- Mer Mar 09, 2011 1:58 am
#106423
J'ai survolé les commentaires de Kero et de Bishop sur ce qu'est un bon prof, mais pour aller dans le sens de Kero et Ignomo, je dirais qu'un bon prof c'est surtout qqn qui vit "son truc", qui vit sa discipline, en montrant le plaisir qu'il a à en parler devant ses étudiants. Et comme très souvent quand on vit ce que l'on fait, on parvient à obtenir ne serait-ce qu'un bon niveau, la qualité du cours est alors incontestable.
Vivre sa discipline, là est la clé. D'ailleurs, c'est vrai pour tout dans la vie. Trop de gens ne vivent pas leur vie, mais la vie d'un autre (dont ils ne connaissent d'ailleurs même pas l'identité)...
- Mer Mar 09, 2011 11:25 am
#106435
Nous, adultes, avons doublé notre société du spectacle d’une société pédagogique dont la concurrence écrasante, vaniteusement inculte, éclipse l’école et l’université. Pour le temps d’écoute et de vision, la séduction et l’importance, les médias se sont saisis depuis longtemps de la fonction d’enseignement.
Les enseignants sont devenus les moins entendus de ces instituteurs. Critiqués, méprisés, vilipendés, puisque mal payés."
« Sans que nous nous en apercevions, un nouvel humain est né, pendant un intervalle bref, celui qui nous sépare de la Seconde Guerre mondiale »
"Avant d’enseigner quoi que ce soit à qui que ce soit, au moins faut-il le connaître.
Qui se présente, aujourd’hui, à l’école, au collège, au lycée, à l’université ?"
Le texte en entier ici :
http://www.institut-de-france.fr/education/serres.pdf
Les enseignants sont devenus les moins entendus de ces instituteurs. Critiqués, méprisés, vilipendés, puisque mal payés."
« Sans que nous nous en apercevions, un nouvel humain est né, pendant un intervalle bref, celui qui nous sépare de la Seconde Guerre mondiale »
"Avant d’enseigner quoi que ce soit à qui que ce soit, au moins faut-il le connaître.
Qui se présente, aujourd’hui, à l’école, au collège, au lycée, à l’université ?"
Le texte en entier ici :
http://www.institut-de-france.fr/education/serres.pdf
Est ce que t’aboies tout le temps p’tit roquet ou est ce que tu mords ?
- Mer Mar 09, 2011 2:10 pm
#106440
En effet, un excellent texte. Son seul défaut est qu'il soit philosophique, c'est-à-dire dans la description et l'intuition, plutôt que dans l'action, ce qui aurait pu bénéficier aux ministres.
Mais on peut se demander si les ministres de l'éducation se préoccupent de la philosophie.
Mais on peut se demander si les ministres de l'éducation se préoccupent de la philosophie.
- Mer Mar 09, 2011 3:00 pm
#106444
Ignomo, depuis quand le caractère philosophique d'un texte est-il un défaut ? Crois-tu vraiment que la philosophie est à ce point déconnectée de l'action ?
La description ne peut-elle pas être un tremplin à l'action justement ?
La description ne peut-elle pas être un tremplin à l'action justement ?
- Mer Mar 09, 2011 10:55 pm
#106459
[quote="ignomo"]J'apprécie tes réponses Kero et que tu aies pris le temps de les formuler.
Quant à moi, j'apprécie l'ouverture d'esprit qui sous-tend ta réponse. Et d'avoir l'occasion d'expliquer un peu mieux ce qu'il y a derrière. Car ce métier me passionne, et au fond, j'ai souvent l'impression qu'il existe beaucoup de malentendus.
