Arrêtez votre petit blog que personne ne lit, bénéficiez des milliers de visiteurs quotidiens de SpikeSeduction pour votre journal

Modérateurs: animal, Léo

Avatar de l’utilisateur
By Maurice
#156376 Quel bonheur d'être jeune.

Le jeune.

Son moralisme.
Sa rigidité.
Son réductionnisme.

Heureusement, il leur reste leur gueule d'amour pour nous chiper la poulette pour qui pourtant la beauté est intérieure (va comprendre, Charles). Oui, ces jeunes, que d'la gueule quand on y pense. :D

Et d'ailleurs, moi, je vais interdire ma prose aux moins de 35 ans si ça continue comme ça. Ah mais !

Et comme disait Cioran :
[quote]A vingt ans, je n'avais en tête que l'extermination des vieux; je persiste à la croire urgente mais j'y ajouterais maintenant celle des jeunes; avec l'âge on a une vision plus complète des choses. : :mrgreen:

***

Ceci étant, ma dernière, qui est au sommet de la déjanterie féminine, je te l'ai un peu remise en place. Et elle aura au moins arrêté de fumer (et aux dernières nouvelles, ça tient !). Il ne s'agit pas de faire des miracles, et de se croire le sauveur de la princesse en péril façon poète (car je te vois venir, John Dillinger). Il s'agit de dire ce que tu sais en te moquant gentiment, mais répétitivement et fermement, du fait que la personne continue ses conneries.

Voilà pourquoi, je ne retire pas ce que j'ai dit.
By john dilinger
#156386 C'est prétentieux, c'est tout.

Et puisque tu aimes mettre systématiquement en avant ton grand âge, je n'arrive pas à comprendre qu'on réagisse encore comme une chatte sur qui on balance un saut d'eau à la moindre critique passé 40 ans.

Sûrement ton côté féminin/émotionnel.
Avatar de l’utilisateur
By Maurice
#156393 D'accord, d'accord, d'accord. Oui, je me confie, mon Père, j'ai péché par orgueil : je suis un horrible prétentieux !

Mais vous, ô mon Père, vous êtes effroyablement susceptible et terriblement psycho-rigide. Et ça, on vous l'a déjà dit. :D
Avatar de l’utilisateur
By Maurice
#156394 Sinon, regarde ce que j'avais écrit à Jester, il y a quelques jours :

[quote]Jester ? Est-ce que je te cherche moi ? Est-ce que tu peux vivre ta vie tranquillement sans te soucier de moi et de ce que je peux raconter et qui n'engage que moi à un instant i ?

Les gens sont suffisamment adultes pour prendre ce qui peut les intéresser dans ce que je peux raconter, être parfaitement indifférent à certaines autres et rejeter le reste, sans passer leur temps à me juger. Et ils ont bien raison d'agir ainsi. Car à la fin, la belle affaire que ma personne dont franchement on n'a rien à faire.

Bah tu vois, Johnny, tu prends ce que je dis à Jester, tu effaces le pseudo, et tu mets le tien à la place. Bref, tu me fiches la paix avec ta moraline et ta psychologine à deux balles, merci bien.
Avatar de l’utilisateur
By Dje
#156440 Je m'auto-quote :
[quote]En gros on a le droit de lire mais surtout de fermer sa gueule.
Avatar de l’utilisateur
By Maurice
#156441 Non, mais si c'est pour raconter des conneries sur ma personne, oui. Encore une fois, je ne demande pas d'aide. Merci encore ;).
Avatar de l’utilisateur
By Dje
#156445 [quote="Maurice"]Non, mais si c'est pour raconter des conneries sur ma personne, oui. Encore une fois, je ne demande pas d'aide. Merci encore ;).
Traduction "Non, mais en fait si".
Pas de souci Maurice. L'usage veut qu'un journal appelle à la discussion. Si ce n'est pas l'un des buts ici, je ne vois pas bien ce que tu gagnes à écrire ici plutôt qu'ailleurs.
Avatar de l’utilisateur
By Maurice
#156451 Oui, d'accord. Et j'ai le droit de répondre aux sottises que l'on produit depuis quelques temps sur mon journal ou je dois me taire pour laisser raconter des considérations à la moraline sans aucun intérêt ?
Avatar de l’utilisateur
By Bertuccio
#156452 [quote="Dje"]
L'usage veut qu'un journal appelle à la discussion.

