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Modérateurs: animal, Léo

By Sobre n' Soft
#94244 [size=200]L'or et le sang[/size]

Il faisait beau, ce jour là. Je marchais droit vers la petite foule massée devant la faculté, en évitant de la regarder. Je me concentrais plutôt sur la chaleur, je pensais à ma respiration, à mon petit frère qui me suivait. Tout pour oublier mon coeur emballé, mon coeur qui se tortillait et se cabrait comme un papillon prisonnier de ma chrysalide de chair. Stressé ? Pire que ça. J'étais perdu.

En approchant, j'évitais de regarder les visages atterrés, blemes de ceux qui restaient là, désœuvrés devant les cent quarante feuilles A4 garnies de noms, de milliers de noms. Soixante dix feuilles pour l'ordre de mérite, et soixante dix pour l'ordre alphabétique. Un peu plus de quarante noms par feuille, trois mille étudiants. Un unique concours.

Je m'arrêtais à quelques mètres de la foule, regardant sans vraiment le comprendre une fille hurler sa joie en coeur avec ses deux parents, face à 90% des autres, numérus clausus exige, qui les bousculaient en passant, le visage fermé. Et moi ? Moi je n'en avais que faire, je n'étais pas concerné. Je n'avais pas passé ce concours pour être "admis en 2ème année de médecine", je m'en foutais éperdument, d'être dans les 10% ridicules, je n'avais pas appris tous ces textes par coeur, ces livres, polycopiés et autres cours innombrables pour un simple "admis" ! Il n'y avait qu'une seule chose, dans ma tête, à ne pas avoir été disloquée, balayée par ma tempête intérieure, une seule rampe à laquelle m'agripper :

LA PREMIERE FEUILLE. La toute première des soixante dix feuilles de l'ordre de mérite. A l'extrême gauche. J'étais là pour elle, ce morceau de papier blanc et les quarante premiers noms qu'elle arborait. Toute l'année en travaillant, je m'étais juré que le jour venu, je ne lirai que ces noms là, ces quarante noms. Je n'irai pas lâchement consulter l'ordre alphabétique. Je viendrai voir la première des soixante dix feuilles A4, et je repartirai.

En longeant les panneaux interminables, je comprenais seulement la mesure de ce que représentait le nombre trois mille. Je ne sais pas à quoi je m'attendais, mais là, c'était trop. En longeant les feuilles je lisais, des classements au hasard. 2 754... 2 532... 2 227... Il y en avait trop ! Beaucoup trop ! Comment avais-je cru pouvoir être tout en haut ? Plutôt que sur celle qui allait du 1 922 ème au 1 966 ème ? Ou celle d'après ? Ou 20 feuilles après ? Ou 15 feuilles avant ? Sur la première feuille, il n'y avait même pas assez de place pour mettre les noms des cent surdoués qu'il y a forcément sur trois mille personnes ! Et moi ?

Je longeais les panneaux, lentement, me faufilant entre les étudiants coincés les un contre les autres et leurs parents qui neuf fois sur dix n'étaient là que pour les rassurer, leur dire que ce n'était pas grave, ils réussiraient peut-être l'année suivante, et que de toute façon ce n'est pas parce que l'on devient médecin qu'on l'on est plus heureux...
Enfin, brusquement, j'y étais. Là, je l'apercevais, à quelques mètres. La première feuille.
Et encore aujourd'hui, des années ont passé mais j'en ai les mains qui tremblent doucement en l'écrivant.

Je savais que je ne pouvais plus y être, et pourtant je m'y étais tellement attaché, à ce symbole, à CE morceau de papier que les autres m'étaient indifférents.
J'ai commencé à lire. Le premier nom. MERDE. Je le savais, mais pourtant ça m'a fait un peu mal, ce n'était pas moi. Le deuxième nom. Non plus. Le troisième, non. Je lisais doucement, de peur de louper une ligne, la plus importante, la mienne. Même si je n'y croyais plus. Le quatrième, cinquième, sixième... Je n'y étais toujours pas. Et peu à peu un sentiment de vide, le goût âcre de la mort d'un morceau de soi, me gagnait. J'avais perdu. Les noms continuaient à défiler sous mes yeux indifférents. Et soudain, je suis resté bloqué. Paralysé, saisi d'effroi. Je venais de passer la moitié de cette première feuille mythique, et mes yeux restaient là, collés sur ces quelques lettres familières.
Putain, c'était mon nom. Ce nom que j'écrivais depuis que j'étais tout petit, j'avais de la peine à le reconnaitre. Je l'ai lu et relu, pour m'en convaincre, planté comme un arbre, immobile. J'étais terrifié, aussi fou que ça puisse paraitre, terrifié ! Et puis j'ai eu envie de hurler, de sauter, de courir ! D'arborer un sourire énorme comme les autres "admis", comme pour narguer ceux qui ne l'étaient pas. Je n'étais pas dans les 10% des meilleurs, j'étais dans les 1% ! Bon sang, 1% !