C'est un boulot objectivement difficile. Aussi bien en raison d'une charge de travail qui est considérable, surtout les premières années, en raison des difficultés sociales, des pressions de toutes sortes (associations de parents d'élèves, ministère, etc etc). Des problèmes sociaux lourds. Ma première année de titulaire, j'avais une classe de sixième dans un collège particulièrement atroce, et un des gosses dealait déjà (évidemment, il était intenable, il était déjà hors système à 11 ans, malgré les efforts de certains collègues). Ce n'est qu'un exemple extrême. On risque perpétuellement de se retrouver avec un procès aux fesses. Mon ex a failli passer devant un tribunal parce qu'une élève l'avait accusée de je ne sais plus quelle connerie, un collègue a été mis à pieds parce qu'il avait plaqué au sol un élève pendant une bagarre assez lourde. Bah oui, il avait touché l'élève (ce qui est interdit). Les associations de parents d'élèves ne pardonnent pas, le rectorat doit se prémunir. La fac est plus cool, bien sûr, mais c'est à relativiser. Une étude récente a montré qu'environ 10% des jeunes filles se prostituent pour payer leurs études.
S'agit pas de pleurer sur le métier, des difficultés se trouvent dans tous les tafs. Mais il y a une caractéristique dans celui-là, c'est que c'est perpétuellement dans l'extrême. Des moments très difficiles, une ingratitude assez généralisée, l'impression de devoir perpétuellement se justifier. D'autre part, des moments terriblement gratiphiants, de vraies joies, un contact humain permanent. Et paradoxalement (oui), j'observe de vrais marques de respect qui se maintiennent.
Pas de demi-mesure. On ne s'ennuie jamais.
Au final, Concrètement, quand un gars commence l'enseignement, il est la plupart du temps plein d'idéaux (aider les gens, communiquer une passion, transmettre, etc etc). Ensuite, ça déchante, et alors tu as trois cas de figure: soit il surpasse (se surpasse), et parviens à quelque chose; soit il déprime et continue en déprimé; soit il démissionne. Bien sûr il y a aussi les gars qui se lancent là dedans pour la sécurité de l'emploi. Mais je crois que la grande majorité de ceux-là ne durent pas longtemps. En tout cas, lors de mon stage, je n'en ai connu aucun qui ne voulait sincèrement enseigner.
[quote="ignomo"]Elles sont en revanche à mille lieues de ce que j'ai expérimenté en 20 ans d'école.
L'éduc nat est un truc énorme, une sorte de magma dans lequel en fait, on trouve de tout. Le "mammout" d'Allègre. Tu as aussi toute sorte de courant pédagogique imaginable. Du gars qui va t'expliquer qu'il ne faut imposer aucune connaissance mais tout faire découvrir à l'élève (ça c'est la pédagogie soixante-huitarde), au gars vieille école, qui veut du sérieux, en passant par des cas de figure en tout genre.
Perso, j'ai commencé en mode baba-cool, j'ai dérivé rapidement fachiste. J'exagère, bien sûr. Mais ... à peine. Pour prendre un exemple con, tu peux imposer à tes élèves de lycée de prendre des notes pendant les cours (ce qui a l'énorme avantage de les forcer à fermer leur clapet), mais alors tu dois t'imposer une auto-discipline consistant à expliquer les choses lentement, à les réexpliquer avec d'autres mots, à avoir un langage corporel apaisant et favorisant la concentration et à trainer dans la classe, ce qui exprime une maîtrise de l'espace (bah oui, ça joue), etc.
Et la jolie découverte ? Les élèves aiment avoir un prof fachiste (dans le sens que j'entends, bien sûr, s'agit pas de faire le salaud). Ça les rassure, parce qu'ils voient que la personne en face a le contrôle de la situation et que donc ils sont en sécurité.
Avec tout ça ... Ça fait beaucoup de choses à gérer
Mais j'arrête ici, pour de bon. Histoire de pas pourrir le journal de Bishop complètement.
Quant à moi, j'apprécie l'ouverture d'esprit qui sous-tend ta réponse. Et d'avoir l'occasion d'expliquer un peu mieux ce qu'il y a derrière. Car ce métier me passionne, et au fond, j'ai souvent l'impression qu'il existe beaucoup de malentendus.
