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Modérateurs: animal, Léo

By john dilinger
#160096 [quote="Kévin"]Parfaitement d'accord. Et en général, tu attires l'incompréhension voire l'antipathie de la part des mecs plus portés sur le coup d'un soir, lorsque tu tournes le dos sciemment à une opportunité de ce genre.
Il y a tout de même un univers des possibles entre la relation longue et le coup d'un soir.

Et les envies ne sont pas figées dans le temps.

Si je suis très attirée par une femme parce qu'elle éveille ma mémoire poétique, et si ensuite je m'en lasse, qu'est-ce que c'est ?
Une relation longue écourtée ? Un coup d'un soir prolongé ?
C'est autre chose, entre les deux.
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By Stan
#160097 [quote]Ca serait bien malheureux de s'en faire un projet de vie... :mrgreen:

Depuis quand tu lis les journaux toi, vil coquin ! :mrgreen:
By Kévin
#160157 [quote="john dilinger"][quote="Kévin"]Parfaitement d'accord. Et en général, tu attires l'incompréhension voire l'antipathie de la part des mecs plus portés sur le coup d'un soir, lorsque tu tournes le dos sciemment à une opportunité de ce genre.
Il y a tout de même un univers des possibles entre la relation longue et le coup d'un soir.

Et les envies ne sont pas figées dans le temps.

Si je suis très attirée par une femme parce qu'elle éveille ma mémoire poétique, et si ensuite je m'en lasse, qu'est-ce que c'est ?
Une relation longue écourtée ? Un coup d'un soir prolongé ?
C'est autre chose, entre les deux.
Bien entendu, tout est possible. Je faisais simplement référence à l'animosité qu'expriment certains hommes quand tu ne conclues pas à chaque occasion qui se présente.
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By Stan
#160454 L'autre jour, j'écoutais un politologue plutôt de gauche — mais de gauche intelligente —, qui disait, en substance, ceci :

[quote]Le fait que Nicolas Sarkozy revienne en politique c'est une mauvaise nouvelle pour la gauche car elle va faire de l'antisarkozysme primaire et ça va l'empêcher à penser.

Ne vous inquiétez pas, il ne s'agira pas de politique ici.

Mais tout à l'heure, je discutais avec Arthus sur le thème de la rupture. Quittez une femme, vous serez un salaud, ce qui à ses yeux paraît normal et c'est vrai.

Mais à la réflexion, pas tant que ça, et c'est justement là que j'ai fait une analogie plutôt intéressante avec l'analyse présentée plus haut : traiter son ex de salaud empêcher de penser ; empêche de se remettre en question.

Il me semble que les filles ont cette tendance assez facile de jeter l'opprobre sur l'homme pour empêcher toute auto-critique. Or, chaque rupture, plutôt que de se contenter de calomnier l'autre, devrait amener à se remettre en question soi-même. Au final, on en arrive à des situations où c'est toujours la faute de l'autre, donc on continue ses propres erreurs et reproduisant l'échec à l'infini.

Ainsi, ne trouve-t-on pas là une certaine explication de cette fameuse phrase plaignante répétée à satiété par les femmes : « j'ai une vie sentimentale de merde » ?
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By Stan
#161975 Dans une période de deuil, comme nous en traversons une actuellement, j'oscille d'une sensation à l'autre :

— La première, c'est l'émotion, bien entendu, face à tant de barbarie, de haine, mais aussi de tristesse.
— La seconde sensation qui me vient peu après, c'est le dégoût. Dégoût face à ce déferlement médiatique, de gens qui soudainement, reconnaissent l' « extraordinaire qualité du journal » et l'extrême gentillesse de ses dessinateurs.

On ne reviendra pas non plus sur les hiérarchies dégoûtantes opérées par les médias : les 4 dessinateurs éclipsant presque l'économiste Bernard Maris, et les deux policiers morts sur le coup.

Mais, pire encore dans ces conditions, je suis dégoûté par tous ces gens qui, ne connaissant même pas le journal au préalable, ne s'occupant que sommairement, voire quasiment pas de politique et encore moins de la question de la liberté, venir faire des grandes déclarations au journal. Ou plutôt si, la liberté n'est invoquée seulement lorsqu'il s'agit de téléchargement illégal ou de la fumette. Mais là, voilà tous ces braves gens devenir de grands apôtres de la liberté d'expression ; les mêmes crétins qui, quelques semaines avant, en appelaient à la censure de Zemmour parce que, quand même, la liberté d'expression c'est bien que jusque-là où je l'ai décidé.

En revanche, lorsque vous leur parlez du courant idéologique — le libéralisme — qui promeut justement les libertés sur tous les plans et a fortiori pour la presse, la même jeunesse vous prend pour un sbire de Goldman Sachs au mieux, pour un affameur du tiers-monde au pire.

Jeunesse en quête de validation sociale, qui tente de s'acheter une bonne conscience morale : à celui qui se montrera le plus choqué par les attentats. Plus ça va, et plus je me dis que dès que quelque chose suscite l'engouement aussi chez les - 18 ans (et encore), plus il faut s'en éloigner (il est tout à fait possible d'appliquer ça en politique, et particulièrement lorsqu'il s'agit de manifs).

Je ne peux m'empêcher d'éprouver une certaine tristesse, mais quelque part, aussi, une forme de dégoût.