- Lun Mai 09, 2011 7:14 am
#108812
[quote]"On ne peut pas pleurer et penser, car chaque pensée absorbe une larme" - Jules Renard
Petite confidence entre nous, je n'arrive plus à pleurer. C'est une réalisation toute récente, mais j'ai réalisé que je n'avais pas pleuré depuis le soir où, sur une n-ième déception amoureuse, je m'étais regardé en face et je me suis inscrit ici... Peut-être que je pense, effectivement, beaucoup trop, peut-être que je tiens juste ma promesse de ce soir là de ne plus jamais pleurer à cause d'une femme.
Ca m'aurait fait du bien sur le mois qui vient de s'écouler, pas pour laisser sortir de la tristesse, mais pour marquer le coup que c'est terminé, ce que j'aurais du faire il y a un moment. Pas parce que je ne croyais pas avoir ma chance, mais parce que même si je l'ai eue, une histoire trop compliquée finit toujours mal.
Reste une énorme leçon sur la dignité et la fierté de soi, et la nécessité de rester droit dans ses bottes, chose que je n'ai pas toujours su faire face à elle.
[quote]"De tous les sentiments, le plus difficile à feindre c'est la fierté - Duc de Lévis
On a tous vécu des moments où on n'osait pas réagir pour s'imposer, j'en ai eu quelques uns face à elle. J'en ai eu assez au bout d'un moment, parce que j'avais ravalé ma fierté trop souvent, elle me dominait de la tête et des épaules. Je reste persuadé, malgré tout, que j'ai eu ma chance. Et je reste persuadé que j'ai raté tous les shit-tests qu'elle m'a fait passer. Ca a déséquilibré la relation, et face à une fille très compliquée, beaucoup plus que ce que j'avais imaginé, ça m'a amené dans l'état que vous avez tous lu depuis quelques semaines.
On ne s'était pas vus depuis la rupture, un peu parlé au téléphone, et on avait convenu de se voir. Pour moi, c'était l'occasion de remettre le pendules à l'heure, et de ne plus me laisser marcher dessus. Parce que quelle que soit la relation qu'on décide d'avoir, je ne peux pas accepter d'être traité avec aussi peu de respect.
J'ai passé la journée à décider de quoi dire, et je me suis décidé pour "je vais prendre un peu de recul et être moins présent", pensant avoir le temps d'ajouter qu'elle n'avait pas toujours été très correcte dans ses actes et paroles vis-à-vis de moi, et que dans la mesure où on n'était plus ensemble, c'était normal de s'appeler un peu moins. Elle m'a explosé au visage, m'a littéralement planté dans le bar, puis dans la rue, en se posant en "la victime" et en déclarant m'effacer de sa vie, ce qu'elle a fait dans la minute qui a suivi...
Bref, situation insoluble à partir du moment où je l'ai laissée prendre le dessus, puisque quoi que je puisse dire ou faire après pour rééquilibrer la situation, elle était le petit mouton blanc pur et bafoué et j'étais le méchant garçon qui lui faisait de la peine. Avec au passage, quelques phrases dont je me serais bien passé, clairement destinées à garder le dessus et à faire mal au passage.
Je vous passe les messages qui ont suivi, l'important est que le dossier est clos, et que bizarrement, je me sens soulagé autant que triste.
Restent deux leçons:
Coté regrets, on ne peut pas vraiment dire que j'ai réussi à lui tenir tête, juste à défendre mon point de vue, mais à partir du moment où la fierté se mélange à un peu de mauvaise foi, ça devient délicat de toute façon. Mais elle me plaisait, beaucoup. Et j'aimerais pouvoir pleurer, mais je n'y arrive pas. La leçon s'imprimera peut-être un peu mieux du coup, je ne risque pas de l'oublier de sitôt.
Petite confidence entre nous, je n'arrive plus à pleurer. C'est une réalisation toute récente, mais j'ai réalisé que je n'avais pas pleuré depuis le soir où, sur une n-ième déception amoureuse, je m'étais regardé en face et je me suis inscrit ici... Peut-être que je pense, effectivement, beaucoup trop, peut-être que je tiens juste ma promesse de ce soir là de ne plus jamais pleurer à cause d'une femme.
