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Modérateurs: animal, Léo

By john dilinger
#139771 [quote="aequus"][quote]Mais bon sang, quelle femme saine trouverait si insupportable de vérifier ces 3 points pour l'homme dont elle est éperdument amoureuse ?

Deux mots sont incompatibles dans cette phrase, sauras-tu les retrouver ?

Non, honnêtement, je ne vois pas :wink:
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By Dje
#139804 [quote="john dilinger"]Et bien de quoi il s'agit alors ?
Est-ce que tu peux préciser ce à quoi tu penses ?
Est-ce que tu peux donner un exemple, des situations vécues par toi ou une connaissance ?
Postulons qu'il existe deux extrêmes :
- donner à l'autre ce qu'il réclamait consciemment, et qu'il ressente instantanément lassitude et ennui de voir son désir tué dans l'oeuf (car satisfait) => challenge 0
- refuser à l'autre ce qu'il souhaite profondément et inconsciemment (souvent sans qu'il sache précisément quoi) et faire naître une frustration qui mènera à l'explosion => challenge 100

Entre les deux, tu trouves une univers infini de nuances se matérialisant non pas par la finesse de tes paroles mais par la combinaison complexe de la totalité des signaux que tu as donnés depuis votre rencontre. Plus le temps passe, plus la somme de ces signaux se complexifie, plus la nuance devient fine (tu es naturellement familier des [url=http://www.astrosurf.com/luxorion/Physique/fractal-choufleur.jpg]fractales[/url]). Il y a d'autres choses à dire à ce sujet, mais je m'écarterais trop de la question.

Disons que le challenge dans le couple fonctionne comme un élastique. À en faire trop, tu le claques. À en faire pas assez, ça ne tient rien. Chaque fille a son référentiel propre en matière d'élastique. Et chaque homme aussi.

Certaines se laisseront volontiers frustrer à l'infini, parce qu'elles adorent se sentir souffrir. Ca ajoute du drame à leur existence. Elles se sentent vivre. Certaines résisteront au contraire beaucoup, parce qu'elles veulent tout contrôler. L'idée, c'est de trouver le point un point de frustration légère de sorte qu'elle soit capable d'encaisser sans mal. La petite vanne, le petit retard dans la réponse, le rendez-vous juste trop court pour que ça lui trotte dans la tête sans pour autant te coûter des points.

Je tiquais simplement sur la notion de challenge contre-productif sur certaines. C'est simplement qu'elles veulent trop de contrôle et sont incapables d'accepter l'élastique que tu veux leur imposer. Encore une fois, c'est une question de dosage et seulement de dosage.
By john dilinger
#139810 Dje, ton analyse est belle, mais elle n'est pas pratique. Elle est même contre-productive.

Il y a une chose qu'on a tendance à faire sur ce forum c'est (pour faire court) injecter de la science dans les relations humaines (ouh, je vois le cercles des poètes disparues, alias Maurice, Geist et Eick, qui grincent des dents :wink: ).

Certains le font de manière trop simplifiée, ce sont les binaires (elle me touche l'épaule => elle est intéressée => elle eut coucher avec moi). Il n'y a aucune nuance chez eux. Et ce sont à cause d'eux qu'on reproche à ceux qui réfléchissent un peu sur les choses de l'amour d'être des robots ou des calculateurs.

C'est pour ça que sur le concept de « l'infini nuance », je ne peux être que d'accord avec toi. Tu as l'art d'injecter de la science en prenant en compte un grand nombre de paramètres auquels beaucoup seraient passés à côté.

[quote]À en faire trop, tu le claques. À en faire pas assez, ça ne tient rien. Chaque fille a son référentiel propre en matière d'élastique.

Bien sûr qu'il y a une infinité de nuances. Mais alors quoi ?
Qu'est-ce que ça va m'apporter concrètement d'en tenir compte ?