Franchement, je ne trouve pas ça très constructif et intéressant de dire à quelqu'un que son message est prétentieux (surtout quand on termine sa remarque par un "bref..." assez désapprobateur).
:roll:
Avatar de l’utilisateur
By Dje
#156487 [quote="Maurice"]Oui, d'accord. Et j'ai le droit de répondre aux sottises que l'on produit depuis quelques temps sur mon journal ou je dois me taire pour laisser raconter des considérations à la moraline sans aucun intérêt ?
Maurice, on se parle franchement.
Tu as l'air d'avoir de la ressource. Tu as l'air d'avoir au moins un peu vécu. Sauf accident de la vie, tu as probablement plus vécu que JD ou moi.
Un lecteur pourrait logiquement s'attendre à ce que tu sois au dessus de ce genre de considération, et que tu amènes habilement JD dans une discussion plus sympathique et productive que celle qu'il a initiée (dont je conteste la forme mais pas le fond).

Donc que tu ne veuilles pas te faire polluer, c'est normal, mais que l'expression d'une opinion contraire (certes maladroitement distribuée) ne soit le début de rien, et ce dans un journal, c'est dommage pour toi et pour le lectorat.
Avatar de l’utilisateur
By Maurice
#156511 Bah oui Dymon, je me le demande aussi tiens.

Parmi les trois choses que je déteste le plus au monde :
- les dégats des eaux.
- jouer à la secrétaire pour faire des cochenilleries administratives (un vrai truc à "procratination" chez moi)
- la moraline.
J'ai eu droit aux trois ces temps-ci. Un mois d'août absolument génial.

Heureusement, j'ai le meilleur café du monde, un machin du Guatemala au nom ultra compliqué, court sucré au miel. "Quoi d'autre?" comme aurait dit Georges Clooney s'il avait été fichu de prononcer deux mots de français dans ses pubs à la con pour du café (acide) encapsulé dans de l'aluminium (l'idée du siècle tiens !).
Avatar de l’utilisateur
By Maurice
#156644 Je suis un peu l'homme des coincidences et des événements précipités. La preuve ci-dessous.

Donc, avec toute cette pluie, pas trop l'occasion de sortir de chez moi cette semaine.

Cependant, avant-hier après-midi, une éclaircie. Vite. Je sors marcher. Et je fais mes 10 km dans mon parc, mon kobo à la main. Mais je marche trop vite et j'ai du mal à lire maintenant avec ma liseuse en marchant. En plus, sans doute que je n'avais pas trop la tête à la lecture.

J'avais remarqué une femme... Elle me croise, nos regards se croisent. Très féminine, du genre à problèmes, vu la manière dont elle était habillée (mais j'habite dans le quartier des femmes à problèmes - d'ailleurs je me demande quel quartier de Paris n'est pas un quartier de femmes à problèmes :D ).
Je refais un tour, et je la trouve assise à l'extrémité du parc. Je continue à marcher, soudain je pense... mais "idiot, tu ne pouvais pas lui dire deux mots ?". Sauf que bon... je me dis que je n'allais pas faire demi-tour. On verra dans 3 km, une fois la boucle bouclée.
Le temps se couvre. J'accélère le pas. Et surprise, sur le chemin du "retour" dans sa direction, elle avait changé de place. Je savais qu'il y avait un banc en face. Je vais pour m'asseoir sur le banc d'en face en me dirigeant vers le renfoncement et... fichtre ! le banc est occupé par une espèce de punk sorcière qu'un buisson me cachait. Grrrrrr... La femme à laquelle je projetais de dire un mot n'a pas levé les yeux et ne m'a sans doute pas remarqué hésitant entre les deux banc (mais elle ont un troisième oeil sur la tête, vous savez).
Et c'est donc reparti pour un tour d'autant plus rapide que le temps se gâte, qu'il va pleuvoir et que je pense qu'elle va rentrer et que je vais la recroiser.
Ah ! La voilà, au loin... Attention à la phrase qui va tuer... Et voici... je la croise... Elle ne me regarde même pas. Alors je lui lance : "Qu'est-ce que vous lisiez ?". Pas de réponse. Je lui relance : "Qu'est-ce que vous lisiez ?". D'un air las elle me répond : "Oh quelque chose de très compliqué et très ennuyeux". Elle jette un coup d'oeil sur ma kobo et repart dans sa direction. Alors je lui dis "Mais qu'est-ce que ça raconte ?"... Elle ne se retourne même pas et continue son chemin. Froide, hautaine, méprisante... Et moi, je me dis... tssss... je ne lui ai même pas dit "bonjour", quel idiot ! Enfin, vous savez comment on rationalise dans ces moments là...

Le lendemain, je me suis souvenu que j'avais un compte à régler avec la caissière d'un supermarché situé un peu loin de chez moi et qui m'avait posé un lapin une semaine auparavant. Je retourne donc au supermarché, très détendu, dans l'idée de la plaisanter quelque peu sur son comportement.

