, d'un rire un peu bête, souvent associé aux filles légères ce qui, je doit l'avouer, suscite en moi quelques pulsions bassement physiques. Arrivés à Saint Lazare, après être sortis du train, je remarquai qu'elle se tenais très près de moi sur le chemin de métro, au point de se cogner à moi à plusieurs reprises, après tous ces signes, je savais que je ne la laissais pas indiférente. Alors peu de temps avant d'arriver à l'endroit où nos chemins allaient se séparer, je lui ai dit ce que j'aimais chez elle
[quote]Y : J'aime bien la façon dont tu ris, j'trouve ça très mignon (et terriblement excitant :twisted: )
C : Ha bon ?
Y : On te l'a jamais dit ?
C : Non, c'est gentil merci (l'air gênée)
Y : Ben moi j'te le dit, c'est mignon :D

Alors que nous allions nous quitter, je lui proposai, comme une simple formalité de se revoir pour prendre un banal verre. J'étais très confiant, et quelle ne fut pas ma surprise lorsqu'elle m'annonça, l'air gêné, qu'elle avait un copain.
Ce n'est qu'après lui avoir fait la bise qu'elle rendit très chaleureuse, une fois assis dans le métro et sans aucun moyen de la recontacter qu'une lumière s'est allumée dans mon cerveau. J'ai trop souvent eu la réponse du petit copain comme excuse pour s'en tenir là, mais cette fois je savais qu'elle était réellement intéressée. Peut être le copain était-il déjà sans le savoir sur le chemin de la sortie et qu'elle me l'avais avoué par simple honnêteté. Un peu candide comme explication, toujours est-il que j'ai réalisé qu'une fille peut être intéressée sans pour autant être disponible. Peut être aurai-je du insister ? La morale de certains les empêchent de séduire une fille en couple, la mienne aussi, sauf si ce dit couple prends déjà l'eau de toutes parts. Nous verrons la prochaine fois que le cas se réprésentera.

Samedi soir : Elodie

Samedi soir, après avoir exploré le quartier de Saint Germain des Près ainsi que ses bars durant la soirée, nous nous sommes finalement retrouvés dans un bar habituel de la rue Mouffetard. Le moral dans les chaussettes et l’énergie proche de zéro, la seule peine que je m'étais donné était d'inciter mes amis à s'installer à côté de deux filles dont une était plutôt mignonne. Alors qu'il ne me suffisait que de quelques mots pour les joindre à notre groupe, je n'en avais même pas envie. Finalement, c'est un de mes amis qui avait décidé de se faire violence ce soir qui s'est décidé. Je me laissais porter, et rapidement je remarquai que la jolie des deux avait en plus de çà beaucoup de charme, et qu'elle ne me laissait pas indifférente. L'heure de la fermeture du bar approchant, nous nous dirigeâmes tous ensembles vers un bar de nuit non lui de là. Alors que je discutais avec elle, que je l'observais évoluer, je ressenti une sensation que je n'avait pas eu depuis longtemps. Celle que l'on a devant une fille qui nous plait vraiment, pas que physiquement.
Malheureusement, j'appris qu'elle avait un copain, que c'était sérieux, et n'ayant remarqué dans son comportement aucune différence de traitement entre moi et mes deux amis, j'en conclus qu'elle n'était pas intéressée et je du me résigner à en rester à un plan purement amical, même si je ne pouvais m'empêcher de filtrer légèrement avec elle.

Si elle avait été disponible et intéressée, je sais ce que je lui aurai dit, ce que j'ai dit le soir même à un de mes amis.
[quote]Y : J'adore la façon dont elle s'énerve, en agitant ses petits bras, et la façon dont elle rigole, son sourire, son côté un peu fofolle, surtout quand elle se met à faire la petite bourgeoise. J'ai qu'une envie c'est l'attraper dans mes bras et l'embrasser.

Avec du recul

J'ai écrit ce texte il y a plus d'un mois, et avec le recul je me dis qu'effectivement je me prenais vraiment la tête, et pour quoi au final ? Rien, je n'en ai revu aucune des trois.
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By Yannick
#113036 [size=150]Après une année de célibat[/size]

Petit bilan depuis Malte où je passe un mois en stage et profite de l'air chaud et enveloppant venu du désert, me rafraichissant le soir par un petit plongeon dans la méditerranée.

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Même si la vie ici est douce, je n'ai jamais été aussi peu attiré par les femmes que dans le cas des maltaises, l'habitude des tenues très légères dues aux températures parfois excessives les ont apparemment privées de toute notion de style et de bon goût. Certains diraient que lorsqu'elles sortent en soirée, elles s'habillent comme des putes, mais en plus vulgaire.

