- Ven Déc 17, 2010 6:45 pm
#103205
Suite à la lecture de l'article d'Animal sur son journal, où il est question de l'entourage et de la sélection de celui-ci, j'aimerais faire le point sur l'état de mon "niveau" à l'heure actuel, car c'est effectivement un des points sur lequel j'étais nul auparavant, en raison du fait que je m'entourais de gens pas intéressants, déprimés de la vie, AFC à gogo, cons, et j'en passe.
Mon retour en Amérique fin août a été le point de départ à un nouveau commencement dans ma vie ici : j'ai dégagé 99% des gens de mon entourage qui soit m'ont fait des coups dégueulasses ou se rangeaient dans l'une des cases mentionnées plus haut, et les personnes rencontrées dans ma première année en Amérique sont toutes rentrés dans leur pays d'origine (car je n'ai sympathisé avec aucun Quebecois homme)
Depuis septembre donc, je fréquente l'université (où je bosse), la résidence (où je vis), la salle de sport (où je fais du sport
). Comme je disais précédemment, dans aucun des deux premiers lieux, je n'ai rencontré de gens capables de me tirer vers le haut. Soit ils ont des délires de jeunes de 20 ans ("je picolle, je fais la chouille, je picolle, je fais des photos à la con"), ce que je faisais ya pas si longtemps, soit les mecs sont un peu coincés du biiiip et quand tu parles gonzesse, la conversation fait pas long feu, soit ils sont des blasés, déprimés de la vie etc....
Concernant la salle de sport, j'ai intégré un club d'entrainement (grâce à mes progrès en socialisation, car c'est moi qui suis allé parler au coach), et les gens semblent sympa. On verra plus tard.
Cela dit, j'ai rencontré un gars dans un des cours que je suis, et on s'est vus plusieurs fois, on rigole bien, c'est un gars intelligent et intéressant, bien qu'il soit un peu blasé de la vie (même s'il semble avoir entrevu un changement, suite à ce que je lui avais dit...) J'ai également pu parler avec d'autres personnes du cours, des gens sympas, qui d'ailleurs, pour certains, m'interpellent quand ils m'apercoivent dans les couloirs de l'unviersité, ou me disent bonjour avec bcp de sympathie, (je réponds tjs avec le sourire) mais qui malheureusement se trouvent, à mon sens, dans ce genre de personnes "ne respirant pas forcément l'envie de femmes". Par conséquent, et naturellement, je n'ai pas de discussions (hors sur le cours lui-même) très longues avec ces gens. Mais c'est moi qui m'y tiens à l'écart, pour les raisons que je viens de mentionner. C'est assez bizarre, parfois, j'ai l'impression que j'intimide certains... peut-être n'est-ce qu'une impression...
Ah, et puis il y a mes étudiants, dont certains ont apprécié mon cours, et me disent aussi bonjour avec sympathie et respect, je leur réponds toujours avec le sourire et décontraction, donc c'est cool. Mais ce sont mes étudiants et nouer des relations amicales avec eux, pour le moment au moins, me semblent assez inenvisageable.
Concernant les nanas, les choses sont différentes, car évidemment elles te percoivent différemment qu'un mec : "Oula, celui-là, attention, il peut me brancher dans les 5 min" xD
J'ai donc eu des ouvertures, même à la résidence, mais que j'ai foirées car je bloque, ou je ne sais pas bien réagir pour prendre le numéro et la revoir.
Par exemple : à la biblio, j'arrive pour faire la queue à la photocopieuse. A mon arrivée, une bombe qui est avec une copine se retourne une fois. Puis une autre. Je demande un truc à une autre (moche), et la bombe se retourne encore. J'ai cru sentir qu'elle voulait que je la remarque. Y avait moyen de faire qqch. Mais j'ai rien fait, elle fait sa photocopie avec sa copine et se barre évidemment sans me regarder.
Car pour le reste, je pense avoir acquis une base solide, surtout que maintenant je sais revendiquer mes choix avec détermination face aux gens (notamment, face au prof responsable de mon cours, avec qui j'ai eu un échange de mots enflammé, pendant lequel ce dernier, face à ma déterimination, s'est qque peu écrasé). Auparavant, c'est moi qui me serait écrasé, ou me serait justifié à outrance...
Puisque la base est là, bien que perfectible, je dois vraiment me faire grave violence et, tout en ayant le sourire, aller parler à une fille de l'univ ou dans la rue, et surtout réagir à des signes d'intérêts en badinant avec humour et finesse (ca, pour moi, c'est dur, je sais jamais quoi dire...)