Avoir une vie stylée

Modérateurs: animal, Léo

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By Godfather
#96177 A titre personnel, je l'ai vu quand j'ai arrêté la clope, mon corps résiste bien aux addictions, c'est au niveau psychique que se situe le plus grand danger.
By UnfixedCat
#96242 Avez vous lu "petit traité de manipulation à l'usage des honnêtes gens" ?

définition d'un piège abscon :

- pas de limite de dépense
- réengagement perpetuel
- idée fausse que le but est toujours plus proche
- atteinte du but non certaine
- processus se poursuivant sauf si une décision ferme est prise

okay okay, je vous vois venir, et le but dans tout ça ?
finir en cendres, non ?

ne dit on pas qu'il faut s'arrêter net, ce qui constituerait la décision ferme ?

maintenant, lisez ce livre, et vous comprendrez pourquoi j'ai stocké mes paquets de clopes vides dans une boite, bien en vue dans mon salon...
Bysmoothtalker
#96244 Je ne fume pas cigarettes. Mais il est vrai que le narguilé est un plaisir que je m'autorsie de temps a autre. Un thé à la menthe au milieu des volutes de fumées parfumées au fruits le regard plongé dans le les yeux d'une belle brune. What else?
:twisted:
By UnfixedCat
#96245 c'est pas un problème, je continue à fumer des bédos avec mes potes poilus et footeux, je préfère crever à 50 ans de plaisir avec mes proches qu'à 120 ans tout seul, tout ça c'est un choix, et je parie que le cancer ne m'emportera pas pour ça.
J'ai gardé la clope sociale : au boulot le quasi seul moyen de trouver de gens cools est d'aller au local clope, il n'y a plus que ça pour rassembler les gens, c'est comme ça, et j'aime les gens marrants et un peu détruits parce ce qu'ils ont du vécu, bref.
Je suis toujours proche de ceux qui font l'inverse de ce qu'on leur dicte.
Le rapport dégats/social est en faveur du plaisir de socialiser, donc, what else ?
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By ignomo
#96246 [quote] je préfère crever à 50 ans de plaisir avec mes proches qu'à 120 ans tout seul
Sophisme.


[quote]c'est comme ça, et j'aime les gens marrants et un peu détruits parce ce qu'ils ont du vécu, bref. Je suis toujours proche de ceux qui font l'inverse de ce qu'on leur dicte.
Le rapport dégats/social est en faveur du plaisir de socialiser, donc, what else ?
C'est donner une image "rebelle" à la cigarette qui n'existe pas, ou que seuls les "adolescents" voient (la grande majorité des fumeurs ont moins de 35 ans).


Tu as le droit d'aimer fumer, en revanche que valent ces arguments que tu mets en avant pour un "vrai fumeur" ? La clope sociale, si c'est une par semaine, et le narguilé n'entraîne ni dépendance ni grave problème de santé. Mais il faut tout de même se demander si elle est utile réellement. Le plus difficile est de ne pas transformer la cigarette sociale en cigarette pour soi. Tous les fumeurs, absolument tous, on dit qu'ils ne deviendraient jamais dépendant, or ils le deviennent, or le côté "plaisir" de la cigarette devient alors un mythe.

C'est le fonds de commerce d'Allen Carr d'ailleurs, un livre destiné à ceux qui veulent arrêter de fumer. En revanche, comme expliquer souvent ici, il est inutile de mener quelqu'un sur un chemin qu'il ne veut pas prendre. Si certaines sont heureux avec la cigarette grand bien pour eux, mais ce ne doit pas être encouragé pour autant.
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By Orphée
#96257 [quote="UnfixedCat"] je préfère crever à 50 ans de plaisir avec mes proches qu'à 120 ans tout seul, tout ça c'est un choix
Moi, je préfère mourir à 120 ans de plaisir, avec mes proches :)
By UnfixedCat
#96285 bien vu Orphée, je vais réfléchir au phénomène de ma vieillesse :wink:
By UnfixedCat
#96438 Je viens de finir le livre d'Allan Carr et je dois dire que je ne suis pas convaincu, je m'attendais à une méthode révolutionnaire et en fait, non.
La mécanique d'addiction comme il en parle me rappelle une théorie de Kurt Cobain (et oui !) sur sa consommation d'héroïne.
En gros lui explique que sa consommation au départ était récréative, mais qu'il est tombé dans le piège de l'addiction, à cause du phénomène suivant :
dans toute vie un jour où l'autre, on subit un choc émotionnel, et c'est le moment fatidique du "oh et puis merde, j'en prend, ça me soulagera".
Carr argumente sur une forme de persuasion du fait que la clope est une drogue et un truc inutile.
Ok, mais c'est de l'argumentation, tout fumeur, même s'il met un voile sur la question, est au courant, je veux dire, même à l'école primaire je le savais déjà. Après effectivement, pour justifier son engagement et sa persistance, il trouvera des excuses (les miennes étant de dire que c'est "social").
J'ai même envie de dire que finalement sa méthode relève encore de "l'ordre donné à soit même", et je suis de plus en plus persuadé qu'il faut agir avec le sentiment de la liberté, je ne peux m'empêcher de faire un rapprochement avec les théories expérimentales sur l'engagement.
Les maladies, les avertissements, même les photos de poumons brûlés, ne sont rien que des menaces, or dans un contexte non basé sur une autorité indiscutable, la plupart des gens n'ont qu'une envie face à une menace : s'en foutre, ou s'en moquer.
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By Orphée
#96443 [quote="UnfixedCat"]Je viens de finir le livre d'Allan Carr et je dois dire que je ne suis pas convaincu, je m'attendais à une méthode révolutionnaire et en fait, non.
Déjà, ça commençait mal... :)
BySony
#96446 Une phrase qui m'a aidé pour bien des choses (à se répéter au besoin)

