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Modérateurs: animal, Léo

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By Yannick
#155827 Au risque d'être désagréable, même si ça n'est pas mon intention première, je trouve que le style de ton dernier chapitre a des airs de Beigbeder :mrgreen:
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By Maurice
#155834 Pourquoi le 14 juillet NE célèbre PAS la prise de la Bastille, contrairement à ce que tout le monde croit (vérifiez sur Wikipédia). Pourquoi la timidité, la gentillesse finissent toujours aussi en catastrophe en politique... Et pourquoi quand on t'emmerde, tu dois frapper, et de manière "disproportionnée" s'il le faut (demandez donc au gentil tsar Nicolas II de Russie ce qu'il en pense, pour compléter les exploits du gentil Louis XVI). Considérations à appliquer aux temps présents.

[quote]Comme un éléphant domestique qui tout d’un coup redeviendrait sauvage, le peuple, d’un geste, jette à bas son cornac ordinaire, et les nouveaux guides qu’il tolère juchés sur son cou ne sont là que pour la montre ; dorénavant, il marche à sa guise, affranchi de leur raison, livré à ses sensations, à ses instincts et à ses appétits. – Visiblement, on n’a voulu que prévenir ses écarts : le roi a interdit toute violence, les commandants défendent aux troupes de tirer, mais l’animal surexcité, farouche, prend toutes les précautions pour des attentats ; à l’avenir, il entend se conduire. ui-même, et, pour commencer, il écrase ses gardiens. – Le 12 juillet, vers midi 1, à la nouvelle du renvoi de Necker, un cri de fureur s’élève au Palais-Royal ; Camille Desmoulins monte sur une table, annonce que la cour médite « une Saint-Barthélemy de patriotes ». (...)

À la Bastille, de dix heures du matin à cinq heures du soir, ils fusillent des murs hauts de quarante pieds, épais de trente, et c’est par hasard qu’un de leurs coups atteint sur les tours un invalide. On les ménage comme des enfants à qui l’on tâche de faire le moins de mal possible : à la première demande, le gouverneur fait retirer ses canons des embrasures ; il fait jurer à la garnison de ne point tirer, si elle n’est attaquée ; il invite à déjeuner la première députation ; il permet à l’envoyé de l’Hôtel de Ville de visiter toute la forteresse ; il subit plusieurs décharges sans riposter, et laisse emporter le premier pont sans brûler une amorce.enfin, c’est à la dernière extrémité, pour défendre le second pont, et après avoir prévenu les assaillants qu’on va faire feu. Bref, sa longanimité, sa patience sont excessives, conformes à l’humanité du temps. – Pour eux, ils sont affolés par la sensation nouvelle de l’attaque et de la résistance, par l’odeur de la poudre, par l’entraînement du combat ; ils ne savent que se ruer contre le massif de pierres, et leurs expédients sont au niveau de leur tactique. Un brasseur imagine d’incendier ce bloc de maçonnerie en lançant dessus avec des pompes de l’huile d’aspic et d’œillette injectée de phosphore. Un jeune charpentier, qui a des notions d’archéologie, propose de construire une catapulte. Quelques-uns croient avoir saisi la fille du gouverneur et veulent la brûler pour obliger le père à se rendre. D’autres mettent le feu à un avant-corps de bâtiment rempli de paille et se bouchent ainsi le passage. « La Bastille n’a pas été prise de vive force, disait le brave Élie, l’un des combattants ; elle s’est rendue avant même d’avoir été attaquée », par capitulation, sur la promesse qu’il ne serait fait de mal à personne. La garnison, trop bien garantie, n’avait plus le cœur de tirer sans péril sur des corps vivants, et, d’autre part, elle était troublée par la vue de la foule immense. Huit ou neuf cents hommes seulement attaquaient, la plupart ouvriers ou boutiquiers du faubourg, tailleurs, charrons, merciers, marchands de vin, mêlés à des gardes françaises. Mais la place de la Bastille et toutes les rues environnantes étaient combles de curieux qui venaient voir le spectacle ; parmi eux, dit un témoin, « nombre de femmes élégantes et de fort bon air, qui avaient laissé leurs voitures à quelque distance ». Du haut de leurs parapets, il semblait aux cent vingt hommes de la garnison que Paris tout entier débordait contre eux. – Aussi bien ce sont eux qui baissent le pont-levis, qui introduisent l’ennemi : tout le monde a perdu la tête, les assiégés comme les assiégeants, ceux-ci encore davantage, parce qu’ils sont enivrés par la victoire. À peine entrés, ils commencent par tout briser, et les derniers venus fusillent les premiers, au hasard : « chacun tire sans faire attention ni où ni sur qui les coups portent ». La toute-puissance subite et la licence de tuer sont un vin trop fort pour la nature humaine ; le vertige vient, l’homme voit rouge, et son délire s’achève par la férocité.