Au lieu de quoi, j'ai contenu tout ça. Je me suis retourné, essayant de paraître normal, de marcher lentement. Mais il était déjà trop tard. J'avais grandi de 10 cm d'un coup, gagné 3 000 points de confiance en moi, et 5 cm d'épaule en plus de chaque côté. J'ai rejoint mon frère, qui m'attendait à l'écart, essayant désespérément de lire sur mon visage un indice...
Puis n'y tenant plus, il m'a demandé : "alors ?", et je lui ai répondu "Bordel à ton avis ?". Il m'a souris puis nous nous en sommes allés.
By Sobre n' Soft
#95144 [size=200]Les nuits d'été[/size]


Ce soir, j'ai envie de nuits d'été.
Je veux des étoiles filantes et un vent chaud qui murmure.
Sous ma nuque du sable qui crisse doucement, ou les tiges folles et fraiches des herbes qui bordent les champs. J'ai de très bons souvenirs de nuits d'été.

Je décide de façon tout à fait officielle qu'en ce qui me concerne, l'été comment demain.
Joyeux été !


[img]http://www.art-et-peinture.fr/oeuvres-art/images/nuit-d-ete-803.jpg[/img]
By Sobre n' Soft
#95209 Hier soir (vendredi soir), à vingt et une heure, je croyais encore que j'allais passer mon week-end à bosser la dernière matière de mes partielles.
Puis à 21h05, un ami m'appelle :

[quote]Moi : Allo A., comment vas-tu ?
A. : Eh bien écoute, très bien. Dis moi, je viens d'arriver sur Marseille avec une copine que j'avais rencontré à Londres, là. Tu nous rejoins sur le vieux port ?
Moi : Non tu sais que mes partielles se terminent lundi. Mais qu'est-ce que vous foutez ici ??
Lui : On boit juste un verre sur le vieux port, viens !
Moi : Tu veux me faire croire que t'as fais cracher ton V10 depuis les alpes pour un verre sur le vieux port ?
Lui : Ecoute, moi non plus ce matin je savais pas que je finirai à Marseille... Mon amie m'a appelé à midi pour me dire qu'elle prenait un train à Paris et qu'elle arrivait sur Aix, je suis parti la rejoindre et nous voilà à Marseille. Allez, viens !
Moi : Bon juste pour un verre alors... Je prends le métro, j'arrive.

Finalement, ce "juste un verre" est devenu :

1) Happy Hours au Exit,

2) Restaurant sur le vieux port jusqu'à 2h,

3) Direction Aix (avec une vitesse moyenne supérieure à 250km/h (pointe à 320), on s'est débrouillé pour se faire flasher à 140, au seul moment où on roulait presque à la vitesse autorisée... c'est un comble. PS : les excès de vitesse c'est mal, hein, on est d'accord),

4) Première boite de nuit, puis seconde boite de nuit,

5) Retour sur Marseille pour chercher mes cours à 5h du matin, en faisant très attention aux radars cette fois...),

6) Puis nouveau départ de Marseille et nous prenons l'autoroute vers l'infini et au-delà,

7) Petit déjeuner à l'aube dans la boulangerie d'une petite ville de campagne où les courageux déjà réveillés qui nous ont croisés ont décidément dû nous prendre pour une bande de mafieux ou de doubaïens corrompards (entre *la voiture* subtilement garrée en plein milieu, nos allures scandaleuse (mon ami (1m92, 120kg de muscle) ne porte que des costards totalement noirs (là c'était un Boss), moi, sans commentaire, et la Londonienne éméchée/morte/obsédée par ses fesses (si elle lit ça, elle me tue XD) (rencontre très très positive d'ailleurs, c'est une personne extrêmement agréable bien que parfois un peu terrifiante... :roll: bref nous formions vraiment un trio de choc.

