- Lun Mar 28, 2011 2:33 pm
#107191
[quote="Elan"]trouver des excuses pour ne pas te lancer
Exactement ce que je me suis dit 2 min après dans le vestiaire... j'ai bien merdé.
- Mer Mar 30, 2011 2:17 pm
#107297
Je crois que j'arrive à un stade de mon apprentissage où je pense avoir une bonne connaissance de la théorie et où je pense avoir travaillé ce qu'il faut travailler avant de séduire (socialiser avec commerçants etc, avoir une vie, serrer les mains fermement, regarder les gens dans les yeux etc).
L'occasion foirée avec la fille croisée 35 fois ces dernières semaines (et pour le coup, c'est bien mort, j'ai eu la confirmation subliminale hier) me fait prendre conscience que j'ai un peu tourné en rond ces dernières semaines (ce qui s'applique aussi à mes autres "chantiers de vie"), et qu'il est temps, quant à la séduction, d'une part, de retrouver l'énergie, et d'autre part, d'utiliser cette énergie, ainsi que toute la théorie apprise grâce à Spikeseduction, pour se lancer. Sur mes autres chantiers de vie, il est aussi temps de remettre la machine (infernale) en marche, au-delà des quelconques préoccupations qui peuvent me traverser.
L'occasion foirée avec la fille croisée 35 fois ces dernières semaines (et pour le coup, c'est bien mort, j'ai eu la confirmation subliminale hier) me fait prendre conscience que j'ai un peu tourné en rond ces dernières semaines (ce qui s'applique aussi à mes autres "chantiers de vie"), et qu'il est temps, quant à la séduction, d'une part, de retrouver l'énergie, et d'autre part, d'utiliser cette énergie, ainsi que toute la théorie apprise grâce à Spikeseduction, pour se lancer. Sur mes autres chantiers de vie, il est aussi temps de remettre la machine (infernale) en marche, au-delà des quelconques préoccupations qui peuvent me traverser.
- Mar Avr 12, 2011 1:04 am
#107850
J'étais à la biblio en train de bosser, et je vois débarquer la fameuse de la salle de sport. J'ai pas croisé son regard, mais à peu près sûr qu'elle m'a regardé/vu. Elle s'est assise pas très loin. Ses copines sont arrivées plus tard. Elles étaient très agitées.
Ne pas aller lui parler parce que à la biblio ca le fait pas de se lever et d'aller lui dire qqch, c'est une excuse ? ou vraiment c'était pas le bon moment ?
Ne pas aller lui parler parce que à la biblio ca le fait pas de se lever et d'aller lui dire qqch, c'est une excuse ? ou vraiment c'était pas le bon moment ?
- Mar Avr 12, 2011 1:16 am
#107852
[quote="Transcendantal"]Ne pas aller lui parler parce que à la biblio ca le fait pas de se lever et d'aller lui dire qqch, c'est une excuse ? ou vraiment c'était pas le bon moment ?
Non, c'est pas une excuse
Il faut se lancer, OUI, mais se griller devant tout le monde et être connoté définitivement dans tout notre milieu habituel, non.
En rue/boite/transports/etc etc, pas de complexe (enfin, quand on trouve les couilles pour bouger).
En milieu social habituel, un peu de finesse dans l'approche. On est vite catalogué dragueur de service, et après faut le gérer.
Non, c'est pas une excuse
Il faut se lancer, OUI, mais se griller devant tout le monde et être connoté définitivement dans tout notre milieu habituel, non.
En rue/boite/transports/etc etc, pas de complexe (enfin, quand on trouve les couilles pour bouger).
En milieu social habituel, un peu de finesse dans l'approche. On est vite catalogué dragueur de service, et après faut le gérer.
- Mar Avr 12, 2011 7:41 am
#107858
En l'occurrence là tu sais que tu la recroises à la salle de sport, donc pas la peine de se prendre le chou à la biblio devant tout le monde !
Il y a une fille au taf avec qui on s'échange des regards qui devraient être interdits par la loi, mais impossible de la croiser ailleurs et elle se balade toujours avec ses collègues. Là c'est un peu plus chiant pour trouver une fenêtre.
