- Sam Déc 10, 2016 6:41 pm
#180856
On peut pas vraiment parler de Police Suisse. On a une structure cantonale et municipale, il n'y a donc aucune homogénéité, même pas au niveau de l'armement, entre les différentes forces de police. Elles sont toutes auto-gérées par les municipalités et les cantons, avec simplement des recommandation de la CCPCS (Conférence des commandants des polices cantonales de Suisse).
Exemple: Certaines polices municipales et cantonales sont déjà équipées de fusil d'assaut dans les véhicules de patrouilles, je ne citerais pas lesquelles. D'autres c'est en train de se faire. Et ailleurs, c'est encore le monde des bisnounours. Certains cantons recommandent/autorisent le permis de port d'arme hors service de leurs agents, d'autres c'est strictement verboten (exemple en Valais, ou Oskar Freysinger nous a fait une poussée de socialite à ce sujet).
En ce qui concerne la trans(mission) il y a eu un choix de système de proximité qui fut retenu. C'est à dire, à Lausanne, quand tu appelles la Police, tu ne tombes pas forcément sur une centrale, mais directement dans l'oreillette d'un agent dans le véhicule de patrouille le plus proche de toi. Cela peut faire gagner un temps précieux, car tu réduis la chaine de transmission de l'information et tu peux rester en ligne pendant qu'ils lancent le dispositif.
Malheureusement l'inconvénient c'est que pour une collaboration intercantonale c'est plus difficile. Ici l'agent n'a pas voulu mettre le dispositif intercantonal en place (centrale à centrale), car ta mère n'était pas en danger immédiat. Et parce-que c'était à elle d'appeler la police.
Mais si on veut généraliser, car ta remarque est hélas pertinente, on peut s'accorder à dire que de manière générale les Polices européennes, et la Police Suisse n'échappe pas à la règle, notre Police n'est plus qu'une Police administrative qui sers qu'à une chose: Vous remplir la paperasse *après les faits* qui vous permettra d'aller quémander auprès des assurances. Et pour le reste: Y a marqué dommage.
Pourquoi? Le résultat d'une volonté politique, influencée par l'idéologie socialo-humaniste.
La bonne nouvelle, c'est que le peuple européen est comme un Phoenix. Il a besoin de bruler pour renaitre de ses cendres. Et il y a une dynamique de fond, qui est en train de se mettre en place, ou de plus en plus de personnes comprennent que les autorités ne les protègent plus (combien même les eussent t'elles protégées un jour) et qu'ils ne peuvent compter que sur eux même et les autres citoyens désireux de s'engager. Une réponse moléculaire, face à une menace... Moléculaire.