- Lun Nov 05, 2012 3:50 pm
#128151
Bon, d'accord, le titre n'est pas forcément évocateur.
Je parle simplement de la nature de vos relations avec les femmes, lorsqu'on sort avec depuis quelques mois (deux en ce qui me concerne, une paille) sans vouloir mettre un chiffre absolu la-dessus, cette zone qui oscille entre les découvertes des débuts et l'instauration non pas d'une routine (ne me frappez pas, j'ai bien retenu cette leçon) mais d'un sentiment un peu plus solide et profond pour la personne en face de vous.
Alors oui, c'est large, je vais resserrer tout ça sur une question précise et contextuelle me concernant, mais je trouve cela au moins aussi intéressant d'avoir vos points de vue et expériences sur cette période que je qualifierais d'étrange à plus d'un titre dans une relation.
Mon petit contexte personnel :
Cette fille, qu'elle est jolie, avec ses longues jambes et son petit sourire, rencontrée en août non pas sur une plage chypriote mais sur internet. Un premier rendez vous très sympathique, un courant qui passe bien, et me voici au lendemain du deuxième, une semaine plus tard, dans son lit, a méditer sur la théorie de l'évolution de Stephen Jay Gould en caressant la courbe de ses fesses. La deuxième soirée était donc tout à fait plaisante, cette jeune fille assume ses désirs et ses plaisirs au lit sans problème, ou peut etre est-ce moi qui la met à l'aise : toujours est-il que ça se passe bien. A tel point que, ayant l'habitude d'apprécier autre chose que son corps plus ou moins dénudé, nous commençons à nous voir "régulièrement".
Un, voir deux soirs dans la semaine, s'entend. Parfois pas du tout, d'ailleurs. Je pourrais certes faire plus mais mon grand âge (trente ans, hélas...) m'ayant appris, avec ce site, quelques menues leçons de vie, je continue de vivre ma vie sans la faire dévier vers cette inconnue au sourire pourtant si doux.
La relation s'installe donc naturellement si je puis dire dans ces espaces communs (auxquels elle n'est pas habituée, d'ailleurs : elle a 26 ans, et ses relations antérieures étaient beaucoup plus promptes a passer du temps ensemble, apparemment.) La seule entorse à la routine étant qu'on se retrouve souvent tard le soir chez elle, amenant fatalement a un amenuisement de la conversation, les appétences sexuelles de chacun des participants réclamant un temps certain pour être satisfaits.
Une petite fausse note dans ce début de courant d'air : un ancien sex-friend de madame s'ingénie a lui envoyer des sms de type amusons nous dans les bois, dans un langage apparemment vulgaire qui comprendrait de l'argot concernant les parties intimes de madame et monsieur. Vous voyez le tableau quoi. Peut être que cela était de nature a émoustiller la dame avant, d'ailleurs : je ne juge personne... (quoique un peu de finesse, même pour ces choses là...)
Toujours est-il que son insistance devenant lourde au point même de venir toquer a la fenêtre de sa chambre une nuit de samedi complètement bourré (sans ma présence, hélas !)... J'ai néanmoins à coeur de recadrer un peu la situation, en expliquant à la dame qu'une solution claire et net s'imposait avant que
- je la quitte directement sans laisser de mot au cas ou elle ne mette pas un terme définitif à l'affaire (ils font parti d'une même bande d'ami, quel joli tableau) en expliquant clairement au monsieur la notion de respect -de soi-même, pour commencer.-
- Elle me laisse l'adresse du malotru afin que je lui explique moi-même la notion de respect. Je ne suis pas spécialement jaloux mais certains comportements dépassent la limite, n'est-il pas.
Elle m'écoute, comprend le problème et (selon ses dires) y met un terme. C'était il y a un mois, plus de nouvelles depuis. Comme elle n'avait en premier lieu aucune raison de m'informer de tout cela, je suppose (je dis bien suppose) qu'elle est de bonne foi, et je ne pose plus aucune question la-dessus.
Depuis donc, les choses se passant toujours bien, on en arrive même a se voir trois week-end de suite. Si, si. Le troisième étant juste derrière nous, avec ce joli pont de la Toussaint qui fait tant plaisir.
Première chose : La jeune fille est plutôt avare de compliments, petites phrases, mots ou quoi que ce soit d'autre, car, comme toutes les jeunes filles de 26 printemps, elle a déjà souffert la pauvrette et ne veut plus s'enflammer comme avant. A l'ouest, rien de nouveau... Ma propre situation (je gère encore les travaux de la maison achetée avec mon ex compagne, et suis donc amené a revoir celle-ci, pour se mettre d'accord sur la vente/location de ladite maison) n'étant pas non plus neutre, ça peut se comprendre.
