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Modérateurs: animal, Léo

By Sobre n' Soft
#90680 Grey's Anatomy, ce ne sont que des acteurs, de pâles imitations... :D
Non sans rire, dans certains services, notamment en chirurgie, la réalité dépasse la fiction sous certains aspects.
Il y a une foule d'anecdotes, que j'ai appris à ne pas raconter aux moldus*. :roll:

Le système de santé français est le meilleur du monde, sachons rester digne de la classification de l'OMS.

*S'en va méditer à tout ça sur les pistes enneigées d'une petite station Alpine*
___
*Moldu : personne extérieure au corps médical et en bonne santé.
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By Maxime
#90718 [quote="Sobre n' Soft"]*Moldu : personne extérieure au corps médical et en bonne santé.

Ah ? Je croyais que c'était les personne qui n'étaient pas sorcier ?! :D
By Sobre n' Soft
#90974 [size=200]Femmes, femmes[/size]


Une fille qui ait à la fois :

- un beau visage, symétrique, aux proportions délicatement féminines et aux lèvres sensuelles,
- un beau corps, et pas seulement l'illusion qu'en donnent ses vêtements (à vérifier nue, donc),
- une taille suffisante,
- une peau agréable et douce,
- des cheveux qui ne nécessitent pas un shampoing spécifique, une lotion (qui pue), un après shampoing cheveux mouillés, de la mousse volumique, un séchage (très) long et doux, un après shampoing cheveux secs, et enfin de la laque coiffante pour paraitre (presque) beaux (et je ne parle même pas du fer à lisser),
- des yeux pétillants qui ne soient pas marrons, et qui aient une forme aux lignes sauvageonnes et mutines,
- un code vestimentaire classe qui ne soit ni tout à fait ordinaire, ni tout à fait excentrique, et dont le jeu des ombres et des textures, des flottements, entrebâillements et autres tableaux affriolants vous laisse rêveur,
- une personnalité non conformiste et indépendante, pétillante,
- une sensibilité aux choses vraies, qui comme les instants de silence ruisselant et ensoleillé qui baignent les rues désertes juste après une averse, donnent toute sa saveur à l'existence,
- une belle voix, veloutée, sensuelle,
- et un détail, une particularité physique, presque un défaut, qui comme une signature achève et peaufine l'ensemble,

ce n'est pas commun.

Heureusement, il y a beaucoup plus de façons d'être exquise que d'adjectifs pour le décrire.
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By wednesday
#90978 [quote="Sobre n' Soft"]une particularité physique, presque un défaut, qui comme une signature achève et peaufine l'ensemble,

Cette phrase m'a interloqué ; je me permets une légère parenthèse. Nietzsche avait dit (je n'ai plus en tête l'origine de ses paroles), que sur un plan factuel, le sentiment amoureux naît précisément d'un défaut que nous trouvons à l'autre, que nous croyons être le seul à avoir distingué. L'autre se présente comme notre égal grâce à ce détail : ses qualités l'avaient possiblement déplacé sur un autre plan avant que nous nous en apercevions.

J'ajouterai que l'on a ainsi plus envie d'échanger, de créer l'interaction. Serai-ce donc cela le secret de l'intérêt ?
By Sobre n' Soft
#91059 [size=200]Qui a dit, qu'on ne peut pas vivre d'amour et d'eau fraiche ?[/size]

1) Durant une soirée :

[quote]Anne :Tiens SnS, tu peux boire dans mon verre si tu veux.
Moi : Merci. *bois deux gorgées, puis repose le verre, et prend celui de la demoiselle qui se tenait à ma gauche pour y boire également (je savais qu'elle en serait plus flattée qu'autre chose)*

Quelques minutes plus tard :

[quote]Troisième demoiselle, que je ne connaissais que vaguement : *se sert un verre de vodka-pomme puis me le tend* : Je te le donne.