8.) Arrivée après au total environs 300km d'autoroute, dans une infrastructure scientifique (la plus grosse d'Europe de ce secteur) faisant partie d'une structure nationale dont le père de la Londonienne est le directeur (je suis vague mais là pour le coup c'est indispensable),

9) Visite guidée de toutes les structures impressionnantes du complexe par le directeur en question (qui se perd lui-même puisqu'il est directeur national et donc qu'il ne connait pas spécialement ce site où il est simplement de passage). Il a pris le temps de nous improviser cette petite visite guidée privée alors que mon ami ne l'avait rencontré qu'une seule fois et moi jamais, qu'il n'avait même pas encore pris son petit déjeuner et qu'il ne savait absolument pas que nous viendrions O_O, simplement parce que nous étions des amis de sa fille (c'est un homme formidable, en toute honnêteté).
Nous déjeunons sur place avec les équipes qui y travaillent. Ils nous proposent des lits et nous invitent à passer la journée avec eux sur le site et à participer à diverses activités (du genre payantes d'habitude). Aux alentours de 10h nous décidons de partir tout de même, laissant la Londonienne à son géniteur, et nous traçons droit vers les alpes.

10) Nous passons prendre une café dans un restaurant qui appartient à mon ami,

11) Nous débarquons chez mes parents en plein repas de midi alors qu'ils me croyaient bien loin en train de réviser, mais ils sont ravis et nous mangeons tous ensembles en racontant nos aventures fabuleuses.

Voilà une nuit dont je me souviendrai longtemps. Nos discussions dépravées, les délires sur les fesses de la Londonienne, sur tous les sujets glauques qu'elle abordait, le sentiment de liberté totale, l'instant où on a compris que ce type qu'on venait de snober devant la première boite, c'était un videur (mais le physio, lui, très perspicace, génial presque, a tout de suite compris qu'il avait affaire à des gens ab-so-lu-ment fa-bu-leux), le lever de soleil écarlate au dessus des forêts, c'était irrationnel et déraisonnable, mais c'était bon. A ceux qui pourraient émettre des jugements hâtifs, ne le faites pas, à moins que vous sachiez vraiment de quoi vous parlez.
By Sobre n' Soft
#95555 [size=200]Le théâtre[/size]

Hier soir après un repas famille/amis, nous sommes allés voir mon frère et sa troupe au théâtre.

Il a eu une chance énorme de faire partie de cette troupe où tous sont excellents, et maintenant c'est évident : sur les planches il devient véritablement lui-même, mais dans sa version la plus puissante, épanouie, tellement charismatique, drôle et captivant.

Un ami qui ne l'avait jamais vu sur scène en est resté abasourdi, car la transformation est fulgurante. Et cette nouvelle manière d'être gagne tous les autres pendants de sa vie, il change. Il y a aussi cette complicité entre les acteurs, toutes les répétitions et les nuits passées chez l'un ou chez l'autre, le lien est palpable.

Ce qui me frappe aussi c'est le charisme des bons acteurs après une représentation, leur façon de rester "sur scène" alors qu'ils ne le sont plus, et lorsque le public vient les rencontrer cette impression que l'on a d'être face à des personnages très grands, gorgés d'énergie.

J'ai regretté d'avoir arrêté. Mais j'ai choisi une autre voie, d'autres objectifs. Et puis... "le théâtre, c'est la vie !" Et la vie, c'est du théâtre !

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PS : Quiconque ne va pas voir la Tête en Friche au cinéma sera pénalisé lors du Jugement Dernier. De même pour ceux qui n'auraient pas vus Le Concert, L'autre Dumas etc. (et Scarface, parce que : "Qu'est-ce qui te revient à toi, Tony ?" "Le monde, Chico. Et tout ce qu'il y a dedans").
By Sobre n' Soft
#96477 [size=200]Lèvres charnues[/size]

Il y a un autre critère que je trouve important chez une fille : les lèvres. Des lèvres fines sont tellement moins agréables. Certaines filles aux lèvres fines embrassent pourtant bien, mais je me demande si cela n'est pas permis par le fait justement, que les miennes soient charnues. Car je me demande ce que le résultat est, lorsque deux personnes aux lèvres très fines s'embrassent. Je veux bien qu'ils aient des langues expertes, mais avec de belles lèvres rebondies c'est tellement plus sensuel !

Ça me fait penser à un vieil ami, qui a les lèvres très fines, et qui depuis ses premières histoires m'affirme "Non, moi je n'aime pas embrasser. Je ne trouve pas ça agréable, c'est tout." Et à bien y réfléchir, ses trois dernières relations longues étaient des filles aux lèvres elles aussi très fines.

Peut-être ne faut-il pas chercher plus loin ?

