- Jeu Juil 03, 2014 3:11 am
#154820
Je suis désolé si je vous ai froissé mais en même temps je ne comprends pas votre réaction si brusque. Oui je suis venu avec un penchant pour l'un des 2 côtés et je l'ai dit dans ma 2ème phrase.
Vous reconnaissez tous que c'est un dilemme, du 60/40, ca fait 2 mois que j'y réfléchis, que je suis passé par tous les sentiments dont celui de rester. J'ai seulement posté hier et vous souhaiteriez que je vous dise : "ok, je vous suis à 100%, vous pouvez fermer le topic" ? Laissez-moi le temps d'y réfléchir s'il vous plait.
- on m'a posé plusieurs questions comme Makk et animal.
- vous faisiez parfois des hypothèses pas tout à fait exactes et c'est normal car vous ne pouvez juger que sur les éléments que je vous donne. C'est pour ça que je viens donner d'autres éléments.
- on m'a suggéré de faire une liste des pour et des contres, j'ai dit ok.
Ma dernière réponse est donc tant à côté de la plaque ? Vous me dites de rester car je n'ai pas d'autre projet, car mon seul projet c'est elle et que j'abandonne tout. Je ne peux pas dire que ce n'est pas si tranché que cela ?
Je ne m'attendais pas à ces réponses courtes et piquantes vu le début de la discussion qui était mesuré et où vous cherchiez à comprendre la situation. Je ne saisis pas ce retournement soudain.
[quote="jazz"]kiphu, comment écris-tu "vous avez tous vu juste", pour ensuite jouer à "oui... mais non".
Pour nuancer, pas pour rejeter.
[quote="jazz"]Elle a beaucoup d'ambition que tu n'as pas, puisque tu es près à sacrifier un environnement professionnel excellent pour la faire rêver avec un supplément Speedy Boarding chez Easyjet.
C'est caricatural. L'environnement pro, il est meilleur mais pas excellent. Il ne suffit pas d'être au Québec pour que tout vous tombe dans les mains, que tout va être rose (googler "désillusion immigration quebec"). Et à côté de cela il y a également des impots élevés, peu de congés et un système social inférieur. Là n'est pas le débat mais je ne veux pas que vous pensiez que Europe = merde, Québec = paradis. Voyager c'est un de nos points communs, est-ce que c'est si absurde de vouloir continuer un peu à profiter de sa jeunesse avant de rentrer dans le salariat pendant plusieurs dizaines d'années ?
[quote="jazz"]"Commencer ma vie pro n'est, à mon sens, pas un réel projet donc je n'abandonne pas mon projet puisque je n'ai rien de défini."
La plus grande connerie du monde.
Je me rends compte que ma manière d'en parler donne l'impression que je ne sais pas où je vais. Je ne sais pas
précisément ce que je veux mais je sais ce que je ne veux pas. Je sais quelles sont mes compétences, mes expériences, ce que j'aime/je n’aime pas. Je sais à quoi je peux prétendre mais je ne veux pas me fermer des portes. Pour t'expliquer ca fait déjà plusieurs mois que je rushe pour boucler mon mémoire, que j'ai aussi des obligations pros (maintenance sur un projet que j'ai géré pendant plusieurs mois), que j'accompagne ma copine suite au décès de son père et que je réfléchis à rester ou partir, alors oui mon projet pro n'est pas dans l'immédiat quelque chose sur lequel j'ai beaucoup investi. Mais une fois libéré de tout ça, je sais comment je vais m'y prendre. J'ai confiance en mes ressources et en mes capacités de rebondir, où que je sois, mon projet n'est pas lié à une ville particulière, ce n'est pas la ville qui va me faire réussir même si ça peut aider.
Je ne suis pas d'accord quand on dit que je n'ai pas de projet et que c'est elle mon projet. Je fais et j'ai fait suffisemment de choses pour être certain que je ne vais pas être dépendant d'elle (si j'ai bien compris ce que vous sous-entendez).
[quote]Pars avec elle si c'est ton choix, mais pas dans cet état d'esprit. Un peu de nerf, bordel!
