Légèreté de la jeunesse

- Sam Sep 10, 2011 7:14 am #112930 J'ai moi-même aussi du mal à voir où tu veux en venir, mais je crois que les raisons sont simples : d'une part, voir qqn mal à l'aise me donne pas envie d'aller plus loin (comme à l'époque où j'étais moi-même très timide : ça ne donnait pas envie...) ; d'autre part, je dois encore manqué moi-même d'intelligence sociale, même si j'ai qd même bien progressé : je fais certainement des choses qui rebutent l'autre (comme par exemple le taquiner trop tôt, trop fort...).
Et puis, il y a certainement aussi le fait que je fasse homme, comme on m'a dit. Le fait que je paraisse jeune aussi, par rapport aux autres jeunes qui "font" eux moins homme, peut aussi les rendre mal à l'aise, voire jaloux...
Mon pote, lui, arrive parfaitement à débloquer les choses avec ces gens qui sont mal à l'aise avec lui. Je lui redemanderai comment il procède. D'ailleurs, les progrès que j'ai faits sont surtout grâce à lui.


J'ai du nouveau avec la fille qui m'a balancé le non sans concession. La blonde.
Je l'ai revue dans le bus. Sur le coup, je calcule pas plus, et vais m'asseoir vers le fond. Je ne sais si elle m'a vu, mais une fois le bus un peu vide, je la vois arriver vers moi, me sourire, enlever mon sac que j'avais mis sur le siège à ma gauche, et s'asseoir à côté de moi. Comme ça, sans rien dire.

On parle de trucs bidons, je suis un peu surpris de son attitude, mais à un instant elle dit:
E : T'as vu, je suis venu te voir, je suis gentille.
M : Oui, je sais, t'en mourais d'envie blabla
E : Mouais, c'était juste pour socialiser, tu faisais pitié (hum !)
M : Merci, c'est gentil Mais t'aurais pu socialiser avec la jeune fille ici.
E : Oui, mais on a tous les deux déjà un cadre blabla
M : Mouais, si on veut....

On sort du bus, puis comme j'étais à la bourre et qu'il fallait absolument que je passe au magasin où elle bosse pour me prendre un café, je lui dis au revoir et je trace. Elle se met alors à faire la gueule...

Je vais donc à la caisse pour payer, elle venait d'arriver, et parlait avec la brune, qui allait me servir. Je la taquine sur le fait qu'elle me suive. Elle répond en tirant la gueule que c'est là qu'elle bosse blabla et se barre sans doute se changer. Je dis alors à sa collègue (très jolie au demeurant) :
M : Alala, quelle aventure...
E : Comment ça ?
M : Ca fait pas longtemps que je suis là, donc c'est l'aventure.
E : Tu viens d'où ?
M : Nord-Est de la France blabla

Notez que j'avais déjà eu affaire à cette brune, et que j'avais senti qque comportement d'intéressée. Idem dans l'échange ci-dessus.

Je repasse ensuite, car j'avais oublié de demander des échantillons de crème hydratante que je voulais tester. Les deux filles étaient à l'entrée, la brune me sourit, et la blonde fait encore la gueule (fait genre, plutôt).
Je demande à la brune de me montrer toussa, ce qu'elle fait. En réponse à une réplique de ma part, elle me charrie sur le fait qu'elle a pas besoin de crème, elle, blablabla. S'ensuit un débat sur nos âges, je lui fais deviner le mien. Elle me donne un âge plus jeune que le mien (24/25), sur le coup, je me dis cool j'ai l'air plus jeune, mais avec le recul, c'était peut-être juste de la politesse. J'enchaine sur une question sur le job, un peu maladroitement, et je sens que je rame à faire monter l'échange. Je m'éjecte.

La blonde mangeait. Je vais la voir. Je lui fais la remarque sur le fait qu'elle fait la gueule, elle me chambre pas mal quand même, moi ca me touche guère. J'amène la convers à parler de crème hydratante, puis on parle de nos âges. Merde, en écrivant ces lignes, je me rends compte que l'échange était bidon. Un blanc arrive, je m'éjecte pas tout de suite, puis enfin je le fais, lui conseillant de sourire davantage la prochaine fois, sinon je ne reviendrai pas. Elle hausse les épaules.

