- Mar Avr 22, 2014 12:56 pm
#150679
Je farfouillais un peu sur internet et il apparaît que la relation entre médecin et patiente bel et bien un tabou par excellence.
[quote]Le caractère intime de la relation médecin/patient peut donner lieu à des attirances sexuelles. Une règle fondamentale de l’éthique médicale demande de ne pas céder à ces attirances. Le serment d’Hippocrate comporte la promesse que «dans toute maison où je serai appelé, je n’entrerai que pour le bien des malades. Je m’interdirai d’être à l’origine de tort ou de corruption, ainsi que d’établir des relations intimes avec des femmes ou des hommes, libres ou esclaves». Ces dernières années, de nombreuses associations médicales ont réaffirmé l’interdiction de relations sexuelles entre le médecin et son patient. Les raisons de cette interdiction sont tout aussi valables aujourd’hui qu’elles l’étaient au temps d’Hippocrate, il y a 2500 ans. Les patients sont vulnérables et ont confiance qu’ils seront bien traités par leur médecin. Il se peut qu’ils ne résistent pas aux avances sexuelles du médecin par peur de ne pas recevoir le traitement médical nécessaire. De plus,
une implication émotionnelle avec un patient peut avoir un effet défavorable sur le jugement clinique du médecin.
Cette dernière raison vaut aussi pour les médecins qui traitent les membres de leur propre famille, une pratique fortement découragée par beaucoup de codes d’éthique. Cependant, l’application de cette recommandation, tout comme d’autres que les codes d’éthique dénoncent, peut varier en fonction des circonstances. Par exemple, les médecins qui exercent seuls dans des contrées éloignées peuvent avoir à fournir des soins à des membres de leur famille, surtout dans les cas d’urgence.
Voilà pourquoi un médecin, marié ou non, doit avoir ce comportement d'homme marié décrit plus haut face à une patiente qui lui plairait. Voilà pourquoi aussi le médecin ne fera jamais le premier pas, s'il est intègre (ce que je souhaite pour Sofia). Et voilà enfin pourquoi, c'est effectivement à Sofia de faire le premier pas, si elle le souhaite.
Maintenant, j'ai des doutes concernant l'attirance qu'un médecin peut avoir pour une femme qu'il aurait opérée... N'y a-t-il pas un peu de magie qui se perd là ?... Moi, j'aurais du mal, mais moi, je pense que je n'aurais pas pu faire chirurgien, alors je ne peux pas vraiment dire...
Je dirais que Sofia n'a rien à perdre sauf à se trouver dans une situation un peu ridicule pour elle. Mais il n'a jamais tué personne (je parle du ridicule, pas du médecin), et si on prend la chose avec sourire et philosophie, une fois l'abcès crevé, en une semaine, il n'y paraîtra plus !
[quote]Le caractère intime de la relation médecin/patient peut donner lieu à des attirances sexuelles. Une règle fondamentale de l’éthique médicale demande de ne pas céder à ces attirances. Le serment d’Hippocrate comporte la promesse que «dans toute maison où je serai appelé, je n’entrerai que pour le bien des malades. Je m’interdirai d’être à l’origine de tort ou de corruption, ainsi que d’établir des relations intimes avec des femmes ou des hommes, libres ou esclaves». Ces dernières années, de nombreuses associations médicales ont réaffirmé l’interdiction de relations sexuelles entre le médecin et son patient. Les raisons de cette interdiction sont tout aussi valables aujourd’hui qu’elles l’étaient au temps d’Hippocrate, il y a 2500 ans. Les patients sont vulnérables et ont confiance qu’ils seront bien traités par leur médecin. Il se peut qu’ils ne résistent pas aux avances sexuelles du médecin par peur de ne pas recevoir le traitement médical nécessaire. De plus,
une implication émotionnelle avec un patient peut avoir un effet défavorable sur le jugement clinique du médecin.
Cette dernière raison vaut aussi pour les médecins qui traitent les membres de leur propre famille, une pratique fortement découragée par beaucoup de codes d’éthique. Cependant, l’application de cette recommandation, tout comme d’autres que les codes d’éthique dénoncent, peut varier en fonction des circonstances. Par exemple, les médecins qui exercent seuls dans des contrées éloignées peuvent avoir à fournir des soins à des membres de leur famille, surtout dans les cas d’urgence.
Voilà pourquoi un médecin, marié ou non, doit avoir ce comportement d'homme marié décrit plus haut face à une patiente qui lui plairait. Voilà pourquoi aussi le médecin ne fera jamais le premier pas, s'il est intègre (ce que je souhaite pour Sofia). Et voilà enfin pourquoi, c'est effectivement à Sofia de faire le premier pas, si elle le souhaite.
Maintenant, j'ai des doutes concernant l'attirance qu'un médecin peut avoir pour une femme qu'il aurait opérée... N'y a-t-il pas un peu de magie qui se perd là ?... Moi, j'aurais du mal, mais moi, je pense que je n'aurais pas pu faire chirurgien, alors je ne peux pas vraiment dire...
Je dirais que Sofia n'a rien à perdre sauf à se trouver dans une situation un peu ridicule pour elle. Mais il n'a jamais tué personne (je parle du ridicule, pas du médecin), et si on prend la chose avec sourire et philosophie, une fois l'abcès crevé, en une semaine, il n'y paraîtra plus !