2) jeudi :

[quote]
Inconnue : blabla.
Moi : Blabla, et au fait, comment est-ce que tu t'appelles ?
Inconnue : Pauline.
Moi : Pauline, est-ce que tu pourrais m'aider, j'ai oublié ma carte bancaire, et comme je n'ai pas de monnaie, je ne peux pas prendre de ticket de métro...
Pauline : Oui bien sûr. *me paie mon ticket de métro*


3) Hier :

Il était midi et demie, et je me trouvais sur les quais d'une gare passablement essoufflé, et le ventre vide. Puis soudain, alors que le train faisait son entrée fracassante, j'aperçois une demoiselle de ma promo avec laquelle j'avais échangé quelques mots plusieurs semaines auparavant. Guère plus cependant, que Bonjour/Bonsoir.

[quote]Moi : Salut, j'ai loupé mon car alors je vais prendre ce train avec toi.
Elle : *sourire*, puis *donne une cigarette au bougre qui venait de l'aborder juste avant mon arrivée et que je n'avais pas vu*.
Moi : *demande quelques renseignements de base ; le bougre s'éclipse dans un nuage de fumée*
Elle : *Me répond en buvant du pepsi*
Moi : Tu as déjà mangé ?
Elle : Plus ou moins, heureusement parce que enchainer 4h de train le ventre vide, à cette heure là, c'est dur...
Moi : M'en parle pas, c'est ce qui s'est passé il y a 2 semaines, et une fois le trajet terminé je me suis rué dans une pâtisserie et je l'ai dévalisée : gâteaux de soirée, tartelettes aux framboises, charlottes aux framboises...
Elle : Oui j'imagine :D ... Si t'as pas encore mangé, je peux te passer une partie de mon Mac Do *me montre son sac*, j'en ai trop, et je touche pas aux nuggets.
Moi : *absolument ravi, un tantinet incrédule, les yeux ronds etc.* Tu me sauves la vie !

Puis une fois dans le train, elle m'a aussi passé très gracieusement son pepsi (généreusement, sans que je ne le lui demande).
Et puis il y a aussi les chocolats de Typhanie...

Les femmes sont généreuses. Définitivement.

___________
@ Wednesday : oui. Et le regard.
By Sobre n' Soft
#91190 [size=200]A tous ceux qui pensent,[/size]

Que Marseille pue,
Qua Marseille vole,
Que Marseille tue,
Que Marseille viole.

Vous avez raison.
Et alors ?

Moi je l’aime.

Oui, Marseille est sale, comme un gosse qui joue pieds nus devant un taudis à Bamako.
Oui, Marseille est bruyante, violente et vulgaire comme une pute éméchée.
Oui Marseille est vieille comme le monde, usée jusqu’à la corde comme la sandale d’un centurion grec perdue il y a 2600 ans, échouée sur la plage d’une calanque reculée, rongée par le sel, battue par le sable et les rochers.
Bien sûr, que Marseille braille, pue, tempête, et tourbillonne ! C’est une ville sauvage ! Sauvage comme une mer déchaînée, sauvage comme un drogué ! Impétueuse comme un mafieux, elle hurle comme une mouette dans un ciel déchiré ! Marseille, c’est les cris des pêcheurs et le mistral charriant l’odeur des grands voyages autant que du mérou frais ! C’est une ville qui vous mord jusqu’au sang, qui vous frappe et vous emporte entre deux vagues furieuses pour vous fracasser contre ses rivages ensoleillés ! C’est une ville qui se chevauche au bord de l’eau comme un cheval emballé, l’écume aux flancs, au diable la falaise, au diable les marées !

Marseille est une belle brune, fière et dépravée, qui n’a peur ni de mélanger son sang, ni de le laisser couler. Elle a l’impulsion et la fougue des vagues qui viennent se briser contre ses hanches bronzées, la noblesse des millénaires passés à comprendre le monde en regardant la mer, et la culture de tous les érudits avec lesquels elle a baisé.
Et de ses yeux clairs délavés, Marseille rit !

Moi je l’aime, vraiment.
Il y a un endroit au palais du Pharo, d’où on voit à la fois la mer jusqu’à l’infini, le Vieux Port, et la Vierge de la Garde (alias la Bonne Mère). Le reste n'est que littérature.

