- Jeu Avr 23, 2015 1:38 pm
#168624
[quote="mileuh"]Le vrai problème c'est que j'ai l'impression d'avoir passé un peu l'âge des relations sympas où on profite sans savoir vraiment où on va (tiens c'est marrant elle m'a dit la même chose).
Je l'ai vraiment dans la peau, je me sens vivant avec elle, hors du temps. On peut rester sans se parler pendant des heures, seulement à se regarder et se toucher. On ne vit pas ça souvent.
Mais je commence à vouloir me projeter, et, honnêtement, je ne sais pas où on va. Je n'ai pas envie d'être avec quelqu'un qui ne travaille pas, qui n'a pas un minimum les pieds sur terre, et qui à 30 ans ne sait pas encore vraiment ce qu'elle veut faire. Avec son caractère de merde, son rejet des contraintes et son besoin de contrôle, je la vois bien à son compte, dans le domaine du bien-être (ça l'intéresse beaucoup apparemment). Mais je ne perçois rien de concret là.
Alors oui, définitivement, ça pourrait marcher super bien: milliardaires, en vacances en permanence, sans aucune contrainte.
La réalité c'est: contraintes professionnelles (emploi du temps, revenus, jours de congés) et de la vie en général (loyer, emprunt, factures). C'est pas bandant mais il faut faire avec tout ça. Ce qu'il me semble elle ne comprend pas / n'accepte pas.
Stéphane l'a dit, mais je ne l'avais pas réalisé, le fait même qu'elle soit artiste (plusieurs "casquettes" en plus de ça) montre son refus du monde comme il est et de ses contraintes: bosser pour gagner sa vie par exemple, on est tous obligés de le faire. Elle travaille quand elle en a envie/besoin d'argent, et trouve on ne peut plus normal le principe de "solidarité" (celui qui gagne le plus paye pour celui qui gagne moins - Autrement dit, toujours l'autre puisque son choix c'est de refuser les contraintes, professionnelles y compris). Je n'ai presque aucun doute sur le fait qu'un boulot à plein temps la frustrerait. Et je ne veux pas qu'elle se sente comme ça.
Par contre j'y pense: elle est restée en couple pendant deux ans avec son ex, smicard puis chômeur puis smicard x2. Du coup là je suis un peu plus perplexe...
Une pièce de monnaie sur le fait que au moins 50% de ton attrait pour elle vient de cette représentation de la liberté / refus du monde du salariat.
Je suis persuadé que si tu étais à ton compte, avec un business qui fonctionne mais plus de liberté au jour le jour, elle te fascinerait beaucoup moins.
Elle te fascine parce que tu lui imagines un courage d'être sorti de ce "piège du salariat", qu'elle flotte au-dessus de tout ça.
Mais, tu ne réalises pas assez que sans son jolie visage et son art de l'intrigue, elle se serait bien démerdée comme tout le monde.
N'oublie pas qu'une femme à 10 000 filets de sécurité (ou "pigeons") dans sa chute. Donc bien que son père soit ouvrier (cf ton phone coaching), il est quasi-impossible qu'elle se retrouve à la rue. C'est pour ça qu'elle flotte dans les airs.
Toi, bon, tu t'es sorti les doigts, t'as fait une bonne école, t'as obtenu un bon poste.
Tu n'as peut-être pas 6 mois de vacances dans l'année, mais au moins tu es financièrement indépendant et ça tu l'as acquis avec ta bite et ton couteau.
Merde, rien que de dire tout ça, j'en construit à ta place du ressentiment pour ta copine.
Oublie cette impression de flottement, elle se serait débrouillée comment si elle avait été un homme ?
- Maigre hippie tout crade vendant du fromage de chèvre en Auvergne pour s'acheter son pet'
- Ou si il était assez beau, prostitué pour vieux gays
Voilà le prix de la liberté quand on ne se sort pas les doigts
Je l'ai vraiment dans la peau, je me sens vivant avec elle, hors du temps. On peut rester sans se parler pendant des heures, seulement à se regarder et se toucher. On ne vit pas ça souvent.