Je ne comprends pas ce que tu veux dire. Mon état d'esprit, si je pars, sera le même que lorsque j'ai quitté la France sans billet de retour pour venir au Québec. Une aventure, partir de rien, profiter de sa jeunesse, se faire de nouveaux amis, découvrir un pays, des gens, chercher les opportunités, de nouveaux challenges, pas pour faire ma vie là-bas (sans l'exclure pour autant) mais voir comment les choses se présenteraient. Il y a 2 ans je partais pour un diplôme, aujourd'hui je partirais pour une fille, mais avec l'expérience d'une première expatriation. La première fois je n'avais aucune garantie, beaucoup ont abandonné et moi je n'en étais pas loin à un moment. Si je repars encore je sais que je n'aurai pas plus de garantie. Je n'ai pas plus de garantie que ma vie pro va être si mirobolante ici.
Je suis d'accord que je dois travailler sur mon projet pro et mon ambition. J'en prends bonne note.
@Hannibal : Bien sûr que c'est de la rationalisation, parole d'ingénieur. Quel que soit mon choix je devrai rationnaliser. S'il n'y avait que mon coeur, j'aurais déjà dit oui, voilà pourquoi tu ne vois pas cela dans mes paroles. Tu t'attendais à ce que je te parle d'amour mais de l'autre côté on me dit de ne pas partir uniquement pour elle. Envisager de s'engager dans l'inconnu avec une personne, si ce n'est pas une preuve d'amour, qu'est-ce que c'est ?
@Triumph : tu as posté entre temps et je ne t'ai pas totalement répondu sur cette partie que je trouve très intéressante mais qui pour moi montre qu'il s'agit plutôt d'un malentendu :
[quote]Ce départ en France ça n'est pas ton "challenge", c'est son idée à elle, pourquoi tu te mens ? Tu n'es à l'initiative de rien, t'as pas envie de partir pour voir autre chose, t'as juste envie de la suivre, pire, tu as pour ainsi dire BESOIN de la suivre, c'est très différent. Quitte à avoir un job moins intéressant et moins bien payé, quitte à laisser en plan tout ce que tu as fait au Québec, quitte à oublier tout ce qui t'y a amené, ce que tu es allé chercher là bas et que tu vas perdre.
Oui c'est son idée à elle à l'origine, mais pourquoi ça ne pourrait pas
devenir mon challenge ? Il faut bien que ce soit l'idée ou l'opportunité de l'un des 2. Il y en a forcément un des 2 qui suit non ?
Ce qui m'amené ici, déjà dit plus haut. Hormis le domaine pro, ce sont les mêmes raisons qui me feraient partir.
Ce que j'ai fait au Québec, c'est surtout un travail sur moi, une amélioration de mon relationnel, vaincre ma timidité, gagner confiance en moi, mon leadership, une expérience pro et bien sûr les compétences dans mon domaine. Je ne vais pas le perdre ça.
Le job intéressant, le bon salaire et le Québec de manière général, je ne l'abandonne pas définitivement et je peux y revenir. Elle, je la perds pour toujours. Voilà pourquoi j'ai du mal à mettre les 2 sur le même plan.
@tous : Désolé si je vous saoule avec mes longs messages ou si je parais borné, je ne veux pas faire une sofia 2. Je sais que vous êtes bénévoles et que vous n'avez pas que ça à faire que d'essayer de répéter/convaincre des personnes qui ont du mal à comprendre. Je n'ai pas le sentiment de refuser de voir la vérité en face ou de refuser le débat. En tous les cas, pas tant que je n'ai pas tout dit/précisé car j'ai l'impression que certains de mes propos ont été mal compris/mal interprétés. Maintenant je pense avoir tout livré et écarté tout malentendu. Il n'est pas exclu qu'après une bonne nuit de sommeil je me rende compte des absurdités de mes raisonnements. Je vous remercie pour votre patience. J'ai une grande estime pour le travail qui est fourni ici par Stéphane (et que je soutiens en achetant des séminaires) mais aussi pour la communauté dans son ensemble, je voulais juste le dire.