Si je devais dresser un bilan de l'année passée du point de vue de la séduction, avec le recul je dirais que ça n'est pas très reluisant, même si je me suis plutôt bien amusé. Ainsi en un an, outre les nombreux liens d'amitié que j'ai tissé j'ai également vécu quelques expériences intéressantes. Je n'ai pas eu la motivation de détailler chaque rencontre/aventure par un message dédié, je vais donc brièvement vous les résumer.

Tout d'abord, durant l'année, quelques flirts avec des filles, je m'en suis rendu compte depuis, trop immatures. Ensuite, un peu avant l'été, une aventure d'un soir avec Lætitia, rencontrée en boîte et qui à 19 ans, au vue de ses "prestations" sexuelles, devrait se réorienter pour devenir actrice de films pour adultes faute de réussir un jour à obtenir son bac. Ensuite durant l'été, une aventure de 2 semaines à Varsovie lors d'un déplacement professionnel avec Ewa, une Polonaise de 25 ans rencontrée par le biais d'un contact de Couchsurfing. Cette relation, après un départ totalement platonique, s'est transformée en l'aventure la plus sexuée que j'ai jamais vécu. Ce n'est qu'au moment où elle s'est présentée à un rendez-vous un dimanche après-midi, habillée d'une robe noire épousant délicatement les courbes de ses hanches, portant des talons sexy sans être vulgaires et juste ce qu'il faut de maquillage que j'ai compris qu'elle voulait finir nue dans ma chambre d’hôtel et se déchainer sur mon sexe comme une boulimique le ferait sur une glace à l'italienne après un mois de jeun. Enfin, à la fin de l'été, une aventure de quelques jours en double rendez-vous avec un ami et deux québecoises abordées en sortant d'une auberge de jeunesse à Rome. Deux jours après avoir embrassé Émilie au pied du Colisée, le claquement de ma main sur sa fesse droite résonnait dans le dortoir du couvent où elle était hébergée.

Au final, durant cette année, aucune des filles que j'ai rencontré, à part Élodie qui n'étais pas intéressée, ne m'a fait envisager une relation un tant soit peu sérieuse. J'avais d'une part très envie de profiter, d'expérimenter, d'être libre, mais surtout j'ai trop fréquenté de filles qui n'en valaient pas vraiment la peine. Qu'importe, ça m'a apporté beaucoup en maturité et je vois maintenant les choses d'un œil neuf, beaucoup moins candide.

Il m'arrive de temps à autre, et surtout en ce moment, de repenser à Marlène avec nostalgie, à quel point j'aimais la dualité entre son côté douce, féminine, presque maternel d'une part et son côte petite fille drôle et capricieuse d'autre part. Je suis tenté de la recontacter à mon retours en France, même si je suis conscient que dans le cas peu probable où elle accepterai de me revoir, tout espoir de relation serait voué à l’échec.
ByAgathe de Paweure
#113517 Eh bien quel été! Bravo :D
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By Yannick
#113843 [size=150]L'obsession amoureuse[/size]

L'obsession amoureuse, en voilà une belle connerie. Depuis mon arrivée à Malte, j'avais passé 2 semaines à penser à Marlène. J'avais envie de tendresse, de douceur, je rêvais en quelque sorte d'un paradis perdu et n'avais plus vraiment goût au jeu de la séduction.

Ce n'est qu'au moment où j'ai été la rechercher sur facebook et que je l'ai vue en photo en train d'enlacer une sorte de gros molosse d'une trentaine d'années qu'en une fraction de seconde mon obsession s'est dissipée. L'image de pureté et d'amour inconditionnel que mon cerveau perturbé avait attribué à Marlène avait disparu instantanément. Ce nuage gris de mélancolie qui encombrait mon horizon avait alors laissé place à un beau ciel bleu, à un paysage nouveau, promesse de nouvelles expériences.

Fini les envies de tendresse, j'avais à présent envie d'aventure et je pense, inconsciemment, d'une revanche.
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By Yannick
#113847 [size=150]De la lâcheté féminine[/size]

Vendredi soir, une semaine avant mon départ, un barbecue regroupant la petite communauté d'étudiants étrangers dont je faisais partie était organisé sur la plage. Depuis quelques jours, j'avais décidé de m'attaquer à Céline, une française qui venait d'arriver à Malte. Elle n'était pas vraiment belle, mais pas moche non plus, je ne lui trouvais rien de spécial hormis sa remarquable banalité et son apparente disponibilité. J'étais à présent presque certain de l'intérêt qu'elle me portait.