[size=150]Ma façon préférée d'embrasser :[/size]

Je suçote la lèvre supérieure de ma partenaire, puis l'aspire doucement tout en la titillant avec ma langue, pendant que elle-même fait de même avec ma propre lèvre inférieure (avec sa lèvre inférieure, ses dents doucement, et sa langue. On se retrouve ainsi imbriqués, chacun s'occupant d'une lèvre tout en se faisant suçoter la seconde. C'est terriblement agréable.
La fille est soit sur mes genoux assise ou à califourchon, soit sur une première -voire seconde- marche d'escalier (oui je suis grand), soit nous sommes allongés, etc.

Il faut alterner souvent les méthodes et changer souvent de manière d'embrasser, pour que jamais on ne s'y habitue, de peur de s'en lasser.

[size=150]On n'embrasse pas qu'avec la bouche[/size]

On embrasse avec le corps tout entier. On ondule tout entier de façon presque imperceptible (ou tout à fait perceptible, tout dépend du lieu et du moment) tout en tenant sa partenaire. Lorsqu'on inspire, doucement et lentement, on se cabre et se redresse en serrant plus fort sa partenaire. Je trouve important d'introduire un rythme dans le baiser. Parfois il faut qu'il s'enflamme, et là on s'agrippe aux vêtements de sa partenaire, les deux corps se collent plus fermement, on respire de façon plus ample et puissante, bref on met (volontairement) en jeu tout un arsenal de signaux bouillants, qui permettent de faire bouillir sa partenaire (involontairement : je "mime" la respiration etc, pour déclencher une réponse véritable chez elle : sa respiration accélère à son tour).

Il ne faut pas hésiter à être très ferme, et ne jamais se vautrer sur elle (comme je l'ai vu récemment dans une gare : le garçon, indubitablement novice, était penché sur la demoiselle qui visiblement mal à l'aise, était courbée en arrière à 45°, tous deux figés dans cette posture bizarre; même leurs visages ne bougeaient pas; il faut changer de sens : le nez à droite, puis un peu plus tard le nez à gauche, alterner les angles, la distance etc, mais jamais rester planté là comme deux cactus en pots !) Les mains sont très importantes : on peut tenir la nuque, la taille etc, ou au minimum lui toucher les mains.

Bref, il faut donner à la fille une envie furieuse de vous grimper dessus, plutôt que de se pencher sur elle. Pour ça il ne faut pas hésiter à l'attraper, la caresser au rythme du baiser, il faut que tout soit synchronisé avec la température que l'on veut donner à la fille, l'objectif étant de parvenir à l'ébullition en augmentant par secousses, par vagues.

[size=150]Le baiser au premier rendez-vous[/size]

Ce que j'ai décrit plus haut ne concerne pas le premier baiser. Le premier baiser est en général plus timide, les lèvres se saluent, se goûtent doucement, sans empressement. Elles apprennent à se connaitre et s'apprécier.
D'où l'intérêt de ne pas attendre la fin du premier rendez-vous pour embrasser ! Car dans ce cas, si effectivement les deux personnalités ont appris à se connaitre, il n'en est rien des corps qui ne sont dits que "bonjour au revoir !". D'expérience, le premier baiser passé, lorsque l'on recommence à s'embrasser et que j'enclenche le mode décrit plus haut, je sais de façon quasi certaine que je pourrai coucher avec cette fille.

La première partie du rendez-vous, durant laquelle les esprits se rencontrent (grands ou moins grands :roll: ), permet d'accéder au premier baiser. Le premier baiser quand à lui, permet d'ouvrir la discussion non plus des esprits, mais celle des corps, qui est tout aussi importante. La discussion des corps a cet avantage qu'elle est simple et sans ambiguïté ni mensonge. Il s'agit simplement d'éveiller le désir, et à cela embrasser suffit largement à qui est à l'aise avec son corps.

[size=150]Coucher[/size]

La partie torride de jambes en l'air est inscrite dans cette "discussion des corps" entamée par le premier baiser et les suivants. Mais pour y parvenir, la "discussion" doit évoluer. On aura beau embrasser pendant une heure quatre rendez-vous dessuite une demoiselle, si on est resté tout ce temps à un niveau "basique" de "discussion des corps" qui ne correspondrait à guère plus qu'un échange de banalités, il est évidant que la fille refusera de coucher s'il n'y a pas de désir (à moins de tomber sur une fille qui n'a pas eu d'histoire depuis 6 mois (comme celles qui sont en 6ème année de médecine par exemple :roll: ).