Mais je commence à vouloir me projeter, et, honnêtement, je ne sais pas où on va. Je n'ai pas envie d'être avec quelqu'un qui ne travaille pas, qui n'a pas un minimum les pieds sur terre, et qui à 30 ans ne sait pas encore vraiment ce qu'elle veut faire. Avec son caractère de merde, son rejet des contraintes et son besoin de contrôle, je la vois bien à son compte, dans le domaine du bien-être (ça l'intéresse beaucoup apparemment). Mais je ne perçois rien de concret là.
Alors oui, définitivement, ça pourrait marcher super bien: milliardaires, en vacances en permanence, sans aucune contrainte.
La réalité c'est: contraintes professionnelles (emploi du temps, revenus, jours de congés) et de la vie en général (loyer, emprunt, factures). C'est pas bandant mais il faut faire avec tout ça. Ce qu'il me semble elle ne comprend pas / n'accepte pas.
Stéphane l'a dit, mais je ne l'avais pas réalisé, le fait même qu'elle soit artiste (plusieurs "casquettes" en plus de ça) montre son refus du monde comme il est et de ses contraintes: bosser pour gagner sa vie par exemple, on est tous obligés de le faire. Elle travaille quand elle en a envie/besoin d'argent, et trouve on ne peut plus normal le principe de "solidarité" (celui qui gagne le plus paye pour celui qui gagne moins - Autrement dit, toujours l'autre puisque son choix c'est de refuser les contraintes, professionnelles y compris). Je n'ai presque aucun doute sur le fait qu'un boulot à plein temps la frustrerait. Et je ne veux pas qu'elle se sente comme ça.
Par contre j'y pense: elle est restée en couple pendant deux ans avec son ex, smicard puis chômeur puis smicard x2. Du coup là je suis un peu plus perplexe...
Une pièce de monnaie sur le fait que au moins 50% de ton attrait pour elle vient de cette représentation de la liberté / refus du monde du salariat.
Je suis persuadé que si tu étais à ton compte, avec un business qui fonctionne mais plus de liberté au jour le jour, elle te fascinerait beaucoup moins.
Elle te fascine parce que tu lui imagines un courage d'être sorti de ce "piège du salariat", qu'elle flotte au-dessus de tout ça.
Mais, tu ne réalises pas assez que sans son jolie visage et son art de l'intrigue, elle se serait bien démerdée comme tout le monde.
N'oublie pas qu'une femme à 10 000 filets de sécurité (ou "pigeons") dans sa chute. Donc bien que son père soit ouvrier (cf ton phone coaching), il est quasi-impossible qu'elle se retrouve à la rue. C'est pour ça qu'elle flotte dans les airs.
Toi, bon, tu t'es sorti les doigts, t'as fait une bonne école, t'as obtenu un bon poste.
Tu n'as peut-être pas 6 mois de vacances dans l'année, mais au moins tu es financièrement indépendant et ça tu l'as acquis avec ta bite et ton couteau.
Merde, rien que de dire tout ça, j'en construit à ta place du ressentiment pour ta copine.
Oublie cette impression de flottement, elle se serait débrouillée comment si elle avait été un homme ?
- Maigre hippie tout crade vendant du fromage de chèvre en Auvergne pour s'acheter son pet'
- Ou si il était assez beau, prostitué pour vieux gays
Voilà le prix de la liberté quand on ne se sort pas les doigts
Si tu peux être amant sans être fou d'amour,
Si tu peux être fort sans cesser d'être tendre
[...]
Et si tu peux aimer tous tes amis en frère
Sans qu'aucun d'eux soit tout pour toi ;
[...]
Tu seras un Homme, mon fils.
Si tu peux être fort sans cesser d'être tendre
[...]
Et si tu peux aimer tous tes amis en frère
Sans qu'aucun d'eux soit tout pour toi ;
[...]
Tu seras un Homme, mon fils.