Quelques heures s'étaient écoulées, les bouteilles de vin et autres cannettes de bière se tarissaient et annonçaient à présent la fin du barbecue. Le groupe d'étudiants vivant à la résidence de l'université, et dont Céline faisait partie, partait maintenant en direction de Paceville, sorte d'hypermarché de la nuit où la taille des mini-jupes est inversement proportionnelle à la hauteur des talons. Je décidais de me joindre à eux. Quinze minutes de marche plus loin, alors que nous faisions le tour des bars, je déroulais doucement mais surement mon jeu. L'escalade était subtile mais le rapprochement physique certain. Alors que nous arrivions au comptoir d'un énième bar, je surpris un de ces regards à la fois brillant et fuyant en provenance d'une petite brune étrangère à notre groupe. Sur le coup, je ne savais pas trop quoi faire, rester bien sagement avec mes amis ou les abandonner quelques instants pour écouter mon instinct. Quelques secondes plus tard, lorsque je m'aperçus qu'elle avait changé de position dans son groupe pour se retrouver à un mètre de moi, me présentant son dos orné d'un papillon en paillettes, une petite lumière s'est allumée dans mon cerveau, sa couleur était verte et elle me chuchotait "vas-y, c'est cadeau". J'initiais donc la conversation d'un banal compliment sur son papillon et enchaînais en lui demandant si elle était maltaise. Valérie était bien maltaise et la nature l'avait doté d'une paire de seins qui pouvait à peine tenir dans mes mains. Elle dynamisa très rapidement la conversation, se montra très tactile et se fit prendre en photo avec moi, allant même jusqu'à le faire en m'enlaçant tout en m'embrassant sur la joue. Pendant ce temps, mes amis avaient remarqué la manœuvre mais n'ayant pas assisté à l'abordage, ne pouvaient dire qui de moi ou de Valérie en était à l'origine. L'alcool étant un excellent lubrifiant social, elle n'avait pas contenu ses signes d'intérêt et il était plus logique de croire que c'était elle qui était venu m'aborder. Mon groupe me laissa quelques minutes en sa compagnie et partit pour le bar voisin. J'étais gagnant sur les deux tableaux. Je dis a Valérie que je voulais récupérer les photos qu'elle avait faite de nous, je pris son Facebook; je lui proposais d'aller boire un verre tous les deux la semaine suivante, je pris son numéro; et finalement je partis rejoindre mon groupe d'amis.

[img]http://img853.imageshack.us/img853/1549/paceville.jpg[/img]

Plus tard, alors que nous étions de retour dans le bar où j'avais rencontré Valérie qui était à présent partie et que nos compagnons de soirée avaient le dos tourné, j'embrassai pour la première fois Céline, elle me le rendit à peine. La soirée touchait maintenant à sa fin, tous les bars de la rue, excepté les nombreux clubs de strip-tease, amorçaient leur fermeture. Mon groupe s’apprêtait donc à rentrer et, bien décidé à ne pas déjà finir la soirée, annonça une baignade nocturne dans la piscine de la résidence universitaire. Je me suis laissé emporter et les ai donc accompagnés. Arrivés sur place, alors que Céline m'avait entraîné dans un couloir sombre et désert pour aller réveiller un ami qui n'avait pas tenu la fatigue passé une heure du matin, je la saisis par la taille et fis monter la tension par un baiser qu'elle rendit des plus passionnés, sa langue râpeuse récurant la mienne de mouvements amples et profonds. Quelques secondes à peine s'écoulèrent et j'avais à présent une main sur un des ses seins et l'autre sur ses fesses tandis qu'elle avait déposé une des siennes sur mon torse et de l'autre caressait mon sexe à travers mon jean. Elle me confia alors qu'elle regrettait que sa colocataire soit en train de dormir dans sa chambre. Je n'avais pas initialement prévu de coucher avec elle ce soir là, mais il était clair qu'elle n'y était pas opposée. Nous partîmes donc à la recherche d'une chambre pour la nuit auprès des autres résidents. Finalement, je convainquis un français de nous céder la sienne et chuchota à Cécile de m'y rejoindre discrètement.

Un quart d'heure plus tard, alors qu'elle n'arrivait toujours pas, je partis à sa recherche et finis par me rendre compte qu'elle avait préféré aller se coucher avec une de ses amies, n'assumant pas sa pulsion et trop lâche pour me l'annoncer en face, me laissa le découvrir par moi même. Le soleil étant à présent en train de se lever, je partis, mon estime des femmes plus bas que jamais. A mon réveil après une courte matinée de sommeil, elle m'avait bloqué sur Facebook.