[quote]Entre les deux, tu trouves une univers infini de nuances se matérialisant non pas par la finesse de tes paroles mais par la combinaison complexe de la totalité des signaux que tu as donnés depuis votre rencontre.

J'ai l'impression que tu vois la femme comme un jeu d'échec où tu aurais calculé à l'avance les coups que tu devrais faire. Une relation ça se jauge au fur et à mesure ! On a le temps de voir venir avant que son élastique claque parce qu'elle ne supporte pas la distance.
Elle m'en aura fait part bien avant. Et ne me parle pas d'infinité de nuances ici, si une fille se barre au bout de 2 mois soi-disant parce que j'étais trop distant ou que je ne me confiais pas assez, sans m'avoir laissé d'indice avant, c'est soit qu'elle est soit folle soit un prétexte bidon.

Et dans ce cas, bien sûr que je vais m'adapter si je vois qu'elle a du mal à supporter que je la contacte si peu. Mais je veux qu'elle m'en fasse la demande :) C'est aussi ça le challenge.

[quote]Certaines se laisseront volontiers frustrer à l'infini, parce qu'elles adorent se sentir souffrir. Ca ajoute du drame à leur existence. Elles se sentent vivre. Certaines résisteront au contraire beaucoup, parce qu'elles veulent tout contrôler.
Et les 66% qui ne veulent ni tout contrôler, ni vivre un drame grandeur nature, mais qui sont contentes d'avoir enfin quelqu'un derrière qui courir un peu au lieu de la trop bien connue lavette à ses ordres et tellement prévisible ?

Enfin, j'espère même que c'est un peu plus que 66% parce que, tes deux premières catégories, personnellement, je les laisse de côté.

[quote]L'idée, c'est de trouver le point un point de frustration légère de sorte qu'elle soit capable d'encaisser sans mal. La petite vanne, le petit retard dans la réponse, le rendez-vous juste trop court pour que ça lui trotte dans la tête sans pour autant te coûter des points.

Et si en rendez-vous tu te rends compte que tu es en face d'une fille qui est du genre à contrôler les choses à 90% tu vas faire quoi ? Tu vas trouver son « point de frustration optimal » ?
Je suis sûr que tu as le niveau d'intelligence pour calculer un tel point, mais franchement quel intérêt ?
Tu préfères t'adapter à une fille majoritairement inflexible quitte à te sentir mal à l'aise avec elle ?

Il y a un moment où ces nuances, face au challenge, tu les catégorises en un petit nombre d'ensembles :
- il y a les filles qui ne peuvent simplement pas supporter le challenge (le vrai, pas celui que certains pensent connaître en ne répondant pas à un appel ou en refusant les rendez-vous qu'elle propose), et celles-là qui veulent tout contrôler t'auront de toutes façons fait vivre un enfer (bon débarras !)
- il y a les filles qui ont un peu de mal, mais avec celles-là au fur et à mesure de la relation on trouve un compromis, et tu as eu l'intelligence de leur fait demander jusqu'à quel point elle voulait que tu sois moins challengeant. Et comme je le disais, le fait que ça soit elle qui te demande de baisser ton challenge, ça fait partie parie du challenge et ça ne peut qu'augmenter son niveau d'intérêt.
- il y a les filles qui se laisseront faire sans te le reprocher (mais tu sens quand même dans leur attitude que le challenge a eu l'effet bénéfique qu'elle devienne encore plus amoureuse de toi), et alors ces filles-là sont des filles en or car tu sais qu'en plus d'être amoureuses elles ne voudront jamais te mettre mal à l'aise
(et la copine de G. dont je parlais plus haut est ce genre de fille et tu n'imagines pas comme il l'apprécie pour ça !)

Ce que je fais, c'est que ces nuances-là, bien que je sache qu'elles existent, je les ramène à des cas pratiques
Des cas qui m'intéressent en tant qu'homme qui attend d'une femme certaines qualités.