Le pharo, vu de la mer (Vive l'Empereur ! ;D ) :


[img]http://blog.femmeactuelle.fr/Upload/Users/169591/UsedImages/56ec8901-0a1f-41bf-a318-d8244408b4a1.jpg[/img]

La Corniche :

[img]http://blog.femmeactuelle.fr/Upload/Users/169591/UsedImages/5c709ce8-0a06-4912-a860-7d12c50ead65.jpg[/img]

La Bonne Mère et le Vieux Port :

[img]http://blog.femmeactuelle.fr/Upload/Users/169591/UsedImages/69775a23-fae7-4ea6-abfe-a99654898956.jpg[/img]
By Lise
#91194 Marseille : on l'adore ou on la déteste mais on ne peut y rester indifférent.
Merci pour ton post qui traduit bien l'esprit de cette ville.
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By wu-weï
#91208 Marseille, la seule ville portuaire dont les remparts étaient construits non pas face à la mer mais entre la ville et le continent. :wink:
By Sobre n' Soft
#91543 @Lise : Tiens, en lisant ton post je me suis dit, "elle doit aussi être sur Marseille, je vais pouvoir lui faire des propositions tendancieuses par MP, hé hé". Eh non, finalement tu es une parisienne décolorée...

@Wu weï : Et toi tu es jaloux !

:roll:
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[size=200]Indiana Jones, ce héro[/size]

Cette après midi, un médecin urgentiste dans la quarantaine, vêtu d’une polaire Décathlon bleu marine, d’un jean clair et d’une paire de chaussures en cuir noir, nous a raconté un peu de son histoire. Les cheveux longs mais pas négligés, des lunettes basiques devant ses yeux clairs calmes, le genre de type qu’on ne remarque pas. Enfin, disons plutôt qu’on ne remarquerait pas si un Professeur renommé, reconnu, bref un ponte, une huile, une sommité, n’en avait fait l’éloge glorieuse pendant de longues minutes de façon absolument gratuite.

Ce type dans son pull Décathlon, nous a raconté comment il avait passé huit ans dans les forêts tropicales d’Amérique du sud parmi un peuple d’indiens au seul motif que le contact de la civilisation les décimait (maladies). Un peuple d’indiens pour qui les mathématiques se résument à compter jusqu’à deux, éventuellement trois pour les érudits, puis qui enchaînent avec « beaucoup » et enfin, le dernier chiffre, « très beaucoup ». Des gens qui vivent nus avec leurs arcs, leurs flèches, leurs peintures et leurs sarbacanes, qui baisent au coin du feu sans tabou, qui pratiquent volontiers l’endocannibalisme et chez qui l’infanticide est chose courante.
Il nous a raconté comment un jour, il avait vu un Chamane très respecté, se battre un duel contre un individu de sa tribu qui lui avait manqué de respect, et le tuer à coups de gourdin en lui faisant éclater la tête.
Ce médecin, a mis une année entière pour se faire accepter au sein d’une tribu et obtenir suffisamment de confiance pour qu’ils acceptent des traitements simples contre les maladies que ces indiens, victimes de la mondialisation, attrapaient au contact des chercheurs d’or et autres citadins. Puis pendant sept ans, avec une équipe multidisciplinaire créée à cet effet, il a équipé une zone du globe recouvrant des millions d’hectares, de dispensaires de soin basiques mais qui permettent de ne plus mourir d‘une grippe ou de diarrhées. Et surtout, il a formé la relève parmi les fils de chefs de tribus indiens, qui sont aujourd’hui responsables indépendants de toutes ces structures et capables de les faire fonctionner sans son aide.
Trente jours pour atteindre les villages les plus reculés à travers la jungle inextricable à pied et en pirogue, se résignant à passer bien loin derrière les Chamanes au sein d’une culture où chaque maladie est le fait de l’attaque d’un mauvais esprit invisible et farouche. Huit ans de l’autre côté de la terre à sauver une population de l’extinction.

Et cela absolument bénévolement et avec des fonds propres dans les premières années, puis avec l’aide de maigres fonds européens, rapidement remplacés par des fonds (tout aussi maigres) du gouvernement brésilien, entre les guerres claniques et politiques, les terribles tensions sociales et les changements de gouvernements.
Putain, ce type n’est pas sur terre pour rien. Et lorsqu’il sera âgé, il aura des histoires autres que l’évolution du prix du kilo de pommes à raconter à ses petits enfants.
Il peut porter tous les pulls Décathlon qu'il veut, et même les chaussettes qui vont avec. Il restera l'un des hommes les plus divinement classe, superbement stylé, et éminemment passionnant que j'ai rencontré.

