Arrêtez votre petit blog que personne ne lit, bénéficiez des milliers de visiteurs quotidiens de SpikeSeduction pour votre journal

Modérateurs: animal, Léo

Avatar de l’utilisateur
By jazzitup
#97739 [quote]Il y a quelque chose de sacré dans le mariage. Ce n'est pas le serment de fidélité, ce mensonge, cette inhumanité. C'est la résolution dans homme et d'une femme à vieillir ensemble. A descendre ensemble la route de l'usure et des décrépitudes.. A s'épauler tendrement jusqu'au tombeau. Tout couple est une impossibilité. Mais cette noble décision transcende les orages, les incompréhensions, les tromperies, les lassitudes. La ferme résolution de vieillir ensemble : alors les pauvres choses mouvantes de la vie à deux prennent un sens hiératique. Et, finalement, tenir cette promesse qui passe l'amour, voilà qui ressemble à l'amour, voilà qui est peut-être la plus belle forme de l'amour .... (Louis Pauwels)
Avatar de l’utilisateur
By Elan
#97740 Beau texte qui rappelle qu'être bien dans ses baskets implique nécessairement d'accepter que d'autres soient bien, dans d'autres baskets.

Au juste:[quote]"C'est pas de ma faute, c'est la génétique" n'est pas une excuse, mais une belle connerie.La génétique et l'éducation, soient deux choses sur lesquelles on n'a strictement aucune influence, jouent pour beaucoup dans le caractère et les facultés d'une personne - c'est injuste, mais c'est comme ça.
Ça ne veut pas dire qu'il faut placer le "c'est pas de ma faute" à toutes les sauces, juste trouver ce pour quoi on est fait - qui ne sera pas de notre faute non plus, d'ailleurs.
By Sobre n' Soft
#97741 [quote="Gentleman"]Je me demande si le mariage à 20 ans quand on a déjà 3 enfants n'est pas un subterfuge pour se donner l'impression d'être en sécurité (affective).


En quoi serait-ce nécessairement un subterfuge ? Pourquoi cette impression serait-elle forcément fausse, pour toi ?

[quote]À l'inverse, les hommes qui ne s'engagent pas ne seraient-ils pas des hommes confiants, qui n'ont en fait aucune raison pour s'engager, puisqu'ils savent où ils vont ?

Non. Il existe des dizaines de scénarios décortiqués dans la littérature du domaine. Mais le coup du mec "tellement confiant qu'il n'a besoin de personne", c'est juste aberrant. Regarde les célibataires autour de toi, et dis-moi si ils ont la vie dont ils rêvent. Puis regarde les gens qui ont vraiment atteint la vie qu'ils souhaitent, et dis moi s'ils sont célibataires.

Les gens confiants, qui savent où ils vont et comment y aller ne sont pas célibataires parce qu'à moins d'avoir une tendance névrotique à la solitude, à terme c'est toujours plus agréable d'y aller à deux. Bien sûr il y a des phases de durée variable selon les individus et cela dépend pour beaucoup de l'âge, mais à terme, personne ne souhaite vivre seul. Ou plutôt, chacun tend à un moment ou l'autre à être en couple, et ce n'est pas une question de confiance mais surtout de plaisir global. Les gens en couple vivent plus longtemps, se disent plus heureux, font moins de dépressions et d'accidents cardiovasculaires, sont moins stressés, font plus l'amour, bref sont atteints de moins de pathologies en général et ont un meilleur état de santé global assez caractéristique des gens "stables".
By Memphis
#97746 [quote="Sobre n' Soft"]Les gens confiants, qui savent où ils vont et comment y aller ne sont pas célibataires parce qu'à moins d'avoir une tendance névrotique à la solitude, à terme c'est toujours plus agréable d'y aller à deux. Bien sûr il y a des phases de durée variable selon les individus et cela dépend pour beaucoup de l'âge, mais à terme, personne ne souhaite vivre seul. Ou plutôt, chacun tend à un moment ou l'autre à être en couple, et ce n'est pas une question de confiance mais surtout de plaisir global. Les gens en couple vivent plus longtemps, se disent plus heureux, font moins de dépressions et d'accidents cardiovasculaires, sont moins stressés, font plus l'amour, bref sont atteints de moins de pathologies en général et ont un meilleur état de santé global assez caractéristique des gens "stables".