Enfin, les deux filles passent là où je bosse. Pur hasard bien-sûr. Elles étaient chargées, deux trois sacs pour la brune. La blonde me dit qu'elles voulaient voir comment ca se passait. Je sais plus où l'échange va, mais la blonde fait une remarque sur le fait que la crème me fait une belle peau (l'idée est là). Je la remercie, mais elle me répond que c'était une blague. La brune me dit que l'autre est souvent sarcastique. Avant qu'elle parte, je taquine la blonde sur ses fringues, puis elles s'en vont.

Bref, il se passe qqch, j'ai du mal à être certain de ce qui se passe. La blonde semble souffler le chaud et le froid, mais en meme temps, son comportement me semble constant. Le fait qu'elle fasse genre je la dérange quand je vais la voir... ce qui l'empêche pas de passer ensuite là où je bosse ensuite ou de venir me voir dans le bus... Mais cette façon qu'elle a de me taquiner... etc ?
La brune a un comportement constant, qui peut s'apparenter à qqn d'intéressé. Mais je me suis découvert avec la blonde, elles ont forcément parlé de moi toutes les deux, donc je ne sais pas vraiment sur quel pied danser.
Pour ma part, j'ai été un peu maladroit, et n'ai pas sexué par les mots (par mon corps peut-être ?)

Je vous demande donc un peu d'aide !! Sil vous plé

- Sam Sep 10, 2011 7:22 am #112931 Bon, globalement, cette histoire sent quand même un peu le sapin, mais cela a mis au moins en valeur que j'ai encore du boulot pour créer un échange intéressant et sexué avec une jeune fille.

- Dim Sep 11, 2011 5:08 am #112957 [color=#FF0000][size=150]
Les petits yeux[/size][/color]

Elle est jeune, évidemment, elle est cliente du magasin depuis qques semaines, tout au plus. Appelons la Jasmine. Quand je la sers, Jasmine me fait toujours les petits yeux, agrémenté d'un sourire assez peu anodin, disons, dans le genre intimidé.

Un vendredi, elle est arrivée avec une copine pour la première fois. Elles font donc le tour du magasin, et passent devant moi. Je ne me rappelle pas ce que j'ai pu dire ou faire, mais Jasmine s'est mise à montrer qques signes révélant qu'elle était troublée (vous savez, comme quand on fait tomber sa fourchette à la vue de la fille qui nous plaît ).

Un vieux me dit qu'elles sont françaises, cela m'étonne bcp, car à vrai dire je n'ai jamais initié une vraie conversation avec la fille. Peut-être était-ce le vieux qui la troublait, je ne suis pas sûr. De mon côté, amusé par son comportement, je dis haut et fort : "Elle est troublée, ça arrive." J'aurais pu enchainer en faisant une mention sur la raison de son trouble (genre "c'est à cause de moi", afin de lui montrer comment elle marche, comme dit Stéphane, ou de voir sa réaction), mais il n'en fut rien.

J'initie ensuite un début de conversation avec les deux, sur leurs origines françaises. Le vieux était encore là et leur tournait autour. Il s'en va, et au milieu du début de conversation, Jasmine me demande si le "monsieur bizarre" est parti. Je réponds oui, et la discussion se poursuit sur ma question, mais aucune question perso n'est posée à mon sujet. L'échange prend fin, de toute façon, j'avais du travail.
Manque de chance, le vieux était pas parti, mais il faisait le poireau devant le magasin. Jasmine s'en rend compte, et me le fait remarquer. Amusé, je lui souhaite "bonne chance", ce à quoi elle répond avec le sourire que ce n'était pas drôle. Dommage, car la lecture du journal de Zwie m'a montré que j'aurais pu profiter de ce moment pour tenter un début d'approche plus évidente qu'un sourire charmeur (comme ce que je fais d'habitude).



[color=#FF0000][size=150]Deux copines amusées, vexées... who cares!![/size][/color]

Plus tard dans la soirée, un groupe de trois filles arrivent. Deux d'entre elles me sont connues, l'une des deux est très belle, les deux autres, non. Ainsi s'articula l'échange :
Fille1 : Je peux faire ci, faire ça blablalba ?
M : Oui oui.
Fille2, pour se moquer, se faire remarquer, whatever : "Oui oui".
M, un peu incrédule : Fallait que je dise non ?
La fille2 ne répond pas.
Fille1 : Oui, c'est bon. (traduire : allez, dépêche, on s'en fout).