Car le propre d’une insurrection populaire, c’est que, personne n’y obéissant à personne, les passions méchantes y sont libres autant que les passions généreuses, et que les héros n’y peuvent contenir les assassins. Élie, qui est entré le premier, Cholat, Hullin, les braves qui sont en avant, les gardes françaises qui savent les lois de la guerre, tâchent de tenir leur parole ; mais la foule qui pousse par derrière ne sait qui frapper, et frappe à l’aventure. Elle épargne les Suisses qui ont tiré sur elle et qui, dans leur sarrau bleu, lui semblent des prisonniers. En revanche, elle s’acharne sur les invalides qui lui ont ouvert la porte ; celui qui a empêché le gouverneur de faire sauter la forteresse a le poignet abattu d’un coup de sabre, est percé de deux coups d’épée, pendu, et sa main, qui a sauvé un quartier de Paris, est promenée dans les rues en triomphe. On entraîne les officiers, on en tue cinq avec trois soldats, en route ou sur place. Pendant les longues heures de la fusillade, l’instinct meurtrier s’est éveillé, et la volonté de tuer, changée en idée fixe, s’est répandue au loin dans la foule qui n’a pas agi. Sa seule clameur suffit à la persuader ; à présent, c’est assez pour elle qu’un cri de haro ; dès que l’un frappe, tous veulent frapper. « Ceux qui n’avaient point d’armes, dit un officier, lançaient des pierres contre moi ; les femmes grinçaient des dents et me menaçaient de leurs poings. Déjà deux de mes soldats avaient été assassinés derrière moi.... J’arrivai enfin, sous un cri général d’être pendu, jusqu’à quelques centaines de pas de l’Hôtel de Ville, lorsqu’on apporta devant moi une tête perchée sur une pique, laquelle on me présenta pour la considérer, en me disant que c’était celle de M. de Launey », le gouverneur. – Celui-ci, en sortant, avait reçu un coup d’épée dans l’épaule droite ; arrivé dans la rue Saint-Antoine, « tout le monde lui arrachait les cheveux et lui donnait des coups ». Sous l’arcade Saint-Jean, il était déjà « très-blessé ». Autour de lui, les uns disaient : « il faut lui couper le cou », les autres : « il faut le pendre », les autres : « il faut l’attacher à la queue d’un cheval ». Alors, désespéré et voulant abréger son supplice, il crie : « qu’on me donne la mort », et, en se débattant, lance un coup de pied dans le bas-ventre d’un des hommes qui le tenaient. À l’instant il est percé de baïonnettes, on le traîne dans le ruisseau, on frappe sur son cadavre en criant : « c’est un galeux et un monstre qui nous a trahis ; la nation demande sa tête pour la montrer au public », et l’on invite l’homme qui a reçu le coup de pied à la couper lui-même. – Celui-ci, cuisinier sans place, demi-badaud qui est « allé à la Bastille pour voir ce qui s’y passait », juge que, puisque tel est l’avis général, l’action est « patriotique » et croit même « mériter une médaille en détruisant un monstre ». Avec un sabre qu’on lui prête, il frappe sur le col nu ; mais le sabre, mal affilé, ne coupant point, il tire de sa poche un petit couteau à manche noir, et, comme, en sa qualité de cuisinier, il sait travailler les viandes, il achève heureusement l’opération. Puis, mettant la tête au bout d’une fourche à trois branches et accompagné de plus de deux cents personnes armées, « sans compter la populace », il se met en marche, et, rue Saint-Honoré, il fait attacher à la tête deux inscriptions pour bien indiquer à qui elle était. — La gaieté vient : après avoir défilé dans le Palais-Royal, le cortège arrive sur le pont Neuf ; devant la statue de Henri IV, on incline trois fois la tête, en lui disant : « Salue ton maître ». — C’est la plaisanterie finale : il y en a dans tout triomphe, et, sous le boucher, on voit apparaître le gamin.