Depuis longtemps, l’idée de faire de l’humanitaire me trotte dans la tête. Le grand professeur que je citais plus haut, est chef d’un service réputé d‘un grand hôpital Marseillais, et lors de catastrophes naturelles telles que celle de Haïti il part diriger des équipes sur le terrain.
Ça, c'est une vie.
By Sobre n' Soft
#91579 Premier Acte : aider pour aider
Aujourd'hui, au coin d'une rue, j'ai aidé un vieillard infirme à lasser ses chaussures.
Il empestait l'urine et le vomi. L'aider m'a fait plaisir, et lui m'a sincèrement remercié.

Dernier Acte : aider pour juger
Puis une heure plus tard, une personne de ma famille, ma grand mère, m'a rendu visite. Elle a voulu m'expliquer les mécaniques de la vie et m'a enseveli sous un entrelacs de conseils bien intentionnés. Mais au lieu de conseils, c'est en réalité le Code Civil de ses croyances et jugements qu'elle m'a écrasé sur la tête.
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By Sobre n' Soft
#91764 [Attention ce titre n'est pas original :][size=200]Samedi soir en boite de nuit[/size]

Cela faisait bien longtemps (au moins trois semaines, mais bon, c'est l'hiver, aussi, hein) que je n'étais pas sorti en boite.
Deux anecdotes qui illustrent parfaitement l'état pitoyable dans lequel je me trouve en hiver :

[size=150]Première anecdote :[/size]

J'étais paisiblement assis, sans mes compères, dos au bar et face au reste de la salle "VIP", sirotant distraitement un grand verre d'eau et m'efforçant de l'apprécier autant qu'il m'était possible de le faire (c'est à dire très peu). Quand soudain, mon attention fut captée par la direction commune des regards du groupe de types qui bavassaient benoitement à ma droite. Devinant à l'éclat de leurs petits yeux vicieux que ce qui les attirait était sans aucun doute une jeune femme de première qualité labellisée "pure bombe", je décidais de ne pas regarder moi-même dans la direction ainsi indiquée.

Quelques instants plus tard, quelle ne fut pas ma surprise de voir débouler dans mon champ de vision la bombe en question. Une femme, oui, mais quelle femme !
Une grande brune gourmande, qui égaillait d'un déhanché parfait sa trentaine épanouie, venant tout droit dans ma direction. (Axe, plus t'en mets, plus t'en as)
Aussitôt, j'ai réagi : réflexe durement acquis en 22 ans de vie sur cette terre, je me suis levé de mon tabouret, prétendument pour laisser passer une autre demoiselle. Mais en réalité je me levais pour que la bombe en approche voie comme je suis grannnnnd ainsi que pour qu'elle ait à lever les yeux pour atteindre les miens. Chose qu'elle fit, y plantant ses prunelles brûlantes, et je lui répondis de mon sourire le plus craquant, avant de me rassoir sur mon tabouret, épuisé par cet effort. Puis à nouveau, je faisais mine d'être captivé par ce qui se passait au fond de mon verre.
Cette brune plantureuse vint alors à mon côté contre le bar s'installer, prenant grand soin de frotter ses courbes affriolantes contre les miennes, me dérangeant dans ma contemplation passionnée.

Je la laissais se trémousser contre moi quelques instants, puis me levais négligemment et me dirigeais vers la piste de danse où je me plaçais bien en vue et enchainais quelques pas. Moins d'une minute plus tard, comme une chatte attirée par un souriceau pour le dévorer, elle me suivait et venait se placer juste à côté de moi pour laisser son corps s'exprimer sur l'épique "Alexandrie" de Cloclo.
Malheureusement mes compères qui me cherchaient ont déboulé pour m'entrainer vers d'autres aventures.
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[size=150]Seconde anecdote :[/size]

Une heure plus tard dans une autre salle, je dansais énergiquement aux côtés d'une nouvelle connaissance et d'un ami, lorsque je remarquai une brunette aux cheveux mi-longs qui me tournait étrangement autours. Moins d'1m70, 27 ans, plutôt jolie. Puis soudain, alors qu'elle venait de se glisser face à moi et me frôlait en approchant dangereusement son visage du mien, je compris que le DJ qui nous regardait, commentait la scène au micro ! Lorsque j'esquivais et que vexée, elle s'éloignait un peu découragée, il la gratifiait d'un "Mais non sois pas découragée, retournes-y !" ou apparenté, et elle revenait ! Lorsqu'elle entreprenait de me dédier une chorégraphie brûlante, il lançait "Attention, ça devient chaud là au fond !" Et comme je m'évertuais à jouer l'intouchable, il scandait "Ah il doit être marié !".