Il y a certaines personnes, qui restent coincées au stade du premier baiser : en fait quand ils embrassent leur "copine", et lorsqu'ils la touchent, il s'agit à chaque fois d'une nouvelle variante du premier baiser, à peine d'un timide "bonjour". Et ils s'étonnent de ne pas avoir de rapports infra ceinturaux avec elle...

En bref, la deuxième partie du premier rendez-vous permet d'allumer la fille. On peut faire décoller une fille en l'embrassant, lui provoquer un désir-plaisir (chez l'homme désir et plaisir sont séparés dans le temps, chez la femme c'est beaucoup plus intriqué) simplement en dialoguant correctement avec son corps, et c'est l'assurance de coucher avec elle - ou au minimum de la revoir - parce que dans la tête d'une fille, quelqu'un qui peut lui faire ça juste en l'embrassant, c'est forcément un bon coup... euh pardons [lire la phrase suivante avec une voix de fille] "un mec sensible et cultivé qui sait ce qu'il veut".

Je me rappelle en particulier d'une fille que j'embrassais, chatain-blonde aux yeux bleus avec le cercle de cristaux dorés péri-pupillaires qui va bien :
[quote]Elle, après le premier baiser, nous marchions le long d'un trottoir : Il faut que je te le dise maintenant : nous ne coucherons pas ensemble. [puis excuse bidon à propos de ses ex et de mauvaises expériences]
Moi : *rires, puis haussement d'épaules*
Puis, nous nous embrassons à nouveau à l'angle d'une rue. Je la caresse doucement puis de plus en plus fermement, j'augmente ma respiration, je serre ses vêtements en refermant mes mains, lentement je me serre contre elle et je la tire vers le haut tout en ondulant du bassin, bref je déploie tout mon art pour la faire décoller. Au bout d'une minute en pleine rue, elle était bouillante à n'en plus tenir sur ses jambes et nous sommes allés chez elle.
Pas besoin de longs discours.
_____
Bon à la base j'étais juste venu écrire que je préférais les filles aux lèvres pulpeuses, manifestement je me suis emballé... :D

PS : Si vous avez des façons fétiches d'embrasser, postez-les !! Fêtes-en profiter les autres ;D
ByEquus
#96478 Excellent !!! :)

Je te rejoins sur tes points de vue, et j'ai souvent eu un peu ces mêmes sentiments que le simple fait d'avoir un bon feeling lors d'un baiser transforme le passage sous la couette en une simple formalité.

Je comparerais un bon baiser à une danse. Tout est question de rythme, avec des silences, des syncopes, des breaks. C'est un véritable jeu !
By Sobre n' Soft
#96728 Elle a 22 ans.
Elle est grande.
De très longues jambes fuselées, et des chevilles fines.
Des pieds érotiques.
Une peau porcelaine douce comme du velours.
Un style unique, loin des clichés.
Des mains artistiques, aux doigts fins et délicats.
Un visage agréable.
De grands yeux où transparaissent ses émotions.
De belles lèvres, et elle embrasse très bien.
Le même niveau d'étude que moi.
Un milieu social compatible.
Une conversation riche, interactive, agréable.
La vrai exigence de ceux qui savent ce qu'ils veulent et qui se sont trouvés.
Un caractère droit mais souple.
Une intelligence percutante.
Elle adore cuisiner, les pâtisseries en particulier (YES ! :D )

Bon par contre, elle a de petits seins, une tendance à trop vouloir planifier, et ses parents ont divorcé lorsqu'elle avait onze ans.

[size=150]Chronologie :[/size]

Nous avons d'abord pris le car ensemble 2 ou 3 fois durant l'année. Très rapidement, elle m'a dit vouloir être à côté de moi pendant les trajets.
Dès le début, elle me touchait les avants bras, doucement, l'épaule à chaque occasion. Je ne le lui rendais pas, ne sachant vraiment pourquoi, mais j'avais l'intuition tenace qu'avec elle il ne fallait pas que je sois trop tactile prématurément.
Nous avions alors échangés nos numéros.
L'année terminée, environs un mois après notre dernier voyage en commun, je lui envoie un premier sms : "Quand est-ce que tu prends le car pour rentrer dans les alpes ?"
Ce à quoi elle me répond : "Dans deux semaines. Mais ensuite on pourra faire quelque chose ensemble si tu veux".

Deux semaines après, me rendant compte horrifié un mardi soir qu'il ne me restait plus qu'une seule chance de voir "The Crazies" au cinéma avant qu'il ne soit retiré de salles, je lui envoie un sms à 19h30 pour la séance de 21h00, mais je ne reçois l'accusé de réception que le lendemain à 10h00, et vais donc voir mon film sans elle ce soir là.
Le lendemain à 13h, elle m'invite à manger une glace dans le centre ville. Chose que j'accepte avec plaisir.

