- Lun Aoû 09, 2010 2:10 pm
#98083
Je suis en phase de changement. Durant toutes mon adolescence et une bonne partie de mon jeune âge adulte (jusqu'à il y a quatre mois environ), j'étais le gentil AFC, asexué et rigolo, le bon pote, mais qu'on prend finalement très peu au sérieux... et souvent pour un con.
J'ai donc décidé (enfin) à 26 ans d'en finir avec ma maladresse, ma naiveté, mes blagues à la Bigard ou à la Dubosc (ça dépendait du moment).
Beaucoup de choses ont changé, comme par hasard, depuis cette prise en main. Depuis peu j'habite à l'étranger, et je commence enfin à être reconnu dans mon travail. A mon retour en France, je constate que ce que je fais et là où j'habite, ca interpelle (ca fait rever ?), que mon attitude (bien que perfectible) interpelle aussi, dans le bon sens bien-sûr.
Voici, pour commencer, une première anecdote.
Soirées entre amis dans un bar
On s’assoit à une table, puis on commande. Je revois deux filles connues de certains amis, qu'on avait croisées en boite. Je vais fumer une clope, elles étaient dehors, j’étais un peu gené (elles ont du sentir). Mais je les salue, et je parle à celle qui m'avait chauffé ce jour-là en boite (j'avais trop peu répondu à ses signaux). Elle me répond à peine, le regard fuyant. Out.
Un peu plus tard, toujours à l'extérieur. Je suis avec un ami, on se parle avec une fille. Elle me dit qu’elle m’avait déjà vu (c’est vrai, c’était l’an passé, mais sur le coup, je ne me souvenais pas). Dans cette conversation à trois, je suis assez peu bavard, c'est surtout elle et mon ami qui parlent.
Ensuite, je suis seul avec elle. Dans la conversation, elle me demande ce que je fais dans la vie. Je lui dis, et ça l’impressionne. Je prononce alors une phrase pour sexuer. Suite à ce passage, elle a un rire amusé, presque enfantin...
Plus tard, je vois qu’elle a froid. Je lui dis « t’as froid », et lui laisse ma veste que j’avais sur les épaules (mode Johnny Depp dans "Public Enemies", pour ceux qui ont vu le film). La classe. Selon ses mots, je lui rappelle son ex (ça vient de mon odeur, ou de mon eau de toilette…). Mais comme un boulet, je fais l’erreur de la quitter et d’aller voir des amis. Elle me rend ma veste un peu plus tard ; je ne la reverrai jamais de la soirée, pas même pour un au revoir quand elle est partie.
Toujours dans la même soirée, mais cette fois-ci avec la petite amie d'un pote. Je la connais depuis l'an dernier. Mais l'an dernier, j'étais ce mec gentil, clown et asexué.
Je rejoins la fille pour m’asseoir à côté d’elle et parler. Je l’enjambe pour passer à sa droite (ses longues jambes faisaient barrière). Elle me prend par la taille pour que je sois assis sur elle. Je me relève aussitôt, et lui dis que je ne me permettrais pas. A cela, elle rétorque qu'elle se le permettrait, elle. Je relève pas plus, on parle d'autres choses.
Plus tard, je vais aux toilettes, elle me suit, et me lance le "regard qui veut tout dire". Arrivé devant la porte, elle se ravise et prétend que c’était pour rigoler. En effet, c’était peut-être pour rigoler...
Bilan : je ne vais pas au bout quand la fille lance des signes d'intérêts, disons, subtils. Par ailleurs, je suis un peu déstabilisé quand la fille me chauffe ou me lance le "regard qui veut tout dire" : je ne peux m'empecher de penser que c'est pour m'allumer...
J'ai donc décidé (enfin) à 26 ans d'en finir avec ma maladresse, ma naiveté, mes blagues à la Bigard ou à la Dubosc (ça dépendait du moment).
Beaucoup de choses ont changé, comme par hasard, depuis cette prise en main. Depuis peu j'habite à l'étranger, et je commence enfin à être reconnu dans mon travail. A mon retour en France, je constate que ce que je fais et là où j'habite, ca interpelle (ca fait rever ?), que mon attitude (bien que perfectible) interpelle aussi, dans le bon sens bien-sûr.
Voici, pour commencer, une première anecdote.
Soirées entre amis dans un bar
On s’assoit à une table, puis on commande. Je revois deux filles connues de certains amis, qu'on avait croisées en boite. Je vais fumer une clope, elles étaient dehors, j’étais un peu gené (elles ont du sentir). Mais je les salue, et je parle à celle qui m'avait chauffé ce jour-là en boite (j'avais trop peu répondu à ses signaux). Elle me répond à peine, le regard fuyant. Out.
Un peu plus tard, toujours à l'extérieur. Je suis avec un ami, on se parle avec une fille. Elle me dit qu’elle m’avait déjà vu (c’est vrai, c’était l’an passé, mais sur le coup, je ne me souvenais pas). Dans cette conversation à trois, je suis assez peu bavard, c'est surtout elle et mon ami qui parlent.
Ensuite, je suis seul avec elle. Dans la conversation, elle me demande ce que je fais dans la vie. Je lui dis, et ça l’impressionne. Je prononce alors une phrase pour sexuer. Suite à ce passage, elle a un rire amusé, presque enfantin...
Plus tard, je vois qu’elle a froid. Je lui dis « t’as froid », et lui laisse ma veste que j’avais sur les épaules (mode Johnny Depp dans "Public Enemies", pour ceux qui ont vu le film). La classe. Selon ses mots, je lui rappelle son ex (ça vient de mon odeur, ou de mon eau de toilette…). Mais comme un boulet, je fais l’erreur de la quitter et d’aller voir des amis. Elle me rend ma veste un peu plus tard ; je ne la reverrai jamais de la soirée, pas même pour un au revoir quand elle est partie.
Toujours dans la même soirée, mais cette fois-ci avec la petite amie d'un pote. Je la connais depuis l'an dernier. Mais l'an dernier, j'étais ce mec gentil, clown et asexué.
Je rejoins la fille pour m’asseoir à côté d’elle et parler. Je l’enjambe pour passer à sa droite (ses longues jambes faisaient barrière). Elle me prend par la taille pour que je sois assis sur elle. Je me relève aussitôt, et lui dis que je ne me permettrais pas. A cela, elle rétorque qu'elle se le permettrait, elle. Je relève pas plus, on parle d'autres choses.
Plus tard, je vais aux toilettes, elle me suit, et me lance le "regard qui veut tout dire". Arrivé devant la porte, elle se ravise et prétend que c’était pour rigoler. En effet, c’était peut-être pour rigoler...
Bilan : je ne vais pas au bout quand la fille lance des signes d'intérêts, disons, subtils. Par ailleurs, je suis un peu déstabilisé quand la fille me chauffe ou me lance le "regard qui veut tout dire" : je ne peux m'empecher de penser que c'est pour m'allumer...
Modifié en dernier par Transcendantal le Mer Oct 27, 2010 2:55 am, modifié 1 fois.