Puis n'y tenant plus, cette jolie brunette m'a carrément attrapé la main, fermement dans la sienne.
Mais là encore, je la lui ai refusée, n'ayant en cette fin de soirée ni assez d'énergie ni assez de motivation pour satisfaire une fille un peu trop petite, et trentenaire par dessus le marché (il n'y a rien de plus épuisant que les trentenaires, tant elles assument leur féminité et tant elles sont franches et épanouies, rien à voir avec les 18-22). Et comme elle ne se décourageait jamais, je me suis éloigné puis ai quitté la piste, la laissant seule au milieu de tous comme une toute petite hirondelle tombée du nid.

En rentrant, j'en ai eu des remords, car après tout, danser un peu avec elle pour lui faire plaisir ne me coûtait rien, et ça lui aurait épargné un râteau public. D'autant plus qu'elle semblait plutôt timide malgré tout, et que ses tentatives pleines de courage me sont allées droit au cœur (mais ce n'était pas cette partie là de mon anatomie qu'il fallait toucher pour me décider :roll: ).
Modifié en dernier par Sobre n' Soft le Lun Mar 22, 2010 10:37 pm, modifié 1 fois.
By Sobre n' Soft
#91876 [size=200]Style/classe/sex appeal[/size]


En ce qui concerne les vêtements, pour moi le style s'articule en deux axes :

- le sex appeal :
Porter des vêtements qui m'enlèvent le moins possible de la grâce que j'ai lorsque je n'en porte pas.

- la classe :
A la fois élégant et dangereux, pour moi la notion de classe est intimement liée à la force, la fougue, l'impulsion, mais le tout dans une thématique "habillée". Par exemple, personne n'est plus classe en costume qu'un Mafieux ou un champion du monde de boxe : car en plus du cadre lambda qui pourrait porter le même costume, ils ont ce regard authentique qui tranche, la cicatrice en plus, ou la traditionnelle veste non cintrée qui cache une arme, bref ce côté what the fuck, cette autre forme de pouvoir.

[img]http://data14.sevenload.com/slcom/oo/dl/kbejkgc/cqvyhiidefed.jpg~/Al-Pacino-Scarface.jpg[/img]
By Sobre n' Soft
#92059 [size=200]Caresses codées[/size]

[quote]Marie, une fille avec laquelle je n'ai pas couché : J'ai une amie dont le copain est un vrai conard. La seule chose qui l'intéresse, c'est de coucher avec elle, c'est la seule raison pour laquelle il reste avec elle.
Moi, intérieurement : argh, c'est exactement pour ça que je suis avec toi, moi aussi.
Moi, tout haut : Tu essais de me sensibiliser ? Tu dis ça pour amener le sexe dans la conversation et pour pouvoir coucher avec moi, c'est ça ?
Marie : :D oui, exactement !
Moi : T'as pas honte ? Moi qui suis un jeune homme si naïf, innocent, gentil... En fait quand tu me regardes, tu imagines des trucs complètements dépravés... *grimace*

*Quelques minutes plus tard*

[quote]Marie : Tu sais ce que ça veut dire, quand une fille te fait ce que je suis en train de te faire avec sa main ?
Moi : Non, quoi ?
Marie : ça veut dire qu'elle veut coucher avec toi.
Moi : *décidant de faire durer le plaisir, parce qu'après tout, je ne suis pas un garçon facile, non mais* Comment tu sais ça ?? T'as tout un manuel avec les différentes caresses codées et leurs significations ?
Marie : Non, c'est mon meilleur ami qui me l'a appris.
Moi : *sourire appuyé* Tu couches avec ton meilleur ami ?
Marie : Non, mais lui il voudrait bien !
Moi : Même pas une fois de temps en temps ?
Marie : Non !
Moi : *regard soupçonneux avec sourire en coin*
Elle : Mais non ! Par contre maintenant tu sauras, que quand une fille te fait ça *continue à me le faire en me décochant un regard chaud et moelleux, un peu comme un pain au chocolat qui sort du four (ou une fiente de pigeon, au choix :roll: )* c'est qu'elle veut coucher avec toi.

