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Modérateurs: animal, Léo

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By Maurice
#143095 [img]http://nsa33.casimages.com/img/2013/12/21/131221062632881623.jpg[/img]

J'initie à nouveau notre salon littéraire, nos listes de lectures, nos auto-engagements à lire des choses intéressantes et/ou divertisssantes, à en découvrir d'autres, à en faire découvrir aussi (pour certains des livres de mes listes, il ne me serait jamais venu à l'idée de les lire si je n'avais fréquenté ce forum).

Pour ma part, le programme va être super ambitieux jusqu'au 20 mars avec pas moins de 10 ouvrages, dont, ouf, un est déjà terminé, ne pouvant plus d'attendre de lire La Femme et le Pantin de Pierre Louÿs, qui est effectivement une merveille, ne serait-ce que pour les chutes, magnifiques. J'y ai retrouvé un peu de l'atmosphère de Cet Obscur Objet du désir de Luis Buñuel, qui en est une reprise, mais vraiment, le roman est bien meilleur. J'étais très content aussi de mon édition 1905, illustrée comme on savait le faire à l'époque, un vrai bonheur de lecture, doublée du plaisir de retrouver mon Espagne que j'aime tant !

Programme de lecture chargée pour cet hiver.

Au programme, l'Espagne avec un vieux guide qui me semble passionannt à lire, La Femme et le Pantin de Pierre Louÿs donc, et les Bestiaires de Montherlant.

Deux supposés portraits de femmes, Rebecca (dont j'ai déjà vu l'excellente adaptation par Hitchcock) et Paulina 1880 que l'on m'a conseillé.

Deux écrivains réputés "nationalistes", outre Montherlant : Maurice Barrès, dont le style est déjà une merveille, de ce que j'ai lu de son Sang, Volupté et Mort par curiosité, ici dans la même édition illustrée que la Femme et le Pantin, et Louis Pauwels (monsieur Sida mental de 1986, pour ceux qui étaient nés à cette époque) dont l'ouvrage porte un titre ultra-nitzschéen.

Un peu de philo pour redonner une chance à Heidegger, illisible en traduction, mais dont je suis un peu curieux, à travers ces célèbres Cahiers de l'Herne.

De la "Grande Littérature" avec une troisième lecture du Rouge et du Noir et enfin un petit séjour en Italie, outre avec Paulina, avec le très rouge (mais très bon) Moravia dont je suis curieux de lire s'il s'est lui aussi complètement planté sur la Chine de Mao ou pas !

Brefs comptes-rendus ou allusions, selon l'humeur !

A vous !
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By la mouche
#143316 James Cook: Relations de voyages autour du monde. Plus proche de l'ethnologie que de la science de la mer. Passionnant pour ceux qui aiment.

Olivier de Kersauson (oui, je suis monomaniaque): Le monde comme je le voit. Moins bien que son précédent ouvrage, moins écrit, mais tout de même pas mal de réflexions qui en vaille la peine, notamment lorsqu'il explique que de deux chemins, il faut toujours prendre le plus difficile: c'est le seul qui fasse progresser.

Pierre Berthomieu: Hollywood classique: le temps des géants. Le livre écrit par le meilleur prof de ma fac de cinéma, exceptionnel de pertinence.

Alain de Botton: Petite philosophie de l'amour. Je suis pas encore assez avancé pour me faire un avis.
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By Maurice
#143589 [quote="Synchronn"]- L F Céline , Bagatelles pour un massacre

Trouvé chez mon brocanteur L'Ecole des Cadavres. Je l'ai feuilleté. Le moins que l'on puisse dire c'est que c'est un livre qui tomberait de nos jours sous le coup de la loi, sera lu pour le printemps.

Pour ma part, Stendhal se traîne un peu... mais quel bonheur de lecture lorsque je reviens dedans. Stendhal réussit l'exploit, via son narrateur omniscient, de donner de manière totalement crédible les détails de la psychologie non seulement de son héros, mais aussi des autres protagonistes (psychologie qui semble se lire comme le mélange d'une nature à un milieu social).
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By Maurice
#143601 Ne pas être chiant en parlant en public ou en écrivant un bouquin, et si c'était aussi une question de savoir-vivre ?
Le problème, c'est que le savoir-vivre s'apprend (et ne s'apprend pas du tout à l'école, sinon dans son grotesque néologisme à la mode ce fameux "savoir-être" qui est juste l'art d'apprendre à ne pas cracher à la gueule du pauvre prof chargé d'enseigner des inutilités à des gamins qui n'en ont rien à fiche).

