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Modérateurs: animal, Léo

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By animal
#148220 [quote="Lévine"][quote="Giovanni Drogo"]Toute ma réflexion est désormais accès sur : comment faire en sorte que mon envie d'aborder des gens soit à son zénith au moment où j'en ai le plus besoin ?
Si tu trouves la formule magique je suis preneur :)

Au risque d'enfoncer quelques portes ouvertes, à part ça, je n'ai jamais trouvé rien d'autre :
- Se forcer un peu, quand on n'a pas envie (faire une superbe rencontre, alors qu'on avait au début aucune énergie, c'est déjà arrivé à tout le monde).
- Arrêter, si ça "ne vient pas" (ce qui aide à faire l'étape du dessus, une sorte de contrat moral avec soi même).
- Savoir se ménager, mais pas trop, connaître ses priorités, être en forme, faire une pause avant de sortir.
Être tout le temps de bonne humeur et dans un tempérament joueur, et ne pas extrapoler. Ça se travaille.
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By Dje
#148221 Comme le dit Elan, il faut que tu sortes de ce mode de fonctionnement.

Un rendez-vous ne te prend pas d'énergie (à moins que tu aies vraiment mal choisi l'endroit et la personne), il t'en donne. Stéphane disait très justement à une occasion dont le souvenir m'échappe qu'il évite toujours de ne rien faire juste avant un événement important. À continuer d'avoir une vie avant des instants majeurs, tu te donnes une nonchalance et un recul qui te seront d'une grande aide. Et c'est vrai dans contextes aussi bien professionnels que personnels.

L'idée selon laquelle tu dois te reposer avant une étape cruciale est l'indicateur de tout ou partie de ces trois choses :
- tu préfères passer les instants qui t'en séparent encore à contempler l'obstacle afin de mieux pouvoir négocier contre toi même quand tu devras fournir des efforts pour le franchir (ça parait parachuté comme remarque, mais je te parle en connaissance de cause)
- tu vois toute autre activité comme secondaire, or ce sont ces activités et ces gens qui te permettront te passer à autre chose si d'aventure tu devais échouer. Et comme tu n'auras pas pris soin de tout ça avant, tu te retrouveras seul et désarmé, comme un con (là aussi, expérience vécue)
- tu n'es pas prêt, et là tu as un problème autrement plus gros auquel t'attaquer

Quant à l'admiration que ton titre suscite, tu sais maintenant, viscéralement, ce que ça fait à une belle femme (et qui le sait) d'être complimentée sur sa beauté ;)
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By Giovanni Drogo
#148297 [quote="animal"][quote="Lévine"][quote="Giovanni Drogo"]Toute ma réflexion est désormais accès sur : comment faire en sorte que mon envie d'aborder des gens soit à son zénith au moment où j'en ai le plus besoin ?
Si tu trouves la formule magique je suis preneur :)

Au risque d'enfoncer quelques portes ouvertes, à part ça, je n'ai jamais trouvé rien d'autre :
- Se forcer un peu, quand on n'a pas envie (faire une superbe rencontre, alors qu'on avait au début aucune énergie, c'est déjà arrivé à tout le monde).
- Arrêter, si ça "ne vient pas" (ce qui aide à faire l'étape du dessus, une sorte de contrat moral avec soi même).
- Savoir se ménager, mais pas trop, connaître ses priorités, être en forme, faire une pause avant de sortir.
Être tout le temps de bonne humeur et dans un tempérament joueur, et ne pas extrapoler. Ça se travaille.

+1
D'ailleurs je ne cherche pas de formule magique, juste mieux me connaître, me comprendre, sentir quel est le processus qui fait que je vais avoir ou non des pics d'énergie (la musique en fait partie, mais pas que) etc etc. Le travail dont parle Animal je le fais depuis maintenant un an et des brouettes et je sens que ça a porté ses fruits. Mais c'est inconscient, j'aimerais pouvoir en prendre conscience pour plus facilement remonter la pente en cas de coup dur (je sais pas si c'est clair).

