La citation du jour

- Ven Avr 19, 2013 4:58 pm #133222 [quote]C'est bien la première fois qu'on m'aura pour douze balles

L'espionne Mata hari, avant de passer devant son peloton d’exécution.

"Ne prenez pas la vie trop au sérieux; de toute façon, vous n'en sortirez pas vivant."

- Dim Avr 21, 2013 5:37 am #133254 Celle-ci représente beaucoup l’état d'esprit régnant en ces hauts lieux :

[quote]Know, or listen to those who know.
Baltasar Gracian

(Sachez, où écoutez ceux qui savent.)

Sometimes I worry about being a success in a mediocre world.
[Lily Tomlin]

- Ven Avr 26, 2013 10:50 am #133417 [quote="Adolf Hitler*"]Toute propagande doit être populaire et placer son niveau intellectuel dans la limite des facultés d'assimilation du plus borné de ceux auxquels elle s'adresse. De ce fait, son niveau intellectuel doit être situé d'autant plus bas que la masse des hommes à atteindre est plus nombreuse.

* expert en propagande, Berlin - 1933-1945

- Ven Avr 26, 2013 4:29 pm #133432 "Qu'il est dur, qu'il est amère de devenir un homme."
Albert Camus

[youtube]gWSUQJtJrHg[/youtube]

- Mar Mai 07, 2013 3:50 pm #133715 [quote]Séduire n'est pas impressionner en communiquant parfaitement, c'est toucher en communiquant humainement.
Je ne sais plus qui.

[size=50]Pour tout ceux qui ont cherché/cherche à devenir Mr. parfait[/size]

- Mar Mai 07, 2013 10:12 pm #133738 "Il n'est de grand amour qu'à l'ombre d'un grand rêve."

Où Edmond Rostand parle de la beauté de l'amour du couple ayant un bel objectif de vie.

- Dim Mai 12, 2013 7:19 pm #133871 [img]http://actuphoto.com/imagew.php?image=files/news_11811_0.jpg&dst_w=500[/img]


Mon bras pressait ta taille frêle
Et souple comme le roseau ;
Ton sein palpitait comme l'aile
D'un jeune oiseau.

Longtemps muets, nous contemplâmes
Le ciel où s'éteignait le jour.
Que se passait-il dans nos âmes ?
Amour ! Amour !

Comme un ange qui se dévoile,
Tu me regardais, dans ma nuit,
Avec ton beau regard d'étoile,
Qui m'éblouit.

Merci Monsieur Hugo.

- Mar Mai 21, 2013 7:23 pm #134269 [quote]
S'il reste parmi vous le moindre germe d'aigreur ou de défiance, hâtez-vous de le détruire comme un levain funeste d'où resulteraient vos malheurs [...] : Je vous conjure de rentrer tous au fond de votre Cœur et de consulter la voix secrète de votre conscience.

Jean-Jacques Rousseau, Discours sur l'origine et les fondements de l'inégalité parmi les hommes

p.44 de l'édition Garnier-Flammarion

- Lun Juin 03, 2013 10:27 pm #134626 [quote]Le mauvais goût, c'est de confondre la mode, qui ne vit que de changements, avec le beau durable.

Stendhal

- Mar Juin 11, 2013 3:10 pm #134881 L'âge n'est vraiment pas un critère décisif dans nos actions :

[quote]Quant à rester tranquillement tels que nous sommes, je ne l'admets pas. Si quelqu'un de vous sourit à l'idée que nous puissions, à notre âge [la quarantaine bien avancée], aller encore à l'école, je me couvrirai de l'autorité d'Homère qui a dit que "la honte est mauvaise quand elle accompagne l'indigent".