La fille2 me tend ses articles. Il y avait de l'alcool. Comme l'alcool est interdite aux mineurs :
M : T'as une ID card, car ton visage ne me dit rien ?
Elle me tend sa carte, avec la mine "je suis vexée" (ça arrive souvent que les jeunes se vexent quand on les contrôle). Bref, je m'en fous, d'autant que pendant la transaction avec les deux, la plus belle et moi-même échangeons un ou deux sourires (mode Steve McQueen pour ma part of course!).

La plus belle passe à son tour, un échange de sourires a encore lieu, et je vois la première, grande spectatrice de la scène, avec le sourire en coin. Les deux filles ont ensuite une transmission de pensée. La première m'ayant un peu gonflé au début, je fais d'un ton ironique : "C'est drôle hein ?" Elle veut me faire répéter, mais je lâche l'affaire. La plus belle termine sa transaction et me dit au revoir. Pas les deux premières, évidemment. Who cares!


[color=#FF0000][size=150]
Fin de l'histoire[/size][/color]

Deux mots sur la blonde qui m'avait dit non l'an dernier, malgré une floppée de signes d'intérêt. Globalement, son comportement est resté inchangé, à savoir anormal, dans le sens plutôt mal à l'aise, intimidée ou gênée. A plusieurs reprises, elle a eu le symdrôme de la fourchette par-terre. Cette semaine, elle part pour un an à l'étranger. Ce vendredi, c'etait donc la dernière fois où je la voyais. Elle faisait une chouille chez elle. J'étais pas invité
Vendredi, donc, prise dans son symdrôme de la fourchette par-terre, je la titille un peu (comme souvent à vrai dire). Cette fois-ci, elle le prend mal. Je fais silence, la transaction se termine, et elle part, sans me regarder ni baisser les yeux, mais avec le regard dans le vague.
Sans les événements de l'an dernier, j'aurais hautement soupçonné de l'intérêt de sa part. Mais là... je n'ai pas su faire tabula rasa de mon échec passé avec elle. Et puis, mon intérêt avait bien baissé depuis qque temps. Sans parler que lui proposer qqch, alors que j'avais tenté avec une de ses collègues de travail... vous voyez ce que je veux dire.


Bref.

- Lun Sep 26, 2011 5:09 am #113473 Ca y est, cette fois-ci, je peux le dire. Je n'ai plus de mal à socialiser. Avec la grand-mère sur le quai du métro, avec le chien de la grand-mère, avec la mère de famille et son enfant, mais aussi et surtout avec la belle fille, dans l'ascenseur chez moi, ou ailleurs.

Néanmoins, ayant tjs un petit pb à faire décoller l'échange, je m'éjecte rapidement, dès la première minute :-/ Je me focalise trop sur l'absence d'un ou deux signes d'intérêt (surtout la relance dans les blancs).

Puis quand j'ai proposé qqch à une fille d'un fast-food avec qui j'avais un début de contact, ça a foiré. Soit pas intéressée, malgré un contact sympa avec elle, soit je suis allé trop vite. Dans les milieux fermés, il faut prendre son temps et éviter de passer pour le dragueur de base. Etre normal, sociable et drôle.
De toute évidence, cette fille semblait surprise, voire gênée, de ma proposition. C'est une fille au physique moyen, à vrai dire. Vous savez, le type de la "gentille fille" pas très sexuée, qui à première vue ne semble pas se faire brancher 50 fois par jour (c'est mon impression). Je ne dis pas ça parce qu'elle m'a dit non. Mon idée était juste de me prouver que je pouvais aller au bout de la démarche, contrairement à ce que j'ai fait lors des échanges initiés chez Starbucks. Quand je disais que je devais d'abord ne m'intéresser qu'à des filles moyennes (selon la croyance qui veut que ce soit plus facile), c'était une belle connerie.

D'ailleurs, ce wk, je me suis surpris à les regarder, ces filles moyennes... Messieurs, je reprends dès demain le droit chemin !!

