- Mer Sep 22, 2010 10:16 am
#99926
Dans tout job, il y a un cadre.
Il est valable pour l'employé mais aussi pour l'employeur.
J'ai souvent été étonné d'une chose : le comportement du "petit chef".
J'aime beaucoup l'exemple du recruteur et sa tentative de manipulation en essayant de culapbiliser Gentleman. => s'il n'accepte pas les conditions du recrutement, c'est de la faute du recruté.
On retrouve ça dans le cadre du travail, au quotidien.
Un bon manager, n'a pas besoin d'en passer par là.
Pour en revenir au comportement du "petit chef", souvent il invente des règles.
Je m'explique : J'ai souvent défendu des gens ou les ai assisté au cours de conflits avec leur entreprise.
Quand on met le doigt sur le côté "hors cadre" dudit manager, la hiérarchie le désapprouve souvent.
Pourquoi? Parce que ça n'est pas légal.
La durée de travail hebdomadaire est fixée à 48h/semaine (par décret) pour une période de 10 semaines maxi dans le cadre de l'annualisation du temps de travail.
Ses heures (qui ne sont pas considérées comme "supplémentaires") ne doivent être "récupérées" lors de l'année (ce qui implique des ATT - et pas RTT).
Un manager qui abuse et manipule, il suffit de l'obliger à
se repositionner.
C'est une technique puissante.
Je dis bien "obliger à se repositionner", ce qui est très différent de "recadrer".
Le truc, c'est de lui démontrer l'incohérence entre ce qu'il demande (et prétend exiger) et le cadre.
Ca le met en porte à faux.
Puis, de lui demander (assez hypocritement, d'ailleurs) ce que vous devriez faire car entre le cadre et ce qu'il exige, il y a une différence (démontrée et partagée si possible).
Il vous demandera sûrement de ne pas respecter le cadre au motif dune manipulation de vos croyances limitantes et de peur de l'autorité.
Ensuite, vous prenez position pour le cadre. Donc, vous affirmez votre désaccord.
Et vous poursuivez en disant que, ce que vous dites, vous êtes capable de l'écrire...d'ailleurs, il devrait en faire autant. Et vous prenez une feuille sur son bureau, un stylo et vous lui tendez...
Généralement, ils perdent pied. Ils tentent de faire pression.
Au prétexte que "ce n'est pas le genre de rapport que vous souhaitez avoir au travail" (dit le plus placidement du monde), vous quittez le bureau, la salle, le lieu et mettez un terme à la discussion.
Ensuite, faut bien garder sa trame et bien bosser en restant dans le cadre de son job.
Si lui n'y arrive pas : repositionner le à nouveau suivant cette grille :
- votre boulot/vos responsabilités.
- son boulot/ses responsabilités.
Il y a peu de managers qui résisten tlongtemps lorsqu'on leur demandent d'assumer leur part de responsabilités et de décisions à prendre. Décisions dont ils font souvent porter le poid à leurs subalternes.
Chacun son métier et les vaches seront bien gardées.
Un mail, un coup de fil à 23h.
Répondez-y le lendemain matin :
- "Vous m'avez appellé hier soir?"
- " Oui, blablabla"
- "Ah! Parce que j'étais [avec des amis, à une expo, un ciné, etc] et vous lui faites implicitement comprendre vous séparez bien votre vie privée (et ses plages de temps) de votre vie professionnelle.
Si jamais vous avez droit à un
- "mais moi aussi on m'appelle à cette heure là!" (justification),
un simple
- "ca vous regarde" suffit.(repositionnement,
sa responsabilité s'il se laisse marcher sur les pieds)
...Parce qu'au fond, il aurait envie de savoir faire comme vous, qu'il se ment à lui-même en trouvant justification et excuses à ces comportements, il vous détestera ou admirera en lui-même. Finalement, vous savez être
ce que lui, ne sait pas.