Ca m'aurait fait du bien sur le mois qui vient de s'écouler, pas pour laisser sortir de la tristesse, mais pour marquer le coup que c'est terminé, ce que j'aurais du faire il y a un moment. Pas parce que je ne croyais pas avoir ma chance, mais parce que même si je l'ai eue, une histoire trop compliquée finit toujours mal.
Reste une énorme leçon sur la dignité et la fierté de soi, et la nécessité de rester droit dans ses bottes, chose que je n'ai pas toujours su faire face à elle.
[quote]"De tous les sentiments, le plus difficile à feindre c'est la fierté - Duc de Lévis
On a tous vécu des moments où on n'osait pas réagir pour s'imposer, j'en ai eu quelques uns face à elle. J'en ai eu assez au bout d'un moment, parce que j'avais ravalé ma fierté trop souvent, elle me dominait de la tête et des épaules. Je reste persuadé, malgré tout, que j'ai eu ma chance. Et je reste persuadé que j'ai raté tous les shit-tests qu'elle m'a fait passer. Ca a déséquilibré la relation, et face à une fille très compliquée, beaucoup plus que ce que j'avais imaginé, ça m'a amené dans l'état que vous avez tous lu depuis quelques semaines.
On ne s'était pas vus depuis la rupture, un peu parlé au téléphone, et on avait convenu de se voir. Pour moi, c'était l'occasion de remettre le pendules à l'heure, et de ne plus me laisser marcher dessus. Parce que quelle que soit la relation qu'on décide d'avoir, je ne peux pas accepter d'être traité avec aussi peu de respect.
J'ai passé la journée à décider de quoi dire, et je me suis décidé pour "je vais prendre un peu de recul et être moins présent", pensant avoir le temps d'ajouter qu'elle n'avait pas toujours été très correcte dans ses actes et paroles vis-à-vis de moi, et que dans la mesure où on n'était plus ensemble, c'était normal de s'appeler un peu moins. Elle m'a explosé au visage, m'a littéralement planté dans le bar, puis dans la rue, en se posant en "la victime" et en déclarant m'effacer de sa vie, ce qu'elle a fait dans la minute qui a suivi...
Bref, situation insoluble à partir du moment où je l'ai laissée prendre le dessus, puisque quoi que je puisse dire ou faire après pour rééquilibrer la situation, elle était le petit mouton blanc pur et bafoué et j'étais le méchant garçon qui lui faisait de la peine. Avec au passage, quelques phrases dont je me serais bien passé, clairement destinées à garder le dessus et à faire mal au passage.
Je vous passe les messages qui ont suivi, l'important est que le dossier est clos, et que bizarrement, je me sens soulagé autant que triste.
Restent deux leçons:
- - Etre fier de soi et rester fidèle à ses idées est indispensable dès le début de la relation, et on a trop souvent tendance à laisser filer des occasions de s'imposer en pensant pouvoir les rattraper plus tard, c'est totalement faux.
- Une relation qui démarre mal, avec une femme compliquée, ne vaut pas tous les efforts que j'ai déployés pour la rattraper. La discussion en MP avec Kero a fait apparaitre que je m'étais emballé trop tôt, et je réalise que, pour mon propre bien, je n'ai pas le droit de faire ça. Je vais donc me surveiller de bien plus près pour ne plus refaire cette même erreur.
Coté regrets, on ne peut pas vraiment dire que j'ai réussi à lui tenir tête, juste à défendre mon point de vue, mais à partir du moment où la fierté se mélange à un peu de mauvaise foi, ça devient délicat de toute façon. Mais elle me plaisait, beaucoup. Et j'aimerais pouvoir pleurer, mais je n'y arrive pas. La leçon s'imprimera peut-être un peu mieux du coup, je ne risque pas de l'oublier de sitôt.