Est-ce que ce ne serait pas la solitude assumée qui permettrait par la suite d'être heureux en couple ? On peut faire une place à quelqu'un parce qu'on sait qu'on se suffit à soi-même. Ca a déjà été discuté ici, je crois.
Une amie m'avait raconté ce que lui avait dit son psy : faire comprendre à son partenaire qu'on avait un manque, et qu'il était là pour le combler, était un cadeau qu'on lui faisait. Et voilà comment on fragilise encore plus quelqu'un...
Un article du monde [url=http://www.lemonde.fr/idees/article/2010/07/22/la-solitude-un-chemin-vers-soi-meme_1390778_3232.html]sur la solitude[/url].
Avatar de l’utilisateur
By Pier-Yves
#97748 J'adore ta citation jazzitup !

Sobre n' Soft, ce que je vois c'est que beaucoup de mes connaissances, se fiancent, se marient et divorcent en un rien de temps. Il n'y a plus du tout le côté sacré du mariage, le côté "pour la vie".
De plus, j'ai l'impression qu'il est de plus en plus difficile de se mettre en couple pour grand nombre de personnes (sinon ce site n'existerait pas). Donc dès que l'on tombe sur quelqu'un on lui met la corde au coup, même si ce n'est pas la bonne personne. Le mariage peut donner l'impression de la sécurité du couple. Mais comme au bout d'un certain temps, ça ne va vraiment pas, on divorce.

Quand je parle d'engagement, je parle de mariage, pas de couple. Comme si le fait de graver dans le marbre une situation qui existe en l'état ne faisait que détériorer une situation.
Il y a des couples, de 70 ans, très heureux, qui ne se sont jamais mariés, parce qu'ils n'en ressentaient pas l'envie. Paradoxalement, ne pas mettre d'attache ( le mariage) permet de garder cette liberté qui peut être nécessaire pour rester en couple.

En somme, voir le mariage comme une assurance contre la solitude,non.
Voir le mariage comme un passage obligé, non plus.
Voir le mariage comme une preuve d'amour, toujours pas. (Si c'est une preuve obligatoire, je trouve ça louche quand à la santé préalable du couple).
Voir le mariage comme un symbole d'une union, d'un amour, oui.
Avatar de l’utilisateur
By TANZAN
#97750 [quote]Pour toujours, non, pour le plus longtemps possible, oui

C'est de qui déjà ? :)
Avatar de l’utilisateur
By Pier-Yves
#97751 [quote="Patrice Leconte Dialogue du film Félix et Lolla"]
Tu veux qu'on s'aime longtemps ? - C'est bien longtemps. C'est presque aussi bien que toujours et c'est moins prétentieux.
Avatar de l’utilisateur
By Pier-Yves
#97758 [quote="Eric-Emmanuel Schmitt dans la rêveuse d'ostende"]
Inutile la joliesse masculine. Ce qui constitue la séduction d'un homme, ce n'est pas qu'il soit beau, mais qu'il convainque une femme qu'elle est belle auprès de lui
ByEquus
#97759 [quote="Gentleman"]Comme si le fait de graver dans le marbre une situation qui existe en l'état ne faisait que détériorer une situation.
Je crois que parler du mariage dans un couple induit une prise de conscience ou sinon une remise en question à propos du couple qui ne se passe pas avant dans le ronron quotidien.