Pendant ce rendez-vous j'essaie de mieux la connaitre, déterminer si elle m'intéresse vraiment ou non. Comme le courant passe toujours bien, mais que je ne suis pas décidé pour autant, je l'invite le soir même à une fête prévue avec des amis. Elle accepte, s'intègre bien, et eux l'apprécient aussi. Une fois la soirée terminée et la demoiselle rentrée chez elle, elle m'envoie un sms pour me remercier, affirmant avoir passé un bon moment.
Je ne réponds pas, et passe le w.e. avec des ami(e)s notamment à la Soirée Bleue à Marseille où nous sommes redescendus pour l'occasion.

Puis le mardi je lui propose de profiter de la fête du cinéma ensemble. Elle accepte, nous voyons 2 films, dinons ensemble dans un pub que j'aime bien, et là enfin je suis vraiment conquis : après le repas c'est une évidence pour moi, je veux sortir avec elle.
Nous enchainons sur une troisième séance cinéma. Je la touche enfin et découvre à quel point sa peau est agréable, jeux de mains, puis finalement nous nous embrassons près d'une fontaine dans une coquette rue piétonne déserte sous les étoiles.
Et c'est à ce moment là que j'ai vraiment compris à quel point j'avais eu raison d'attendre d'être sûr, et de la faire attendre par la même occasion, car ça a vraiment été le premier baiser le plus passionné que j'ai partagé.

[size=150]Conclusion :[/size]

C'est un schéma assez particulier pour moi, parce que d'habitude j'embrasse très rapidement en prenant l'initiative de la séduction, alors qu'ici j'ai décidé d'attendre d'être séduit.
Je n'ai utilisé que des sms (et peu de sms), je n'appelle jamais les filles avec lesquelles je flirte.
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By wednesday
#96856 [quote="Sobre n' Soft"]
Je n'ai utilisé que des sms (et peu de sms), je n'appelle jamais les filles avec lesquelles je flirte.

Pourquoi ?
By Sobre n' Soft
#96868 Parce que je suis un fier Capitaliste.
*Sifflote*

Comme expliqué sur ce site il vaut mieux téléphoner, c'est certain. Un coup de téléphone est en général largement préférable. Mais comme chaque conseil, il est bon de l'adapter à soi.
Lorsque l'on a laissé une très forte image à une personne rencontrée, un sms court suffit largement. Et puis la réponse de la fille donne de nombreuses informations :
1) Quand répond-elle ?
2) Quelle est la longueur du sms ?
3) Fait-elle des efforts particuliers d'écriture/présentation ?
4) Quelle formule de politesse utilise-t-elle ? ("Bisous", "Je t'embrasse", "à bientôt j'espère", rien...)
5) Cela permet aussi de faire le tri : personne ne m'envoie de sms écrits en "langage sms", même les filles que je n'ai vues qu'une seule fois comprennent seules que ça ne le ferait pas... Du coup plus d'excuse pour les conjugaisons aberrantes et autres accords imaginaires.

Exemple :

Lundi dernier à 1h52 (la nuit, donc), en rentrant chez moi je décide de relancer une fille à laquelle je n'avais plus donné de nouvelles depuis 6 mois. Je l'avais abordée, nous nous étions embrassés au premier rendez-vous puis revus deux fois mais j'avais un mauvais pressentiment donc j'avais arrêté. Voici sa réponse, reçue dans les 5 minutes (les fautes sont d'origine) :
[quote]Bonsoir [SnS] ...
sa me fait plaisir de voir que tu ne ma pas complètement oubliée depuis notre dernier rendez vous ;)
j'ai repensait justement cette semaine à notre rencontre à saint Charles, et au fait que je sortais d'une rupture difficile à l'époque, tu n'as pas eu l'occasion finalement de rencontrer la "vrai Sophie" ce qui en somme est dommage ...
en espérant te revoir passe une bonne soirée.

Qu'en tirer ?
-> Il y a trop d'erreurs, impossible d'envisager quoi que ce soit de sérieux avec elle.
-> Elle se justifie et veut me revoir.

