- Dim Fév 27, 2011 7:56 pm
#106002
[size=150]Les jeunes filles[/size]
1ere partie : Vendredi
[quote]Entre deux voies, il faut toujours choisir la plus difficile.
Henri de Montherlant.
Oui mais...
La séduction hors des milieux de socialisation, et à fortiori dans la rue ou dans les transports en commun, est réputée comme étant la plus difficile.
C'est là que l'on croise les plus jolies filles, tout du moins les filles les plus à mon goût, mais c'est aussi là qu'elles sont le plus sur la défensive.
Ces lieux représentent pour moi la voie la plus difficile, riche d'enseignements mais parfois éprouvante pour le moral.
J'ai tendance à être exigeant, trop exigeant, en séduction de jour.
Aborder une inconnue de but en blanc demandant une certaine énergie, il faut qu'elle en vaille la peine.
Avec des critères élevés, il est donc fréquent de ne pas arriver à ses fins.
...de temps en temps, un petit écart par des chemins plus dégagés peut s'avérer reposant.
Une soirée est à l'image d'un manège de fête foraine
Au début c'est le calme plat, les gens arrivent, tout marche encore au ralenti.
Puis vient la première montée, celle où les gens font connaissance et rigolent tandis que d'autres n'osent pas sortir du cercle de leurs connaissances, l'estomac noué par la peur de parler à une inconnue, effet que produit le cliquetis de la chaine qui vous tire vers le haut du manège et fait monter la tension.
Après, vient la première descente, tout s'accélère, et grâce aux interactions entre les différents groupes, tout peut arriver.
Plus vous aurez distribué d'énergie autour de vous au démarrage, donc plus vous serez monté haut sur votre manège, plus les gens voudrons vous en rendre et plus la soirée se révèlera riche en événements et en rebondissement, tel un élan accumulé qui vous fera franchir les virages, les montées et les loopings d'un grand huit.
A contrario, le grand timide qui sera resté accoudé au bar, sa bière à la main, passera son temps à attendre qu'un événement se produise et sa soirée sera sans relief, tel le petits huit réservé aux enfants de moins d'un mètre quarante.
[img]http://img690.imageshack.us/img690/7036/rollercoasterg.jpg[/img]
Evidement, après être sorti seul dans des endroits qui m'étaient inconnus et m'être forcé à parler aux gens, le faire dans un endroit familier où j'ai une très forte validation sociale ne pose aucun problème.
Cela faisait quelques temps que je n'étais pas sorti avec la bande de fêtards de mon école.
Les soirées sentant l'excès de testostérone mêlée aux relents de bière bon marché n'étant pas mon apanage, j'avais préféré, pour quelques temps, me tenir à l'écart de ce milieu.
Cependant, ce vendredi une soirée différente s'annonçait.
Un ancien élève de l'école, prenait place le temps d'une soirée aux platines d'un pub très fréquenté par les étudiants et la liste des présents était plus glamour qu'à l'accoutumée.
C'est donc dans l'optique de décompresser, de m'amuser et de me lâcher que je m'y suis rendu.
Première montée
Arrivé parmi les premiers, je saluai les connaissances déjà sur place, commandai un cocktail au bar et m'installai pour discuter avec eux.
La soirée était alors encore calme, les esprits clairs et la musique douce.
Peu à peu, les gens arrivaient, et le pseudo carré VIP que nous occupions au sous sol du pub, près de la piste de danse, se remplissait.
Même si je ne m'étais pas rendu à cette soirée dans une optique de séduction, ça serait mentir que de vous dire que j'avais évacué tout concept de séduction de mon esprit.
Ainsi, je savais bien que si je voulais que ma soirée soit réussie, il fallait que j'y mette du mien.
Ce soir là, la piste de danse débordait de filles, de ces jeunes étudiantes de première ou seconde année un peu paumées qui croient avoir la révélation d'une vie trépidante arrivées à la fac et se mettent à sortir en quête, si ce n'est de l'élu de leur cœur, tout du moins de celui leur nuit.
Un groupe de quatre filles s'était installé sur une banquette voisine à la nôtre, je les avait évidement abordées et après avoir bien rigolé avec elles, les avait intégrées à mon groupe.
Descente, virages et autres rebondissement
La soirée avait été l'occasion de se rapprocher de certaines personnes intéressantes, de faire connaissance avec d'autres et évidement de rigoler et parler un peut avec tout le monde.
Plus tard, alors que l'ambiance avait dépassé son pic et qu'elle entamait son irrémédiable décroissance, j'aperçu un de mes amis, appuyé sur un mur en pierre de taille, son verre à la main et les yeux subjugués par le déhanché d'une jeune danseuse.
Devant ce spectacle affligeant, j'eu comme une envie d'action, par procuration, comme pour compenser sa frustration.
Alors que le dj s'amusait à passer des génériques complètement ringards de dessins animés, un groupe de filles restait planté sur la piste, cherchant comment danser sur une musique aussi médiocre.