Il y a une fille au taf avec qui on s'échange des regards qui devraient être interdits par la loi, mais impossible de la croiser ailleurs et elle se balade toujours avec ses collègues. Là c'est un peu plus chiant pour trouver une fenêtre.
- Mar Avr 12, 2011 2:56 pm
#107886
Oui, j'allais pas me lever pour aller lui dire un truc, ç'aurait fait anormal. A la biblio, c'est plus difficile de brancher.
Je vais tâcher d'aller à la salle aux heures où je l'avais vue.
[quote]Il y a une fille au taf avec qui on s'échange des regards qui devraient être interdits par la loi, mais impossible de la croiser ailleurs et elle se balade toujours avec ses collègues. Là c'est un peu plus chiant pour trouver une fenêtre.
Non, le mieux, c'est d'attendre qu'elle soit seule pour la prendre dans un coin
Je vais tâcher d'aller à la salle aux heures où je l'avais vue.
[quote]Il y a une fille au taf avec qui on s'échange des regards qui devraient être interdits par la loi, mais impossible de la croiser ailleurs et elle se balade toujours avec ses collègues. Là c'est un peu plus chiant pour trouver une fenêtre.
Non, le mieux, c'est d'attendre qu'elle soit seule pour la prendre dans un coin
- Mar Avr 12, 2011 3:01 pm
#107888
[quote="Transcendantal"]Oui, j'allais pas me lever pour aller lui dire un truc, ç'aurait fait anormal. A la biblio, c'est plus difficile de brancher.
C'est plutôt différent. Car par rapport à la rue, tu as un avantage et un désavantage.
Avantage: tu es d'emblée partie du monde de la personne qui t'intéresse, donc déjà en partie qualifié. A priori tu ne fais pas partie de tous les maniaques susceptibles de l'agresser dans la rue. Elle est protégée et donc a priori plus ouverte.
Désavantage (qui en est le corollaire): tu dois y aller plus doucement, aussi bien pour ne pas te griller sur la place publique, que pour lui donner la possibilité de te suivre (devant tout le monde, si elle accepte des avances bourrines, elle peut se sentir mal à l'aise). Donc il faut parvenir à lancer une discussion l'air de rien à la première bonne occasion.
C'est plutôt différent. Car par rapport à la rue, tu as un avantage et un désavantage.
Avantage: tu es d'emblée partie du monde de la personne qui t'intéresse, donc déjà en partie qualifié. A priori tu ne fais pas partie de tous les maniaques susceptibles de l'agresser dans la rue. Elle est protégée et donc a priori plus ouverte.
Désavantage (qui en est le corollaire): tu dois y aller plus doucement, aussi bien pour ne pas te griller sur la place publique, que pour lui donner la possibilité de te suivre (devant tout le monde, si elle accepte des avances bourrines, elle peut se sentir mal à l'aise). Donc il faut parvenir à lancer une discussion l'air de rien à la première bonne occasion.
- Mar Avr 12, 2011 3:46 pm
#107894
Comme tu dis, dans un endroit connu et a priori non dédié à la séduction, la fille peut aussi prendre une posture de défense pour ne pas passer pour une fille facile ou je ne sais quoi, bref contrôler son image.
Dans ton cas, la salle de sport me semble être un endroit à la fois plus rassurant (c'est là que vous vous voyez traditionnellement) et plus sûr : facile de s'isoler, à la fois pour toi (discuter entre 4 yeux) et pour elle (conserver son image auprès des autres).
[quote]Non, le mieux, c'est d'attendre qu'elle soit seule pour la prendre dans un coinElle n'est jamais seule Mais me dévore scandaleusement des yeux dès qu'on se croise dans un couloir ou la cafet'. Bon je pars dans quelques mois alors va bien falloir trouver un truc.
Dans ton cas, la salle de sport me semble être un endroit à la fois plus rassurant (c'est là que vous vous voyez traditionnellement) et plus sûr : facile de s'isoler, à la fois pour toi (discuter entre 4 yeux) et pour elle (conserver son image auprès des autres).
[quote]Non, le mieux, c'est d'attendre qu'elle soit seule pour la prendre dans un coinElle n'est jamais seule Mais me dévore scandaleusement des yeux dès qu'on se croise dans un couloir ou la cafet'. Bon je pars dans quelques mois alors va bien falloir trouver un truc.