Vu ce que j'ai pu constater autour de moi, j'imagine que certaines personnes se marient sans être vraiment certaines de prendre la bonne décision. La pression familiale, le regard des autres, l'engagement mettent la pression. A partir de là, la relation peut pourrir, conduisant à la séparation.
By Sobre n' Soft
#97767 [quote="Gentleman"]Quand je parle d'engagement, je parle de mariage, pas de couple.
Autant pour moi.
Le mariage a perdu plusieurs de ses raisons d'être originelles :
- Il a été institué en des temps reculés où la religion était souveraine.
- En ces temps là, c'était un gage de sécurité quasi indispensable : partage des tâches nécessaires à la survie.
- De plus, à l'époque l'espérance de vie était beaucoup plus courte (35 ans environs). "Pour la vie", ce n'était pas si long.

Qu'en reste-t-il ? Une tradition, le symbole, un folklore, la fête, un engagement +/- concret : +/- le nom, +/- les biens. Ainsi que l'aspect culturel et l'influence du milieu.
En ce qui me concerne, je me marierai. Je pense qu'il ne faut pas voir le divorce comme "l'échec du mariage" : les temps changent et les meurs évoluent, un mariage qui ne dure que 10 années n'est pas un échec, mais une adaptation. La vie change, les gens aussi. Le mariage suit.
Le mariage ne va pas mal, il est juste différent.

A terme, l'équilibre est peut-être dans un mariage plus tardif : après une très longue période de rencontres, passé 35 ans si l'on désire enclencher l'étape suivante on dispose de l'expérience nécessaire pour choisir la personne qui nous correspond le mieux. C'est en tous cas comme ça que je vois ma vie.
Avatar de l’utilisateur
By Pier-Yves
#97898 [img]http://img7.hostingpics.net/pics/790278forrest_gump3.jpg[/img]

[color=green]Essai[/color]

Le sprinter à la jambe cassée.

Titre imagé il est vrai. Aucune personne saine d’esprit n’irait penser courir un 100m, ou un marathon - ou courir tout court en fait - avec une jambe dans le plâtre. Pourtant, qui n’a pas rêvé être avec le plus beau mannequin du monde sens même réussir à dire bonjour à sa voisine sans bégayer, monter sa propre entreprise pour concurrencer Apple avant même de savoir tenir un budget pour les vacances, ou écrire un lire à succès en faisant 5 fautes d’orthographe par ligne ?

Comme on me l’a fait remarqué il n’y à pas longtemps sur le site, la quasi-totalité des sites de développement personnel pointe des objectifs à réaliser comme axe principal vers l’épanouissement. On vous pose les objectifs de la course, sans forcément se préoccuper de savoir si vous êtes apte au départ ou pas. D’ailleurs, vous n’avez pas remarqué à quel point le développement personnel a un langage (et une pensée) orienté vers le domaine de l’entreprise ? Objectifs, méthodologie, projet, efficacité, kaizen, Lean Six Sigma … On parle même de management de soi, et de gestion de soi. En somme, vous êtes une entreprise, plus vraiment un être humain. Si vous regardez attentivement la profession des personnes qui écrivent sur la toile, vous trouverez plus facilement des entrepreneurs, des manageurs ou toutes autres personnes sorties d’école de commerce que des philosophes, des psys, des anthropologues, des médecins et des sociologies qui ont vraiment comme point central l’étude et la compréhension de l’être humain. (Je fais pénitence, j’ai un diplôme d’ingénieurs acquis pour des raisons purement alimentaires, mais je reprends des études de sociologie, par passion, dès la rentrée.)

Petit bobo ou grosse fracture ?

Je disais donc que le développement personnel est aujourd’hui plus tourné vers la ligne d’arrivée que vers le point de départ. Comme vous l’aurez compris avec l’image du plâtré voulant courir, il est d’abord nécessaire de se soigner. Pour grandir et devenir adulte, il est nécessaire de connaitre son nombre de frustrations. L’esprit humain se construit ainsi, en subissant un certain nombre de contrariétés, plus ou moins forte suivant les personnes. Bien évidemment, nous ne sommes pas tous égaux quant à la façon d’apprendre. Un fort traumatisme peut entrainer une réaction opposée qui amènera l’adulte à être parfaitement équilibrée, et l’absence apparente de souffrance empêchera l’adulte de se comprendra, car à première vue, tout va bien ; le fameux « il a tout pour être heureux, et pourtant ». Un bon livre peut être suffisant pour mettre en lumière les maux passés (exemple : http://www.spikeseduction.com/articles/ ... #more-4752) pour d'autres, un bon psy sera nécessaire pour un traitement de fond. Petite précision, il n’est pas du tout honteux d’aller voir un psy, on va bien voir un médecin généraliste quand on a un problème de santé (physique)