C'est un boulot objectivement difficile. Aussi bien en raison d'une charge de travail qui est considérable, surtout les premières années, en raison des difficultés sociales, des pressions de toutes sortes (associations de parents d'élèves, ministère, etc etc). Des problèmes sociaux lourds. Ma première année de titulaire, j'avais une classe de sixième dans un collège particulièrement atroce, et un des gosses dealait déjà (évidemment, il était intenable, il était déjà hors système à 11 ans, malgré les efforts de certains collègues). Ce n'est qu'un exemple extrême. On risque perpétuellement de se retrouver avec un procès aux fesses. Mon ex a failli passer devant un tribunal parce qu'une élève l'avait accusée de je ne sais plus quelle connerie, un collègue a été mis à pieds parce qu'il avait plaqué au sol un élève pendant une bagarre assez lourde. Bah oui, il avait touché l'élève (ce qui est interdit). Les associations de parents d'élèves ne pardonnent pas, le rectorat doit se prémunir. La fac est plus cool, bien sûr, mais c'est à relativiser. Une étude récente a montré qu'environ 10% des jeunes filles se prostituent pour payer leurs études.
S'agit pas de pleurer sur le métier, des difficultés se trouvent dans tous les tafs. Mais il y a une caractéristique dans celui-là, c'est que c'est perpétuellement dans l'extrême. Des moments très difficiles, une ingratitude assez généralisée, l'impression de devoir perpétuellement se justifier. D'autre part, des moments terriblement gratiphiants, de vraies joies, un contact humain permanent. Et paradoxalement (oui), j'observe de vrais marques de respect qui se maintiennent.
Pas de demi-mesure. On ne s'ennuie jamais.
Au final, Concrètement, quand un gars commence l'enseignement, il est la plupart du temps plein d'idéaux (aider les gens, communiquer une passion, transmettre, etc etc). Ensuite, ça déchante, et alors tu as trois cas de figure: soit il surpasse (se surpasse), et parviens à quelque chose; soit il déprime et continue en déprimé; soit il démissionne. Bien sûr il y a aussi les gars qui se lancent là dedans pour la sécurité de l'emploi. Mais je crois que la grande majorité de ceux-là ne durent pas longtemps. En tout cas, lors de mon stage, je n'en ai connu aucun qui ne voulait sincèrement enseigner.
[quote="ignomo"]Elles sont en revanche à mille lieues de ce que j'ai expérimenté en 20 ans d'école.
L'éduc nat est un truc énorme, une sorte de magma dans lequel en fait, on trouve de tout. Le "mammout" d'Allègre. Tu as aussi toute sorte de courant pédagogique imaginable. Du gars qui va t'expliquer qu'il ne faut imposer aucune connaissance mais tout faire découvrir à l'élève (ça c'est la pédagogie soixante-huitarde), au gars vieille école, qui veut du sérieux, en passant par des cas de figure en tout genre.
Perso, j'ai commencé en mode baba-cool, j'ai dérivé rapidement fachiste. J'exagère, bien sûr. Mais ... à peine. Pour prendre un exemple con, tu peux imposer à tes élèves de lycée de prendre des notes pendant les cours (ce qui a l'énorme avantage de les forcer à fermer leur clapet), mais alors tu dois t'imposer une auto-discipline consistant à expliquer les choses lentement, à les réexpliquer avec d'autres mots, à avoir un langage corporel apaisant et favorisant la concentration et à trainer dans la classe, ce qui exprime une maîtrise de l'espace (bah oui, ça joue), etc.
Et la jolie découverte ? Les élèves aiment avoir un prof fachiste (dans le sens que j'entends, bien sûr, s'agit pas de faire le salaud). Ça les rassure, parce qu'ils voient que la personne en face a le contrôle de la situation et que donc ils sont en sécurité.
Avec tout ça ... Ça fait beaucoup de choses à gérer
Mais j'arrête ici, pour de bon. Histoire de pas pourrir le journal de Bishop complètement.