Hyppolite Taine, un de ces grands auteurs du XIXème siècle oubliés car non désirés en nos contrées républicaines : Les Origines de la France contemporaine. Livre à ranger dans ce que je dois absolument lire.

Référence fournie dans cette émission de Radio Courtoisie où l'on discute de la Terreur présente dans la foule dès 1789 et qui se prolongera par la suite. L'étude de la personnalité de Louis XVI est très intéressante :
http://www.radiocourtoisie.fr/20976/lib ... dalarme-d/ (Première partie, à partir de 20-30 mn d'émission - en écoute gratuite pour seulement quelques heures encore).
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By Maurice
#155859 Bovarysme moderne.

[quote]L'homme qui est choisi par une femme représente un idéal vers lequel elle tend. Elle admire son compagnon, c'est SON amoureux, elle désire lui ressembler, faire comme lui, il est son héros et son modèle.

La femme qui est choisie par une homme représente une source d'estime, d'affection, d'appui, de tendresse et de complicité.

Pas étonnant que 80% des couples soient brisés par des femmes.

[url]http://www.spikeseduction.com/forum/re-co-naissance-vt10924-30.html#p155712[/url]

Madame Bovary : une fille éduquée par les romans du romantisme et qui tombe sur un homme dont "la conversation était plate comme un trottoir de rue". Déjà une certaine forme de démission des parents (mais il me semble que sa mère était morte)...

De nos jours, quoi ? Des parents qui délèguent l'éducation à ce qui devraient toujours s'appeler "l'instruction", qui ont une vie d'esclaves 8 heures par jour + 2 heures de transport + 1 heures pour manger le midi, qui délèguent le reste de l'éducation à la télévision et/ou à internet. Une vie à l'américaine, hors-sol, dans des lotissements de bétons sans âme dans le meilleur des cas où l'on se rend compte que c'est la normalité - même sans l'idéologie Dolto soixante-huit qui l'accompagne et qui recommande le contraire de ce qui est plutôt bénéfique. Comme voulez-vous qu'elles soient finies ?

Comment voulez-vous qu'elles ne se sentent pas "princesse" quand les modèles féminins d'existence proposées sont des semi-putes hystériques sous benzo et coco depuis qu'elles ont 10 ans et que leur parents trouvent ça chouette et moderne de laisser "petite chérie en sucre" choisir elle-même tous ses loisirs qui vont lui défoncer le cerveau.

Je ne dis pas que le modèle de la Vierge Marie était l'idéal, mais enfin, ça vous pose autrement une femme quand même. La Vierge Marie, l'Ennemie à abattre pour le WASP dégénéré ? Madonna dans les années 80, Cindy Lauper (Girls just want to have fun...)

Je ne dis pas non plus que cette éducation n'ait pas fait des ravages aussi chez les hommes. Ce mode de vie, vantée partout, est une catastrophe absolue dont on finira tôt ou tard par en payer les conséquences.