Je me suis farci des livres (et de films) chiants à mourir, certains intéressants quant au fond (en allant le chercher), d'autres non. Mais alors je m'interroge : pourquoi perdre son temps lorsque l'auteur n'a pas jugé son oeuvre suffisamment intéressante pour y mettre un peu de forme ? Faire chiant, c'est faire "scientifique", c'est un gage de sérieux : c'est comme les formules mathématiques dans un livre de Kristeva portant pour titre "La Révolution du langage poétique". C'est aussi une manière de faire passer n'importe quoi.

Je n'aime pas non plus ce qui est creux et simplement divertissant, non. Je n'aime pas le sentiment de vide qui m'envahit après avoir vu ou lu simplement quelque chose de divertissant, et qui dont se repaît une population épuisée qui se donne ainsi le sentiment fugace d'exister un petit peu.

Depuis peu j'en suis venu à ces préceptes d'Horace, d'un autre âge, qui ont gouverné l'esthétique occidentale depuis des siècle, en particulier le XVIIème siècle français.

[333-346] Certes, il faut de l'utile, mais il faut aussi de l'agréable. Si vous vous proposez d'instruire par des préceptes directement formulés, qu'ils soient brefs, et si vous cherchez simplement à amuser l'imagination, demeurez dans la vraisemblance. Au reste, l'oeuvre qui emporte tous les suffrages est celle où l'utilité du fond s'enveloppe de l'agrément de la forme.

Ces préceptes me font gagner énormément de temps, en évitant de perdre mon temps et mon argent dans des lectures ou des films trop compliqués et bien trop ennuyeux pour moi, et j'admets volontiers que je ne suis pas du niveau à affronter Finnegans Wake de James Joyce ou le dernier Jean-Luc Godard. En même temps, j'évite aussi le plus souvent la dernière production hollywoodienne à la mode - surtout que je ne suis pas pressé de voir la dernière nouveauté parce qu'elle vient de sortir et que la télévision nous dit qu'il faut vraiment aller voir ça de toute urgence : l'autre jour, j'ai vu le splendide Boulevard du Crépuscule de Billy Wilder, et il a bien attendu 63 ans pour que je le découvre enfin !
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By Dje
#143602 Tu vois ce que t'as fait Synchronn, là ? :(

Lecture agréable pour les junkies des grands espaces : [url=http://www.amazon.fr/Indian-Creek-Pete-Fromm/dp/2351785029/ref=sr_1_fkmr0_3?ie=UTF8&qid=1388335505&sr=8-3-fkmr0]Pete Fromm, Indian Creek[/url]
Lu en allant et en revenant d'une rando raquettes [url=http://fr.wikipedia.org/wiki/Suisse]chez des bouseux[/url]. Très à propos et surtout ça se lit tout seul.

Je recommande chaudement, c'est plein d'humour.
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By DesEsseintes
#143622 [quote="Maurice"]La littérature aurait toujours dû rester un truc de mecs et non pas un bidule pour professeurE de français (homme ou femme) ayant raté sa vocation de doctoresse légiste et dont le seul but semble être de vouloir émasculer totalement la littérature et son histoire.
Tu peux développer un peu s'il-te-plaît ? Ça m'intéresse :wink:
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By Maurice
#143623 [quote="DesEsseintes"][quote="Maurice"]La littérature aurait toujours dû rester un truc de mecs et non pas un bidule pour professeurE de français (homme ou femme) ayant raté sa vocation de doctoresse légiste et dont le seul but semble être de vouloir émasculer totalement la littérature et son histoire.
Tu peux développer un peu s'il-te-plaît ? Ça m'intéresse :wink:

Je crois que la littérature se vit plus qu'elle ne s'analyse "scientifiquement" comme on cherche à le faire faire à des dizaines de milliers de lycéens et d'étudiants (et à le leur faire croire). Elle devrait certes s'étudier, mais uniquement dans le cadre d'une Histoire de la Littérature visant avant tout à former un honnête homme, et non dans le cadre de la "structure-texte" par le biais d'une novlangue effroyable, qui pour se donner des airs de sciences jargonne à qui mieux mieux, le tout dans le but vague de "former à la citoyenneté". Or on n'a pas fait avancer la cause de la science d'un pouce en substituant le grec "oxymoron" au français "alliance de mots" (même si j'aime bien ce mot par ailleurs). Et je prétends qu'on peut être un fin connaisseur de la littérature sans savoir ce qu'est un zeugme - on doit dire un zeugma maintenant, car comme certains ont la manie de l'anglicisme sans savoir parler anglais, nos stylicistes ont la manie du grec sans savoir parler grec.

On a décrédibilisé la matière "Français" en la confiant essentiellement à des femmes plus ou moins dépressives oeuvrant sous le charme de gourous (Barthes notamment, Girard ou Freud aussi), et on a maquillé le tout sous un vernis scientifique de la "lecture analytique", purement formelle, sans contenu, et parfois même à contre-sens du texte (qui n'a jamais étudié la farce que constitue la structure triangulaire des pièces de Racine ?), une manière de traiter les choses totalement féminine quand on y pense. Et si sens il faut, on tend alors à le chercher dans un sens caché, freudien ou autre (avec des analyses de textes canoniques donnés en exemple qui sont des véritables catastrophes - cf le lien que je donne ci-après).

L'explication de texte était pourtant un exercice qui pouvait être très intéressant. En voici des exemples (dans le cadre d'un site très polémiste) : http://rene.pommier.free.fr/
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By Stan
#143641 Je note que tu parles ici de la forme, et non du fond, c'est-à-dire de leur propos. Sur l'Europe, le féminisme, sur l'assimilation, sur le libéralisme, bref sur tous les sujets clés, ils sont d'accord. Je te rappelle aussi que Zemmour se réclame lui aussi de Marx.

J'admets cependant que les divergences que tu as soulevé m'avaient échappé, et quelles sont intéressantes. Merci :wink:
By mwu
#143652 Tres bonne vidéo :
http://www.youtube.com/watch?v=IQ8hb7pTgiE à partir de 38min10 l'auteur fait le constat le plus vrai que j'ai jamais entendu sur l'esprit français (c'est pas forcément une critique)

Il arrive à mettre des mots sur un sentiment que j'ai dépuis longtemps en écoutant les commentateurs politiques français (dont A.S et E.Z).

Je vous laisse le soin de l'écouté.
De mon côté je l'exprimerai comme une foi trop grande dans la raison (naive rationalism), une incompréhension de l'idée de propriété emergente dans un systeme, et plus généralement une vision trop linéaire du monde, sans complexités, sans aléatoires...
Et une capacité réel à analyser les hommes, les individus mais en pensant qu'un agrégat d'individus ou une société s'analyse de la même façons.

Et donc comme antidote ( :mrgreen: ) je recommande un auteur: Nassim Nicolas Taleb, et en ce moment sont premier livre non technique :

[img]http://freedomincbook.com/wp-content/uploads/2010/02/fooled-by-randomness.gif[/img]

(Oui ca parle aussi de finance, mais pas uniquement, cet homme est réellement cultivé)
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By Thorgal
#143673 @Coug : Non je ne cherchais pas du tout à t'assimiler à quoi que ce soit avec mon histoire de compatriote. Les affinités politiques des uns et des autres m'indiffèrent de toutes façons.

Pour revenir au sujet initial, j'ai pour cet hiver le projet de m'intéresser d'un peu plus près aux différentes mythologies (grecque, scandinave, égyptienne, hindou, voire aussi, dans une catégorie alternative, les contes des milles et une nuits.)