Platon, Lachès (fin du dialogue)

- Jeu Juin 27, 2013 5:18 pm #135359 [quote] La vieille dame à qui vous offrez, dans l’escalier du métro, de porter sa valise, refuse en serrant la main avec énergie sur la poignée de ladite: elle vous a pris pour un détrousseur. La jeune femme à qui vous offrez votre place dans l’autobus ne remercie jamais et s’assoit d’un air pincé: elle vous a pris pour un entreprenant. Le monsieur à qui vous offrez, sur le trottoir, un billet de cinéma qui vous est resté pour compte, parce que Gaby ne veut pas voir de films tristes, et que le cinéma ne rembourse pas, fait beaucoup d’embarras et finalement refuse: il vous a pris pour le revendeur marron d’un billet périmé qui va lui causer des ennuis. Le gosse à qui vous offrez, sur le trottoir, un billet de cirque qui vous a été donné par une oeuvre de bienfaisance, vous regarde avec trouble, pique un fard, refuse, « justement il a une course à faire »: il vous a pris pour un satyre.

Bref, à tous les échelons, cette société vit sur ses gardes, contre tout et contre tous, âprement défendu par devant, mais ouverte à qui veut par derrière. Car – et c’est sans doute le plus curieux de l’histoire – cette société de défiants et aussi une société de gogos. ( c'est moi qui souligne )

Montherlant, Le fichier Parisien. Montherlant m'agace beaucoup, mais il a toujours ce coup de menton capable de dresser un bilan de clinique.

[Stéphane]

- Jeu Juin 27, 2013 5:25 pm #135361 [quote] La vieille dame à qui vous offrez, dans l’escalier du métro, de porter sa valise, refuse en serrant la main avec énergie sur la poignée de ladite: elle vous a pris pour un détrousseur. La jeune femme à qui vous offrez votre place dans l’autobus ne remercie jamais et s’assoit d’un air pincé: elle vous a pris pour un entreprenant. Le monsieur à qui vous offrez, sur le trottoir, un billet de cinéma qui vous est resté pour compte, parce que Gaby ne veut pas voir de films tristes, et que le cinéma ne rembourse pas, fait beaucoup d’embarras et finalement refuse: il vous a pris pour le revendeur marron d’un billet périmé qui va lui causer des ennuis. Le gosse à qui vous offrez, sur le trottoir, un billet de cirque qui vous a été donné par une oeuvre de bienfaisance, vous regarde avec trouble, pique un fard, refuse, « justement il a une course à faire »: il vous a pris pour un satyre.

Bref, à tous les échelons, cette société vit sur ses gardes, contre tout et contre tous, âprement défendu par devant, mais ouverte à qui veut par derrière. Car – et c’est sans doute le plus curieux de l’histoire – cette société de défiants et aussi une société de gogos.
Du pur génie.

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- Jeu Juin 27, 2013 5:43 pm #135364 Et s'il vivait encore, imagine la violence pour lui...

Il y a une façon encore plus âpre de comprendre cette déviance générale. Incapacité à percevoir le don, la gentillesse, le sacrifice et la gratuité, parce qu'in fine, incapacité à en faire preuve. J'ai compris ça lorsque je me suis mis à complimenter de parfaits inconnus. Les hommes, dans le meilleur des cas, complètement déboussolés, vous le rendent, pour mieux effacer une dette qui n'existe que dans leurs têtes. Au pire ils vont prennent pour un homo ou un gratteur. Les femmes vous rangent immédiatement dans la catégorie dragueur, et quel plaisir intérieur à en ensuite accélérer le pas, et les laisser dans leur étonnement coupable.

- Jeu Juin 27, 2013 8:30 pm #135374 Parfois, je me demande comment réagiraient nos génies disparus s'ils devaient subitement vivre à notre époque.
Que diraient-ils du matraquage publicitaire qui envahit nos télés, nos ordis, nos murs ? Que diraient-ils de nos relations hommes femmes ? Accepteraient-ils notre décadence des moeurs ? Verraient-ils cela d'un bon œil ?

90 % d'entre eux foutrait le camp dans l'heure.

- Jeu Juin 27, 2013 9:40 pm #135378 Ou bien ils vivraient à leur époque sans se soucier outre mesure de ce qu'ils ne contrôlent pas...