Creusons un peu plus loin. Un médecin se réfère aux symptômes pour soigner -et il fait de qu’on lui a appris- il fait disparaitre la maladie, mais pas la cause du problème. Enfin ça, c’est dans le meilleur des cas, il se peut qu’il ne fasse disparaitre que les symptômes. Mon professeur de Taekwondo m’a raconté un jour être allé voir un médecin pour un problème de genou. On lui a prescrit un anti-inflammatoire contre le rhumatisme normalement destiné aux personnes âgées, à 28 c’est effrayant. Sentant qu’il y avait un problème, il est allé voir un ostéopathe réputé-soigneur de l’équipe de foot de la ville en D1- pour avoir un autre avis. Après quelque papouille, il s’est en fait révélé que son genou n’était pas parfaitement dans l’axe. Il a donc été remis en place. De par cette action, les problèmes de dos de mon professeur se sont aussi réglés. Petite explication du soigneur, nous faisons subir un nombre important de traumatismes à notre corps en pratiquant du sport, il est donc nécessaire de le restaurer de temps en temps. Cela peut aller des périodes de repos entre chaque entrainement, à la chirurgie-dans le pire des cas- en passant par des massages, des étirements… Mais la pratique d’un sport seul n’explique pas les problèmes que l’on peut avoir. Il suffit de louper une marche ou de glisser sur une plaque de verglas pour avoir toute la colonne vertébrale désaxée - dixit l’ostéopathe.

Un esprit sain dans un corps sain.

J’espère ne rien vous apprendre si je vous dis que pour être en bonne santé (physique) , il faut dormir assez longtemps, faire du sport, manger correctement, se tenir droit… De même, l’esprit a besoin de repos, de la bonne nourriture, d’une certaine façon de penser…
Le corps est visible, concret, palpable, et il est assez facile de dire que l’on a mal. Un saignement, une difficulté à bouger, une perte de contrôle de ses mouvements sont autant de signes d’un problème. Après tout dépend de la réalité dans laquelle on évolue. On peut se prétendre en bonne santé même si on a tout le temps mal au dos, si c’est la seule chose que l’on connait. Les petites agressions du quotidien peuvent entrainer sur le corps de gros dommage à long terme, comme une mauvaise posture devant l’ordinateur, de mauvaise chaussure pour courir, ou une nourriture non adaptée aux besoins physiologiques. Il en va de même pour l’esprit. Tout ce que vous laissez rentrer dans votre boite crânienne y aura un impact. À moins d’être aussi blindé que Fort Knox-ce qui est aussi rare que… Fort Knox- vous laisser rentrer en vous tout ou partie de ce que vous vivez que ce soit au niveau émotionnel que cognitif. Les mauvaises informations, dans le sens de néfaste, viennent donc perturber votre bon fonctionnement. Les amis qui sont toujours pessimistes, les collègues toujours en colère, les informations sensationnelles qui vous disent que le monde est en train de s’écrouler… Vous ne laisseriez pas quelqu’un vous mettre une droite tous les matins pour vous dire bonjour, alors pourquoi laisser votre esprit se faire agresser sans cesse ?

Y-a-t-il un pilote dans l’avion ?