- Mar Avr 12, 2011 4:37 pm
#107897
[quote]Dans ton cas, la salle de sport me semble être un endroit à la fois plus rassurant (c'est là que vous vous voyez traditionnellement)
Enfin, seulement deux occurrences à la salle
[quote]et plus sûr : facile de s'isoler, à la fois pour toi (discuter entre 4 yeux)
Je confirme.
[quote]
pour elle (conserver son image auprès des autres).
J'infirme. Ca se voit à des kilomètres que c'est une chaudasse
Enfin, seulement deux occurrences à la salle
[quote]et plus sûr : facile de s'isoler, à la fois pour toi (discuter entre 4 yeux)
Je confirme.
[quote]
pour elle (conserver son image auprès des autres).
J'infirme. Ca se voit à des kilomètres que c'est une chaudasse
- Dim Avr 17, 2011 4:57 am
#108102
J'ai à coup sûr bien merdé à ne pas me lancer ces derniers temps, mais une sensation ressentie pour la première fois récemment s'est confirmée. Celle d'être un homme.
A l'heure actuelle, j'ai un job à temps partiel, en attendant d'avoir mieux. J'ai remonté les bretelles d'une collègue, brune, teint mat, 20 ans (mon genre quoi). Elle m'a chié dans la colle à aller fumer une clope pendant 20 min, alors qu'elle était supposée s'absenter 5 minutes et donc m'aider à la tâche (ça fait partie du fonctionnement quand on bosse à deux).
Après lui avoir dit le fond de ma pensée, très brièvement et très fermement, un froid s'installe. Pour ma part, il a duré 10 minutes. Pour elle, il fut bcp plus long. Tellement long que 10 jours plus tard, la fille en parle à la boss ("je suis parti en pause 15 min" blablaba), et voilà que je me retrouve avec un rappel à l'ordre au cul me reprochant d'avoir joué le qualife à la place du qualife (je suis au même poste que la fille) et d'avoir porté préjudice à l'esprit d'équipe, ainsi qu'à la qualité du travail.
Shit, man, ce truc m'a fait bondir, parce que, faut pas déconner, je m'arrache comme personne pour faire le job (un job mal payé, mais que j'aime bcp). Ma voix monte (le coeur aussi), fort heureusement je dis aucune connerie, c'est même tout le contraire, et je prends en défaut la boss dans ses réponses (qui paraissaient, de mon impression, avoir pris partie pour la fille). Echec à la reine.
Ce vendredi, je sollicite une discussion à trois, pour que la brune me dise le fond de sa pensée dans les yeux (comme je lui avais fait l'autre jour). Elle est donc là, la boss l'amène à moi, je dis rapidement ce que je voulais dire. L'autre fille a du mal à me regarder dans les yeux, semble pas du tout sûre de son coup. J'ai même eu l'impression qu'elle contenait des tremblements. Merde, je suis pas si terrible
De toute évidence, échec à... à quoi d'ailleurs ?
La suite de la journée s'est correctement passée, m'employant à détendre l'atmosphère (je lui ai appris à tenir les baguettes pour manger japonais ). Elle a qd même paru bizarre. Elle m'a même appelé au job pour me rappeler une tâche que je devais faire pour le lendemain (travaillant le lendemain, ça lui évite de le faire). J'ai pensé à un signe d'intérêt, mais trop de paramètres viennent interférer. Mon instinct m'a donc dit de ne pas me lancer (d'autant qu'elle serait fiancée).
Bref, je me suis senti fier de moi. Fier d'avoir montré à une femme que j'étais bien un mec. Mais va falloir quand même se lancer
A l'heure actuelle, j'ai un job à temps partiel, en attendant d'avoir mieux. J'ai remonté les bretelles d'une collègue, brune, teint mat, 20 ans (mon genre quoi). Elle m'a chié dans la colle à aller fumer une clope pendant 20 min, alors qu'elle était supposée s'absenter 5 minutes et donc m'aider à la tâche (ça fait partie du fonctionnement quand on bosse à deux).