- Mer Avr 06, 2011 11:34 pm
#107612
J'aimerais de reagir sur le sujet des professeurs.
Voici mon opinion: la difficulte premiere d'un professeur est d'organiser les informations de la facon la plus optimale afin de les transmettre le plus clairement possible. Cela suppose une connaissance du sujet precise, afin de disposer de differents angles d'attaque. On a souvent vu des professeurs expliquer differement un concept a un eleve en particulier qui n'aurait pas compris lors de l'explication qui s'adressait a la classe. Les explications sont multiples: par exemple, chaque nouvelle donnee est traitee par le cerveau en s'appuyant sur votre base de donnees personnelle. La memoire par association est donc stimulee en fonction du fond de commerce de chaque individu.
Ainsi, dire qu'un livre remplace un professeur est un raccourci dangereux. Avoir en tant que collegien les capacites d'aborder un livre d'histoire sans le passage en amont du professeur est tres perilleux. Cela aura l'air d'un inextricable sac de noeuds et il ne saura pas par que bout prendre.
De la meme facon, ceux qui etudient les langues mortes detaillent la structure de la phrase pendant de longues heures avec le professeur. En latin, les declinaisons et leur role dans une phrase, par exemple. Le verbe place a la fin dans certaines phrases en Allemand. Non, aborder un bouquin seul est definitivement au dessus des moyens de la majorite.
En outre, tout le monde n'a pas une memoire visuelle, et peut etre auditif par exemple. Mais on ne va en cours comme on va au theatre, pour apprecier une prestation uniquement. Le professeur a un programme scolaire a transmettre, et il a 9 mois pour le faire. Moins de temps qu'il n'en faut pour ouvrir un livre, en terminer la totalite des exercices proposes. Dans une demie-douzaine de matiere.
Je pense comme d'autres ici que l'aisance oratoire est un outil, mais il n'est pas le professorat.
Voici mon opinion: la difficulte premiere d'un professeur est d'organiser les informations de la facon la plus optimale afin de les transmettre le plus clairement possible. Cela suppose une connaissance du sujet precise, afin de disposer de differents angles d'attaque. On a souvent vu des professeurs expliquer differement un concept a un eleve en particulier qui n'aurait pas compris lors de l'explication qui s'adressait a la classe. Les explications sont multiples: par exemple, chaque nouvelle donnee est traitee par le cerveau en s'appuyant sur votre base de donnees personnelle. La memoire par association est donc stimulee en fonction du fond de commerce de chaque individu.
Ainsi, dire qu'un livre remplace un professeur est un raccourci dangereux. Avoir en tant que collegien les capacites d'aborder un livre d'histoire sans le passage en amont du professeur est tres perilleux. Cela aura l'air d'un inextricable sac de noeuds et il ne saura pas par que bout prendre.
De la meme facon, ceux qui etudient les langues mortes detaillent la structure de la phrase pendant de longues heures avec le professeur. En latin, les declinaisons et leur role dans une phrase, par exemple. Le verbe place a la fin dans certaines phrases en Allemand. Non, aborder un bouquin seul est definitivement au dessus des moyens de la majorite.
En outre, tout le monde n'a pas une memoire visuelle, et peut etre auditif par exemple. Mais on ne va en cours comme on va au theatre, pour apprecier une prestation uniquement. Le professeur a un programme scolaire a transmettre, et il a 9 mois pour le faire. Moins de temps qu'il n'en faut pour ouvrir un livre, en terminer la totalite des exercices proposes. Dans une demie-douzaine de matiere.
Je pense comme d'autres ici que l'aisance oratoire est un outil, mais il n'est pas le professorat.
- Sam Avr 23, 2011 10:01 pm
#108343
un soir de pluie
[url=http://www.casimages.com/img.php?i=110423105700597805.jpg][img]http://nsa25.casimages.com/img/2011/04/23/mini_110423105700597805.jpg[/img][/url]
On ne déroule pas son égo sur une autoroute, mais sur un fil.