Elle est donc plutôt attentiste. Arrive à sortir quelques mots doux de sa bouche, plus rare, peut être plus vrais du coup, peut être pas du tout. N'étant pas un expert objectif et extérieur, je ne saurais le dire. Ca me semble vrai à moi, en tout cas.
Ce qui me semble étrange donc : nous allons bientôt entamer notre troisième mois ensemble. Je viens de passer quatre jour avec elle, nous avons fait des folies de notre corps, bien discuté, ri aussi, puisqu'il le faut parfois. Petite note de désappointement : ayant été particulièrement en forme (suite a un décès plutôt dur dans ma famille. Je suppose que ça joue. Eros, Thanatos, jouons avec la mort et bai**** pour se sentir vivants) ce wk, elle est à la limite de culpabiliser parce qu'elle n'a pas suivi mes appétits jusqu'au bout. Ce dont je me fous éperdument, d'ailleurs. Après l'avoir laissée pantelante et dans tous ses états, je rentre chez moi, hier midi, histoire de travailler un peu sur mes projets, quand même.
Comme d'habitude, pas de mot, mail, sms de sa part me signifiant qu'elle a apprécié ce wk, ou qu'elle a hâte de me revoir, qu'elle aime le quatuor à cordes enfin, qu'un sentiment ou qu'une émotion l'habitent. Simplement :
"Hello... ça a été ce matin avec les ouvriers ? Pour info jeudi soir je vois une copine et vendredi à 16h Laurent débarque. Il repart dimanche soir ou lundi matin. Bonne journée".
(Je m'en voudrais de faire encore trainer ce message, mais Laurent est un ami lointain qui vient dormir chez la dame quand il passe dans la région, apparemment. Encore une fois elle m'informe de tout sans que je demande rien, et je ne sens aucun mensonge là-derrière. Simplement on ne va pas jouer au docteur à côté de son pote qui dort sur le canapé, quoi. D'autres pourraient penser que je voudrais la voir tout de même et justement quand l'autre monsieur et là. J'aurais tendance à laisser passer. D'autres pourraient croire qu'en fait il va l'envoyer au septième ciel en un clignement de cil. Je fais le choix de faire confiance.)
Ce qui ne m'engage pas à lui répondre avec un lyrisme certain. D'ou, après cet interminable, monologue : que feriez-vous/répondriez vous ? sur quel ton ?
Merci beaucoup.
Et bonjour tout le monde, aussi. J'espère que vous allez bien et que vous réalisez vos projets quels qu'ils soient. A très bientôt
Mathias
Je parle simplement de la nature de vos relations avec les femmes, lorsqu'on sort avec depuis quelques mois (deux en ce qui me concerne, une paille) sans vouloir mettre un chiffre absolu la-dessus, cette zone qui oscille entre les découvertes des débuts et l'instauration non pas d'une routine (ne me frappez pas, j'ai bien retenu cette leçon) mais d'un sentiment un peu plus solide et profond pour la personne en face de vous.
Alors oui, c'est large, je vais resserrer tout ça sur une question précise et contextuelle me concernant, mais je trouve cela au moins aussi intéressant d'avoir vos points de vue et expériences sur cette période que je qualifierais d'étrange à plus d'un titre dans une relation.
Mon petit contexte personnel :
Cette fille, qu'elle est jolie, avec ses longues jambes et son petit sourire, rencontrée en août non pas sur une plage chypriote mais sur internet. Un premier rendez vous très sympathique, un courant qui passe bien, et me voici au lendemain du deuxième, une semaine plus tard, dans son lit, a méditer sur la théorie de l'évolution de Stephen Jay Gould en caressant la courbe de ses fesses. La deuxième soirée était donc tout à fait plaisante, cette jeune fille assume ses désirs et ses plaisirs au lit sans problème, ou peut etre est-ce moi qui la met à l'aise : toujours est-il que ça se passe bien. A tel point que, ayant l'habitude d'apprécier autre chose que son corps plus ou moins dénudé, nous commençons à nous voir "régulièrement".
Un, voir deux soirs dans la semaine, s'entend. Parfois pas du tout, d'ailleurs. Je pourrais certes faire plus mais mon grand âge (trente ans, hélas...) m'ayant appris, avec ce site, quelques menues leçons de vie, je continue de vivre ma vie sans la faire dévier vers cette inconnue au sourire pourtant si doux.
La relation s'installe donc naturellement si je puis dire dans ces espaces communs (auxquels elle n'est pas habituée, d'ailleurs : elle a 26 ans, et ses relations antérieures étaient beaucoup plus promptes a passer du temps ensemble, apparemment.) La seule entorse à la routine étant qu'on se retrouve souvent tard le soir chez elle, amenant fatalement a un amenuisement de la conversation, les appétences sexuelles de chacun des participants réclamant un temps certain pour être satisfaits.