[quote]Tout plaisir non partagé entraine à la dépendance
By UnfixedCat
#96464 j'ai donc stocké tous les paquets de clopes depuis 2 mois dans une boite.
j'ai mis la date de début, aujourd'hui j'ai fait le compte : 66 euros de rien, voire de destruction, de crasse, d'arnaque et de non respect de soit matérialisés sous mes yeux.
et là je dois dire que l'effet est pour moi carrément perturbant.
Je pense qu'à la hauteur d'un coùt qui me fera dire que j'aurai pû passer ce fric dans une belle paire de pompes, alors que je n'ai qu'un tas de cartons partis en fumée, ça sera l'arrêt total et même avant, parce que là j'ai mesuré le gâchis.
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By ignomo
#96465 Pendant ces 2 mois d'arrêt, n'as-tu pas craché tes poumons ? C'est quand on voit tout ce qui est expulsé que l'on se rend compte de l'effet que peut avoir la cigarette et de tout ce qui s'accumule à l'intérieur.
By UnfixedCat
#96466 non en fait ça n'est pas 2 mois d'arrêt, je n'ai pas encore arrêté justement, je voulais tenter cette expérience. Crois bien que je vais garder cette boite le temps qu'il faudra avec le montant dessus, sûrement avec un intitulé : 2 mois d'épargne en fumée.
ça pourrait faire même une sorte de sculpture à mettre dans mes toilettes, j'ai pris pour habitude symbolique de mettre les choses représentant la part noire de moi même à leur place.
By Synchronn
#151884 Je remonte ce topic pour vous demander un ptit quelque chose.

En début de semaine, je suis allé dans un restaurant pour manger du canard...sauf qu'au moment d'entamer mon repas, mon voisin de table a commencé à "vapoter" (sa cigarette électronique au bec)...j'avais une sauce au vin, du tendre canard dans la bouche mais l'odeur de menthe qui me trifouillait le nez. Courtois, j'interpelle ce cher voisin pour lui dire d’arrêter de fumer sa merde chinoise car ça me dérangeait. Le ton monte, un serveur intervient et le vapoteur se casse.

On s'est débarrassé des fumeurs de clopes pour se taper les fumeurs geek de nicotine.
Vous réagissez comment à ce genre de situation?

Pour ma copine j'y suis encore allé un peu fort. Et elle m'a cloué un peu le bec en me disant "il arrive qu'on s'installe à coté de personnes qui ont un parfum très fort et désagréable. Tu ne vas pas leur mettre un coup de pied au cul pour cela". Même si j'ai rétorqué tout le blabla pour ma santé, substances inconnues, j'avoue que je suis indécis sur la gestion de cette nouvelle mode.
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By Maurice
#151888 Je suis vapoteur, et je pense que tu as eu une bonne réaction. Ce n'est pas nocif, du moins en est-on quasiment sûr, mais c'est une intrusion olfactive non socialement installée et dont on peut espérer qu'elle ne s'installe pas (alors que le parfum est socialement accepté). Pour le moment, la norme sociale impose qu'on ne vapote pas en lieu public fermé - avec peut-être une tolérance pour les bars (et encore : je suis allé danser ce soir dans une soirée d'après travail et personne ne vapotait).

Tu as été victime de cette tendance à s'en contrefiche d'Autrui.

Quand je prends le métro, ou pire le RER, les gens ont à peu près une manie similaire qui consiste à te faire partager leur putain de conversation téléphonique sans aucune pudeur ni aucun respect pour ceux qui n'ont pas envie d'entendre ça. Parfois je pique ma gueulante aussi. Il y a quelques années, avant mon départ en Espagne, les gens avaient tendance à faire plus attention, non ?