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Modérateurs: animal, Léo

By john dilinger
#172025 [size=150]Réflexion sur le beau par une approche scientifique[/size]

Il est rare qu'on se pêche de manière un tant soit peu scientifique sur ce qui fait la beauté.

Pas la beauté d'un édifice ou d'un paysage, la beauté féminine, au sens du désir masculin.

Une comparaison de portrait donne un indice :

[img]https://c1.staticflickr.com/1/50/146532556_ad2ce9f325_b.jpg[/img]

Notez les très faibles variations de lignes qui nous amènent à rapidement trouver relativement moins beau un visage.

Dans un langage un peu geek, on dirait que la ""solution"" du problème d’optimisation esthétique du visage humain* est instable. C'est-à-dire que la moindre variation d'entrée (un détail du visage) peut réduire drastiquement l'index de beauté (à supposer qu'il soit universel), ou au contraire l'améliorer considérablement.

Mais dans toutes les combinaisons possibles, il est plus difficile de faire apparaître un visage beau qu'un visage laid. Bien sûr, les solutions sont multiples. Encore que... les "maxima locaux" sont sans doute multiples, peut-être pas les maxima globaux.

Y a-t-il une personne objectivement qualifiable de plus belle que toutes les autres. Les critères de beauté sont-ils si relatifs aux temps ou bien en existent-ils d'intemporels.
La symétrie par exemple. Condition qui semble nécessaire à la beauté.
Une peau lisse et sans aspérité, comme l'a remarqué Stéphane, semble être une autre condition nécessaire.

Note : la beauté doit se différencier de l'attraction physique pur, quand bien même cette attraction ne serait que physique. (On peut avoir une envie intense d'une femme un peu ronde qui serait pourtant vu objectivement moins belle face aux standards de notre époque.)

C'est donc un problème à deux dimensions : beauté, attraction.

Il y a énormément de choses à dire sur ce sujet...
By john dilinger
#172026 *terme très laid, je sais

NB: la variation ne concerne pas seulement les lignes du visage mais aussi la couleur, c'est-à-dire le teint. Idem, un très faible changement de teint change complètement la beauté d'un visage.
By Rose Selavy
#172039 [quote="john dilinger"]

Note : la beauté doit se différencier de l'attraction physique pur, quand bien même cette attraction ne serait que physique. (On peut avoir une envie intense d'une femme un peu ronde qui serait pourtant vu objectivement moins belle face aux standards de notre époque.)

C'est donc un problème à deux dimensions : beauté, attraction.

Il y a énormément de choses à dire sur ce sujet...

D'autant qu'il y a des beautés fades, et des visages féminins médiocres mais dont tout le reste façonne le désir. Pour se rendre indésirable en tant que femme, il faut y mettre une certaine volonté.

T'as surement connu ces moments d'ivresse et de paix en pleine rue, où chaque femme te semble avoir « quelque chose ». Il y a une certaine part de l'imaginaire chez l'homme, une capacité à érotiser des petits rien, etc., et cette imaginaire peut sauver bien des femmes. D'où le côté incongru pour une femme à être désirer crescendo : pourquoi lui ? Pourquoi encore alors que mon apprêtement a déja connu des réveils à ses côtés ? Elle ne peut ni ne veut croire qu'un homme puisse la désirer uniquement pour un pigment de peau et un bon rouge à lèvres.

A ce moment là la connexion est sensée lui donner quelques assises, mais je pense que le désir d'un homme dans son versant bestiale et enfantin lui demeure toujours un peu mystérieux.
By john dilinger
#172046 [quote]Il y a une certaine part de l'imaginaire chez l'homme, une capacité à érotiser des petits rien
Évidemment, Oscar Wilde
[quote]Je laisse les belles femmes aux hommes sans imagination.
Ce à quoi Gaspard Proust a répondu avec ironie
[quote]C'est bien une parole de sodomite
:mrgreen:
By john dilinger
#172113 Réflexion sur le beau (suite)

Qu'en est-il d'un homme beau du point de vue d'une femme.