La méconnaissance de soi ne peut rien amener de bon. Imaginez que vous êtes le pilote d’un avion, mais que vous n’avez reçu aucune formation pour être pilote. La bonne nouvelle, c’est que vous n’allez pas vous écraser, puisque vous ne saurez même pas décoller ; la mauvaise nouvelle c’est qu’en réalité vous savez pilote votre avion, un peu, en tout cas pas assez pour être un pilote d'avion de chasse, ceci pour deux raisons. 1) Ne pensez pas que le monde œuvre dans votre bien. Le monde (les gens, la société, le système, appelé ça comme vous voulez), œuvre dans son propre intérêt, ce qui n’est même pas équivalent à « le monde œuvre pour son propre bien ». Prenez les macdo. D’un coté des personnes voulant gagner de l’argent en vendant rapidement de la nourriture à bas prix-et si elle est à bas prix, il faut bien renier sur quelque chose, la qualité- de l’autre des personnes qui veulent économiser du temps et de l’argent dans leur repas- économiser du temps pour faire quoi, on se sait pas. Les deux parties ont un intérêt, mais les personnes mangeant cette nourriture n’œuvrent pas forcément pour leur bien.2) Pourquoi nos parents ne nous disent-ils pas comment aborder une fille, ou pourquoi ils ne nous apprennent pas à passer un entretien d’embauche ? Après tout, eux, ils ne veulent que notre bien, et l’amour inconditionnel des parents est nécessaire pour que l’enfant se développe correctement. Le problème, c’est qu’ils ne savent pas.
Question : comment arriver à la connaissance de soi ?
Réponse : demander à ceux qui savent.

Qui sont ceux qui savent ?

Ces personnes sont 1) arrivée là où vous voulez ,2) savent expliquer comment elles y sont arrivées, 3) ont tout intérêt (ont comme seul intérêt) que vous les « dépassiez »
La meilleure façon pour arriver quelque part, c’est encore d’avoir un endroit où aller, et pour ça, prendre exemple sur une personne qui a déjà réussi est la meilleure chose à faire. Un chanteur, un écrivain, un entrepreneur, un personnage de fiction ou un ami… toutes ses personnes peuvent être des sources d’inspiration. J’ai bien écrit inspiration, pas idolâtrie. Prenez ce qui vous plait chez eux, ce à quoi vous aspirer devenir, copiez le, ajustez le à votre sauce et intégrez le. Ça peut être une façon de parler, de jouer, d’écrire, de penser. Ne les copiez pas bêtement, réfléchissez pour savoir d’où viennent leurs forces, leurs qualités, pour ensuite les adapter à vous.

Si vous pouvez prendre contact avec la personne qui vous inspire, faites attention de même. Si elle fait partie de votre entourage proche (famille, ami, connaissance) et qu’elle n’a pas un niveau de conscience assez élevé, votre demande pourra la surprendre voir l’effrayer. Bien qu’elles soient bourrées de qualité, il se peut qu’elles n’aient pas la moindre idée de comment elles ont fait pour en arriver là et donc ne pourront pas vous expliquer pourquoi elles font ce qu’elles font. Votre approche pourrait donc se révéler catastrophique, un peu comme un médecin qui veut prendre un cobaye… pour l’étudier. À l’inverse, les personnes ayant une bonne conscience d’elles même savent que votre approche est saine et pleine de bon sens, car elles sont surement passées par là avant. Toujours concernant les personnes de votre entourage, faites attention à ne pas vampiriser les personnes qui vous inspirent en les harcelant de question sans interruption. Vous avez une image qui est définie par rapport à eux. Vous pouvez la changer un peu, mais ne pas la remplacer par quelque chose d’autre. Passer de « pote » à « potes qui est un peu en train de se chercher et qui pose des questions de temps en temps » c’est possible, passer de « potes » à « gros lourd qui ne fait que parle de ses problèmes » c’est beaucoup plus ennuyant. C’est pour cela que je ne vous conseillerais que vivement de vous inspirer de personnes qui sont en dehors de votre cercle social proche.