Et ce fil est ténu.
[url=http://www.acide-ici.fr/historiettes/les-funambules-de-lego-ou-comment-les-cercles-vicieux-deviennent-en-general-des-spirales.html[url]Ma spirale[/url]
[url=http://www.casimages.com/img.php?i=110423105700597805.jpg][img]http://nsa25.casimages.com/img/2011/04/23/mini_110423105700597805.jpg[/img][/url]
On ne déroule pas son égo sur une autoroute, mais sur un fil.
Et ce fil est ténu.
[url=http://www.acide-ici.fr/historiettes/les-funambules-de-lego-ou-comment-les-cercles-vicieux-deviennent-en-general-des-spirales.html[url]Ma spirale[/url]
«La simplicité est la sophistication suprême» Léonard de Vinci
- Mar Mai 24, 2011 5:06 pm
#109293
mai 2011
En ce moment, je regarde beaucoup les films anciens
Je me fais la reflexion que le lifestyle est en fait assez puissant.
[url=http://www.hostingpics.net/viewer.php?id=397586coiffeur.png][img]http://img11.hostingpics.net/pics/397586coiffeur.png[/img][/url]
austérité de la vie, un lifestyle non pompeux, les matières sont réduites à ce qu'il y a de plus sain
(bois, metal, ceramique, papier, tissu non modifié). L'accent est mis sur les dialogues et l'on vois des
vrais scènes de vie. Surtout l'homme n'est pas féminisé.
Heureusement que ce cinema existe.
cf "La garconnière" que je regarde aujourd'hui.
En ce moment, je regarde beaucoup les films anciens
Je me fais la reflexion que le lifestyle est en fait assez puissant.
[url=http://www.hostingpics.net/viewer.php?id=397586coiffeur.png][img]http://img11.hostingpics.net/pics/397586coiffeur.png[/img][/url]
austérité de la vie, un lifestyle non pompeux, les matières sont réduites à ce qu'il y a de plus sain
(bois, metal, ceramique, papier, tissu non modifié). L'accent est mis sur les dialogues et l'on vois des
vrais scènes de vie. Surtout l'homme n'est pas féminisé.
Heureusement que ce cinema existe.
cf "La garconnière" que je regarde aujourd'hui.
«La simplicité est la sophistication suprême» Léonard de Vinci
- Jeu Mai 26, 2011 12:28 pm
#109368
[size=150]Notes of a Dilettante. [/size]
Je suis rétro.
[url=http://www.casimages.com/img.php?i=110526013150192853.jpg][img]http://nsa20.casimages.com/img/2011/05/26/mini_110526013150192853.jpg[/img][/url]
Si les hommes ont perdu leur masculinité, les femmes, elles, ont perdu leur rôle.
Je suis rétro.
[url=http://www.casimages.com/img.php?i=110526013150192853.jpg][img]http://nsa20.casimages.com/img/2011/05/26/mini_110526013150192853.jpg[/img][/url]
Si les hommes ont perdu leur masculinité, les femmes, elles, ont perdu leur rôle.
«La simplicité est la sophistication suprême» Léonard de Vinci
- Jeu Mai 26, 2011 12:33 pm
#109369
Elles se [color=yellow]maquillent[/color], elles [color=cyan]facebook[/color], et elles [color=black]shopping[/color] !
Eh bien j'ai envie de dire Warf !
[url=http://www.casimages.com/img.php?i=110526013724433223.jpg][img]http://nsa20.casimages.com/img/2011/05/26/mini_110526013724433223.jpg[/img][/url]
Eh bien j'ai envie de dire Warf !
[url=http://www.casimages.com/img.php?i=110526013724433223.jpg][img]http://nsa20.casimages.com/img/2011/05/26/mini_110526013724433223.jpg[/img][/url]
«La simplicité est la sophistication suprême» Léonard de Vinci