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Modérateurs: animal, Léo

By Bishop
#106429 Dans le contexte de ta rencontre, peut-être que tu as manqué de détachement par rapport à ton travail. Je m'explique : tu faisais un article de philosophie,
ton état d'esprit était donc initialement porté sur la concentration, sur des idées complexes - et au moment ou le contexte évolue en "rencontre", il faut
pouvoir réussir un changement d'état d'esprit, se détacher du travail de concentration, devenir léger, social, vivant et normal. Le détachement est ici compliqué
car tu n'étais pas en train de faire un mot fléché ni de lire l'horoscope du jour mais tu faisais un véritable article de philo. En fait, cette dualité de l'esprit, j'en parle
un peu dans mon journal sous la notion de feinte. Ca m'aide beaucoup.
By Synchronn
#106430 Je me demande depuis quelle époque la conversation lambda avec un/une inconnu est devenue quelque chose de terrifiant.

Que le simple sourire, soit analysé comme un intérêt flagrant et oh mon dieu elle me regarde
Hier accoudé au bar, je regardais et souriais à un mon voisin de table...je suis donc pèédé!

Que la moindre brindille sociale soit tout de suite dénaturé et devienne un "défi" à relever. Si je galère moins à discuter avec une moche, peut être qu'une nana c'est pareil (je déconne)

Vous êtes des extraterrestres :) (surement tellement peu sur de vous et tellement exigeant, que vous vous ruinez la santé et le mental) Oui c'est ça l'exigence.
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By Elan
#106431 Il doit y avoir une histoire de pot de peinture là-dessous.

Plutôt que mettre une fille donnée sur un piédestal, tu donnes l'impression de cristalliser autour de la plupart des interactions que tu as avec la moindre jolie fille. C'est un trait qu'on retrouve dans plusieurs journaux ou anecdotes. Je me souviens d'une histoire de sourire à une caissière, par exemple.

Comme Synchronn, je trouve ça assez flippant et je n'imagine même pas votre tension artérielle dès que vous mettez un pied hors de chez vous.
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By kero
#106432 Arrêter de réfléchir.

Agir.

Agir.

Agir.
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By Transcendantal
#106443 [quote]
Je me demande depuis quelle époque la conversation lambda avec un/une inconnu est devenue quelque chose de terrifiant.

Achète le livre "L"homme idéal" d'un certain Stéphane Edouard, et tu comprendras peut-être que certains hommes ont la trouille quand il s'agit de parler à une fille qui leur plaît.

Faudra juste éviter de tirer des conclusions hatives, comme cette idée saugrenue selon laquelle je me ruinerais la santé et le mental à être exigeant (depuis quand l'exigence ruine la santé et la mental, telle est la question...), ou cette façon de qualifier les gens d'extraterrestres sous prétexte qu'ils racontent avec détail une anecdote banale où il y avait qqch à faire.
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By Elan
#106446 Avoir la trouille face à quelqu'un qui nous plaît et nous intrigue, je comprends. Ça m'est arrivé récemment avec une lointaine collègue, son simple déhanché quotidien en passant devant mon bureau me donnait des frissons et pourtant on n'a guère échangé que des œillades.

Ce qui est curieux c'est quand ça arrive souvent, quand presque toutes les jolies filles te bouleversent rien qu'à les croiser dans le quotidien.
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By Transcendantal
#106465 Crois-moi, des gars comme ça (voire pire), yen a plus que tu ne penses. Observe les gens, cherche à les comprendre (contrairement à la majorité des gens), et tu comprendras. C'est tellement facile de qualifier un mec d'extraterrestre ou de je ne sais quelle formule péremptoire.

Et puis, bouleversé, faut pas exagérer... quand je suis bouleversé, c'est par des choses bien plus fondamentales.
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By Elan
#106473 Je chercherais à les comprendre si j'avais comme Stéphane un truc à leur vendre :o

Tu ne penses pas que l'exigence puisse ruiner la santé et le mental ?
Toi comme d'autres donnez l'impression de penser "performance" très souvent dans les interactions sociales. Une interaction au Starbucks pendant que tu es en train de bosser se transforme en une belle histoire puis une opportunité manquée où tu es capable de retracer l'historique des postures de la demoiselle. Une sortie au pub entre potes se transforme en une série d'incapacités à te lancer.
J'imagine ça assez stressant comme quotidien.

Le badinage et la simple sympathie avec un inconnu, même une jolie fille, est une situation qu'on rencontre tout de même bien plus souvent que le fait de croiser notre future femme ou même une simple personne qui nous plaît vraiment. Peut-être qu'il y a autre chose à faire dans la vie que séduire le plus de monde possible.
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By Transcendantal
#106489 Ma problématique est simple : apprendre à séduire pour apprendre à saisir les opportunités, et surement pas séduire un max. Donc devenir un homme. Mes efforts payent, car auparavant je n'avais pas autant d'opportunités. Auparavant, assis dans un café à Paris à travailler, je regardais les nanas comme un merlant fris. Je suscitais l'indifférence. Le récit des opportunités récemment manquées est là pour faire le point sur mon changement.