Résumons ce qu'on sait déjà ici depuis longtemps : la beauté n'est a priori pas pour elles un critère dominant devant d'autres arguments massues (argent, pouvoir symbolique). Du moins pour les femmes F++.

De même que, sans ces arguments massues, une attitude "dans l'action" se révèle à la longue plus erotisant pour elle qu'une simple plastique statique.

On ne pourra néanmoins nier que le très beau garçon attirera très facilement les femmes.

Il y a pourtant encore pourtant encore un critère qui me semble avoir un très fort impact. Et ce concept, je le tiens d'un ami de longue date qui lit parfois ce journal.
C'est l'épaisseur.

L'épaisseur, c'est un concept plus subtile que la simple masse musculaire, et malheureusement 95% génétique.
Un homme "epais" possède un nez large et droit, une mâchoire bien large et une cage thoracique forte.
L'épaisseur de gras et de muscle qui la recouvre était faite naturellement pour se trouver là et n'est pas (que) le résultat d'une salle de gym quotidienne ni d'une suralimentation.

L'homme epais n'est ni Schwartzeneger ni l'obese de 120 kg.

L'homme epais c'est Chabal.

===

Je parlais plus haut de la distaction entre attirance esthétique et attraction physique.
Cette même distinction existe bien sûr aussi pour elles. D'ailleurs, il faudrait pour être complet ajouter une troisième catégorie : attraction symbolique.
Celle-ci est drivée par la célébrité pour le désir masculin, la célébrité le pouvoir et l'argent pour le désir féminin.

===

Pour revenir sur l'attraction physique, cette dernière semble être principalement pilotée, chez les femmes, par l'épaisseur.

Constaté par moi-même à partir d'histoires apprises entre des hommes epais que j'ai croisés et leurs conquêtes.
Notamment une connaissance de prepa, qui était toujours entouré de "copines filles" et qui a fait un plan à 3 avec 2 d'entre elles.

Constaté aussi dans la littérature.
Dans La Pastorale Américaine, la femme de Seymour Levov garde de très longues années un désir vif pour son mari qui "dort à côté d'elle telle une montagne".
Dans Cent Ans de Solitude, un garçon de la famille, grand bloc élevé par une tribu sauvage, à l'appétit sexuel intarissable, hypnotise les femmes qui se laissent toutes prendre. Terrorise autant qu'il excite sa future compagne qui à l'impression pour sa première fois "de se faire ecarteler comme un petit moineau".

Si vous avez le gène de l'épaisseur, peu de chance que votre copine vous trompe.
By HipsterInTraining
#172159 [quote="john dilinger"]Réflexion sur le beau (suite)

Qu'en est-il d'un homme beau du point de vue d'une femme.

Résumons ce qu'on sait déjà ici depuis longtemps : la beauté n'est a priori pas pour elles un critère dominant devant d'autres arguments massues (argent, pouvoir symbolique). Du moins pour les femmes F++.

De même que, sans ces arguments massues, une attitude "dans l'action" se révèle à la longue plus erotisant pour elle qu'une simple plastique statique.

On ne pourra néanmoins nier que le très beau garçon attirera très facilement les femmes.

Il y a pourtant encore pourtant encore un critère qui me semble avoir un très fort impact. Et ce concept, je le tiens d'un ami de longue date qui lit parfois ce journal.
C'est l'épaisseur.

L'épaisseur, c'est un concept plus subtile que la simple masse musculaire, et malheureusement 95% génétique.
Un homme "epais" possède un nez large et droit, une mâchoire bien large et une cage thoracique forte.
L'épaisseur de gras et de muscle qui la recouvre était faite naturellement pour se trouver là et n'est pas (que) le résultat d'une salle de gym quotidienne ni d'une suralimentation.

L'homme epais n'est ni Schwartzeneger ni l'obese de 120 kg.

L'homme epais c'est Chabal.

===

Je parlais plus haut de la distaction entre attirance esthétique et attraction physique.
Cette même distinction existe bien sûr aussi pour elles. D'ailleurs, il faudrait pour être complet ajouter une troisième catégorie : attraction symbolique.
Celle-ci est drivée par la célébrité pour le désir masculin, la célébrité le pouvoir et l'argent pour le désir féminin.