C’est à peu près équivalent pour des personnes en dehors de votre cercle social. Elles doivent avoir des qualités qui vous fond envie, savoir vous expliquer pourquoi elles ont ses qualités, mais en plus, leur seul et unique intérêt doit être que vous réussissiez dans votre entreprise. Bien sûr ils peuvent avoir un truc à vous vendre (un livre, un séminaire…) sinon je ne serais pas sur ce site, mais ça ne doit pas être un but en soi. L’intention première doit être de contribuer à l’amélioration du monde-pour parler grandement. Imaginez créer un mouvement perpétuel ou les uns contribuent à l’avancement des autres et inversement, où ceux qui ont réussi peuvent inspirer ceux qui veulent réussir pour qu’à leur tour ils deviennent des sources d’inspiration en se sublimant
Avatar de l’utilisateur
By Pier-Yves
#98015 [img]http://champagne.typepad.com/podcast/images/2008/04/14/rimg0016.jpg[/img]

Je dois avouer que ce petit bout de texte a été assez difficile à écrire. D'une part car je n'avais pas la moindre idée de là où j’aillais lorsque j'ai commencé, d'autre part car je suis en train d'utiliser un logiciel pour retranscrire directement la parole en écriture sur ordinateur.


[color=green]Le lifestyle et le bon vin[/color]


Imaginez que vous vous retrouviez devant la plus grande collection de bouteilles de vin du monde, allant des vulgaires piquettes de supermarchés aux grands crus qui n'ont même plus de prix. Imaginez ensuite que vous deviez choisir une bouteille parmi toutes celles qui vous sont proposées pour l'amener au dîner auquel vous a invité un ami.
Si cet ami est un soûlard sans nom, vous pourrez prendre n'importe quelle bouteille, cela conviendra. Vous pourrez même prendre la plus dégueulasse, il suffira de la sortir au bon moment, c'est-à-dire à la fin du repas, pour que celles-ci passent pour la meilleure du monde.

A contrario si cet ami est un œnologue, et que vous ne connaissez absolument rien en vin, la meilleure chose à faire est d'acheter un bouquet de fleurs pour sa femme. (ou un cigare pour l’homme, si c’est une femme)

Le problème avec les œnologues c’est qu’ ils connaissent le vin. Ils sont capables de dire si un vin est bon ou pas, ils sont aussi et surtout capables de dire si un vin convient à la situation ou pas. Ils sont capables de prendre les bonnes décisions en fonction des choix qu'ils ont à faire, dans leur métier de sommeliers par exemple.

Maintenant imaginez une analogie entre le vin et la façon dont vous avez de vivre. Si vous n'avez pas la moindre idée de comment bien vivre, vous pourrez toujours vous persuader que boire une piquette de supermarché c'est toujours mieux que de boire de l'eau au moment du fromage. Ainsi, vous pourrez vous persuader que vous êtes heureux alors que vous buvez de la merde.

Si vous êtes un bon œnologue, vous pourrez alors faire des choix de vie qui sont en rapport avec vos propres goûts. En fait, votre vie elle-même aura meilleur goût. La différence entre un œnologue et un ivrogne et que l'œnologue sait que l'ivrogne est un ivrogne, alors que l'ivrogne croit que l'œnologue est un vulgaire prétentieux.

Le lifestyle est un choix qui a du goût.
Avatar de l’utilisateur
By Pier-Yves
#98102 On peut dire merci aux séries américaines et au téléchargement pour avoir fait augmenter le niveau d'anglais. Je pensais pas qu'ils y auraient autant de monde pour voir un film en VO.
Avatar de l’utilisateur
By Pier-Yves
#98430 Hier, on m'a dit quelque chose qui m'a particulièrement touché. Dans le sens où j'étais dans le bon état d'esprit pour pouvoir entendre ce que l'on avait à me dire. Une phrase résume assez bien le sujet de la conversation : « choisir, c'est mourir un peu ».

Il s'avère que j'ai du mal à faire un choix. Et lorsque j'en fais un, c'est souvent un choix par défaut. Si j'ai plusieurs possibilités, je n'agis pas dans le sens où je pourrais prendre le meilleur des choix, mais dans le sens où je choisirais le moins pire. C'est-à-dire qu'au lieu de faire un pas en avant et de faire un choix entre les différentes possibilités, je ferme un à un les différents choix pour qu'au final il ne m'en reste plus qu'un possible.
Faire un choix consiste à prendre une possibilité et a tué toutes les autres. La quasi-totalité de mes non-choix réside dans le fait que je laisse passer le temps et que les autres possibilités se ferment les unes après les autres.