Après lui avoir dit le fond de ma pensée, très brièvement et très fermement, un froid s'installe. Pour ma part, il a duré 10 minutes. Pour elle, il fut bcp plus long. Tellement long que 10 jours plus tard, la fille en parle à la boss ("je suis parti en pause 15 min" blablaba), et voilà que je me retrouve avec un rappel à l'ordre au cul me reprochant d'avoir joué le qualife à la place du qualife (je suis au même poste que la fille) et d'avoir porté préjudice à l'esprit d'équipe, ainsi qu'à la qualité du travail.
Shit, man, ce truc m'a fait bondir, parce que, faut pas déconner, je m'arrache comme personne pour faire le job (un job mal payé, mais que j'aime bcp). Ma voix monte (le coeur aussi), fort heureusement je dis aucune connerie, c'est même tout le contraire, et je prends en défaut la boss dans ses réponses (qui paraissaient, de mon impression, avoir pris partie pour la fille). Echec à la reine.
Ce vendredi, je sollicite une discussion à trois, pour que la brune me dise le fond de sa pensée dans les yeux (comme je lui avais fait l'autre jour). Elle est donc là, la boss l'amène à moi, je dis rapidement ce que je voulais dire. L'autre fille a du mal à me regarder dans les yeux, semble pas du tout sûre de son coup. J'ai même eu l'impression qu'elle contenait des tremblements. Merde, je suis pas si terrible
De toute évidence, échec à... à quoi d'ailleurs ?
La suite de la journée s'est correctement passée, m'employant à détendre l'atmosphère (je lui ai appris à tenir les baguettes pour manger japonais ). Elle a qd même paru bizarre. Elle m'a même appelé au job pour me rappeler une tâche que je devais faire pour le lendemain (travaillant le lendemain, ça lui évite de le faire). J'ai pensé à un signe d'intérêt, mais trop de paramètres viennent interférer. Mon instinct m'a donc dit de ne pas me lancer (d'autant qu'elle serait fiancée).
Bref, je me suis senti fier de moi. Fier d'avoir montré à une femme que j'étais bien un mec. Mais va falloir quand même se lancer
- Dim Avr 17, 2011 7:35 pm
#108121
[quote="Transcendantal"]
Bref, je me suis senti fier de moi. Fier d'avoir montré à une femme que j'étais bien un mec.
Je dirais plutôt que tu as montré à une personne que tu n'étais pas un paillasson et que tu as su te faire respecter.
Mais ca n'en reste pas moins gratifiant et une excellente chose.
Bref, je me suis senti fier de moi. Fier d'avoir montré à une femme que j'étais bien un mec.
Je dirais plutôt que tu as montré à une personne que tu n'étais pas un paillasson et que tu as su te faire respecter.
Mais ca n'en reste pas moins gratifiant et une excellente chose.
- Lun Avr 18, 2011 12:04 am
#108141
Les deux sont liés. Un vrai mec (séduisant), c'est, entre autres, un mec qui sait se faire respecter, c a d qui montre qu'"il a de quoi dans le coco". Et les nanas kiffent ça.
- Sam Avr 30, 2011 12:11 am
#108536
Voilà 3/4 mois que je rame comme un fou dans ma vie à tenter d'avoir une base solide pour progresser dans les trois chantiers de vie qui sont les miens (sport, études, séduction).
Depuis janvier, je me trouve dans un état de végétation, c'est toutes les semaines la même rengaine, mais j'essaie de tenir le coup. J'aurais toutes les raisons du monde, et même un peu plus, de tout plaquer et de rentrer au pays, mais je sais pertinemment que si je rentre ce sera encore pire, tout simplement parce que je ne saurais pas quoi faire dans un pays qui m'a systématiquement refusé une quelconque aide, niveau travail/études surtout.
Là, j'ai la chance de faire ce que j'aime, mais faire ce qu'on aime a un coût très élevé, et je peux vous dire que je le prends en pleine gueule. Mais, je n'ai pas envie de lâcher, parce que je suis un battant acharné jusqu'auboutiste, et que plus particulièrement, j'ai passé la première étape de l'immigration au Canada. Reste la seconde et dernière étape, qui va prendre encore 1 an, avant d'être officiellement chez moi dans ce pays. Un an, c'est court, mais long aussi, surtout quand vous êtes à deux doigts de la rupture.