===

Pour revenir sur l'attraction physique, cette dernière semble être principalement pilotée, chez les femmes, par l'épaisseur.

Constaté par moi-même à partir d'histoires apprises entre des hommes epais que j'ai croisés et leurs conquêtes.
Notamment une connaissance de prepa, qui était toujours entouré de "copines filles" et qui a fait un plan à 3 avec 2 d'entre elles.

Constaté aussi dans la littérature.
Dans La Pastorale Américaine, la femme de Seymour Levov garde de très longues années un désir vif pour son mari qui "dort à côté d'elle telle une montagne".
Dans Cent Ans de Solitude, un garçon de la famille, grand bloc élevé par une tribu sauvage, à l'appétit sexuel intarissable, hypnotise les femmes qui se laissent toutes prendre. Terrorise autant qu'il excite sa future compagne qui à l'impression pour sa première fois "de se faire ecarteler comme un petit moineau".

Si vous avez le gène de l'épaisseur, peu de chance que votre copine vous trompe.
Tu soulèves un sujet hyper-intéressant. Une des questions que je me suis toujours posé, c'est si les mésomorphes (le nom scientifique de "épaisseur") étaient avantagés en séduction, justement de par ce côté animal, "roc", force de la nature.

Je connais 3 mecs que je pourrais qualifier "d'épais", et les 3 sont plutôt mésomorphes et collent à la description que tu en fais . Et d'après ce que j'ai lu, c'est génétique. Tu as un type de corps à la naissance et il est très difficile d'en changer, car la forme des os et la composition des fibres musculaires sont des variables structurelles.

Y'a-t-il des récurrences dans l'attitude, et dans ce que ces hommes dégageaient ? Chez les miens, c'est :


  • ils ont une énergie débordante quelle que soit l'heure ou la situation

  • il est très difficile de leur faire changer d'avis

  • ils parlent clairement et jamais dans leur barbe, ne bégaient pas

  • ils dégagent une impression de force très marquée

  • ils suscitent de la fascination chez les femmes

  • ils ont une démarche particulière : quand ils marchent ils balancent leur poids d'une jambe à l'autre (c'est moi marqué chez l'un d'entre eux)

  • ils "distillent" leur force : leurs réponses à la provocation sont toujours graduelles, mais toujours crescendo, et quand ils décident de te faire mal, ça peut aller très loin

  • ils ont un appétit sexuel débordant et chopent comme des porcs
By john dilinger
#172382 Je ne suis pas allé aussi loin dans l'analyse, mais j'aurais tendance à penser que tu as raison.

Actuellement, un Iranien de ce type vient de rejoindre ma coloc. Un type sympa, avec un parcours de vie impressionnant (champion de musculation, champion de kickboxing, ancien guitariste d'un groupe qui a eu un peu de succès dans son pays).

Et en plus de ça le mec est une bête niveau morpho.
En développé couché, son record est de 190 kg... :shock:
Photo à l'appui, c'est impressionnant.

Grâce à coug, j'ai un nom plus scientifique pour parler de "l'épaisseur", il semblerait qu'il s'agisse des physiques "mésomorphes".
[img]http://www.ceeym.com/wp-content/uploads/2011/12/morphologie1.jpg[/img]

Etant donné mon type naturel (50-50 ecto-meso) et le retour de coug, je sais qu'il me sera impossible d'atteindre les 190 kg.
Ce n'était pas mon objectif mais c'est assez perturbant de connaitre à l'avance ses limites indépassables.