On ne peut pas téléphoner en pleine nuit et c'est dommage car la nuit, l'état émotionnel des gens est modifié, plus propice aux souvenirs, à la nostalgie etc.
Par contre on peut envoyer un sms en pleine nuit en prétextant revenir de soirée et passer devant tel bar qui nous fait penser à telle rencontre.
Mais la condition est que cela doit rester exceptionnel, seuls les adolescents s'échangent des sms jusqu'à 2h du mat' en fantasmant.
BySony
#96894 Bon journal, beaucoup de remarques pertinentes et qui sentent l'expérience et pas
un ensemble de techniques lues à droite à gauche, regroupées.

Assez d'accord sur l'histoire des sms car je pense que le sms (surtout si l'ont sait bien en joué) interfère beaucoup moins avec le timing du ou des rendez vous passés et des éventuels rendez vous à venir, au contraire d'un appel ...

Un appel est très bien quand le confort est déjà là ... avant ça peut être à double tranchant :
soit très réussi soit faire perdre des points rapidement pour la prochaine interaction.

On peut perdre beaucoup avec un appel (gagner beaucoup aussi si vous êtes bon).
Avec un sms, la mise est moins grande on dira.

(après le dosage des sms est un autre histoire)
By Sobre n' Soft
#97126 [size=200]Étalons [/size]

Les filles lorsqu'elles sont jeunes, aiment les chevaux.
Puis elles grandissent, et craquent pour les grands bruns.
Logique.

[img]http://s1.e-monsite.com/2008/11/09/05/37950533dtkbpbs1-jpg.jpg[/img]
By Sobre n' Soft
#97202 [size=200]Hors normes[/size]

[img]http://i1.trekearth.com/photos/33066/08_08_thylgld_141_te.jpg[/img]

La semaine dernière, un ami et moi partagions une cigarette – je ne fume pas, je crapote occasionnellement – dans la salle ouverte sur la nuit d’été d’une boite de nuit montagnarde.
Nous discutions de tout et de rien, surtout de rien, lorsqu’il sortit une petite carte de son étuis à cartes de crédit, et me la tendit en disant :
— Il faudra que je te présente un ambassadeur. Tiens, regarde. C’est lui.
Ma curiosité piquée, car je n’avais pas le souvenir qu’il ait d’ambassadeur dans son carnet d’adresse du moment, et parce que cela faisait plusieurs semaines qu’il me parlait d’essayer d’obtenir le placard Corps Diplomatique sur sa belle voiture (parce que ce serait la classe), j’ai observé la carte où j’ai lu :
« Machin Machin, Ambassadeur Exceptionnel Plénipotentiaire, Mission Permanente ».
Il m’a expliqué qu’il avait rencontré ce type quelques jours plus tôt, obtenu les adresses de ses deux résidences, les numéros de téléphones et une promesse d’invitation. Il ne savait pas à quel point cela est solide, mais les adresses et les numéros sont les bons. Il a vérifié.

Alors naturellement, je lui ai demandé, intrigué, quand et comment il l’a rencontré. Le connaissant je m’attendais à une histoire hors normes.

C’était le cas.
En se rendant des Alpes à Paris, il a rencontré le convoi diplomatique sur l’autoroute : la Mercedes classe E de fonction et les motards d’escorte. Il s’est positionné sur la file adjacente, à la même vitesse que le convoi. Les agents de sécurité (motards et chauffeur), voyant cette voiture de mafieux qui les collait, ont fait accélérer le convoie pour le semer. Que nenni il est resté consciencieusement à leur niveau sans difficulté, puis a ouvert ses vitres teintées pour leur faire de grands signes et des sourires éloquents.
Il les a suivi jusque sur une aire d’autoroute, et après fouille règlementaire, blagues et bonne humeur lancée à la volée, il a obtenu de payer un café à l’ambassadeur. La suite ne fut que littérature.

Cet ami je l’ai vu, dans un bon restaurant, aller discuter avec le patron, faire déduire 60€ sur la note, puis revenir avec plusieurs noms et numéros de téléphones utiles. C’est une machine sociale. Hors norme. Il est capable de tout négocier, partout et tout le temps, et il est à l’aise en présence de n’importe qui.
Une fois je l’ai même vu vendre 2€ un verre d’eau du robinet, à côté du robinet, à une femme qui passait par là en la persuadant que son eau à lui était moins calcaire et avait un meilleur goût – alors qu’il venait lui-même de la tirer du robinet quelques minutes plus tôt.
Hors normes.