Une autre chose m'arrive depuis peu : je ne sais pas si c'est lié à mes progrès, mais il m'arrive régulièrement d'attraper au vol des bribes de conversation entre deux filles dont le sujet principal est les hommes. Je parle même pas quand je suis au Starbucks. J'ai l'impression d'entendre que ça. A aucun moment, lors de ma période d'AFC profond, je n'avais entendu deux inconnues parler "mec".

Bref.

Je suis un peu comme un gamin. Je découvre plein de nouvelles choses. Tant mieux.

Never give up.

- Sam Oct 01, 2011 4:48 am #113580 Un petit bilan sur l'état d'avancement de mon changement, ma situation et ce qui s'y rattache.



[size=150][color=#FF0000]I. Sociable, mais...[/color][/size]

Je l'ai dit : plus de pb pour socialiser. Même avec des belles filles. Mais incapacité à meubler suffisamment l'échange dans les 2 premières minutes. Alors, ça s'éteint : en fait, je m'éjecte en ne relançant pas. Avec la fille de Vancouver, finalement ce fut facile : c'est elle qui a presque fait tout le boulot... même la prise du numéro !


[color=#FF0000][size=150]II. Elle est agitée[/size][/color]

Cela a souvent lieu à mon Starbucks habituel. Il s'agit de la fille seule, voire accompagnée (d'une ou deux amies), mais agitée. Je veux parler de ce comportement qui consiste à regarder régulièrement à droite, à gauche, voire derrière (!), au moindre passage d'un ou d'une inconnu(e) (ou pas), à changer de position aussi souvent qu'un insomniaque, à faire du bruit (celles qui étudient ont la grande tendance à soupirer)... Voilà un comportement auquel je fais attention naturellement depuis peu. Car, quand je constate ça, je suis à la table d'à côté, ou alors vraiment pas loin.
Bon... je ne dis pas que la nana fait ça parce que je suis là, qu'elle veut que je l'aborde. J'en ai aucune idée, à vrai dire. D'ailleurs, une fois, ça ressemblait plus à une fille qui voulait se faire remarquer. Mais bon, c'est autre chose de la fille focalisée sur son écran d'ordi, ou de l'autre qui regarde sa copine et elle seule lors de sa conversation... j'ai déjà tenté une ouverture avec, par exemple, deux filles en pleine discussion (existentielle) : FAIL. Normal : interrompre une conversation de la sorte, c'est de toute façon pas le bon moment... surtout quand on contredit d'emblée une des filles, et qu'elle le prend moyennement... mais au-delà de ces paramètres, c'était grillé d'avance. Idem pour un pote : il fait une blague pour que la fille entende, il la regarde, lui sourit. Mais la fille ignore totalement ce qui se passe.
En revanche, avec la fille agitée (même quand elle parle avec sa copine), j'ai tout de suite eu affaire à un accueil plutôt pas mal. Même relativement bien, surtout quand une de ces filles, juste avant de partir, répond à votre regard et vous dit au revoir... J'ai d'ailleurs pris le numéro. Enfin, c'est ce que j'aurais dû faire


[size=150][color=#FF0000]III. Croyances limitantes et notes pour moi-même[/color][/size]

- Une fille à qui vous avez parlé une fois brièvement, avec la bonne humeur, qui, quand elle vous recroise, vous ignore, n'est pas intéressée ; et si tu lui disais bonjour toi-même en faisant référence au dernier échange ?? Reste à meubler cet échange-ci, et les autres qui voont peut-être suivre... Oui mais voilà, cf. grand 1
- Donc, globalement, meubler l'échange dans les premières minutes.
- Le neg est un bon moyen pour brancher ; non, à utiliser avec parcimonie, habilité. Surtout pas lors des premiers échanges, où il s'agit surtout de créer une complicité. Idem avec les autres mecs : pas de neg au début, car évidemment les gens se braquent (à raison). Donc rester normal et parler normalement, de ce à quoi je pense, ai fait ou vais faire. Rebondir sur les portes ouvertes par l'autre.
- Toujours prendre le numéro après un échange suffisamment meublé. On ne sait jamais, après tout.
- Ne pas se formaliser sur ces filles qui évitent ton regard et t'ignorent. D'ailleurs, bien souvent (toujours ?), cela a lieu quand tu as un état d'esprit et un état d'énergie "à la ramasse".
- Une fille te sourit. Mais elle est à une table qui nécessiterait que tu traverses tout le café pour aller lui parler. En plus, elle est avec une copine. Que faire ? ....... attendre le bon moment (quand la conversation avec la copine baisse en intensité par exemple) et...1 2 3 : Go!
- Eviter de trop parler de mon changement en cours. Eviter de vouloir donner des conseils à qqn qui ne veut pas les entendre. Gagner en légitimité pour être entendu à sa juste valeur.