Sur l'exigeance à soi-même, je dirais que le changement lui-même est une entreprise exigeante vis-à-vis de soi, ce qui fait que certains vont se résigner rapidement ou ne même pas chercher à changer. On a tous le pouvoir de changer.

Et je vais te dire : à 27 ans, 1 an après avoir pris la décision de ce changement, je ne me suis jamais senti aussi jeune, aussi masculin, aussi décontracté en société. Mais mon objectif n'est pas atteint, comme le montrent les fameuses anecdotes.

Faire ce que l'on veut de sa vie, ce que l'on aime, c'est exigent. Et c'est cette haute exigence et sa grande difficulté qui plongent la majorité dans le fatalisme et font dire à d'autres (voire aux mêmes) que l'exigence ruine le corps et l'esprit. D'ailleurs tu parles de performance, et tu crois pas si bien dire : prendre ses clics et ses clacs pour changer de vie et y parvenir, c'est une performance.

Finalement ce qui ruine le corps et l'esprit n'est-ce pas plutôt vivre sa vie par défaut (donc ne pas être assez exigent en se laissant aller) et se rendre compte à 50 ans, avec le séisme intérieur que cela entraine presque à coup sûr, que cette vie n'était pas la sienne et qu'elle a rongés l'homme concerné jusqu'à l'os ?
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By kero
#106490 Je crois qu'Elan veut simplement dire qu'on peut aussi faire dans la légereté, ne pas voir un enjeu dans chaque interaction. Y voir systématiquement un enjeu empêche de la vivre naturellement, et donc ... de la vivre tout court.
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By Transcendantal
#106498 Cette légèreté, ce naturel, ce n'est pas le commencement de ma démarche, c'est justement tout l'enjeu, ou le point d'arrivée de cette volonté de changer. Et comme je disais, le changement implique une exigence envers soi parce qu'il est très difficile à accomplir (et il constitue en ce sens une vraie performance à réaliser). Ce genre de démarche implique aussi de passer par des moments d'action un peu maladroits (mes anecdotes).

Vraiment, avant de juger, il est préférable de d'abord chercher à comprendre, donc de se poser des questions (et les bonnes !). Les rapports humains et l'être humain en général, c'est qqch de fascinant. Mais bon, faut être un minimum philosophe pour ça (ou avoir envie de l'être)...

Tout est expliqué dans le bouquin de Stéphane. Achetez-le :)
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By kero
#106506 [quote="Transcendantal"]Cette légèreté, ce naturel, ce n'est pas le commencement de ma démarche, c'est justement tout l'enjeu, ou le point d'arrivée de cette volonté de changer.

Dans ce cas, j'ai l'impression que tu abordes la séduction par le mauvais bout de la lorgnette. Car s'il y a quelque chose d'essentiel là dedans, c'est de s'amuser, d'être dans le plaisir.

Tu veux changer comme le sujet sartrien, qui contrôle chaque aspect de sa vie, qui se remodelle selon un modèle théorique. Enfin, je ne suis pas un spécialiste de Sartre, c'est ce que j'en ai retenu à la lecture de Bourdieu, qui le critique. Je n'aurais pas la prétention de converser philosophie. Je pourrais à la limite converser sociologie.

Mais ... Pourquoi, d'ailleurs, changer ça ne pourrait pas être aussi ça ? Mettre de la légereté dans ses intéractions humaines ?
By Synchronn
#106507 Tu dois faire parti de ceux qui trouvent la moindre excuse ou justification pour répondre à tes difficultés. C'est bien.

Tant que tu ne saisies pas la différence entre l'exigence subie et l'exigence contrôlée, on ne se comprendra pas. Il y a un fossé entre parler, punaise parlerrrr et vouloir devenir qui l'on veut.

ET pour ton crédit arrête d'argumenter avec ces paralogismes sur la philo, la morale et ce désir de vouloir l'appuie de Stéphane en brandissant tes interventions douteuses de marchand de tapis.

PS: "Le mec il prend tout au pied de la lettre en plus."
By Synchronn
#106508 Elan-Kéro, bon courage, je vous le laisse :) (petit smile au cas où, je pourrais ainsi dire que c'est de l'humour et me cacher derrière ça)
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By Elan
#106510 J'ai aussi une impression de mauvais bout de la lorgnette.

C'est vrai que l'être humain a quelque chose de fascinant. Considérer qu'on a besoin de changer en profondeur pour pouvoir parler normalement à une jolie caissière, c'est fascinant. Estimer qu'en plus ce changement sera difficile à accomplir c'est proprement merveilleux.
Je ne suis pas convaincu que cela corresponde à un quelconque point d'arrivée. Le changement n'est ni aussi contrôlé, ni aussi rapide, ni aussi délimité dans le temps. Si je juge quelque chose c'est surtout cette croyance.