Un peu comme le pragmatisme de l'ingénieur face au doctorant physicien : je sais que l'univers s'explique globalement par la physique quantique mais, who cares, si je veux juste calculer la trajectoire d'un boulet de canon je me contente de la physique classique !

===

Ce qui me dérange aussi c'est que tu parles énormément de théorie et de généralité, mais où est l'expérience vécu, l'illustration d'un point que tu développes ? Je m'oblige toujours, quasi-systématiquement, à donner un exemple personnel ou de connaissance lorsque je développe une réflexion.

C'est pour ça que, de mon côté, ce que je retiens de la science dans les relations c'est :
- les statistiques (si j'ai 95% de râteaux en abordant avec tel sujet et 30% avec tel autre, il y a sans doute une raison)
- l'expérience (la théorie, en séduction ou ailleurs, n'a aucun poids sans illustration par le vécu, la réalité)
- le pragmatisme de l'ingénieur face au physicien (c'est bien beau l'infini nuance face au challenge mais autant se ramener aux catégories qui m'intéressent : celles qui contrôlent trop et qui vont m'em***der, celles sur qui ça a un effet positif et que ça va rendre amoureuse)
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By Murakami
#139816 [quote="john dilinger"]Dje, ton analyse est belle, mais elle n'est pas pratique. Elle est même contre-productive.

Il y a une chose qu'on a tendance à faire sur ce forum c'est (pour faire court) injecter de la science dans les relations humaines (ouh, je vois le cercles des poètes disparues, alias Maurice, Geist et Eick, qui grincent des dents :wink: ).

Franchement on va finir par comprendre que tu n'es pas un poète... Par contre, je me demande si ça tourne pas un peu à l'obsession, 2-3 posts que tu leur en glisses une petite au détour d'une phrase ponctuée d'un smileys pour faire passer le tout. Je dois avouer que la récurrence m'a fait tilter.

[quote="john dilinger"] C'est encore un plus grand élève de Doc Love que moi, il sait faire preuve d'une rigueur phénoménale dans l'application de ces principes, notamment grâce à un bon self-control et une bonne paire de c******* ! (Tout le contraire d'un poète en somme :wink: )

[quote="john dilinger"][quote]commencera pour moi une 32ème ronde autour de l'astre solaire

Oh non, encore un poète :roll:

Je plaisante :wink: Bienvenue !

Pour revenir au sujet, c'est peut être parce que mon cerveau est encore embrumé mais je ne vois en quoi les propos de Dje et les tiens se contredisent... En gros, j'aurais résumé les deux par "du challenge oui mais en sachant le nuancer et l'adapter au niveau de tolérance de la femme qui est en face, pour peu qu'on veuille laisser se développer quelque chose avec elle".
By john dilinger
#139826 [quote="Murakami"]Franchement on va finir par comprendre que tu n'es pas un poète... Par contre, je me demande si ça tourne pas un peu à l'obsession
Sorry, période de révisions intenses :mrgreen:
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By Murakami
#139830 [quote="animal"]C'est parce que John veut nous challenger ;-)

Le coquin ...

[quote="john dilinger"][quote="Murakami"]Franchement on va finir par comprendre que tu n'es pas un poète... Par contre, je me demande si ça tourne pas un peu à l'obsession
Sorry, période de révisions intenses :mrgreen:

Tu es pardonné mais attention la prochaine fois je t'écris un poème... :lol:
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By Dje
#139880 [quote="john dilinger"]J'ai l'impression que tu vois la femme comme un jeu d'échec où tu aurais calculé à l'avance les coups que tu devrais faire.
Si c'est le sentiment que ça donne, je me suis mal démerdé.

Pour être tout à fait clair : je trouve que tout ça est globalement bien trop nuancé et complexe pour permettre de s'adapter vraiment et totalement à l'autre. Ça demande trop d'efforts (ou du moins ça m'en demande trop), c'est trop étrange de chercher à voir venir le loup de si loin. À vouloir tout prévoir, on s'empêche de tout.