Ce qui est drôle, c'est qu'à l'heure actuelle, pour reprendre un mode de vie tranquille, je sais ce que je dois faire exactement, je vais le faire, mais parfois je me dis que j'aimerais un coup de pouce du destin et que celui-ci me facilite la tâche. De toute façon, les choses n'ont jamais été faciles pour moi, on ne m'a jamais fait de cadeau, j'ai même du ramer comme un fou, appeler, me déplacer 30 fois pour décrocher le job que j'ai en ce moment (alors que d'autres ont juste eu besoin d'envoyer leur CV sur Internet pour être rappelés 3 jours plus tard) ; l'épisode avec ma collègue brune, qui m'a valu un rappel à l'ordre avec une boss qui avait clairement pris partie pour elle, va une nouvelle fois dans ce sens. Sans parler des critiques sous-entendus du prof responsable du cours que j'ai donné à l'automne, au sujet de ma façon (originale) de mener ce cours, des critiques qui m'ont fait bondir et m'ont permis de remettre les pendules à l'heure, et auxquels j'ai donc su répondre avec force et détermination (et émotions aussi, soyons honnêtes).
Mais c'est ainsi, quand on ne rentre pas dans les cases que nous dicte le système, on est critiqué, et il faut les reins solides et une bonne dose de testicules pour rester droit dans ses pompes et ne pas revenir en arrière sur les choses que l'on a commencé à faire (c a d rentrer dans le rang, ou dans les cases dictées par le système).
Si ya bien un truc sur lequel j'ai énormément progressé, c'est cette capacité à ne pas m'écraser quand on me critique, et surtout, malgré l'émotion qui me gagne quand j'ai affaire à ce genre de situations comme dit plus haut, à ne pas dire de conneries, mais tout le contraire, à prendre en défaut la personne face à moi. Ya encore 2 ans, je me serais carrément chier dessus. Mais si ya encore un progrès à faire, ce serait peut-être de dire les choses un poil plus calmement et donc plus sereinement, cela rajouterait encore davantage à l'impression de maitrise et de classe que je dégagerais pour l'interlocuteur sceptique. C'est ce que me disait mon coach : apprendre à mieux utiliser ma sensibilité (je suis un passionné) pour bien agir, car mal utilisée, elle vous conduit droit dans le mur, comme ce que j'ai vécu récemment à l'entrainement (ma blessure aux mollets).
Et puis, je pense régulièrement au rôle de mes parents dans mes galères sociales/sentimentales actuelles, et plus j'y pense, plus je peste face à l'éducation de mes parents, de ma mère de n'avoir pas su arrêter de me couver à l'enfance et à l'adolescence pour me laisser affronter la dure vérité du monde ; celle de mon père de n'avoir jamais eu la posture du mâle dominant, à force de se laisser dicter les choses à faire sur mon éducation par ma mère... Hier j'ai d'ailleurs appelé mes parents pour parler parce que j'étais un peu à côté de mes pompes, et, j'avoue que j'avais presque envie de pleurer, tellement ils n'avaient pas su une nouvelle fois trouver les mots pour me remonter le moral. Je ne déteste pas mes parents, loin de là, mais quand je vois certains jeunes de mon quartier d'enfance avec leur fierté de soi naturelle (alors que, sans etre méchant, c'est loin d'être des lumières), je me dis que j'aurais mille fois préférer trainer dans les rues de mon quartier à 10 ans avec les potes, plutôt que d'avoir systématiquement votre mère qui, durant une fête chez un pote, téléphone chez l'ami en question, pendant que vous êtes en train de danser un slow avec une fille et êtes à deux doigts de conclure (authentique, j'avais 16/17 ans).
Voilà, ne croyez pas que je sois là pour me plaindre ou quoi que ce soit dans le genre, j'avais juste besoin de vider mon sac, et faut avouer que, même si ca résout rien au chmilblick, ça fait un grand bien quand même, tellement grand que j'ai retardé mon entrainement de ce soir
Allez ouste, allons nous libérer l'esprit.
Depuis janvier, je me trouve dans un état de végétation, c'est toutes les semaines la même rengaine, mais j'essaie de tenir le coup. J'aurais toutes les raisons du monde, et même un peu plus, de tout plaquer et de rentrer au pays, mais je sais pertinemment que si je rentre ce sera encore pire, tout simplement parce que je ne saurais pas quoi faire dans un pays qui m'a systématiquement refusé une quelconque aide, niveau travail/études surtout.