Autant dire que j'ai de quoi m'occuper !
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By coug
#143676 Livre découvert ce week-end sur le chevet d'une connaissance, [url=http://www.amazon.fr/Le-d%C3%A9ni-fran%C3%A7ais-Sophie-Pedder/dp/2709639629]déjà commandé[/url]

[img]http://ecx.images-amazon.com/images/I/41kr11Hj8xL._SY445_.jpg[/img]

[quote]Depuis des années, Sophie Pedder observe la France pour The Economist ; le journal le plus objectif et intransigeant au monde dans le domaine économique. La France est loin d en avoir fini avec la réalité. Avant et pendant la campagne, tout a été dit par les principaux candidats pour protéger le modèle français : système de santé remarquable, longs week-ends, retraite de bonne heure, services publics bon marché... avec, comme seule contrepartie jusqu à présent, deux années de travail en plus, quelques points de TVA supplémentaires...
Quant aux programmes à venir, une nouvelle fois, on a l impression que les dépenses seront supérieures aux recettes.
Par rapport aux efforts consentis par d autres pays, les Français restent les grands privilégiés, les enfants gâtés de l Europe. Nous ne fonctionnons que dans le déni de la réalité économique, ce qui exaspère nos voisins et nous ridiculise aux yeux des nouveaux pays puissants. Plus les Français tarderont à agir, plus leur modèle aura de chance d exploser. On ne peut pas conserver un marché du travail qui ne fonctionne que pour favoriser les chômeurs et les emplois précaires. Il faut rapidement s inspirer des exemples allemands et suédois pour redynamiser l économie et stimuler l esprit d entreprise. Pour le monde, les atouts français sont incontestables mais les hommes politiques sont nos meilleurs ennemis en nous berçant d illusions et en étant incapables de nous révéler la vérité. La France n a encore rien vu.
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By Maurice
#143709 En réponse à ce qui précède, ce qui se passe en économie est actuellement passionnant : certains plateaux de BFM Business sont parfois le lieu de véritables foires d'empoigne : qui eût cru que se cacherait là peut-être le dernier lieu d'un débat réellement libre ?

Ce qui est aussi très intéressant en économie, c'est qu'on y lit et qu'on y écoute des gens très intelligents et très cultivés qui ont effectivement des choses à nous apprendre. J'ai toujours aimé ça, apprendre, c'est d'ailleurs la principale raison pour laquelle je suis ici, et je trouve bien triste ces gens qui, passés disons Bac+4, pensent avoir des idées arrêtées sur tout et détenir l'absolue vérité sur toute chose - j'en ai connu qui étaient encore plus jeunes dans cette situation.

Philippe Manière et Sophie Pedder sont très intéressants. Le premier notamment est phénoménal dans sa capacité à dire en dix minutes d'intervalles ce que je perçois comme trois vérités bien senties et une absurdité qui ne l'est pas moins.

Les deux pèchent à mon sens par un excès de confiance dans la mondialisation et le libéralisme au niveau international, alors que tout semble tout de même sur le point de s'effondrer à un niveau supérieur. (Ils ont de bons remèdes contre la grippe, sans doute, mais ne voient guère que le malade est atteint d'un cancer que beaucoup pensent incurable. Pour le dire autrement, si la réalité macro-économique correspondait effectivement à ce qu'ils décrivent, bien sûr qu'on ne trouverait pas à dire grand chose contre leurs propositions.

J'ajoute qu'il y a une tendance malgré tout gênante chez les libéraux à réduire l'homme à sa fonction économique, ce en quoi ils rejoignent leurs ennemis de toujours, les marxistes. Ainsi, de la même famille, j'écoutais l'autre jour Jean-Marc Daniel asséner non sans morgue qu'il ne fallait pas regretter que l'ouvrier français soit mis en concurrence avec des ouvriers chinois payés cinq fois moins chers, car ceux qui sont excellents peuvent toujours s'en sortir (comme dirait Nabilla : "allô quoi, on parle d'ouvriers là !"). Comme on lui répondait qu'il disait n'importe quoi et qu'on aimerait le voir, lui, dans la même situation, il n'a pas eu honte, lui qui est indéboulonnable à la tête d'institutions, de prendre son propre exemple, en affirmant être mis constamment en concurrence avec des économistes sans doute moins chers payés venus de pays asiatiques (L'Inde a été cité notamment) : je le soupçonne d'avoir rougi à la fin de son intervention.
Je suis pour ma part sans doute trop humaniste pour affirmer que les "médiocres" ont aussi le droit de vivre, de travailler, de fonder une famille et d'avoir une maison à eux, sans plus d'ambitions dans la vie.