Ma déjantée (qui est un objet d'étude très intéressant), se pointe chez moi. Elle se met à commencer à pleurer parce que son père ne lui donne que 100 euro par semaine et que c'est dégueulasse parce qu'elle ne peut pas s'acheter ses clopes avec ça (elle travaille, mais disons qu'elle a quelques crédits à la consommation sur le dos pour cause de quelques achats compulsifs...)
Qu'est-ce que vous voulez que je lui dise à "petite chérie en sucre archi pas finie" ?
Je lui ai passé un savon à cette conne.

Cette conne m'avait fait la morale parce que je vote bien trop à droite à son goût. Elle me dit "tu n'as jamais voyagé, tu ne connais rien de rien, ton truc à toi c'est la France, c'est petit, c'est étriqué, c'est nul".

Elle a beaucoup voyagé, milieu des diplomates etc. Parents bosseurs, mère déjantée, père absent, idéologie soixante-huitarde à fond la caisse.
Elle a vu beaucoup de pays, oui. Enfin, elle a fait surtout les milieux "internationaux" dans ces pays là, plus les lieux touristiques. Mais elle a l'impression de connaître le monde. Et elle pense que le monde entier est comme les diplomates - la plupart des homos qui s'enculent entre eux selon ses mots (et voici comment la paix est préservée de par le monde), le monde est rempli de bisounours de diplomates à la con. Y a que les Français qui sont des cons.

Et pendant qu'elle chialait, je lui ai dit :
"Bravo ! Ca t'a vachement servi de voyager ! Tu ne les as pas vu les chti nenfants noirs ayant du mal à être nourris qui te serraient ton petit coeur de femme si bonne ? Et toi, tu viens chialer ici parce que papa ne te donne que 100 euro par semaine ? Mais deux paires de baffes oui ! Non mais qu'est-ce que c'est que cette petite fille de bourgeois à la con qui vient piquer sa crise ici chez moi parce qu'elle devra réduire sa consommation de cigarettes. Tu les connais les solutions pour arrêter de fumer, alors c'est peut-être justement le moment. Tu devrais le remercier ton père pour tenter une dernière fois de faire de toi une femme au lieu de te complaire dans ton rôle de gamine attardée de 12 ans d'âge... et encore !
Et puis arrête de me parler de tes parents. Qu'est-ce que j'en ai à foutre de tes parents moi ? Et qu'est-ce que tu en as d'ailleurs à foutre toi-même de tes parents ? ".

***

Moralité large (je vous épargne la réflexion m'ayant permis d'aboutir à tout ceci) :

Ce ne sont pas les gens qui vous sont toxiques, c'est ce que vous en faites. Vous pouvez très bien passer d'excellents moments avec x parce que vous passez 1 heure de temps en temps avec lui ou elle, qui se révèlerait absolument insupportable si vous le verriez tous les jours.
Depuis que je ne vois mes parents qu'une fois toutes les trois semaines - et ça fait longtemps tout ça (sans compter mon séjour en Espagne) - avec un temps de téléphone mini mini, ça se passe très bien et j'ai de très bons rapports avec eux.

***

En fait, j'avais intitulé ça "Brèves de Maurice"... hum, c'était plus un rêve irréalisable qu'autre chose, d'être bref.
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By Bertuccio
#155861 [quote="Maurice"]
Je ne dis pas non plus que cette éducation n'ait pas fait des ravages aussi chez les hommes. Ce mode de vie, vantée partout, est une catastrophe absolue dont on finira tôt ou tard par en payer les conséquences.


[video]https://www.youtube.com/watch?v=MUEgJvbB3xs[/video]
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By Maurice
#155877 Très intéressant de revoir ses classiques, Bertuccio. ;).

[img]http://www.lessingimages.com/w2/401106/40110628.jpg[/img]
La Proposition, de Jean Béraud... histoire de vous faire remarquer que la "drague de rue" n'est pas née d'hier et qu'on n'imagine pas qu'il lui dise "ouech merdmoiselle, tu m'files ton zéro six zyva" ?