[color=#FF0000][size=150]IV. Les gens que j'attire et qui m'attirent [/size][/color]

Je n'attire pas (et ne suis pas attiré par) :
- ceux qui n'ont rien à m'apprendre (que ce soit en séduction, en sport, ou en philo) (putain, c'est évident en fait et pour tout le monde pareil...)
- les gens qui ne voient pas en mes refléxions sur tel ou tel sujet qqch d'intéressant, alors qu'ils savent que ça l'est, et qui en deviennent parfois jaloux
- les gens qui se montrent intimidés face à moi
- les gens amorphes
- les gens "rangés" et fermé sur leur petite vie de pépère (et donc manquant d'ouverture d'esprit sur la fête, le monde, la vie). Donc des gens vieux dans leur tête.

Globalement, j'attire des gens plutôt intelligents, avec qui partager sur la philo ou d'autres disciplines, avec qui partager sur les filles et la séduction, des gens qui s'amusent, mais différemment que faire des blagues fumeuses, lancer des défis absurdes (mais drôles de prime abord)... En gros, ces gens qui font partie de mon cercle sont soit de vrais mecs qui ont une grande expérience de la vie en général, soit des gens calmes, posés et intelligents (des "bons gars"). Des gens à l'esprit vif et ouverts d'esprit.

Dans le milieu dans lequel je suis (l'université), j'en croise une floppée, des branleurs, des amorphes, des intimidés... Pas la joie ! Mais bon, ya de la gonzesse... ça doit être pour ça que j'ai envie de passer ma vie dans une université


Bref.

Un post qui me permet de poser (presque) tout à plat.

La suite bientôt.

- Sam Oct 01, 2011 11:41 am #113586 Tu te prends quand même énormément la tête, Transcendental...

- Sam Oct 01, 2011 2:35 pm #113589 [quote="Transcendantal"]à faire du bruit (celles qui étudient ont la grande tendance à soupirer)

[quote="kero, sous le coup de l'inspiration"]"Ça a l'air d'être une vraie torture, ce cours "

- Sam Oct 01, 2011 3:29 pm #113591 = suggestion d'amorce, évidemment.

Travaille tes contextuels. Tu vois une fille, cherche un truc que tu pourrais dire sur le contexte général, ou sur le fille: sur ce qu'elle fait, sur ce qu'elle porte, n'importe quel détail peut faire l'affaire. Si elle est intéressée, elle sautera sur l'occasion.

Il y a trois soir, j'ai récupéré un numéro de téléphone en lançant juste un "Latino-américaine ?" à une jolie minette dans le métro (l'ayant entendu parler espagnol dans son portable).

- Jeu Oct 27, 2011 1:59 am #114528 Pour ma part, auj, j'ai approché une fille dans un café (un de ceux qui va être mon QG) ; elle s'apprêtait à partir. Je lui raconte un truc, histoire de meubler, mais elle ne relance pas plus, et ne pose aucune question perso. Malgré tout, ses regards et son sourire sont là. Pour le numéro, elle me sort le coup du copain, et je lui réponds qu'avec moi il sera pas jaloux. Elle sourit, refléchit brièvement, et m'infirme bien qu'il le serait (en gros). Tant pis. C'est marrant je me dis que j'aurais pu insister encore une (dernière) fois, en étant un chouilla plus directif. Voilà, elle est partie avec le sourire, étant désolée, mais cette action m'a vraiment soulagé. Néanmoins, pendant l'échange, j'avais la voix quand même un peu rouillée :/

Sinon, ya une serveuse du café en question (j'y suis, en ce moment ). Va falloir explorer l'affaire ; j'ai tenté un début de discussion en la faisant entrer dans ce que je fais ici (des corrections), et elle a rebondi volontiers, me demandant si j'étais prof, de quoi, et dans quel établissement je l'étais... Bon, c'est une serveuse, elle doit être sympa avec les clients. Mon ressenti me dit cependant d'explorer jusqu'au bout.
Je vais pas m'emballer, y aller par étape, faire le gars normal et sympa, et on verra.