Là, j'ai la chance de faire ce que j'aime, mais faire ce qu'on aime a un coût très élevé, et je peux vous dire que je le prends en pleine gueule. Mais, je n'ai pas envie de lâcher, parce que je suis un battant acharné jusqu'auboutiste, et que plus particulièrement, j'ai passé la première étape de l'immigration au Canada. Reste la seconde et dernière étape, qui va prendre encore 1 an, avant d'être officiellement chez moi dans ce pays. Un an, c'est court, mais long aussi, surtout quand vous êtes à deux doigts de la rupture.
Ce qui est drôle, c'est qu'à l'heure actuelle, pour reprendre un mode de vie tranquille, je sais ce que je dois faire exactement, je vais le faire, mais parfois je me dis que j'aimerais un coup de pouce du destin et que celui-ci me facilite la tâche. De toute façon, les choses n'ont jamais été faciles pour moi, on ne m'a jamais fait de cadeau, j'ai même du ramer comme un fou, appeler, me déplacer 30 fois pour décrocher le job que j'ai en ce moment (alors que d'autres ont juste eu besoin d'envoyer leur CV sur Internet pour être rappelés 3 jours plus tard) ; l'épisode avec ma collègue brune, qui m'a valu un rappel à l'ordre avec une boss qui avait clairement pris partie pour elle, va une nouvelle fois dans ce sens. Sans parler des critiques sous-entendus du prof responsable du cours que j'ai donné à l'automne, au sujet de ma façon (originale) de mener ce cours, des critiques qui m'ont fait bondir et m'ont permis de remettre les pendules à l'heure, et auxquels j'ai donc su répondre avec force et détermination (et émotions aussi, soyons honnêtes).
Mais c'est ainsi, quand on ne rentre pas dans les cases que nous dicte le système, on est critiqué, et il faut les reins solides et une bonne dose de testicules pour rester droit dans ses pompes et ne pas revenir en arrière sur les choses que l'on a commencé à faire (c a d rentrer dans le rang, ou dans les cases dictées par le système).
Si ya bien un truc sur lequel j'ai énormément progressé, c'est cette capacité à ne pas m'écraser quand on me critique, et surtout, malgré l'émotion qui me gagne quand j'ai affaire à ce genre de situations comme dit plus haut, à ne pas dire de conneries, mais tout le contraire, à prendre en défaut la personne face à moi. Ya encore 2 ans, je me serais carrément chier dessus. Mais si ya encore un progrès à faire, ce serait peut-être de dire les choses un poil plus calmement et donc plus sereinement, cela rajouterait encore davantage à l'impression de maitrise et de classe que je dégagerais pour l'interlocuteur sceptique. C'est ce que me disait mon coach : apprendre à mieux utiliser ma sensibilité (je suis un passionné) pour bien agir, car mal utilisée, elle vous conduit droit dans le mur, comme ce que j'ai vécu récemment à l'entrainement (ma blessure aux mollets).
Et puis, je pense régulièrement au rôle de mes parents dans mes galères sociales/sentimentales actuelles, et plus j'y pense, plus je peste face à l'éducation de mes parents, de ma mère de n'avoir pas su arrêter de me couver à l'enfance et à l'adolescence pour me laisser affronter la dure vérité du monde ; celle de mon père de n'avoir jamais eu la posture du mâle dominant, à force de se laisser dicter les choses à faire sur mon éducation par ma mère... Hier j'ai d'ailleurs appelé mes parents pour parler parce que j'étais un peu à côté de mes pompes, et, j'avoue que j'avais presque envie de pleurer, tellement ils n'avaient pas su une nouvelle fois trouver les mots pour me remonter le moral. Je ne déteste pas mes parents, loin de là, mais quand je vois certains jeunes de mon quartier d'enfance avec leur fierté de soi naturelle (alors que, sans etre méchant, c'est loin d'être des lumières), je me dis que j'aurais mille fois préférer trainer dans les rues de mon quartier à 10 ans avec les potes, plutôt que d'avoir systématiquement votre mère qui, durant une fête chez un pote, téléphone chez l'ami en question, pendant que vous êtes en train de danser un slow avec une fille et êtes à deux doigts de conclure (authentique, j'avais 16/17 ans).