Ma démarche se résume à deux idées complémentaires. D'abord, il existe un monde entier de raisons légitimes pour qu'elle voie du challenge là où il n'y en a pas, ou qu'elle ne le voie pas lorsqu'il y en a. Ensuite, il est hors de question que je me pollue la vie à ajuster mon comportement naturel dans des amplitudes démesurées "juste" pour garder une fille.

S'il est vrai qu'elle se trouve à un endroit précis entre le challenge total et l'absence de challenge, j'ai moi aussi mon adresse sur cette échelle. Si les deux se correspondent à peu près, très bien, sinon ce n'est plus un travail sur soi, c'est limite de la publicité mensongère (en plus de se frustrer soi même).

[quote="john dilinger"]Enfin, j'espère même que c'est un peu plus que 66% parce que, tes deux premières catégories, personnellement, je les laisse de côté.
Ce ne sont pas des catégories, ce sont des extrêmes. C'est la combinaison de ces deux extrêmes, leur mélange, qui produit une réalité nuancée. Il n'y a pas les hommes 100% masculins d'un côté et les femmes 100% féminines de l'autre. Si je pleure devant un film, où est-ce que je me trouve ?

[quote="john dilinger"]Il y a un moment où ces nuances, face au challenge, tu les catégorises en un petit nombre d'ensembles :
- il y a les filles qui ne peuvent simplement pas supporter le challenge[...]
- il y a les filles qui ont un peu de mal[...]
- il y a les filles qui se laisseront faire sans te le reprocher
Ma remarque initiale venait simplement nuancer ton discours : elles supportent ou ne supportent pas ton challenge. Le tien. Ton niveau, à toi, propre. Et puisque tu me demandes avec insistance un exemple pour illustrer le propos, je t'en donne un.

Il y a quelques années, j'ai passé quelques mois avec une fille qui sortait du même milieu (et patelin) que moi, une sorte d'élan néo-bourgeois, du genre coeur de hippie qui fait l'X. Elle avait une résistance absolue à la distance. Mon absence devait être longue (plusieurs semaines) pour qu'elle commence à me chercher par téléphone. Ces périodes d'absence n'étaient pas du tout jouées ou forcées, les quelques poilus qui me connaissent ici te diront que ça tient parfois de l'impolitesse.

Ca s'était très bien passé avec elle, je ne ressentais pas l'envie d'aller voir ailleurs parce qu'elle vivait très bien mon rythme. Je crois même que mon intérêt a augmenté grâce à ça. N'importe quel mec moins bizarrement foutu que moi sur ce plan s'en serait probablement inquiété et se serait interrogé sur sa fidélité. De mon côté, je n'en doutais tellement pas que je ne me suis jamais posé la question.

A contrario, je suis tombé une fois sur une jeune fille qui avait très mal pris le fait que je ne termine jamais un rendez-vous en prenant date pour le prochain. Mais vraiment. La dernière fois, c'est simple, je me suis entendu dire "mon pauvre garçon, tu te donnes tellement de mal à vouloir me faire croire que tu n'as pas besoin de moi". Je ne challenge jamais consciemment parce que je sais que je suis puant là dessus à l'état naturel. Je ne pense pas non plus qu'elle était cinglée (ce genre de chose ne vient jamais seul), mais il faut croire que mon rythme standard était trop décalé par rapport au sien. Après cette phrase assassine, elle n'a bien sûr honoré aucun des deux rendez-vous suivants (et derniers).

Ce que tu considères être du challenge n'a d'emprise que dans un monde tournant au même rythme que le tien. Quelqu'un qui voyage sans arrêt n'éprouvera pas de manque au même moment qu'un autre au chômage et sans aucun loisir. Quelqu'un qui travaille à plein temps aura un monde au temps bien plus lisse qu'un étudiant vivant une année balisée par les partiels et la détente (relative) qu'on trouve après.