Ceci étant, si je suis bien en peine de donner des leçons d'économie, et si certes, les critiques de nos pesanteurs étatiques me semblent les bienvenues, je ne peux qu'inviter ceux qui sont intéressés par l'économie en général à créer des petits débats dans leur tête - ce que je fais moi-même - en faisant débattre entre eux, pour soi, outre ceux de l'Institut Montaigne, des paroles autres, assez souvent d'inspiration libérale aussi, mais d'une autre forme de libéralisme. Je citerais en vrac et avec éclectisme : Bruno Bertez et son très perturbant Blog à Lupus, le souvent excellent Olivier Berruyer du site "Les Crises", Olivier Delamarche ou encore Philippe Béchade (cf YouTube), la personnalité plutôt de gauche Jacques Sapir, le très énervé "DiscoTonio" des Infos du Nain, le parfois trop enthousiaste et un rien mystique Pierre Jovanovic etc. Je ne mets pas de liens : les curieux sauront faire fonctionner "google".

A The Economist, j'ai tendance à préférer Zero Hedge, pour le monde anglophone - lorsqu'il me reste un peu de temps pour ça.
By mwu
#143710 [quote]A The Economist, j'ai tendance à préférer Zero Hedge, pour le monde anglophone

J'ai utilisé zerohedge pour des présentations pro, il y a parfois d'excellent articles.
Le soucis, le très gros soucis du site, c'est qu'a le lire, tu as l'impression que la fin du monde est pour demain tout le temps !

C'est le soucis des perma-bear, si je dis tous les jours "il va y avoir une crise" j'arriverai forcément à prévoir une crise (du fait de la nature de la société humaine, on prends des crises à intervalles tres reguliers depuis 3000 ans), mais vous conviendrez que mes capacités d'analyses vous sembleront faibles.


[quote]Philippe Manière et Sophie Pedder sont très intéressants. Le premier notamment est phénoménal dans sa capacité à dire en dix minutes d'intervalles ce que je perçois comme trois vérités bien senties et une absurdité qui ne l'est pas moins.

Se pourrait-il , que peut être, le monsieur dise 4 vérités bien senties mais qu'une d'entre elle aille à l'encontre de ta vision de l'économie/du monde? :mrgreen:


[quote]Les deux pèchent à mon sens par un excès de confiance dans la mondialisation et le libéralisme au niveau international, alors que tout semble tout de même sur le point de s'effondrer à un niveau supérieur. (Ils ont de bons remèdes contre la grippe, sans doute, mais ne voient guère que le malade est atteint d'un cancer que beaucoup pensent incurable. Pour le dire autrement, si la réalité macro-économique correspondait effectivement à ce qu'ils décrivent, bien sûr qu'on ne trouverait pas à dire grand chose contre leurs propositions.

Developpe :)

Un excellent site pour apprendre un peu ce qu'est le libéralisme : http://www.dantou.fr/DroitNaturel.html
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By Maurice
#143713 Non, je ne développerai pas parce que d'une part ce n'est pas trop le lieu pour un débat économique et ensuite parce je renvoie à des personnes dont il est facile de trouver des vidéos ou à des blogs, et que l'important est que les gens se fassent leur propre idée par eux-mêmes, s'ils le souhaitent, plutôt que j'expose ici la mienne dans le détail - ce qui je crois n'aurait pas grand intérêt puisque c'est plus un passe-temps, un jeu intellectuel, qu'autre chose pour moi et que malgré tout - même si ma vision décide de mes investissements et non-investissements, la littérature et les femmes sont autrement plus importantes et plus sérieuses que Hayek, Friedman, Keynes, Marx et compagnie ! :D

Une idée cependant pour les idéologues de la croissance qui n'existe plus : les arbres ne montent pas jusqu'au ciel, la tendance sur 40 ans est en baisse constante (l'informatique n'a pas apporté un demi point de croissance !) et si jamais la croissance mondiale était telle que le souhaitaient ses idéologues (qui sont partout, et notamment dans tous les partis politiques sauf peut-être chez EELV) depuis 40 ans, je ne sais pas s'il nous faudrait plutôt deux, trois ou quatre terres, ce qui n'a aucune importance (A peu près la même chose si l'on voulait que la terre entière vivât selon nos critère de consommation). Evidemment, c'est ballot quand on a une sacrée floppée de dettes à rembourser, mais plutôt une pas trop mauvaise nouvelle pour la survie de l'humanité à long terme.