***

Toujours avant hier, à la gare où j'attendais mon train... Une petite poupée blonde, yeux bleus, très joli visage bien maquillé comme ça ne pouvait pas lui aller mieux, me regarde, détourne le regard, puis me regarde à nouveau... un regard qui ne trompe pas (trop). Elle devait avoir 18-20 ans et avait ce mélange d'air pure et canaille qui ne me laissait pas totalement indifférent en me faisant regretter de ne pas avoir 20 ans de moins.
A un moment, son téléphone sonne. Je prête l'oreille à la conversation... Je ne comprenais rien de ce qu'elle disait : elle avalait un mot sur deux, avait un accent limite racaille et usait de mots que je n'avais jamais entendu, mots manifestement venus de je ne sais quelle contrée nord-africaine, des nouvelles consonnes inconnues même s'immisçaient dans le propos. Enfin, c'est à peine si dans ce sabir émergeait une vague cohérence grammaticale. Pire, la personne à l'autre bout du fil semblait la comprendre parfaitement (il y avait donc au moins deux personnes dans ce pays à parler cette nouvelle langue). Un profond sentiment de pitié et de rage m'envahirent tout à la fois... Elle se leva, jeta un ultime regard sur moi, je détournai la tête.

***

Au parc Monceau, un petit con joue à la double roulette russe de la schizophrénie et du cancer du poumon en fumant un pétard, des djogueurs s'amusent à djoguer là où personne ne djogue histoire d'emmerder les lecteurs, 100 mètres plus loin deux arabes crient plus qu'ils ne parlent tout en mettant du rap de merde (pléonasme) à fond la caisse sans doute parce que le chant des oiseaux c'est pas halal et puis de la sorte on fait le vide autour de soi... Les gardiens ? Absents. De toute façon, vu le profil, faut pas en attendre grand chose (c'est du gardien Chamallow ou je ne m'y connais pas). Moi ? Mais s'il fallait que je me mette à signaler tous les troubles à la tranquillité publique et aux bonnes moeurs que je constate chaque jour, c'est moi qu'on enfermerait dans un hôpital psychiatrique avec camisole de force. Il faut être TOLERANT qu'on vous tue à vous dire !

Malgré tout, je fais de mon mieux pour profiter des derniers ilôts de civilisation déclinante dans notre capitale avant le grand boum qui finira par arriver, et peut-être plus tôt qu'on ne le pense. La moitié des parcs et jardins de Paris sont déjà infréquentables et infréquentés, sauf par les drogués, immigrés illégaux et autres déchets humains qu'on tolère voire encourage, du moins à partir d'une certaine heure. D'ici quelques années, tous les parcs et jardins seront manifestement dans cette situation. Bah on restera chez soi, comme ça.
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By Maurice
#155878 J'ajoute qu'en disant quelque chose, on s'expose aux récriminations non seulement des intéressés, mais aussi de tous ceux qu'ils font fuir mais qui ont le coeur si bon et si tolérant. (Ceux qui ont assisté déjà à une arrestation dans le métro savent de quoi je parle - y a toujours une bobo, une personne de la même éthnie et/ou religion que l'interpelé, une mamie révolutionnaire - pour protester énergiquement, quand bien même ce serait le nouveau Jack L'Eventreur.)

Parfois je me lâche, mais un jour je sais que je vais m'en prendre plein la gueule, alors j'essaye de faire en sorte que ce jour soit le plus loin possible.
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By Maurice
#155880 Cette dernière réflexion montre à quel point l'Occident est en train de tourner à n'importe quoi, du moins dans certaines villes. Lorsque je vivais en Espagne, les manquements aux bonnes manières et aux bonnes moeurs finissaient par une taloche bien prononcée dans un attroupement de citoyens bien décidé à dire ce qui se fait et ce qui ne se fait pas. On tolérait les excès pourvu qu'ils soient dans un cadre défini (de fête par exemple). Enfin, on voyait bien que là-bas, c'était aussi sur la fin de tout ça.