Bref, c'est déjà trop long, donc je tranche sec.
By john dilinger
#139901 [quote]Ma remarque initiale venait simplement nuancer ton discours : elles supportent ou ne supportent pas ton challenge. Le tien. Ton niveau, à toi, propre.
Ok, c'est intéressant.

A mettre en parallèle avec la nécessité de se rencontrer à statut social équivalent, le fait de se rencontrer à charge d'activité à peu près équivalente.
Jouer la distance quand on est dans les faits bien moins occupé (donc bien plus vacant) que l'autre peut sembler faux.

Un cadre au chômage qui a rencontré une cadre en activité se trouvera un peu freiné pour ce qui est de mettre de la distance.
A moins d'avoir remplacé ses activités de travail par des activités/projets tout aussi pleins et organisés.
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By Stan
#140578 [quote]Work hard, then, you will be good at maths

J'ai vu récemment un ami à moi — qui est aujourd'hui dans une bonne école d'ingé — commenter ça sur une page FB expliquant que les maths, c'était dans les gênes.

Je suis resté fixé quelques secondes sur ce commentaire.
J'ai toujours été mauvais en maths, mais à la réflexion, je me suis jamais donné les moyens d'y être bon, même si heureusement, j'ai réussi dans d'autres disciplines. Mais bêtement, plus jeune, je me contentais et me rassurais en expliquant qu'effectivement, « je n'étais pas fait pour ça »

Lorsque quelqu'un a fait une grande école et qu'il gagne logiquement de l'argent par la suite, certains sont là pour crier à l'injustice, au manque de solidarité. D'autres sont là pour réclamer plus d'aides.
Et cela, pendant qu'eux ne pensaient alors qu'à la fête et à s'amuser.

Or, on oublie bien souvent le travail, l'abnégation, le courage, les heures passées la tête dans les mains à se prendre la tête sur des problèmes abstraits pour en arriver à ça. À titre personnel, je ne peux m'empêcher de respecter et d'admirer profondément ça.
Le sens du sacrifice, la vision du long terme et le renoncement au plaisir à court terme et moyen terme.

Non, on ne regarde que le résultat, jamais le travail qu'il y a derrière.
Et ceci vaut aussi dans d'autres domaines notamment la séduction : combien de râteaux, combien de remises en question, combien d'heures à réfléchir sur soi et ce qui nous entoure pour finir par plaire ?
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By Stan
#142357 Marine, 23 ans.

Arrivée dans mon groupe de TD cette année. Blonde aux yeux verts, parfaitement charmante.
Élégante.

J'entrepris de dialoguer avec elle comme avec toutes celles et ceux qui composent ma classe.
Feeling et confessions vite arrivés. Nous échangeons sur nos vies respectives : amour, travail, passé. Tous les deux partageons déjà nos vies avec quelqu'un, elle depuis plusieurs années, moi depuis quelques mois.
Nous parlons mode, relations hommes femmes, et badinons sur divers sujets.

Très vite, quelques mails s'échangent. Pour que je lui envoie des cours officiellement (arrivée 1 mois en retard), pour partager quelques délires officieusement. Je la fais rire d'après ce qu'elle dit ; je me sens en case « bon pote » et ça ne me gêne pas plus que ça.

Sauf que.

La barrière est tellement immense qu'elle semble justement plus facile à franchir.

Besoin féminin d'être prise régulièrement, surtout quand le copain est loin (Asie).
Besoin masculin de prendre celle qui s'offre à lui a fortiori quand elle est irrésistible.

Je sentais que quelque chose se tramait depuis quelques jours. Mails nombreux de sa part, SMS nombreux aussi. Réponses rapides de ma part, moins de la mienne.

En début de soirée j'en recevais un SMS d'elle me faisant explicitement des avances.
Je pourrai vous dire que les avances me dégoûtent quand elles sont cash et faites salement ; pas de sa part puisque non sans être dénuées d'une timidité et d'une gêne toute féminine.