Je m'étais fait la réflexion un peu plus tôt qu'elles avaient gardé leur sac à main pour danser, mais ça n'était pas de ces mini sac qui ne peuvent contenir qu'une téléphone portable, un rouge à lèvre et un préservatif.
Les leurs étaient plutôt imposants et donc peut pratiques pour danser.
Il ne m'en fallu pas plus pour les aborder, profitant de leur baisse d'énergie pour leur apporter un peu de la mienne.
La brune aux cheveux ondulés qui avait attiré mon attention s'est de suite révélée la plus réceptive, comme si elle m'avait attendu toute la soirée.
Très rapidement je l'ai emmener voir le dj pour se plaindre de la musique, prétexte pour l'écarter de son groupe.
Ensuite je l'ai fait s'assoir dans notre pseudo carré VIP qui avait commencé à se vider.
J'avais posé naturellement mes bras sur le dossier de la banquette et elle était venu s'y lover.
Nous avons discutés quelques minutes, assis l'un à coté de l'autre.
Durant la discussion, elle tenait son visage très prêt du mien pour me répondre, bien que la musique ne soit plus très forte.
A mesure qu'elle établissait des contacts physiques, je resserrai l'étreinte de mon bras autour de son corps.
Je la sentais telle une poupée, articulable à souhait, se pliant à mes moindres désirs.
Elle n'attendait qu'une chose : être embrassée.
A ce moment surgit Sabrine, une fille plutôt populaire de l'école, aux formes généreuses.
D'un jeu de mauvais acteur, elle esquissa à demi mesure une scène de jalousie, affirmant que nous étions ensemble.
Après quelques secondes, voyant que personne n'était dupe, elle s'en alla en rigolant.
Sur cette intervention ratée qui avait le mérite d'être sexuée, je suggérai à ma voisine
[quote]Ca te dis qu'on la rende jalouse ?
et de ma main, je tournai son visage vers le mien et l'embrassai.
Arrivée
L'heure du départ se faisait sentir, une bonne moitié de mes amis étaient déjà partis dans un bar voisin, et l'autre s'apprêtait à les suivre, l'ambiance se faisait plus intimiste.
Nous nous retrouvâmes alors seuls, à l'abris des regards indiscrets.
Alors que je l'avais attirée sur moi et que nos langues s'entremêlaient dans un goût âpre de tabac froid, mes mains parcouraient son corps, tandis que je cherchais tant bien que mal à me rappeler de son prénom.
Ha oui, ça y est, Anaïs !
1ere partie : Vendredi
[quote]Entre deux voies, il faut toujours choisir la plus difficile.
Henri de Montherlant.
Oui mais...
La séduction hors des milieux de socialisation, et à fortiori dans la rue ou dans les transports en commun, est réputée comme étant la plus difficile.
C'est là que l'on croise les plus jolies filles, tout du moins les filles les plus à mon goût, mais c'est aussi là qu'elles sont le plus sur la défensive.
Ces lieux représentent pour moi la voie la plus difficile, riche d'enseignements mais parfois éprouvante pour le moral.
J'ai tendance à être exigeant, trop exigeant, en séduction de jour.
Aborder une inconnue de but en blanc demandant une certaine énergie, il faut qu'elle en vaille la peine.
Avec des critères élevés, il est donc fréquent de ne pas arriver à ses fins.
...de temps en temps, un petit écart par des chemins plus dégagés peut s'avérer reposant.
Une soirée est à l'image d'un manège de fête foraine
Au début c'est le calme plat, les gens arrivent, tout marche encore au ralenti.
Puis vient la première montée, celle où les gens font connaissance et rigolent tandis que d'autres n'osent pas sortir du cercle de leurs connaissances, l'estomac noué par la peur de parler à une inconnue, effet que produit le cliquetis de la chaine qui vous tire vers le haut du manège et fait monter la tension.
Après, vient la première descente, tout s'accélère, et grâce aux interactions entre les différents groupes, tout peut arriver.
Plus vous aurez distribué d'énergie autour de vous au démarrage, donc plus vous serez monté haut sur votre manège, plus les gens voudrons vous en rendre et plus la soirée se révèlera riche en événements et en rebondissement, tel un élan accumulé qui vous fera franchir les virages, les montées et les loopings d'un grand huit.
A contrario, le grand timide qui sera resté accoudé au bar, sa bière à la main, passera son temps à attendre qu'un événement se produise et sa soirée sera sans relief, tel le petits huit réservé aux enfants de moins d'un mètre quarante.
[img]http://img690.imageshack.us/img690/7036/rollercoasterg.jpg[/img]
Evidement, après être sorti seul dans des endroits qui m'étaient inconnus et m'être forcé à parler aux gens, le faire dans un endroit familier où j'ai une très forte validation sociale ne pose aucun problème.
Cela faisait quelques temps que je n'étais pas sorti avec la bande de fêtards de mon école.