Une autre fille dans le même café (qui est partie il y a peu) me branchait pas mal, mais apparemment elle connaît une fille qui bosse ici, donc j'ai préféré m'abstenir, histoire de ne pas me griller (bien qu'elle ait vu que je regardais).

J'ai encore bloqué dans mon Starbucks habituel : une fille qui, à la table devant moi, s'est retournée plusieurs fois ; une autre, dans un groupe de 4 ou 5, à côté de moi que j'avais chambré parce qu'elle a renversé mon verre (vide), et qui ensuite matait ce que je faisais ; encore une autre quand je suis arrivé, et qui, en train d'être servie, m'aperçoit, pour se retourner ouvertement mais brièvement, et qui vient s'asseoir à la table laissée libre à côté de moi...

Bref, c'est pas assez, mais on va travailler à se sortir les doigts du cul...

- Jeu Oct 27, 2011 5:12 am #114529 Note pour moi-même :

attention de ne pas jouer au mateur de base avec le radar à l'affût au moindre bruit de talon... ma volonté d'y aller me fait parfois regarder à droite à gauche sans arrêt, et je me tire une balle de le pied...

- Jeu Oct 27, 2011 9:51 am #114533 Je suis pareil, je zieute tout ce qui bouge, tout ce qui rentre, tout ce qui sort...

- Jeu Oct 27, 2011 3:06 pm #114553 Bien, pour la fille dans le bar. Tu vas jusqu'au bout du truc, tu n'hésites plus à demander le numéro de téléphone, ce que tu n'osais pas avant. La réponse sur le copain n'était pas terrible, faudra trouver mieux (Moi-même je dois trouver mieux), mais ça commence à venir. Continue comme ça et rapidement les numéros vont commencer à remplir ton portable.

Mais à mon avis, t'es trop incrusté dans ton Starbucks. Lorsque tu en parles, j'ai toujours l'impression d'une staticité énorme. Ça manque d'action. Bouge, varie les lieux et les activités. Tente d'aborder dans les transports en commun ou dans tout lieu.

- Jeu Oct 27, 2011 3:33 pm #114555 [quote]
Mais à mon avis, t'es trop incrusté dans ton Starbucks. Lorsque tu en parles, j'ai toujours l'impression d'une staticité énorme. Ça manque d'action.

Oui, j'ai le même sentiment au final. Je m'efforce cela dit de montrer de la sociabilité avec mes voisins, et puis, on m'a déjà vu avec un pote plusieurs fois donc...
Mon inaction est peut-être liée à l'endroit en lui-même dans le sens où je me suis enfermé dans l'inaction depuis un moment.
Je vais faire le mort pendant 2-3 semaines, histoire de me faire un peu oublier. Pour l'autre café (avec cette serveuse), je passerai à intervalle plus espacé.

- Jeu Oct 27, 2011 3:49 pm #114557 [quote="Transcendantal"][quote]
Mais à mon avis, t'es trop incrusté dans ton Starbucks. Lorsque tu en parles, j'ai toujours l'impression d'une staticité énorme. Ça manque d'action.

Oui, j'ai le même sentiment au final. Je m'efforce cela dit de montrer de la sociabilité avec mes voisins, et puis, on m'a déjà vu avec un pote plusieurs fois donc...
Mon inaction est peut-être liée à l'endroit en lui-même dans le sens où je me suis enfermé dans l'inaction depuis un moment.
Je vais faire le mort pendant 2-3 semaines, histoire de me faire un peu oublier. Pour l'autre café (avec cette serveuse), je passerai à intervalle plus espacé.

Attention, je ne parle pas de ce que tu projettes à l'encontre des autres. Ça a aussi son importance, mais ce n'est pas le principal, limite ici on s'en fout. Je parle concrètement de comment TOI tu agis par rapport à toi-même, de la direction que TU te donnes. L'action amène l'action, la staticité amène l'inertie. Du moment où tu es de fait dans l'action, tu n'as même pas besoin de te demander si les gens te voient comme inactif ou pas.