J’aime les gens hors normes et ambitieux. Mes amis le sont. Ma famille de même. C’est comme ça que je suis aussi. Je ne veux pas d’une vie simple et ennuyeuse. Je ne veux pas d’une vie sans combats, sans risques et sans défis. Quitte à travailler cent cinquante heures par semaine si ce travail me plait, tout plutôt que cette molaisse sépulcrale des glandeurs qui se multiplient.
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[size=200]Mon Clan, mon pétrole[/size]

Personne ne réussit seul. Les gens s’individualisent comme des grains de maïs Bonduel, ils se détachent du puits de pouvoir qu’est leur famille (les parents : des vieux cons ; les frères et sœurs : des profiteurs ; les cousins : perdus de vue). Ils sont incapables de bien choisir leurs amis. Et ils ont peur des inconnus.

Au contraire avoir un Clan, c’est avoir une ressource stable et quasi inépuisable pour conquérir le monde. Un Clan, c’est un gisement de pétrole.

[img]http://lapresseaffaires.cyberpresse.ca/images/bizphotos/435x290/200907/13/93543-puits-petrole-chine.gif[/img]
By Sobre n' Soft
#97362 [size=200]Une serveuse épissée[/size]

Je me suis arraché un cheveu. Puis lors du retour de la serveuse pour l'un des innombrables plats du repas, je l'apostrophe :
— Excusez-moi, mademoiselle ?
— Oui ?
— Tenez, vous avez perdu un très joli cheveu tout à l'heure.
— Il est un peu court, répondit-elle en souriant.
C’était une métisse brune aux yeux noirs, vraiment jolie.
— Mais non. Vous savez, c’est mon ami qui est juste là qui l’a trouvé. Il ne voulait pas le rendre, il s’y était attaché et j’ai du insister pour vous le restituer, ais-je continué.
— Merci. Elle souriait, toujours. Peut-être simplement par politesse. Dans le cadre d’un grand restaurant et d’un repas de famille qui plus est, je n’ai pas insisté pour ne mettre personne mal-à-l’aise – et mon ami célibataire en particulier (un bel ingénieur nucléaire de 24 ans, avis aux intéressées ;D ) qui s’était ratatiné sur sa chaise, un peu comme une prune que l‘on laisse au soleil pour en faire un pruneau.

Je pense que c'est une idée que je réutiliserai à l'occasion.
Il y aurait eu la possibilité de sexuer directement après sa réponse "il est un peu court", dans un autre contexte.
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By Yannick
#97363 [quote="Sobre n' Soft"]Il y aurait eu la possibilité de sexuer directement après sa réponse "il est un peu court", dans un autre contexte.

Je ne suis pas sûr que ça soit du meilleur goût ... méfiance.
By Sobre n' Soft
#97383 Tsss, tsss.

[quote="Yannick"]Je ne suis pas sûr que[...].

Moi, si.
Et c'est aussi pour ça que ça aurait fonctionné.
Ça aurait été une façon classique de sexuer une conversation. Où vois-tu du mauvais goût ?



[size=150]Exemple tiré d'une discussion récente avec une co-stagiaire :[/size]

Nous parlions cinéma, et j'ai lancé :
— C'est devenu tellement cliché de ne pas aimer les films clichés, que pour ne pas être cliché (ce qui est malheureusement une volonté cliché) il faut les aimer. Du coup, j'avais adoré le dernier Rambo.
— Oh non, celui là c'est le plus court de tous, on n'a pas le temps de se laisser prendre, a-t-elle continué.
— Oui, court, mais intense.
Elle s'est esclaffée, puis rétorqué :
— Hum court mais intense, voilà un concept intéressant à développer...
— [etc]
Et la discussion a dérivé sur des sujets effectivement plus... intenses.

Il n'y a ici effectivement pas spécialement de "bon goût", et d'ailleurs celui qui le recherche à tout prix sera le dernier à l'atteindre. Mais il n'y a pas là de mauvais goût. C'est une discussion tout ce qu'il y a de plus classique, à cela près que le sujet est l'un des plus intéressants à aborder avec une femme.

Je n'aime pas spécialement rejouer ce qui ne peut l'être, mais par exemple, la discussion avec la serveuse aurait pu prendre cette tournure là :
— Excusez-moi, mademoiselle ?
— Oui ?
— Tenez, vous avez perdu un très joli cheveu tout à l'heure.
— Il est un peu court, répondit-elle en souriant.
— Un peu court ? Comment-ça ? Vous heurtez ma virilité, là. Je le trouve très bien, moi, ce cheveu. Bien épais, je suis sûr qu'il fait des envieuses. [et arrêtez de sourire comme ça, parce qu'avec vos yeux qui brillent, il risque de commencer à s'allonger, le cheveu. :roll: ]
[etc]