Il y a des soirs où les décisions sont plus propices à la réflexion que d'autres.
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By Giovanni Drogo
#142410 [quote="Stan"]

Lorsque quelqu'un a fait une grande école et qu'il gagne logiquement de l'argent par la suite, certains sont là pour crier à l'injustice, au manque de solidarité. D'autres sont là pour réclamer plus d'aides.
Et cela, pendant qu'eux ne pensaient alors qu'à la fête et à s'amuser.



Sans doute les mêmes qui ânonnaient la cigale et la fourmi, au lieu de chercher à comprendre l'histoire, espérant vaguement que la maîtresse, prise d'une soudaine surdité, les laisse passer en classe supérieure...


[quote="Stan"]
Or, on oublie bien souvent le travail, l'abnégation, le courage, les heures passées la tête dans les mains à se prendre la tête sur des problèmes abstraits pour en arriver à ça. À titre personnel, je ne peux m'empêcher de respecter et d'admirer profondément ça.
Le sens du sacrifice, la vision du long terme et le renoncement au plaisir à court terme et moyen terme.


Je ne suis pas convaincu que ceux-ci aient également raison. Enfin, pour ceux prêts à tout (ou presque) renoncement dans le but d'assouvir une ambition. En tout cas si ils le font consciemment...

Pour (essayer) d'être clair : si le sens de ta vie réside dans l'assouvissement de ta passion sous la forme de carrière, travaille dur, tait toi et espère !
Sinon, essaye de concilier et n'écoute pas la pression sociale.

A mon sens un sage doit être doté d'un strabisme : l'oeil droit regarde au loin, le gauche ses chaussures !
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By Stan
#142553 J'avais invité Marine à une discussion en face à face, le lendemain, à la fac pour que nous discutions. Par manque de confiance en elles patent, elle me demandait si je ne m'étais pas moqué. Oh, certes, l'avance était pudique, mais la peur d'être rejetée l'avait probablement effrayée.

[quote]Tu es beau, intelligent, et tu me fais rire. Et moi, ça ne va plus avec mon copain, il est loin, et j'ai envie de légèreté, de m'amuser.

Je restais silencieux pendant qu'elle s'enterrait dans les justifications. Là-dessus, John Di m'a beaucoup apporté, j'aurai probablement tenté de reprendre comme à mon habitude le contrôle de la conversation et injecter de l'énergie sans besoin. Toujours est-il que, face à des telles révélations et face à tant de simplicité dans ses dires, ce silence m'arrangeait bien.
Je fixais ses yeux verts claires et sa crinière blonde, au fond, j'étais fier, car cette fille est réellement belle, élégante.

Fille magnifique rattrapée par le manque de sexe mais ne voulant pas se faire prendre par n'importe qui (on a passé de longues minutes à se foutre de la gueule de la technique des mecs qui l'abordaient en boîte).

Je lui expliquais qu'il n'y avait aucune moquerie. Et après quelques phrases de plus échangées, lui disait que j'étais d'accord. Elle m'assure n'avoir jamais fait ça et refuse « qu'on (et que) la prenne pour une pute ». De là découle une promesse que nous nous sommes faites : personne ne le saura dans la classe. Condition que j'ai accepté bien entendu, et sans broncher.
Quelques secondes plus tard, elle m'avouait avoir déjà franchi le cap 2 fois avec quelqu'un d'autre. En 8 ans de relation, je me suis dit qu'elle se mentait plus à elle-même qu'autre chose.

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Paradoxalement, je me rends compte plus encore de l'importance que ma copine occupe dans ma vie. Je n'ai jamais ressenti un manque aussi fort pour elle que ces jours-ci. Je m'apprête à sauter de l'infidélité. Par goût nouveau du danger et non par frustration. Ce n'est même pas par frustration ni par manque de sexe, je n'ai jamais été aussi détaché de ça de toute ma vie. Non, un cocktail de sensations difficile à décrire mais qui me pousse irrésistiblement dans bras. La curiosité, le danger, l'envie de voir l'après.