Je rentre dans le magasin. Ce n'est pas elle à la caisse. Je fais quelques rayons. Personne. Flûte.
Bon, je vais voir ce qu'il y a comme offre dans les cafés. Et j'étais en train de regarder tout ça quand devinez qui je vois débouler dans mon rayon ? Eh bien oui... la femme de la veille ! Et là, je lui dis : "Là, vous allez croire que je vous suis, mais pas du tout". Et elle, souriante : "Mmmm... je ne sais pas ce que je suis censée croire". Je lui fais mes excuses pour la veille de part la manière dont je l'avais abordé : "Je ne vous avais même pas dit bonjour"... Ce à quoi elle répond : "Vous savez, j'étais de très mauvaise humeur, je fais un travail sur le livre que je suis en train de lire et c'est très pénible. Alors vous avez payé...". Et au final, nous avons discuté un quart d'heure entre les confiture et les céréales. Sauf que, sauf que... à 10 mètres de là, voilà la caissière à laquelle j'avais deux mots à dire qui rapplique. Je me dis que ça c'est trop fort ! Deux femmes qui ne se connaissent pas et qui me plaisent pas mal du tout sont à côté de moi et personne aux alentours. J'ai envie d'abréger la conversation avec la femme d'hier. Nous avons énormément de points en commun... Mais cette fois-ci, elle me tient la conversation : je m'amuse à laisser des blancs et lui laisse les soins de trouver les sujets, elle se débrouille très bien ! Elle me propose de l'aider pour une traduction, ce que j'accepte. Et je lui tends ma carte professionnelle, mais en ayant soin de l'avoir un peu entraîné à l'écart afin que la caissière ne voit pas le geste du don de la carte. Je n'ai pas le réflexe de demander les numéros de téléphone.
Je laisse donc ma nouvelle amie continuer ses courses et je me dirige vers la caissière. Grand sourire de sa part. Yeux pétillants. Je lui demande ce qui s'était passé la semaine dernière. "Oh... j'étais fatigué et j'ai oublié. Mais ce soir, si vous voulez..." Alors, je lui tends une carte avec mes coordonnées en lui disant de m'appeler à ce numéro si elle se sent "trop fatiguée", histoire que je ne poireaute pas pour rien.
Je vais acheter mon café, je vais à la caisse. Et je revois "la femme de la veille". Blah blah à la caisse. Puis, encore 10 mn de blah blah dehors. J'aime beaucoup sa conversation. Elle me plaît bien et je sens qu'on a pas mal de points en commun. En plus, elle est italienne... Mais je prends l'initiative d'abréger la conversation, car j'ai juste le temps de faire un peu de ménage chez moi, au cas où les choses se précipiteraient avec la caissière : on n'est jamais trop prudent.
Soirée donc avec la caissière autour d'un verre de vin. Compagnie agréable, mais elle était vraiment fatiguée de sa journée. Très tactile. Ultra féminine. Culturellement : un océan nous sépare. Cependant, là encore, je ne fais pas trop d'efforts dans la conversation, et je la laisse mener sa barque. Elle ne semble pas avoir grand chose de plus que son très jolie visage, son extrême douceur apparente, sa féminité débordante et son bien joli corps. Elle semble évidemment intéressée par ce que je fais dans la vie... Je ne pense pas que ça donnera grand chose. Mais en même temps, je goûterais bien à son corps. Tentative de baiser, elle dévie légèrement la tête, mais laisse mes lèvres toucher les siennes en me disant qu'elle aime prendre son temps. Elle me propose de l'accompagner jusque chez elle. Pourquoi pas ? Donc, on traverse tout Paris en métro et j'enrage de ne pas avoir de livre pour le retour. Cependant je ne vois pas le temps passer. Là encore, je ne fais pas trop d'efforts dans la conversation, on est à 50-50 dans les relances. Arrivé en bas de chez elle, nouveau petit baiser dévié sur les lèvres. Elle me dit : "on se revoit demain !" Et je rentre en traversant Paris dans les néons du métro qui achèvent ce que le vin blanc avait commencé : me donner un sacré mal de tête. :D
Avatar de l’utilisateur
By Maurice
#156711 Revu donc cette femme du supermarché... Manifestement très intéressée par ce que je peux gagner comme argent (et qu'est-ce que je fais comme métier, et est-ce que ça gagne bien et est-ce que j'ai une voiture et est-ce que je suis propriétaire de mon logement... - mon apparence lui ayant sans doute fait croire que je gagnais plus que la réalité - surtout qu'actuellement, je suis bien content d'avoir conservé des sous durant les périodes de vache grasse en prévision de possibles mois difficiles qui se réalisent actuellement.

Bref... me voilà beaucoup moins intéressé (et elle aussi, je suppose :D ). Il n'y a rien à prendre : un vide abyssal dans un joli emballage : la chercheuse d'or typique qui tombera sur qui était son ancien mari : un obsédé du gain financier.

Détail amusant : elle porte des vêtements corrects qui la mettent en valeur, habite dans un très beau quartier de Paris, possède un ultra smartphone, touche le SMIC et passe en contrebande en profitant de mon abonnement en prenant le métro... :D