- Lun Mar 15, 2010 12:44 am
#91764
[Attention ce titre n'est pas original :][size=200]
Samedi soir en boite de nuit[/size]
Cela faisait bien longtemps (au moins trois semaines, mais bon, c'est l'hiver, aussi, hein) que je n'étais pas sorti en boite.
Deux anecdotes qui illustrent parfaitement
l'état pitoyable dans lequel je me trouve en hiver :
[size=150]Première anecdote :[/size]
J'étais paisiblement assis, sans mes compères, dos au bar et face au reste de la salle "VIP", sirotant distraitement un grand verre d'eau et m'efforçant de l'apprécier autant qu'il m'était possible de le faire (c'est à dire très peu). Quand soudain, mon attention fut captée par la direction commune des regards du groupe de types qui bavassaient benoitement à ma droite. Devinant à l'éclat de leurs petits yeux vicieux que ce qui les attirait était sans aucun doute une jeune femme de première qualité labellisée "pure bombe", je décidais de
ne pas regarder moi-même dans la direction ainsi indiquée.
Quelques instants plus tard, quelle ne fut pas ma surprise de voir débouler dans mon champ de vision la bombe en question. Une femme, oui, mais quelle femme !
Une grande brune gourmande, qui égaillait d'un déhanché parfait sa trentaine épanouie, venant tout droit dans ma direction.
(Axe, plus t'en mets, plus t'en as)
Aussitôt, j'ai réagi : réflexe durement acquis en 22 ans de vie sur cette terre, je me suis levé de mon tabouret, prétendument pour laisser passer une autre demoiselle. Mais en réalité je me levais pour que la bombe en approche voie comme je suis grannnnnd ainsi que pour qu'elle ait à lever les yeux pour atteindre les miens. Chose qu'elle fit, y plantant ses prunelles brûlantes, et je lui répondis de mon sourire le plus craquant, avant de me rassoir sur mon tabouret, épuisé par cet effort. Puis à nouveau, je faisais mine d'être captivé par ce qui se passait au fond de mon verre.
Cette brune plantureuse vint alors à mon côté contre le bar s'installer, prenant grand soin de frotter ses courbes affriolantes contre les miennes, me dérangeant dans ma contemplation passionnée.
Je la laissais se trémousser contre moi quelques instants, puis me levais négligemment et me dirigeais vers la piste de danse où je me plaçais bien en vue et enchainais quelques pas. Moins d'une minute plus tard, comme une chatte attirée par un souriceau pour le dévorer, elle me suivait et venait se placer juste à côté de moi pour laisser son corps s'exprimer sur l'épique "
Alexandrie" de Cloclo.
Malheureusement mes compères qui me cherchaient ont déboulé pour m'entrainer vers d'autres aventures.
______
[size=150]Seconde anecdote :[/size]
Une heure plus tard dans une autre salle, je dansais énergiquement aux côtés d'une nouvelle connaissance et d'un ami, lorsque je remarquai une brunette aux cheveux mi-longs qui me tournait étrangement autours. Moins d'1m70, 27 ans, plutôt jolie. Puis soudain, alors qu'elle venait de se glisser face à moi et me frôlait en approchant dangereusement son visage du mien, je compris que le DJ qui nous regardait, commentait la scène au micro ! Lorsque j'esquivais et que vexée, elle s'éloignait un peu découragée, il la gratifiait d'un "Mais non sois pas découragée, retournes-y !" ou apparenté, et elle revenait ! Lorsqu'elle entreprenait de me dédier une chorégraphie brûlante, il lançait "Attention, ça devient chaud là au fond !" Et comme je m'évertuais à jouer l'intouchable, il scandait "Ah il doit être marié !".
Puis n'y tenant plus, cette jolie brunette m'a carrément attrapé la main, fermement dans la sienne.
Mais là encore, je la lui ai refusée, n'ayant en cette fin de soirée ni assez d'énergie ni assez de motivation pour satisfaire une fille un peu trop petite, et trentenaire par dessus le marché (il n'y a rien de plus épuisant que les trentenaires, tant elles assument leur féminité et tant elles sont franches et épanouies, rien à voir avec les 18-22). Et comme elle ne se décourageait jamais, je me suis éloigné puis ai quitté la piste, la laissant seule au milieu de tous comme une toute petite hirondelle tombée du nid.
En rentrant, j'en ai eu des remords, car après tout, danser un peu avec elle pour lui faire plaisir ne me coûtait rien, et ça lui aurait épargné un râteau public. D'autant plus qu'elle semblait plutôt timide malgré tout, et que ses tentatives pleines de courage me sont allées droit au cœur (
mais ce n'était pas cette partie là de mon anatomie qu'il fallait toucher pour me décider ).
Modifié en dernier par Sobre n' Soft le Lun Mar 22, 2010 10:37 pm, modifié 1 fois.