Les soirées sentant l'excès de testostérone mêlée aux relents de bière bon marché n'étant pas mon apanage, j'avais préféré, pour quelques temps, me tenir à l'écart de ce milieu.
Cependant, ce vendredi une soirée différente s'annonçait.
Un ancien élève de l'école, prenait place le temps d'une soirée aux platines d'un pub très fréquenté par les étudiants et la liste des présents était plus glamour qu'à l'accoutumée.
C'est donc dans l'optique de décompresser, de m'amuser et de me lâcher que je m'y suis rendu.
Première montée
Arrivé parmi les premiers, je saluai les connaissances déjà sur place, commandai un cocktail au bar et m'installai pour discuter avec eux.
La soirée était alors encore calme, les esprits clairs et la musique douce.
Peu à peu, les gens arrivaient, et le pseudo carré VIP que nous occupions au sous sol du pub, près de la piste de danse, se remplissait.
Même si je ne m'étais pas rendu à cette soirée dans une optique de séduction, ça serait mentir que de vous dire que j'avais évacué tout concept de séduction de mon esprit.
Ainsi, je savais bien que si je voulais que ma soirée soit réussie, il fallait que j'y mette du mien.
Ce soir là, la piste de danse débordait de filles, de ces jeunes étudiantes de première ou seconde année un peu paumées qui croient avoir la révélation d'une vie trépidante arrivées à la fac et se mettent à sortir en quête, si ce n'est de l'élu de leur cœur, tout du moins de celui leur nuit.
Un groupe de quatre filles s'était installé sur une banquette voisine à la nôtre, je les avait évidement abordées et après avoir bien rigolé avec elles, les avait intégrées à mon groupe.
Descente, virages et autres rebondissement
La soirée avait été l'occasion de se rapprocher de certaines personnes intéressantes, de faire connaissance avec d'autres et évidement de rigoler et parler un peut avec tout le monde.
Plus tard, alors que l'ambiance avait dépassé son pic et qu'elle entamait son irrémédiable décroissance, j'aperçu un de mes amis, appuyé sur un mur en pierre de taille, son verre à la main et les yeux subjugués par le déhanché d'une jeune danseuse.
Devant ce spectacle affligeant, j'eu comme une envie d'action, par procuration, comme pour compenser sa frustration.
Alors que le dj s'amusait à passer des génériques complètement ringards de dessins animés, un groupe de filles restait planté sur la piste, cherchant comment danser sur une musique aussi médiocre.
Je m'étais fait la réflexion un peu plus tôt qu'elles avaient gardé leur sac à main pour danser, mais ça n'était pas de ces mini sac qui ne peuvent contenir qu'une téléphone portable, un rouge à lèvre et un préservatif.
Les leurs étaient plutôt imposants et donc peut pratiques pour danser.
Il ne m'en fallu pas plus pour les aborder, profitant de leur baisse d'énergie pour leur apporter un peu de la mienne.
La brune aux cheveux ondulés qui avait attiré mon attention s'est de suite révélée la plus réceptive, comme si elle m'avait attendu toute la soirée.
Très rapidement je l'ai emmener voir le dj pour se plaindre de la musique, prétexte pour l'écarter de son groupe.
Ensuite je l'ai fait s'assoir dans notre pseudo carré VIP qui avait commencé à se vider.
J'avais posé naturellement mes bras sur le dossier de la banquette et elle était venu s'y lover.
Nous avons discutés quelques minutes, assis l'un à coté de l'autre.
Durant la discussion, elle tenait son visage très prêt du mien pour me répondre, bien que la musique ne soit plus très forte.
A mesure qu'elle établissait des contacts physiques, je resserrai l'étreinte de mon bras autour de son corps.
Je la sentais telle une poupée, articulable à souhait, se pliant à mes moindres désirs.
Elle n'attendait qu'une chose : être embrassée.
A ce moment surgit Sabrine, une fille plutôt populaire de l'école, aux formes généreuses.
D'un jeu de mauvais acteur, elle esquissa à demi mesure une scène de jalousie, affirmant que nous étions ensemble.
Après quelques secondes, voyant que personne n'était dupe, elle s'en alla en rigolant.
Sur cette intervention ratée qui avait le mérite d'être sexuée, je suggérai à ma voisine
[quote]Ca te dis qu'on la rende jalouse ?
et de ma main, je tournai son visage vers le mien et l'embrassai.
Arrivée
L'heure du départ se faisait sentir, une bonne moitié de mes amis étaient déjà partis dans un bar voisin, et l'autre s'apprêtait à les suivre, l'ambiance se faisait plus intimiste.
Nous nous retrouvâmes alors seuls, à l'abris des regards indiscrets.
Alors que je l'avais attirée sur moi et que nos langues s'entremêlaient dans un goût âpre de tabac froid, mes mains parcouraient son corps, tandis que je cherchais tant bien que mal à me rappeler de son prénom.
Ha oui, ça y est, Anaïs !