On verra bien, je compte bien continuer mon rythme d'entrainement et connaitre par moi-même mes limites. C'est une aventure comme une autre, ça me passera sans doute.
Pour l'instant ça me plaît. Suer, rajouter quelques kilos de plus en terminant les répétitions, sentir la mission accomplie à la fin de la séance, prendre une bonne douche froide pour refroidir la machine, et mettre un pied dans la ville en se sentant un peu plus fort, physiquement et mentalement.
J'ai remarqué que accomplir mes objectifs de séance en sport me rendait aussi plus confiant au travail.
Mens sana in corpore sano
By john dilinger
#172383 Réflexion sur le féminisme :

L'homme blanc hétéro s'en prend plein la gueule à propos du patriarcat qui oppresserait la femme en l'obligeant à atteindre des standards de beauté impossible.

Deux questions :
- qui sont les grands pontes de la mode créant les vêtements et choisissant quels physiques doivent les porter ?
- qui sont les directeurs des magasines féminins diffusant les photos de défilés des premiers ?

Faudra quand même voir à pas se tromper de cible :|
By john dilinger
#172384 [quote="HipsterInTraining]Une des questions que je me suis toujours posé, c'est si les mésomorphes (le nom scientifique de "épaisseur")[/quote]
Au temps pour moi HIT, c'était toi qui me l'avait dit avant :)
By HipsterInTraining
#172394 [quote="john dilinger"][quote="HipsterInTraining]Une des questions que je me suis toujours posé, c'est si les mésomorphes (le nom scientifique de "épaisseur")[/quote]
Au temps pour moi HIT, c'était toi qui me l'avait dit avant :)[/quote]
Trop tard tu as déjà invoqué le coug. Prépare-toi.
By john dilinger
#175218 Après l'incarnation pure du mésomorphe, voilà peu de temps, je rencontrais son cousin.
Mais si, son cousin : le beau gosse.

Le genre de types que, si vous ne le croisiez pas en chair et en os, vous ne pourriez pas croire sa vie trépidante.

Une conversation pour mettre en place le décors (directement traduite de l'espagnol pour vous servir) :
[quote]M: Non mais, Ricardo, dis-moi : depuis que tu es arrivé dans la ville, tu as conclu avec combien de nanas ?
R: J'sais pas mec... J'ai pas compté !
M: Non mais... plus ou moins.
R: ... Disons... Environ une chaque soir.
M: :shock: Sérieusement ?
R: Plus ou moins oui.

Ricardo, c'est son nom. D'origine italienne (ah bah déjà, ceci explique cela...)... de Venise (en plus !).

Si il m'avait raconté ses succès sans que je ne l'eusse vu en situation, je ne l'aurais jamais cru.
Mais les faits sont là : je suis sorti plusieurs fois avec lui, et le salaud n'a pas besoin de mentir.

Chaque soir que je suis sorti avec lui, une fille (chaque fois très mignonne), lui prit la main pour le complimenter sur son physique et faire connaissance avec lui.
Chaque soir.

Toi, homme normal, lambda. Tu sors, tu parles avec des gens.
Si tu as le malheur de sortir un soir de cafard, avec ta gueule de 2m de long, oublie les rencontres. Si tu sors un soir de bonheur, la banane au visage, et que la moindre situation te donne un prétexte à la blague, au divertissement, certainement que beaucoup s'amuseront avec toi, éventuellement certaines te chasseront.
Peu parmi elles seront vraiment jolies.

Lui, il ne dit rien, il ne fait rien. Il rentre juste dans la boite, s'installe au bar, commande à boire. Et tu peux être sûr (et si tu ne l'es pas, je peux te l'assurer moi-même) qu'au bout de 5 minutes une fille va s'installer près de lui en lui jetant un coup d'oeil régulièrement.
Ca c'est le pire des cas, quand la fille est vraiment timide. Parce que le reste du temps, elles y vont carrément franco.

Faut comprendre, Ricardo n'est pas un très bon séducteur.
Ricardo, c'est la blonde de la boite.
Je précise : Ricardo ne drague pas, Ricardo il attend qu'on vienne le draguer. Et celles qui s'y risquent sont loin d'être les filles moyennes que tu imagines.

