- Jeu Avr 14, 2016 12:26 am
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[size=150]Jet d'idées[/size]
Au travail, j'évolue parmi des personnes ayant entre environ 25 et 40 ans, avec une bonne moyenne à 30-32 ans.
Ca commence à faire des gosses partout autour de moi et je dois avouer que, même sans date de péremption comme ont les femmes, ça a quelque chose d'assez flippant.
Au milieu de tout ça il y a deux ou trois nanas, la trentaine, encore célibataires. Et on peut sentir que ça flippe grave.
Enfin, soyons honnête, j'ai pas eu besoin de sentir. Elles se sont confiées avec un brin de terreur dans les yeux durant une pause déjeuner.
Pourquoi les hommes n'en ont pas voulu ? Mystère... Sans être spécialement jolies, d'autres moins avantagées par la nature s'en sont déjà sortie avec un gosse. Rien de négatif du côté du caractère non plus...
Au travail il y a aussi un homme, particulièrement laid.
Pas le genre de laideur qu'on pourrait rationaliser en lui accordant un charme. Mais plutôt le genre de laideur qui doit être pénible à assumer au quotidien en société car on le remarquerait parmi tous s'il s'asseyait dans un café ou au restaurant.
Aucune bague au doigt non plus bien qu'il ait surement dépassé la trentaine.
Durant une de ces pauses déjeuner, une de ces 3 nanas a commencé à parler de lui aux autres femmes en le présentant ironiquement comme un "bon parti" parce qu'il avait une moto et qu'il savait cuisiner. Le ton évoquait évidemment la moquerie et une répugnance totale à l'idée de lui être mariée.
C'est typiquement ce mécanisme très humain d'élimination d'une angoisse en utilisant la force du mépris. L'angoisse c'est de rester seule, le mépris c'est pour l'option qui lui resterait si elle voulait vraiment ne pas rester seul, le worst-case-scenario, dont elle ne veut bien sûr surtout pas toucher.
Aucune d'elles ne s'est dit que s'il aimait particulièrement la moto, c'était peut-être pour pouvoir jouir d'une émotion à laquelle il avait au moins accès (la sensation de vitesse) tout en ayant l'occasion de se couvrir ce visage qui fait sursauter les gens.
Sans connaître en détails la vie sexuelle de celle qui s'était moquée, j'en connais assez pour savoir qu'elle a réussi à se taper 1 ou 2 collègues en mode très court terme, quand ceux-ci étaient trop avinés en soirée pour avoir les idées suffisamment claires.
Comme dirait Houellebecq dans Particules Elementaires, elle trouvera toujours des q***** pour la pénétrer, alors que l'homme dont je parle, ce n'est même pas sûr qu'il ait déjà perdu sa virginité.
[size=150]Vie perso[/size]
Aussi immoral que ça doit avoir l'air aux yeux des femmes, voire de certains hommes, il est vraiment agréable d'avoir plusieurs options, plusieurs amies charnelles (au moins deux), pour gérer cette énergie sexuelle.
A côté, il y a deux autres femmes avec qui j'aimerais conclure, mais je suis redevenu timide pour franchir les étapes. Je prends donc plus mon temps, ce qui n'est pas plus mal.
[size=150]Quattro formaggi[/size]
Il y a cette italienne, dont j'ai parlé sur un autre topic, qui m'avait agréablement surpris par son système de valeur.
(Contrairement à l'autre conne qui voulait me payer des cours de math avec des cafés, elle n'a jamais cherché à peser à la baisse pour obtenir de moi des cours de français, et avait préféré ne pas insister quand je lui ai dit que les cours en groupe (moins chers) n'étaient pas ouverts pour son niveau. J'avais donc proposé un échange de cours italien-français comme alternative pour pouvoir la voir. Elle m'avait encore montré son sens des valeurs en veillant par elle-même à ce que l'échange soit équitable, alors qu'au fond je m'en fichais d'apprendre l'italien avec elle.)
Petit à petit, j'ai réussi à la voir à plusieurs occasions, à poser mes pions.
Récemment, je l'avais invité à un très bon restaurant italien. (C'est cliché d'y inviter une italienne, je le sais, mais elle n'arrêtait pas de me dire qu'elle voulait dévorer une bonne pizza !)
Je ne lui ai donné aucun conseil sur sa manière de s’apprêter. Elle est venue avec un joli haut blanc sans manche d'aspect soyeux, qui se boutonnait au niveau du cou mais se rouvrait juste en dessous pour se refermer de justesse au niveau de la poitrine. Ca plus un rouge à lèvre bien rouge vif.* Mais par contre... des converses.
Bah ! Dans cette ville espagnole, des talons auraient été trop chargés émotionnellement ^^
J'ai pas eu besoin d'insister très longtemps pour lui offrir la note, elle me paiera la prochaine comme je lui ai dit.
A la fin du repas, en la raccompagnant jusqu'au métro, je n'ai pas osé. Elle semblait faire durer la discussion pourtant... Je ne sais pas.
Soit je m'imagine des choses et ça va finir avec une tarte sur la gueule (sans parmigiano celle-là), soit elle attend et il ne me reste plus qu'une dernière chance : lorsqu'elle m'invitera. Elle m'a demandé ce que je faisais ce weekend d'ailleurs.
* Bon sang, quand j'y pense ça pue vachement le drapeau vert ces indices-là, non ?
[size=150]Poutine exotique[/size]
J'ai rencontré celle-là dans l'avion. On partait en vacances au même endroit, mais elle continuait en tour d'Europe. Forcément, c'est une Canadienne : l'Europe, toute l'Europe, la fascine.
C'est une très jolie Noire. Elle était habillée comme un sac quand on s'est rencontrés mais ça se voyait déjà qu'elle était jolie. Mais c'est quand j'ai vu des photos facebook d'elle apprêtée, maquillée, coiffée, que j'ai été sur le cul.
Très sympa et agréable d'ailleurs. Toujours prête à rire.
Malgré son tour d'Europe, on a eu l'occasion de visiter la ville dans laquelle Stan et moi nous restions. Le problème c'est que ça s'est terminé en bonne bande de potes. Aucune tension ni ambiguïté palpable.
De retour dans ma ville, dans laquelle elle et moi habitons, j'ai eu l'occasion de l'inviter à une fête, à laquelle elle est venue sans problème.
C'est très récemment, lorsque je lui ai proposé de prendre un verre en ville, que j'ai compris que c'était mort :
[quote]Je pensais que ça allait être une soirée avec tes amis de l'autre fois non ?
Ahah... bon, tant pis.
Si tu peux être amant sans être fou d'amour,
Si tu peux être fort sans cesser d'être tendre
[...]
Et si tu peux aimer tous tes amis en frère
Sans qu'aucun d'eux soit tout pour toi ;
[...]
Tu seras un Homme, mon fils.