[quote="Dje"]L'idée selon laquelle tu dois te reposer avant une étape cruciale est l'indicateur de tout ou partie de ces trois choses :
- tu préfères passer les instants qui t'en séparent encore à contempler l'obstacle afin de mieux pouvoir négocier contre toi même quand tu devras fournir des efforts pour le franchir (ça parait parachuté comme remarque, mais je te parle en connaissance de cause)
- tu vois toute autre activité comme secondaire, or ce sont ces activités et ces gens qui te permettront te passer à autre chose si d'aventure tu devais échouer. Et comme tu n'auras pas pris soin de tout ça avant, tu te retrouveras seul et désarmé, comme un con (là aussi, expérience vécue)
- tu n'es pas prêt, et là tu as un problème autrement plus gros auquel t'attaquer

Oui je m'étais fait les mêmes réflexions, surtout la première.
C'est intéressant de voir qu'un mode de pensée est particulièrement visible sur des évènements anodins. Pour ta deuxième réflexion, on va dire que j'ai deux activités (donc une en plus de ma thèse) que je vois comme prioritaires et les autres comme légèrement secondaires.

Sinon j'ai pécho :D
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By Giovanni Drogo
#148303 Mieux narré : pour ceux qui ont connu ou qui connaissent le blocage de mes pages précédentes

C'était vendredi dernier. Cette fille, rencontré 4 jours plus tôt. Enfin non, rencontré deux semaines plus tôt mais pas trop l'occasion de se parler; elle revient à Nancy après avoir passé deux mois dans un bled lorrain, à enseigner à des gamins de sixième l'arre deuh neuh pâ traux phère de phôttes. Elle fait partie d'un groupe de poésie auquel j'ai adhéré il y a peu. En fait elle en est la fondatrice. Le truc est pas prise de tête; des gens partagent des textes qu'ils ont aimé ou écrit, on débat sur des courants littéraires et leur "utilités"; à la fin on écrit. C'est surtout cette phase que j'aime, elle me permet de ne pas trop perdre mon style. On se réunit les Lundis; et ce Lundi là (celui où je l'ai connue) j'étais content : j'avais réussi à localiser un problème et j'avais une amorce de stratégie pour le résoudre. J'ai payé une tournée de la bière locale (c'est dans un centre autogéré), juste car j'avais envie. En plus à 2€ la bière, c'est pas ça qui m'a beaucoup coûté. Début de la séance. Fin de la séance. Elle propose qu'on aille (avec une bonne partie du groupe) manger chez elle, ou boire une bière. J'accepte. On se retrouve à manger à trois, après avoir discuté en petit comité. Elle est vraiment plutôt jolie. On se triture un peu la nouille sur l'art. Elle a l'air d'être fascinée par le fait qu'on puisse s'intéresser autant à la fois aux maths et à la littérature.
Fin de soirée. Je propose aux deux autres un concert le Vendredi soir. "Pourquoi pas".

Le lendemain je l'ajoute sur Facebook. J'avais pris son num la veille et c'était pour lui donner des liens concernant le concert. Elle me dit que ça lui plait. Je l'appelle en fin d'après midi, lui dit qu'on a des réducs si on achète avant à la billetterie et qu'on montre nos cartes étudiants; et que si ça lui dit on peut faire une balade par la même occasion. Ca lui dit. Le soir donc (horaires d'ouvertures étranges) je passe la prendre chez elle, la complimente sur sa nouvelle coiffure. Au retour je l'invite dans un bar à vin; on boit un peu et on mange un peu. Là j'ai eu peur que ma connaissance encore minime de la ville joue en ma défaveur, mais il s'avère que de manière générale les nancéiens privilégient largement leur appartements et qu'elle ne déroge pas à la règle. Ouf. Je la raccompagne chez elle, et je décide de la jouer gentleman et de ne rien faire. Pas l'embrasser, pas entrer. (elle me l'a proposé, mais juste demandé si je voulais prendre un café, chose dont j'ai horreur). J'ai aussi senti que c'était un poil trop intellectuel et platonique, rendez vous agréable mais sans tension et j'ai réagi comme ça instinctivement.

Puis vient le jour-j. Elle m'envoie un sms me demandant comment on s'organise. Je l'appelle, lui dit ce qui m'arrange et qui me semble le mieux. Elle est d'accord, fin de la discu. Puis elle me rappelle :

[quote]Ca te dit de venir manger chez moi à la fin du concert ?

là j'ai senti un gros sourire se dessiner sur mes lèvres. J'accepte.

Concert excellent, on va chez elle.
Et...