[quote]R: Il y a deux semaines, j'étais à la soirée à la boite dont je t'ai parlée.
M: Avec les mannequins qui sont payés pour danser dans le carré VIP ? Comment ça s'est passé ?
R: Super bien. J'ai rencontré une des mannequins, elle m'a complimenté, et m'a demandé mon numéro.
M: Wow, top ! Ca commence bien. Et tu la revois quand ?
R: On s'est déjà revus il y a une semaine.
M: Ah, et ça s'est passé comment ?
R: On est allé chez elle et je l'ai baisée.

Voilà...

J'ai quand même mis du temps à assimiler le succès de Ricardo. La première fois que je le vis, il m'avait paru mignon, mais sans casser trois pattes à un canard. Une tête d'enfant à vrai dire.
Pas baraque pour un sous qui plus est. Une grande asperge. Mais plutôt grand il faut l'avouer (1m86).
Mais pas la gueule de Mister Univers non plus, non, vraiment pas.

Quand j'y repense, avec les notions que j'ai acquises ici d'inconscient collectif, je dirais que sa gueule se rapproche un peu de celle de Ryan Gosling...
Surtout sur cette photo.

[img]https://i.ytimg.com/vi/KIia_wdYErc/hqdefault.jpg[/img]

Gueule longue, long menton, long nez fin, traits fins.

Peut-être, peut-être qu'il y a de l'inconscient collectif là-dedans. C'est la seule explication que je vois.
By john dilinger
#175219 Le pire dans tout ça : Ricardo est sympa. Non c'est vrai, c'est un type cool. Il ne se prend pas la tête, il profite juste de la chance que le hasard lui a donné.

Un jour, pour me rassurer, je lui ai demandé s'il connaissait beaucoup d'autres types comme lui avec le même succès.
[quote]R: Mon meilleur ami, oui. Mais sinon, non.
M: Et tes autres potes, qu'est-ce qu'ils pensent de toi.
R: Ca les fait chier. Une fois un pote m'a dit après une soirée "Ecoute Ricardo, ok avec les filles t'as une chance de malade, mais pour le reste tu vaux pas mieux qu'un autre."

Ce qui m'a rendu Ricardo sympathiques, c'est aussi la vision négative que je m'étais construite de ce genre de bienheureux, à travers le livre "Les Particules Elementaires" de Houelbecq. Il décrit le fils d'un gourou à San Francisco (celui qui rêve de devenir un chanteur de Rock) qui est aussi doté d'un grand pouvoir d'attraction passive. Conclure est tellement banal pour lui qu'il finit par cranter avec des pratiques sexuelles perverses.
Ricardo, lui, jouis des femmes qu'il attrape comme un enfant profite d'un nouveau jouet. Il ne s'en lasse pas. Un vrai hédoniste. Il ne se lasse pas des femmes bien faites avec de jolies formes.
Qui peut haïr une telle personne ?

Il y a quand même un problème. Ricardo est un type sympa mais, comme la très jolie copine qui sort avec la moins jolie, il te fait sentir comme un vrai laidron quand tu sors avec lui.
C'est fascinant au début de voir dans la même soirée 5 filles qui le fixent du regard avec l'envie de le bouffer dans les yeux ; mais c'est aussi déprimant à la longue.

Je me souviens de cette soirée avec les 5 filles qui le mataient. Il y avait ce soir-là une poignée d'autres gars, plutôt bien sapés, plutôt bien rasés, loin d'être moches, loin d'être asociaux, qui dragouillaient comme ils pouvaient les jolies jupes.
L'une d'entre elle, avait repérée Ricardo dès qu'il était entrée, et ne cessait pas de lui jeter des coups d’œil. Du coup, tous les mecs qui étaient venus la voir s'y étaient cassés les dents par un rejet violent.
On sort 5 minutes pour prendre l'air avec Ricardo. Lorsqu'on revient, elle parle avec un gars finalement, souriante. Elle remarque que Ricardo est revenu, et envoie tout d'un coup paître le pauvre bougre qui ne comprend rien.

Ricardo est sympa mais il faut se rendre à l'évidence : Ricardo n'est pas quelqu'un avec qui on a envie de passer plus de 2 ou 3 soirées. Tu sais pertinemment qu'une soirée passée avec lui n'est pas une soirée durant laquelle tu vas flirter avec une fille.
Et quand bien même, il restera la désagréable impression d'avoir été le second choix.