- Ven Oct 28, 2011 1:27 am #114572 Petit topo sur auj :

ca commence mal, à peine sorti, je me rends compte que je suis pas réveillé. Du coup, je n'affiche rien de bon, et elles le voient.
J'aborde une rousse sur le quai de métro, mais je fais un speech un peu tout seul, la fille regardant ailleurs en mettant à ranger ses affaires (son manteau qu'elle avait enlevé avant que j'arrive). Je m'éjecte, inutile de perdre son temps. Sans doute devais-je être encore un peu à l'ouest.

J'arrive dans un autre Starbucks (oui bon dsl xD), pas mal de minettes aux alentours, certains qui font leurs belles, une autre qui se marre toute seul devant son ordi... Je suis encore en vrac, mais je me dis qu'une fois plongé dans mon travail (des corrections de travaux d'étudiants), ca devrait me réveiller et me donner la pêche.
Je m'asseois à une table ; un groupe de filles (pas terribles sauf une) était à côté. La plus jolie pousse ses affaires qui occupaient de la place ; elle me dit un truc sur le sujet, je réponds, et chacun repart de son côté. Au bout de 10min, elles se barrent, et je fais au groupe (enfin surtout à la plus jolie) "vous partez déjà" (oui, bon c'est bidon, mais j'ai pas trouvé mieux). Vague discussion, les autres filles me regardent, incrédules, surprises, je sais pas trop, puis c'est la fin. La plus jolie semblait soit genée ou intimidée, mais vu sa façon de parler elle devait être trop jeune.

Une nana débarque ensuite avec un gars (la conversation dont j'entendrai qques brides me montrera que ce mec est son confident). Je vois la fille regarder de mon côté, pendant que je corrigeais les copies. Les coups d'oeil se poursuivent plus tard, aussi bien quand je me lève pour aller me chercher un autre café, qu'au moment où je regarde par la fenêtre (j'avais les deux dans mon champ de vision). Bref, je me dis "faut faire qqch", je tergiverse, j'entends la fille monopoliser la parole. La conversation bat son plein, mais les coups d'oeil continuent. Je me dis malgré ça que c'est pas le bon moment, et puis là c'est le drame. Elle se concentre davantage sur son pote. A un moment je tente un approche : elle goute un gateau, fait un commentaire, pendant que je la regarde de façon appuyé, muet. Je lui demande ce qu'elle en pense (ou dans le genre), elle répond vaguement, ou plus à son pote, et m'ignore assez royalement. Je me replonge dans mon travail, puis je m'en vais 15-20min plus tard, sans la regarder.
Bon, tant pis, on va dire que c'est juste le fait que je corrige des copies qui l'a interpelée... ou alors j'ai bien merdé, en attendant trop, plutôt que d'accepter l'invitation de ses coups d'oeil.

Du coup, ma question : comment aborder une fille qui, parlant avec son pote ou sa copine, qui s'agite, voire jette des coups d'oeil vers vous ?

Me voilà dans la rue. Je repère une fille marchant à côté de son vélo. Elle me double, et je me porte à sa hauteur, une fois arrivé au feu. "Vous êtes crevé ?" lui dis-je. Une conversation advient, on traverse, on parle, puis je m'arrête pour traverser à nouveau. La fille ne trace pas sa route, mais s'arrête bel et bien. Ca sourit, ca rigole, puis je m'éjecte. Non que je n'ai osé prendre le numéro, j'ai plutôt pas voulu. Pas assez belle.

Rien à signaler avant que j'arrive dans un autre café de mon quartier. Une fille arrive avec une gamine et deux quinquagénaires (sans doute ses parents). Je regarde, mais elle ne répond pas à mes coups d'oeil. Par chance, les deux adultes se barrent et laissent les deux filles ensemble. Il n'en fallait pas moins pour que je saute sur l'occasion 3-4 minutes plus tard par un "vous êtes françaises ?". Je lui demande si elle est en échange, elle me répond qu'elle est là pour 5 mois, et me renvoie la question. La conversation commence à prendre forme, mais manque de bol, le père passe chercher ses fifilles. Je me demonte pas, et je dis bonjour à papa
Mais je savais que c'était la fin. La fille me dit au revoir, le père aussi, this is it.

J'aurais peut-être pu demander le téléphone devant papa, mais bon... Vous avez déjà abordé devant les parents ?