Il est normal que les ados (et maintenant l'adolescence tend à finir si tard...) cherchent les limites, à les contourner, à jouer avec... Il est anormal que les adultes ne cherchent pas à les faire respecter de telle sorte que le jeu ne soit pas si facile non plus et qu'on puisse fixer un cadre pour le futur adulte lui permettant de vivre sa vie sans trop faire le con.

On a créé un mot novlangue à la con : "citoyenneté". Il est le contraire du civisme.

Des temps sombres s'annoncent. Platon l'avait bien dit qu'à la démocratie, à force de démagogie, succède la tyrannie.
[quote] Lorsque les pères s’habituent à laisser faire les enfants, lorsque les fils ne tiennent plus compte de leurs paroles, lorsque les maîtres tremblent devant leurs élèves et préfèrent les flatter, lorsque finalement les jeunes méprisent les lois parce qu’ils ne reconnaissent plus au-dessus d’eux l’autorité de rien et de personne, alors, c’est là, en toute beauté et en toute jeunesse, le début de la tyrannie.
Platon, La République

***

Plus je regarde leurs Fesseboucs, plus je consulte ce site, plus je fais référence à mes souvenirs, plus je comprends à quel point ça vole pas haut, une femme. On s'est fichu de ma gueule lorsque je suis allé faire un tour chez Badou pendant une semaine, mais c'était très intéressant. On est littéralement effondré, c'est une belle claque.

Bon, on va pas devenir pédérastes pour autant, mais enfin... ça permet de relativiser tout ça. Dire qu'il y a des gens, dont j'ai failli faire partie, qui se pendent pour ça.

Masque, maquillage et contrefaçon.

"Si tu vas chez les femmes, n'oublie pas ton fouet", prévient Nietzsche dans le Gai Savoir. Evidemment, on ne prend pas ça au pied de la lettre, mais il est clair qu'elles attendent un Maître en dépit de toutes les conneries qu'elles peuvent débiter (et ce matin, avec mon amante qui décidément ne va pas faire long feu tellement elle est la plus malheureuse de la terre, leur situation ne s'est pas arrangée).

Toutes ces considérations me permettent d'aborder en tout décontraction, sans vraiment penser à "ça" forcément par ailleurs. Mais ça permet de rencontrer des gens. D'ailleurs, j'ai fait la connaissance d'une femme cet après-midi, elle a l'air sympathique, mais je vais pas m'en faire tiens !

Ma vengeance s'appelle désinvolture. :mrgreen:

D'ailleurs, tout ça, c'est peut-être du blah-blah, force est de reconnaître que je n'ai pas la libido de mes 20 ans et que ça change un peu la donne. Enfin en attendant...

[img]http://unmystere.free.fr/assets/images/fnsp_015.jpg[/img]
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By Maurice
#155881 Et puisqu'on parle de plomb, en écho à la vidéo d'Eric Zemmour ci-dessus, le Club Roger Nimier de Fessebouc communique :

[quote]"La guerre aujourd'hui, c'est d'être couché, vautré, aplati. Autrefois, la guerre, c'était des hommes debout."
Pierre Drieu la Rochelle, La Comédie de Charleroi

Et puisque je lis des romans champêtres du siècle passé :

[quote]"Les hommes qui étaient restés intacts dans la paix de l’ignorance, on les a arrachés de force à leurs friches pastorales et entassés dans la mêlée rageuse des villes, pour s’encrapuler et souffrir."
Giovanni Papini, Histoire du Christ

Il se pourrait bien que l'entreprise appelée "Education nationale'" relevât du crime contre l'humanité.
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By Maurice
#155882 Dès qu'une femme un peu féminine a un peu de pouvoir, elle se sent obligée de poser sur une photo où elle croise les bras. Explications si je n'hallucine pas complètement ?