Avec un homme au physique normal qui, pour une raison ou pour une autre, aurait passé du temps et aurait tout simplement un certain talent naturel à badiner, tu peux apprendre à ses côtés.
Avec Ricardo il n'y a rien à apprendre. C'est la bonde qui attend.
By James ex S
#175228 J'ai connu un garçon comme ça il y a quelques années. Il était plutôt pas mal mais je ne lui trouvais rien de spécial non plus. Je n'avais pas encore compris qu'il était l'incarnation de l'inconscient collectif du moment : grand (>1m85), sportif et bien taillé toujours dans son t-shirt blanc col V en soirée, les cheveux très court, policier portant toujours sa plaque autour du cou... C'est la première fois que je voyais un mec qui se faire aborder en soirée. A chaque fois qu'on rentrait dans un bar ou dans une boite les filles se retournaient sur lui et il n'avait rien à faire à part rester au bar ou aller danser pour que les filles viennent l'aborder.
Avec le temps, il est devenu de plus en plus difficile avec en matière de femmes. Il voulait des blondes ultra-mince, très apprêtées dignes des Anges de la télé-réalité. Il m'a avoué après avoir trop bu lors d'une soirée, qu'il avait au final fréquenté plus de prostituées dans sa vie que de femmes rencontrée au gré des soirées

Comme la belle blonde qui attend et qui n'a jamais eu besoin de développer autre chose que son physique, ce mec avec qui je suis beaucoup sorti il y a quelques années a aujourd'hui trente ans et sort depuis 2 ans avec une bimbo très vulgaire qui a 10 ans de moins que lui. Elle s'est montrée odieuse et l'a coupé de tous ses amis. Elle lui coûte très cher et ça fait plus d'une année que je n'ai aucune nouvelle de lui.
By john dilinger
#175229 Intéressante ton histoire James. Merci
Avatar de l’utilisateur
By animal
#175257 En réalité, c'est toi qui considères qu'il est "au dessus". Lui t'enviera peut-être ta capacité à charmer les filles plus d'un soir et à ne pas être vu comme un sex-toy ambulant. Tu ne sais pas ce qu'il y a dans sa tête au final (au passage, les blondasses/bombasses payées pour être en boite sont souvent très gentilles, mais j'ai du mal à leur parler plus de 5 minutes, tout ce qui les intéresse c'est le champagne gratuit et d'être sexy sur les photos). Dans tous les cas, le problème ne vient pas de lui, mais de toi.

Un de mes meilleurs potes est un des plus gros niqueurs que j'aie jamais vu. Il branche une à deux filles par soir, ne rentre jamais seul, et prend beaucoup d'espace dans une soirée. Je n'ai jamais eu de problème avec ça, on est juste différents. Je n'abordais pas nécessairement les mêmes filles que lui, pas de la même manière, je n'avais pas autant de "succès" mais chacun a sa vision de ce qu'il veut dans la vie. A force de se taper tout ce qui bouge, lui n'arrive pas à envisager une relation suivie (même s'il voudrait bien, mais il dérape toujours). Je ne peux pas imaginer ma vie sans fonder une (grande) famille. Et, entre nous, je lui ai parfois chipé des filles très jolies sous le nez, à la tchatche, alors que de ce point de vue là, c'est très difficile d'exister face à lui (il est très très physique dans son approche).

Le monde n'est pas binaire, et il n'y a pas une chose universelle meilleure que toutes les autres. Arrête de regarder la bite du voisin pour la comparer à la tienne, tu verras que trainer avec ce mec, si tu t'amuses bien entendu, peut aussi t'apporter beaucoup. On apprend toujours beaucoup en observant les GQR (par exemple, le pote ci-dessus m'a poussé à tenter des trucs que je n'avais pas imaginé être capable de faire, du type serrer une fille dans les 15 minutes dans les toilettes de la boite. Pas indispensable dans la vie, mais disons que j'ai aussi appris des trucs, quoi...).