En un mot, l'aventure.

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Difficile à décrire que l'étape de séduction qui nous a rapproché. Les filles de ma classe disent de moi que je suis un mec « décontracte ». Souvent bien habillé, souriant, et plutôt pas con, l'échange social dans une classe ne me fait pas trop peur. Beaucoup moi que dans la rue par exemple.
J'ai effectivement commencé par la faire rire dans, puis à discuter de plus en plus avec elle.
Habitué à lâcher « bonne nuit jeune fille », je lâchais un « charmante » ; je ne savais bien entendu pas du tout que ça allait déboucher sur tout ça.

On m'a dit que j'avais eu la chance d'avoir bénéficié d'un bon timing. Mais qu'est-ce que la séduction sinon une affaire de timing ? Et avais-je de la chance quand l'autre connasse me prétextait un « mauvais timing » pour se refuser finalement à moi, après 2 mois d'intense complicité, parce que « finalement, elle n'arrive pas plus à se regarder dans une glace vis-à-vis de son copain ? ».
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By Stan
#143305 Discussion sur FB avec un ami qui s'intéresse à la séduction. Passé quelques échanges, ils m'envoyaient ceci. Je ne résiste pas à l'envie de vous faire partager ses propos :

[quote]

Sur internet, tu peux également trouver des livres gratuits sur la psychologie féminine qui datent du début xxieme mais reste toujours d'actualité.

Une des choses à savoir est que le bonheur de l'homme et de la femme est atteint différemment. L'homme trouve son bonheur dans la conquête, la découverte alors que la femme a besoin de plénitude, c'est à dire de se sentir combler. Pour séduire une femme, il faut lui donner la sensation qu'elle est en sécurité avec toi. Or ce sentiment de sécurité varie d'une femme à l'autre. Certaines chercheront un type baraqué, d'autres un mec qui a de l'argent, d'autres une grande histoire d'amour. Dans tous les cas, elles doivent avoir le sentiment d'être aimer pour ce qu'elle est ou pour ce qu'elle croit être. Il faut donc s'interroger sur leurs motivations ( souvent inconscientes) et combler leur désir si cela est possible en s'adaptant à elle.
Dans tout cela, la base c'est la confiance en soi. Lorsqu'on a confiance en soi, on réussit généralement ce qu'on entreprend. On fait des études, on a un bon boulot, on est drole, on a de l'argent, des amis... tout se suit.

L'homme qui a confiance attira donc naturellement les femmes car il démontrera par son attitude les valeurs qu'elles recherchent.
Un homme en revanche recherchera chez une femme l'innocence, la beauté, la simplicité qui sont des qualités féminines.
Malheureusement notre société destructurée pousse les individus à combattre leur nature (pensée existentialiste), en créant des hommes sensibles et fragiles et des femmes fortes et sur d'elle. Cette inversion des rôles conduit à un mal être généralisé et à l'impossibilité de former un couple puisque ses membres sont tiraillés entre ce que la société leur promet et ce qu'ils sont réellement.
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By Thorgal
#143309 [quote="Stan"] L'homme trouve son bonheur dans la conquête, la découverte alors que la femme a besoin de plénitude, c'est à dire de se sentir combler.

Je crois que le bonheur ne s'atteint pas autrement qu'envers soi-même mais bon. Pour le reste, je trouve son point de vue très idéologique.
C'est faux par exemple de dire que l'inversion des rôles génère un mal-être généralisé (enfin faux si l'on part du principe que cette nouvelle tendance idéologique serait venu dérégler quelque chose qui marchait plutôt bien) c'est une idée très largement répandu par les gens qui ne travaillent pas sur eux, inconscients qu'ils sont du nombre invraisemblable de casseroles familiales que l'on se trimballe.