A un moment on s'arrête de discuter, de manger. On se regarde tous les deux. On a compris ce qu'il va se passer dans quelques secondes. Je me rapproche lentement d'elle. Sans peur ni rien, juste...l'envie. Il n'y a pas vraiment de techniques en l'instant t. Un processus logique avant. Ca s'est passé parce qu'on était à l'aise. Parce que j'ai tout fait pour qu'on le soit, et qu'elle a tout fait pour qu'on le soit également.
Mais malgré cela une peur, de l'inconnu sûrement. Mais le mécanisme que j'ai (avec elle, ou du moins sans sa perturbation) monté ne connaît pas cette peur, et l'embrayage est automatique.

Voilà.
Pour le reste je vais garder un peu de pudeur.

Je me sens bien, malgré mon genou fracassé et l'attelle que je porte. Malgré le fait que je marche à 2cm à l'heure et que je dois rester dans mon appart.
J'ai la sensation d'avoir franchi une étape dans ma vie. Une étape qui m'a fait galérer, et pas mal souffert. J'espère que cette prise de conscience m'évitera quelques pas en arrières.

J'ai aussi l'impression que cette étape était juste une porte quelconque. Désormais d'autres situations s'ouvrent à moi, avec d'autres problèmes et d'autres solutions. Je commence à réellement prendre conscience d'eux, même si j'en avais déjà la connaissance.
L'impression que le plus intéressant est à venir.
By JulienH
#148371 [quote="Giovanni Drogo"]
Pour le reste je vais garder un peu de pudeur.

:(
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By Giovanni Drogo
#149058 [quote=Einstein]Deux choses sont infinies : l’Univers et la bêtise humaine. Mais, en ce qui concerne l’Univers, je n’en ai pas encore acquis la certitude absolue[/quote]

Trouvé hier soir, sur le pas de ma porte, 8 mégots. Je ne fume pas. Je vais toquer à toutes les portes ce matin, avec un mégot à la main pour savoir qui a fait ça et pourquoi, personne ne me répond...
J'ai donc affiché un message, mégot scotché dessus expliquant
1) que je ne fume pas
2) que si il y a des revendications je suis ouvert au dialogue.

Ca m'étonnerait franchement qu'on vienne toquer à ma porte...

**************************************************************************************************

Sinon quand tu t'aperçois que tu as découvert quelqu'un
1 qui partage avec toi une passion principale (écriture en l'occurrence) et qui a un avis critique et constructif sur les choses
2 qui ne recherche pas la culture pour la culture mais pour se développer elle même
3 qui essaie de ne pas trop procrastiner
4 qui a la même vision que toi des rapports humains, mais une vision beaucoup plus raffinée et profonde (au point où elle te reprend quand tu essaies de lui expliquer le fond de ta pensée; donc ce n'est pas juste du "oui tu as raison")
5 est tout comme toi assez ambitieuse dans la vie
6 n'hésite pas à critiquer (constructivement) tes textes qu'elle a lu
7.......mais qui te dit qu'elle les trouve quasi-tous géniaux (ah le narcissisme de l'écrivain)
8 qui ne veut pas d'une relation platonique :twisted:
9 qui-ça tombe bien- est vraiment pas mal du tout physiquement

même si tu ne comptais pas avoir quelqu'un actuellement dans ton plan de vie; tu te dis qu'après tout tu laisserais bien la demoiselle se faire un petit nid.
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By Giovanni Drogo
#152529 La contrainte.

Si on fait les choses par contrainte, et non par désir, le plaisir de les faire s'éteins. Et c'est lorsqu'on commence à voir l'autre par contrainte (morale bien souvent) et non par envie, le plaisir de le voir diminue. La chose s'en ressent, un malaise se créé, et l'autre, si il n'interprète pas bien les raisons, s'imaginera tout et son contraire.

Alors il est possible de le voir créer des stratégies ridicules pour se rassurer de choses dont il n'y a pas lieu de s'inquiéter. Un peu de chantage affectif parfois.
Alors on va voir l'autre par contrainte.

Toujours voir l'autre par plaisir. Pas évident.
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By Giovanni Drogo
#152532 Oui et non.
Il n'y a pas eu de vrai chantage affectif, juste un "je prends mon ton de fille super déçue mais qui comprends ta décision, juste ce qu'il faut pour te faire un peu culpabiliser". Disons que je pense que c'est plus quelque chose d'un ordre général, applicable aux hommes comme aux femmes. Pour les stratégies ridicules, j'en sais rien, mais c'est ce que je faisais quand je restais bloqué sur une fille.