Si elles étaient toutes aussi assumées, comme la vie serait belle... Un peu comme cette jolie crémière qui dans le métro en rentrant est venue arranger son décolleté juste sous mon nez (trois battements de cœur avant de fermer son gilet malheureusement).

[size=200]C'est le printemps ![/size]
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By wu-weï
#92076 Jaloux? :shock:
De quoi? :mrgreen:

C'est tiré d'une citation d'IAM...inculte! :D :wink:

Bien au contraire, j'allais dans ton sens.
By Sobre n' Soft
#92356 @Wu-weï : Non mais non, t'es jaloux, c'est tout. (Bon sang on peut même plus croire tranquillement que les gens sont jaloux ?? Comment je vais faire pour être heureux, maintenant, hein ??)
( :lol: )
_________________________________

[size=150]Bilan :[/size]

Entre le premier octobre et le 30 novembre 2009, j'ai eu 5 relations avec 5 "inconnues" rencontrées dans la rue, sur le quai d'une gare, etc. Ce sont les 5 seules personnes que j'ai réellement abordées durant cette période, ce qui signifie que je ne me suis pris aucun "râteau".
Pour autant, croire que ce furent 5 succès serait dramatiquement faux.
Chacune de ces relations s'est engagée sur le chemin du "couple", et dans chaque cas le chemin en question s'est révélé disloqué par les intempéries, impraticable.

Soit la fille ne m'intéressait finalement que très peu, soit j'ai commis des erreurs, soit mes coups de têtes, lubies et autres comportements saugrenus (et stupides) ont eu raison de la relation, soit des évènements extérieurs ont rasé toute construction, soit, par sursaut d'objectivité, je me suis rendu compte à quel point la relation ne satisfaisait aucune (oui, aucune) de mes attentes.

[size=150]Conclusion :[/size]

1) Contrairement à ce que l'on peut lire dans le journal d'autres personnes, il n'est absolument pas nécessaire de se prendre une foultitude de râteaux pour parvenir à quelques embrassades et autres tripoteries, rendez-vous et compagnie avec des "inconnues". C'est une croyance limitante que de considérer l'échec comme nécessaire, et si certes cela permet à certains de se rassurer et aux masochistes de s'y complaire en toute impunité, c'est un leurre, un miroir aux anti-alouettes à briser.

Dans le même registre, je me souviens, à l'époque où je dépensais une bonne partie de mon temps en championnats d'échec (le jeu d'échecs, ici. Avec les pions, les cavaliers et tout !), comme cette croyance était ancrée, et comme il était courant d'entendre des phrases du type "bah de toute façon, on apprend plus des parties perdues que des gagnées, on apprend de ses erreurs !"
Et un jour, mon moniteur d'auto école qui était joueur amateur, m'avait demandé ceci :

[quote]Lui : Et au fait, on dit souvent qu'on apprend plus (+) de ses échecs, mais tu penses que c'est vrai ? Ou alors une partie perdu, ça fait juste chier ?
Moi : *rires* ça fait juste chier. Des erreurs, on en fait aussi dans les parties gagnées, toujours.
L'être humain tire toujours, intuitivement, des conclusions de ses échecs pour ne pas les reproduire. Pas besoin, en plus, de les stigmatiser et de les cristalliser en croyances aberrantes.

2) J'ai identifié chez moi une croyance limitante, celle-ci :
Une relation de couple ne peut jamais durer plus de quelques mois lorsque l'on a mon âge (et encore quelques mois, c'est beaucoup !). Chaque relation est éphémère et vouée à l'échec.
Chose qui m'a inconsciemment poussé à flinguer en bonne et due forme pas mal de mes histoires de coeur.

3) Se rappeler ce que l'on vaut, ce que l'on veut, et ne jamais baisser ses critères.
Sélectionner, soigneusement.