- Lun Oct 28, 2013 1:08 am
#139810
Dje, ton analyse est belle, mais elle n'est pas pratique. Elle est même contre-productive.
Il y a une chose qu'on a tendance à faire sur ce forum c'est (pour faire court) injecter de la science dans les relations humaines (ouh, je vois le cercles des poètes disparues, alias Maurice, Geist et Eick, qui grincent des dents
).
Certains le font de manière trop simplifiée, ce sont les binaires (elle me touche l'épaule => elle est intéressée => elle eut coucher avec moi). Il n'y a aucune nuance chez eux. Et ce sont à cause d'eux qu'on reproche à ceux qui réfléchissent un peu sur les choses de l'amour d'être des robots ou des calculateurs.
C'est pour ça que sur le concept de « l'infini nuance », je ne peux être que d'accord avec toi. Tu as l'art d'injecter de la science en prenant en compte un grand nombre de paramètres auquels beaucoup seraient passés à côté.
[quote]À en faire trop, tu le claques. À en faire pas assez, ça ne tient rien. Chaque fille a son référentiel propre en matière d'élastique.
Bien sûr qu'il y a une infinité de nuances. Mais alors quoi ?
Qu'est-ce que ça va m'apporter concrètement d'en tenir compte ?
[quote]Entre les deux, tu trouves une univers infini de nuances se matérialisant non pas par la finesse de tes paroles mais par la combinaison complexe de la totalité des signaux que tu as donnés depuis votre rencontre.
J'ai l'impression que tu vois la femme comme un jeu d'échec où tu aurais calculé à l'avance les coups que tu devrais faire. Une relation ça se jauge au fur et à mesure ! On a le temps de voir venir avant que son élastique claque parce qu'elle ne supporte pas la distance.
Elle m'en aura fait part bien avant. Et ne me parle pas d'infinité de nuances ici, si une fille se barre au bout de 2 mois soi-disant parce que j'étais trop distant ou que je ne me confiais pas assez, sans m'avoir laissé d'indice avant, c'est soit qu'elle est soit folle soit un prétexte bidon.
Et dans ce cas, bien sûr que je vais m'adapter si je vois qu'elle a du mal à supporter que je la contacte si peu. Mais je veux qu'elle m'en fasse la demande
C'est aussi ça le challenge.
[quote]Certaines se laisseront volontiers frustrer à l'infini, parce qu'elles adorent se sentir souffrir. Ca ajoute du drame à leur existence. Elles se sentent vivre. Certaines résisteront au contraire beaucoup, parce qu'elles veulent tout contrôler.
Et les 66% qui ne veulent ni tout contrôler, ni vivre un drame grandeur nature, mais qui sont contentes d'avoir
enfin quelqu'un derrière qui courir
un peu au lieu de la trop bien connue lavette à ses ordres et tellement prévisible ?
Enfin, j'espère même que c'est un peu plus que 66% parce que, tes deux premières catégories, personnellement, je les laisse de côté.
[quote]L'idée, c'est de trouver le point un point de frustration légère de sorte qu'elle soit capable d'encaisser sans mal. La petite vanne, le petit retard dans la réponse, le rendez-vous juste trop court pour que ça lui trotte dans la tête sans pour autant te coûter des points.
Et si en rendez-vous tu te rends compte que tu es en face d'une fille qui est du genre à contrôler les choses à 90% tu vas faire quoi ? Tu vas trouver son « point de frustration optimal » ?
Je suis sûr que tu as le niveau d'intelligence pour calculer un tel point, mais franchement quel intérêt ?
Tu préfères t'adapter à une fille majoritairement inflexible quitte à te sentir mal à l'aise avec elle ?
Il y a un moment où ces nuances, face au challenge, tu les catégorises en un petit nombre d'ensembles :
- il y a les filles qui ne peuvent simplement pas supporter le challenge (le vrai, pas celui que certains pensent connaître en ne répondant pas à un appel ou en refusant les rendez-vous qu'elle propose), et celles-là qui veulent tout contrôler t'auront de toutes façons fait vivre un enfer (bon débarras !)
- il y a les filles qui ont un peu de mal, mais avec celles-là au fur et à mesure de la relation on trouve un compromis, et tu as eu l'intelligence de leur fait demander jusqu'à quel point elle voulait que tu sois moins challengeant. Et comme je le disais, le fait que ça soit elle qui te demande de baisser ton challenge, ça fait partie parie du challenge et ça ne peut qu'augmenter son niveau d'intérêt.
- il y a les filles qui se laisseront faire sans te le reprocher (mais tu sens quand même dans leur attitude que le challenge a eu l'effet bénéfique qu'elle devienne encore plus amoureuse de toi), et alors ces filles-là sont des filles en or car tu sais qu'en plus d'être amoureuses elles ne voudront jamais te mettre mal à l'aise
(et la copine de G. dont je parlais plus haut est ce genre de fille et tu n'imagines pas comme il l'apprécie pour ça !)
Ce que je fais, c'est que ces nuances-là, bien que je sache qu'elles existent, je les ramène à des cas pratiques
Des cas qui m'intéressent en tant qu'homme qui attend d'une femme certaines qualités.
Un peu comme le pragmatisme de l'ingénieur face au doctorant physicien : je sais que l'univers s'explique globalement par la physique quantique mais,
who cares, si je veux juste calculer la trajectoire d'un boulet de canon je me contente de la physique classique !
===
Ce qui me dérange aussi c'est que tu parles énormément de théorie et de généralité, mais où est l'expérience vécu, l'illustration d'un point que tu développes ? Je m'oblige toujours, quasi-systématiquement, à donner un exemple personnel ou de connaissance lorsque je développe une réflexion.
C'est pour ça que, de mon côté, ce que je retiens de la science dans les relations c'est :
-
les statistiques (si j'ai 95% de râteaux en abordant avec tel sujet et 30% avec tel autre, il y a sans doute une raison)
-
l'expérience (la théorie, en séduction ou ailleurs, n'a aucun poids sans illustration par le vécu, la réalité)
-
le pragmatisme de l'ingénieur face au physicien (c'est bien beau l'infini nuance face au challenge mais autant se ramener aux catégories qui m'intéressent : celles qui contrôlent trop et qui vont m'em***der, celles sur qui ça a un effet positif et que ça va rendre amoureuse)
Si tu peux être amant sans être fou d'amour,
Si tu peux être fort sans cesser d'être tendre
[...]
Et si tu peux aimer tous tes amis en frère
Sans qu'aucun d'eux soit tout pour toi ;
[...]
Tu seras un Homme, mon fils.