[img]http://referentiel.nouvelobs.com/file/7552182-reforme-territoriale-qui-vote-pour-qui-vote-contre.jpg[/img]

[img]http://imworld.aufeminin.com/story/20140424/segolene-royal-219048_w1000.jpg[/img]

[img]http://www.bfmtv.com/i/580/290/879032.jpg[/img]

Notez, que ça marche aussi pour les hommes, mais uniquement à la Mairie de Paris :mrgreen:

[img]http://cache.20minutes.fr/img/photos/20mn/2014-04/2014-04-05/article_hidalgo.jpg[/img]
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By Maurice
#155885 Me voici avec mon ordinateur au Parc Monceau. Ca se voit que c'est pas le parc à prolos, ici la Wifi fonctionne à merveille. La femme que j'ai vaguement rencontrée hier habitait tout près d'ici et n'avait pas internet chez elle. Pas idiot quand on y pense comme système. Il faudrait presque que j'y réfléchisse. Devenir cyber SDF ? :))
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By Stéphane
#155929 [color=#FF0000]En dépit de notre patience à Animal et moi-même, vous avez fait semblant de ne pas entendre.

Topic nettoyé de ses 2 pages "politiques" (la prochaine fois, c'est tout le journal qui y passe).

Stéphane[/color]
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By Maurice
#155984 Bon, je boude toujours, faut pas croire hein ? Comment voulez-vous que je segmente ma vie ? Un journal c'est là où on se raconte.

Enfin, on va retourner aux brèves.

Je ne perds plus trop de poids. En fait, je stagne à 80 kg après avoir perdu 12 kg en 6 mois, enfin, j'ai perdu 1 kg depuis un mois environ. Sauf que je rentre dans des pantalons d'été d'il y a 5 ans (je sais que c'est pas bien et que c'est démodé, mais bon. Justement ! Ca sera ma revanche que de les porter, tiens ! Je me suis mis sérieusement à la marche (plutôt rapide). J'adore ça. 6-12 km par jour. En fait, je m'inspire du "régime" paléo. Je deviens un paléo-citadin.

Arrêt quasi complet des céréales, en particulier des sucres blancs : trucs au blé qu'on appelle pain, pommes de terre etc. Vous dégagez. Bonjour aux noix et aux... cacahouètes en coque. Et puis des fruits, plein de fruits, j'adore.

Je faisais de la musculation. Sauf que rien à faire. Quand c'est chiant, c'est chiant. Et une heure et demie la séance à soulever des poids, même avec la radio, qu'est-ce que c'est mortel. Et puis je me suis dit : "mais dis donc mon gars, est-ce que tu veux devenir comme Schwarzie ? Bah non, alors raccourcis tout ça et fais à ton rythme !" Voilà, j'ai réduit à 25' de muscu + 20' d'étirement (3 fois par semaine). Et c'est bien plus rigolo, plus dynamique et je crois que c'est efficace - et tant pis pour le rôle qu'on m'avait promis dans Terminator 9).

Plus important que tout : je monte mes 5 étages en courant en restant essoufflé à l'arrivée, oui, mais quoi... 10 secondes ? Y compris après mes 12 km de marche d'aujourd'hui ! Dès que je vois un escalier, je lui saute dessus en le montant en courant ! (oui, je sais, c'est direct, c'est du paléo hein ?).

Acheté des myrtilles en solde sur le marché Aligre. Quel bonheur !

Revu plus ou moins incidemment mon Ex avec un E majuscule. Elle n'a pas dit "quel bonheur!" Tant pis :mrgreen:

Elle m'a quand même retardé dans ma marche d'hier qui me conduisait à Concorde. Envie de voir l'ambiance de l'arrivée du Tour sur les Champs-Elysées. Bon, j'ai raté, mais l'ambiance m'a plu.

Un cri du coeur dans ma promenade de la Coulée verte : "Vous êtes magnifique". Réponse : "Merci, ça fait plaisir". Discussion en changeant totalement de sujet. Elle aime elle aussi marcher sur la Coulée verte. On verra.

Mon américaine : "Come see me"... Faut que je gagne des sous.