Voilà, ne croyez pas que je sois là pour me plaindre ou quoi que ce soit dans le genre, j'avais juste besoin de vider mon sac, et faut avouer que, même si ca résout rien au chmilblick, ça fait un grand bien quand même, tellement grand que j'ai retardé mon entrainement de ce soir
Allez ouste, allons nous libérer l'esprit.
- Sam Avr 30, 2011 2:48 am
#108538
Je repense à la phrase de Kero
[quote="kero"]tu as en théorie envie de nouer des relations, mais dans la pratique tu les fuis
C'est clair et net avec les filles qui me plaisent, mais je me demandais si cela était aussi vrai avec les gens en général.
J'ai à vrai dire rencontré bien peu de personnes dans mes critères : en fait bcp ont qqch qui me genent, comme par exemple cette habitude de faire des conneries dans le métro ou dans la rue (courir après le métro pour faire coucou à deux nanas assises...) Ca me rappelle les trucs que je faisais avec mon groupe d'amis AFC ya qques années... d'ailleurs, le mec qui a fait la connerie en question, c'est JC, un ami de l'université, qui me l'a présenté, et je me rappelle être allé chez le mec en question, et avoir constaté qu'il préférait s'acheter une Xbox (elle était bien dans son salon) plutôt que de meubler décemment son appart (la Xbox et la télé LCD était à meme le sol, son lit était un grand matelas gonflable)... bref, ca fait très moyen. Devrais-je vraiment cotoyer des gens comme ça ? Non. C'est d'ailleurs ce mec qui, selon JC, m'a critiqué en disant qu'à chaque fois qu'on sort ensemble, je ne vais pas bien (ce qui était faux, car c'est arrivé une fois ; les autres fois j'étais parti en premier à chaque fois).
En fait, globalement, j'ai dégagé pas mal de gens parce que je ne ressentais pas de l'intérêt à les cotoyer, car ils ne dégagent pas la classe, l'intelligence, l'énergie de la personne jeune, qqn qui ne fait pas la fête à picoler et à faire le gros relou ou le guignol avec les filles, et même qqn capable de me conseiler en la matière et sur ma façon d'être en général. Mais peut-être suis-je trop exigeant et devrais-je revoir mes critères ? si vous avez une réponse à cette question, je suis preneur.
[quote="kero"]tu as en théorie envie de nouer des relations, mais dans la pratique tu les fuis
C'est clair et net avec les filles qui me plaisent, mais je me demandais si cela était aussi vrai avec les gens en général.
J'ai à vrai dire rencontré bien peu de personnes dans mes critères : en fait bcp ont qqch qui me genent, comme par exemple cette habitude de faire des conneries dans le métro ou dans la rue (courir après le métro pour faire coucou à deux nanas assises...) Ca me rappelle les trucs que je faisais avec mon groupe d'amis AFC ya qques années... d'ailleurs, le mec qui a fait la connerie en question, c'est JC, un ami de l'université, qui me l'a présenté, et je me rappelle être allé chez le mec en question, et avoir constaté qu'il préférait s'acheter une Xbox (elle était bien dans son salon) plutôt que de meubler décemment son appart (la Xbox et la télé LCD était à meme le sol, son lit était un grand matelas gonflable)... bref, ca fait très moyen. Devrais-je vraiment cotoyer des gens comme ça ? Non. C'est d'ailleurs ce mec qui, selon JC, m'a critiqué en disant qu'à chaque fois qu'on sort ensemble, je ne vais pas bien (ce qui était faux, car c'est arrivé une fois ; les autres fois j'étais parti en premier à chaque fois).
En fait, globalement, j'ai dégagé pas mal de gens parce que je ne ressentais pas de l'intérêt à les cotoyer, car ils ne dégagent pas la classe, l'intelligence, l'énergie de la personne jeune, qqn qui ne fait pas la fête à picoler et à faire le gros relou ou le guignol avec les filles, et même qqn capable de me conseiler en la matière et sur ma façon d'être en général. Mais peut-être suis-je trop exigeant et devrais-je revoir mes critères ? si vous avez une réponse à cette question, je suis preneur.