Faire un choix consiste aussi à assumer la décision, hors dans un choix par défaut, qui est un non - choix, il n'y a pas de responsabilité à prendre puisqu'il n'y a pas eu de choix. J'aurais en fait donc peur de la responsabilité de mes actes.

C'est entre autres pour cela que je ne travaillais quasiment jamais à l'école, sauf quand cela devenait un impératif. Amis de procrastination, bonsoir. Imaginons que j'ai une journée devant moi ou je n'ai rien de prévu. Hormis à quelques rares occasions, je ne faisais rien de ma journée. La raison est que je peux faire beaucoup de choses, mais que je dois faire le choix entre plusieurs choses. Or ce choix je suis incapable de le faire, car cela impliquerait de ne pas faire les autres choses. Au final, je ne fais donc rien.

Ce mode de fonctionnement est purement et simplement imbécile, mais dicté par la peur. Laisser mourir ses possibilités de choix ne peut pas être considéré comme une preuve de faiblesse, mais comme une preuve de force. Choisir permet d'avancer alors que les non-choix font que l'on reste sur place.
ByEquus
#98433 [quote="Gentleman"]C'est entre autres pour cela que je ne travaillais quasiment jamais à l'école, sauf quand cela devenait un impératif. Amis de procrastination, bonsoir.
Peut-être que tu ne faisais rien à l'école tout simplement parce que c'était chiant.

Bon, je caricature.

J'ai traversé ce genre de questionnement et je pense que - tout en gardant en tête ses ambitions - il faut rester indulgent avec soi-même. Je ne sais pas si voir les choses comme des non-choix te permet d'avancer. Avant de s'auto-flageller parce qu'on a laissé le temps passer parce qu'on ne savait pas quel choix prendre, il faut se demander pourquoi.

Voici mon raisonnement : la fainéantise, la paresse, la sottise, ça n'existe pas. Ce sont des concepts tout juste bon à s'auto-flageller et à juger les autres. Ce qui existe c'est la motivation. Derrière chaque comportement, il y a une motivation, une cause, toujours. Éluder cette cause et jouer de la carotte et du bâton te permettra d'avancer à court terme, ça fera office de pansement, mais ça ne résoudra jamais l'origine du problème qui émergera toujours à nouveau, conduisant à d'abyssales remises en question, de gros doutes, voir même de la déprime.

Quand tu ("tu" général) remets quelquechose à plus tard, tu dois te demander pourquoi, et creuser dans cette direction. Tu te rappelleras peut-être de situations similaires où tu as connu des échecs et des revers dans ta vie et tu comprendras sûrement que tu peux les dépasser maintenant que tu es un adulte libre et responsable et pourvu de plus de moyens.

Attention, l'idée n'est pas de se trouver des excuses : "Ah mais j'ai vécu ça quand j'étais gamin et maintenant je suis traumatisé et donc j ne fais plus rien". Non L'idée c'est de comprendre, d'expliquer, d'acquitter la source de tes problèmes pour pouvoir les dépasser plus tard.

En faisant ça, tu te débarrasses d'un lourd fardeau. Ce fardeau, c'est la culpabilité, qui te pourrit la vie et te paralyse. Une fois que tu comprends ça, il n'y a plus d'histoire de choix et de non-choix (qui te font mourir un peu). Il y a un homme libre - et donc responsable - qui avance dans la vie dans un contexte donné (et c'est très important), et non pas sous le joug d'une quelconque autorité morale ou de principes sociaux dogmatiques. Et peut-être qu'il fera des erreurs, mais ça n'a aucune importance, parce qu'il sait ce qu'il fait, pourquoi il l'a fait et en fonction de quel contexte.