Une petite fausse note dans ce début de courant d'air : un ancien sex-friend de madame s'ingénie a lui envoyer des sms de type amusons nous dans les bois, dans un langage apparemment vulgaire qui comprendrait de l'argot concernant les parties intimes de madame et monsieur. Vous voyez le tableau quoi. Peut être que cela était de nature a émoustiller la dame avant, d'ailleurs : je ne juge personne... (quoique un peu de finesse, même pour ces choses là...)
Toujours est-il que son insistance devenant lourde au point même de venir toquer a la fenêtre de sa chambre une nuit de samedi complètement bourré (sans ma présence, hélas !)... J'ai néanmoins à coeur de recadrer un peu la situation, en expliquant à la dame qu'une solution claire et net s'imposait avant que
- je la quitte directement sans laisser de mot au cas ou elle ne mette pas un terme définitif à l'affaire (ils font parti d'une même bande d'ami, quel joli tableau) en expliquant clairement au monsieur la notion de respect -de soi-même, pour commencer.-
- Elle me laisse l'adresse du malotru afin que je lui explique moi-même la notion de respect. Je ne suis pas spécialement jaloux mais certains comportements dépassent la limite, n'est-il pas.
Elle m'écoute, comprend le problème et (selon ses dires) y met un terme. C'était il y a un mois, plus de nouvelles depuis. Comme elle n'avait en premier lieu aucune raison de m'informer de tout cela, je suppose (je dis bien suppose) qu'elle est de bonne foi, et je ne pose plus aucune question la-dessus.
Depuis donc, les choses se passant toujours bien, on en arrive même a se voir trois week-end de suite. Si, si. Le troisième étant juste derrière nous, avec ce joli pont de la Toussaint qui fait tant plaisir.
Première chose : La jeune fille est plutôt avare de compliments, petites phrases, mots ou quoi que ce soit d'autre, car, comme toutes les jeunes filles de 26 printemps, elle a déjà souffert la pauvrette et ne veut plus s'enflammer comme avant. A l'ouest, rien de nouveau... Ma propre situation (je gère encore les travaux de la maison achetée avec mon ex compagne, et suis donc amené a revoir celle-ci, pour se mettre d'accord sur la vente/location de ladite maison) n'étant pas non plus neutre, ça peut se comprendre.
Elle est donc plutôt attentiste. Arrive à sortir quelques mots doux de sa bouche, plus rare, peut être plus vrais du coup, peut être pas du tout. N'étant pas un expert objectif et extérieur, je ne saurais le dire. Ca me semble vrai à moi, en tout cas.
Ce qui me semble étrange donc : nous allons bientôt entamer notre troisième mois ensemble. Je viens de passer quatre jour avec elle, nous avons fait des folies de notre corps, bien discuté, ri aussi, puisqu'il le faut parfois. Petite note de désappointement : ayant été particulièrement en forme (suite a un décès plutôt dur dans ma famille. Je suppose que ça joue. Eros, Thanatos, jouons avec la mort et bai**** pour se sentir vivants) ce wk, elle est à la limite de culpabiliser parce qu'elle n'a pas suivi mes appétits jusqu'au bout. Ce dont je me fous éperdument, d'ailleurs. Après l'avoir laissée pantelante et dans tous ses états, je rentre chez moi, hier midi, histoire de travailler un peu sur mes projets, quand même.
Comme d'habitude, pas de mot, mail, sms de sa part me signifiant qu'elle a apprécié ce wk, ou qu'elle a hâte de me revoir, qu'elle aime le quatuor à cordes enfin, qu'un sentiment ou qu'une émotion l'habitent. Simplement :
"Hello... ça a été ce matin avec les ouvriers ? Pour info jeudi soir je vois une copine et vendredi à 16h Laurent débarque. Il repart dimanche soir ou lundi matin. Bonne journée".
(Je m'en voudrais de faire encore trainer ce message, mais Laurent est un ami lointain qui vient dormir chez la dame quand il passe dans la région, apparemment. Encore une fois elle m'informe de tout sans que je demande rien, et je ne sens aucun mensonge là-derrière. Simplement on ne va pas jouer au docteur à côté de son pote qui dort sur le canapé, quoi. D'autres pourraient penser que je voudrais la voir tout de même et justement quand l'autre monsieur et là. J'aurais tendance à laisser passer. D'autres pourraient croire qu'en fait il va l'envoyer au septième ciel en un clignement de cil. Je fais le choix de faire confiance.)
Ce qui ne m'engage pas à lui répondre avec un lyrisme certain. D'ou, après cet interminable, monologue : que feriez-vous/répondriez vous ? sur quel ton ?
Merci beaucoup.
Et bonjour tout le monde, aussi. J'espère que vous allez bien et que vous réalisez vos projets quels qu'ils soient. A très bientôt
Mathias