- Lun Sep 03, 2012 1:49 pm
#125652
Bonjour messieurs.
Je vous dois de mes nouvelles, d'autant plus que la situation a évolué.
Je vous avais laissé avec mes états d'âme du dimanche soir d'il y a quinze jours, où après avoir refusé ses appels pendant plusieurs jours, elle ne me rappellait plus. J'étais au plus bas. Elle était venue dans ma ville ce dimanche-là (pas pour moi, pour des obligations étudiantes) et je savais qu'elle repartait le lundi en début d'après-midi.
La nuit, je lui envoie un message lui disant que ces derniers jours je ne lui ai pas répondu parce que j'étais énervé, mais maintenant je ne le suis plus, et si dorénavant elle m'appelait, je répondrais.
Le lendemain matin elle le fait et me propose de se voir à midi chez elle pour se rendre nos affaires. Je lui dis que cela serait mieux de se voir ailleurs, elle me dit que cela sera plus pratique chez elle. Ok. Chez elle, on mange et on discute. Elle me propose qu'on aille à la piscine le mardi en huit, soit la prochaine qu'elle viendra dans ma ville.
Au fil de la conversation, elle me dit qu'elle a couché avec un mec trouvé en boîte, un soir qu'elle était bourée. Je m'y attendais, cela me fait tout de même un choc. Mais je prends sur moi et je continue à faire bonne figure. J'apprends aussi ce que je pense être la vraie raison de la rupture : elle ne me trouve pas assez aventurier, trop pépère, trop plan-plan. Elle me dit qu'en Afrique, elle a vécu avec des inconnus plus d'aventures qu'avec mois en un an et demi (en fait, elle parle d'un trek d'une semaine qu'elle a fait avec d'autres français).
Soit. J'ai négligé l'aventure, la
romance. Je lui explique que je me suis laissé aller quand j'étais avec elle, mais que ce n'était pas le vrai moi. Que le vrai moi veut aussi vivre des aventures, profiter de la vie, et que, depuis qu'elle m'a quitté, je suis redevenu moi-même. J'étais sincère, c'est d'ailleurs ce que j'écrivais dans un de mes précédents messages dans ce sujet. Tel un VRP qui essaye de se vendre soi-même, je négociais, j'essayais de la convaincre de mon changement. Elle ne me semblait pas très réceptive.Tant pis, j'aurais tout tenté. Au moins, je n'aurais pas de regrets.
Elle part prendre son train en refusant qu'on se remette ensemble. Je suis désespéré (intérieurement seulement, je suis resté digne tout du long). Je lui écris un long sms où je lui dis que j'ai enfin compris que c'était bel et bien fini, que je la remerciais pour les bons moments et que maintenant j'allais me détacher sentimentalement d'elle. Elle me répond d'attendre la prochaine fois que l'on se verrait "avant de tout jeter aux oubliettes", parce que ce que je lui avais dit sur mon changement remettait en question ce qu'elle s'était mise dans la tête sur mon côté pépère et qu'il fallait qu'elle réfléchisse. Je suis très surpris car je pensais que mon numéro de VRP m'avait simplement enfoncé.
La semaine suivante, elle me contacte tous les deux jours, soit par sms ou par téléphone, où l'on parle brièvement comme si de rien n'était. Juste histoire de garder le contact.
Arrive le mardi suivant. La veille j'ai pris la décision de couper les ponts si, à l'issu de cette journée, elle ne se remettait pas avec moi. Une fois prise cette décision, une espèce de plénitude m'a envahi. J'étais presque heureux. Le matin elle m'appelle pour me dire qu'on pourrait aller au casino en sortant de la piscine. Je n'y vois pas d'inconvénient.
A la piscine, tout se passe bien. Elle rigole même quand je ne dis rien de drôle, elle initie plusieurs fois un contact léger, je la surprends à me mater...
Au casino, cela se passe encore mieux. Nous nous amusons beaucoup. Elle échappe deux fois des "chéri" lorsque nous gagnons des jackpots aux machine à sous. A ces machines, nous gagnons d'ailleurs pas mal puisque l'on sextuple notre mise initiale de 20 euros. Avant de partir, je décide d'aller à la roulette et de tout miser sur le rouge. Quitte ou double. Le noir tombe. Au moins, l'amusement restera.
En rentrant le soir, nous allons naturellement chez elle. Lorsqu'elle me demande si je veux parler, je l'embrasse. Elle se laisse faire pendant quelques secondes, avant de finalement résister pour me dire qu'il fallait parler. Je lui dis alors que c'est à elle de parler puisque que c'est elle qui devait réfléchir. Elle remet sur le tapis son départ en Afrique dans 10 mois. Je réponds que ce qui serait logique c'est que l'on profite au maximum tous les deux avant qu'elle ne reparte, pas que l'on se sépare 10 mois avant. Elle se met à pleurer et me dit que plus on va passer de bons moments ensemble et plus on va souffrir quand on se séparera. Elle me dit aussi qu'elle a fait ça pour m'éloigner d'elle, que je n'aurai pas dû revenir vers elle parce qu'elle fait souffrir tout le monde et qu'elle a peur de me refaire souffrir. Je réponds que je suis assez grand pour savoir ce qui est bon pour moi. Elle finit par me dire qu'elle veut que l'on se remette ensemble, s'en suivent des calins et des embrassades.
Depuis, elle m'envoie des sms où elle parle de nous comme d'un couple "on a traversé une période difficile", "je veux voir un nouveau jour se lever à tes côtés", "je suis contente d'avoir un sursi à tes côtés", "je t'aime ! tu m'as manqué !", "il ne me manque qu'un mot pour que je sois emplie de joie" (ie. que je lui dise je t'aime [elle peut attendre, lol...]).
Dans deux semaines, on prévoit de partir un weekend faire du parapente et du saut à l'elastique. Après ce weekend, elle recommencera les cours et nous serons de nouveau dans la même ville pendant l'année. Je ne sais pas trop comment gérer ces deux semaines qui nous séparent de ce weekend. J'ai l'impression qu'il faut que je trouve un équilibre entre des contacts distants et désinvoltes, tout en n'oubliant pas de nourrir son enthousiasme pour ne pas trop lui donner l'occasion de regretter. Ca va être délicat.
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Fool me once shame on you, fool me twice shame on me. Je sais très bien que tout cela est extrêmement fragile. De toute façon, je ne vais pas refaire les mêmes erreurs. Je n'oublierai jamais comme j'ai souffert, ni la plus importante leçon de vie que j'ai reçue, sur moi-même et sur les femmes. Je ne m'illusionnerai plus jamais sur les paroles des femmes à mon endroit*. Je vais faire ce qu'il faut pour ne plus j-a-m-a-i-s me retrouver dans cette situation de souffrance extrême. Je prévois à ce propos de faire un atelier séduction avant 10 mois,
mark my words.
*Stéphane, j'avais déjà écouté le séminaire sur le langage des femmes, lorsque je n'avais pas d'expérience de relations longues. Je l'ai réécouté, et cette fois, je l'ai compris. Je crois que malheureusement, il y a certains savoirs théoriques qui ne peuvent s'imprimer en soi-même qu'à l'encre amère et indélébile de l'expérience.