Je crois que je m'en fiche pas mal de gagner plein de sous. Je laisse ça aux autres. Il y a tellement de gens malheureux à courir après le pognon, feraient mieux de courir leurs escaliers, ça leur ferait perdre du bide, tiens.

Merci à Animal pour son coup de pied au cul sur un mode scrongneugneu d'il y a quelques semaines.

Vendredi : 8 km à pied (tournée des bars à Paris la nuit, de Monceau à Montmartre puis de Montmartre au Louvre)
Samedi : 6 km à pied avec gueule de bois (Coulée verte)
Dimanche : 8 km à pied en lisant (de chez moi à Concorde via Paris Plage, arrivée ratée du Tour de France)
Aujourd'hui : 12 km à pied en lisant (Coulée verte). Marche rapide.

J'adore ça ! Et j'adore lire le K de Buzzati en marchant !

Et ne pas croire que je ne boude toujours pas. :mrgreen:
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By animal
#155988 [quote]Voilà, j'ai réduit à 25' de muscu + 20' d'étirement (3 fois par semaine). Et c'est bien plus rigolo, plus dynamique et je crois que c'est efficace - et tant pis pour le rôle qu'on m'avait promis dans Terminator 9).
Il existe des méthodes d'entrainement très efficaces pour de telles durées: http://www.bodyrock.tv . Accessoirement, c'est pas désagréable à regarder.

[quote]Merci à Animal pour son coup de pied au cul sur un mode scrongneugneu d'il y a quelques semaines.
Vu le volume de messages du forum, je ne sais plus de quoi il s'agit, mais de rien ;-)
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By Maurice
#155994 [video]https://www.youtube.com/watch?v=rcBumjhak4M#t=61[/video]

Animal, enfin, un type normalement constitué se chope un formidable tour de rein s'il applique ce qu'il voit durant les 30 premières secondes et c'est limite s'il ne finit pas à l'hôpital (bon, ça dépend certes du poids, mais le tout premier mouvement n'a aucun intérêt). Je suis choqué de voir ce mouvement.

Je vais voir si je ne vais pas piquer deux ou trois choses quand même. Moi, je fais du Lafay, mais je le mets à ma sauce (juste le niveau 1). Le total échauffement (5') + exercices (dont les premiers poursuivent l'échauffement) 20' + étirements 10'-15'.

En cardio, j'ai l'habitude de faire ça (2 - 3 fois par semaine) :
[video]https://www.youtube.com/watch?v=5pIcJ2N3UtA[/video]
ça dure en réalité 35' auquel j'ajoute 5' d'étirements. Parfois j'ai pas envie, je commence, et si vraiment je n'ai pas envie, j'arrête au bout de 20' environ mais je le fais plus vite que sur la vidéo.

Lorsque je marche, je fais toujours quelques efforts s'apparentant à du cardio : ces escaliers où je galope. Dans la Coulée Verte, il y a des instruments de musculation aussi : il m'arrive de m'en servir.

Actuellement, je ne travaille pas trop, alors j'en profite. Mais lorsque je vais travailler, j'essaye de prendre et de sortir 2 stations de métro avant. Ce qui dans l'idéal fait 1.5 + 1.5 + 1.5 + 1.5 soient 6km

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Ce qui était amusant lorsque je suis allé parler à cette femme hier, c'est que c'était vraiment spontané, et qu'elle l'a en quelque sorte senti. Mon "vous êtes magnifique" était idiot sans doute, mais le ton signifiait bien : "je ne le dis pas à toutes et il y a quelque chose en vous qui me plaît vraiment"... Un petit coup de coeur. Ensuite, bien sûr qu'il y a des centaines de femmes que je croise et qui sont plus ou moins attirantes, certaines bien plus jolies sans doute que mon petit coup de coeur. Mais justement, ça n'a rien à voir avec ce petit coup de coeur... Je le vois bien avec ma "déjantée" que coucher pour coucher, c'est juste pas vraiment ce que j'attends.