Mais il est clair que j'ai besoin de respirer un peu, et qu'elle fait tout son possible pour me conserver près d'elle.
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By Fizzy
#152550 Ta marge de manœuvre avec la demoiselle dépendra surtout des engagements que tu as pris vis à vis d'elle.
Si la miss était dans un projet de relation stable et que tu as toi aussi rapidement œuvré dans ce sens, réclamer ensuite de la distance risque de la rendre méfiante car elle y aura perçu une incohérence de ta part.

M'enfin bon, ce n'est de toute façon que temporaire. Car même en ayant fait attention - dès le départ - à ce que la relation ne se trouve pas figée trop précipitamment en un couple "unis pour la vie", l'écart entre les représentations communes est rédhibitoire et je ne vois pas comment cela peut tenir, même à moyen terme et même si la fille est souple.
By john dilinger
#152567 [quote="Fizzy"]Ta marge de manœuvre avec la demoiselle dépendra surtout des engagements que tu as pris vis à vis d'elle.
Si la miss était dans un projet de relation stable et que tu as toi aussi rapidement œuvré dans ce sens, réclamer ensuite de la distance risque de la rendre méfiante car elle y aura perçu une incohérence de ta part.

Vécu, et amèrement repris en pleine poire.

Si tu es le genre de gars qui a besoin de sa phase de tranquillité, un peu à l'écart de sa copine de temps en temps, veille à lui expliquer avec tact.

Difficile de leur faire comprendre qu'il ne s'agit pas d'un rejet mais qu'on a simplement besoin de sa tanière à soi.
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By Fizzy
#152585 [quote]John Dillinger a écrit
Vécu, et amèrement repris en pleine poire.

Histoire en cours de mon coté et qui vient tout juste de se renverser en ma défaveur.
Grâce au Spike Club notamment et jusqu'à présent du moins, j'ai toujours eu un coup d'avance. Mais maintenant que ça devrait-être à moi de ramer pour rester au contact, rien n'est moins sûr.
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By Giovanni Drogo
#152592 Bon, je vois le bon côté des choses : quand bien même ça tournerait mal rapidement (ce qui n'est pas encore totalement prouvé, je ne pense même pas que ça soit le cas); mon plan de vie n'est pas "relation longue avec elle" (en fait il n'est pas bien défini); au pire j'apprendrai beaucoup de choses sur moi et sur la vie.

En l'occurrence : il faut que je m'affirme plus. Cas récurrent chez moi, mais vital ici. Quelque part j'ai peur que ma prise de décision blesse l'autre, ce qui fait que j'ai tendance à m'effacer. Chose stupide au demeurant.

Par ailleurs, anecdote de ce soir : un ami vient au club de poésie, je ne savais pas que c'était son intention, je ne savais même pas qu'il était sur Nancy. Je suis ravi, et à la fin de la séance on va boire un verre, comme je l'avais proposé plus tôt. Mademoiselle essaie de venir, vois mon air pas trop ravi (pas trop ravi car une autre personne veut s'incruster aussi) me demande si ça me fait chier, et en mode pas très diplomate et un peu dans la lune je sors "un peu".

Bon, j'essaie de me rattraper, mais elle retourne direct dans son appart, presque sans me dire au revoir. A la fin du bar je la rappelle pour tâter le terrain. Bon, j'ai eu droit à une grosse soufflante; je n'ai rien dit.

De son côté : elle ne voit pas beaucoup de monde en ce moment (elle rédige son mémoire), et j'ai manqué de diplomatie.
De mon côté : j'avais envie de voir ce pote, et ça m'a fait du bien de faire un truc sans elle.

Le problème est qu'au moment crucial (l'entretient téléphonique) je ne savais pas trop pourquoi j'avais fait ça, j'ai eu conscience de faire une boulette (le tact) sans trop savoir d'où elle venait; ce qui fait que devant ses reproches ("ça ne se fait pas de faire des trucs comme ça") je n'ai pas trop su quoi répondre. Par ailleurs j'attribue le ridicule de ses reproches à une semi conscience des choses qui l'ont blessé, ajouté à une stratégie inconsciente pour "me garder".


Je ne pense pas avoir oeuvré plus que ça dans le sens de la relation stable. Dans l'ensemble j'ai toujours été plus distant qu'elle quand à nôtre relation. Ces derniers jours il y avait eu une accumulation de "rencontres" un peu trop grande pour moi, et quand j'ai voulu souffler un peu elle m'avait appelé avec un ton "je ne me sens pas très bien".