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By wu-weï
#70236 Pour améliorer mon style vestimentaire, par tatonnement, je teste différents accords et combinaisons. Mon outil de mesure est le nombre de contacts visuels et leur intensité.
Sur une même tenue, j'essaie deux options sur plusieurs jours :
Deux paires de chaussures différentes.
Bonnets ou pas.
Entre la moins bonne et la meilleure combinaison au vu de ces tests, le nombre de contacts est multiplié par trois.
La qualité des contacts est en lien direct avec le nombre : du simple coup d'oeil à un regard droit et franc planté dans mes yeux sans lâcher jusqu'à ce que l'on se croise et se perde de vue.

Je croyais jusque là que les femmes regardaient furtivement les hommes. Je les accusais presque d'AFCisme à notre égard. Je ne leur plaisais tout simplement pas. Je ne passais pas le test d'attraction physique.

Un soir, nous sommes sortis dans un pub empli d'AFC. Les femmes y viennent apprêtées. Il y a un décalage entre la gente féminine et les hommes qui fréquentent l'endroit. Nous étions deux habillés dans une de ces tenues qui nous valent ces regards appuyés. Le troisième était "normal", dans le ton des rues yvelinoises.
C'est un établissement en long. Il faut se frayer un chemin entre le zinc et la population pour accéder à la salle du fond ce qui donne prétexte à plaisanter et demander si le service se fait au bar ou en salle. Le contact est simple, facile, attendu presque.
Une trentenaire est entourée de six hommes. Je pense qu'ils sont venus ensemble. Leur discussion va bon train. A son attitude, je la sens disponible mais je ne lis pas de lien particulier entre elle et l'un de son groupe. Vingt minutes plus tard, ils ont tous abandonné. Entourée, mais elle est seule. une heure et demi plus tard, je la croiserai dans une rue de Versailles, rentrant chez elle (je suppose) seule, bourrée.
J'observe la scène du coin du bar qui est au carrefour de cette entrée en enfilade et de la salle. Point d'observation stratégique. Un peu comme les chats qui se postent sur un bon observatoire tout en pouvant contrôler leur environnement proche.
Trois groupes de femmes, tournées en cercle sur elles-même : langage fermé.
Nous plaisantons avec nos voisins de droite et de gauche.
Cinq minutes plus tard, je vois ces trois groupes se tourner vers nous, chercher notre regard.
Attendus ailleurs, nous buvons notre verre et sortons. Nous sommes restés un vingtaine de minutes.
J'entends quelques réflexions :
[quote]Carrément! ils ont mis le costume...
Et deux, trois trucs de cet acabit.
Je porte un jean brut foncé, une paire de bottines, une veste bleu nuit à ma taille et, bien qu'ayant un ou deux défauts de coupe, c'est trés au-dessus de la paire de sneakers pourries ou de catterpillar avec un pantalon coupe cargo, assortis d'une parka goretex trois tailles trop grande qui semble être l'uniforme de ce lieu.
Je les ai ressentis comme se sentant menacés, remis en cause, en question et ce, sans même avoir rien fait. Juste "être".

Sur le chemin qui nous mène à notre troisième partie de soirée, dans la voiture, l'ami habillé dans la norme me confie :

[quote]J'avais l'impression d'être transparent

Ce soir-là, j'ai mesuré que j'avais fait un autre pas.
Modifié en dernier par wu-weï le Jeu Déc 09, 2010 1:12 am, modifié 1 fois.
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By wu-weï
#70908 Accepte
parfois que le chemin soit en boucle,
reviens dans le creux et le délice du connu.
Comment te dire que toujours, sans faillir,
les heures du soir sont en berceau ?
Suis
maintenant ton chemin
mais fais-le comme on honore un rendez-vous.
Va, comme on répond à un salut :
te retourner, tu as raison,
ferait le monde plus sombre.

Patricia Castex Menier, ext. de Bouge tranquille, Cheyne éditeur, 2004
Modifié en dernier par wu-weï le Jeu Déc 09, 2010 1:12 am, modifié 1 fois.
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By wu-weï
#70924 Du jeu?

Echange d'e-mails étalés sur plusieurs jours :

[quote]E : Une vidéo pour commencer la semaine en esquissant un sourire. (accompagné d'une vidéo de gags en pièces jointes).

M : (2 jours après) Est-ce que tu as réussi à esquisser un sourire? Parce que c'est le plus important.

E : (après 3 jours) Oups...je n'arrive plus à en esquisser du tout ces derniers temps!! :-(

Juste avant de lui répondre, j'apprends qu'elle vient de rompre après 18 mois de relation longue.
[quote]
M : La préscription du docteur wu-weï :

Du beau temps, une ballade en cabriolet et une terrasse avec de beaux pti culs (d'H et de F) qui passent.
Et on leur met des notes!
Modifié en dernier par wu-weï le Jeu Déc 09, 2010 1:12 am, modifié 1 fois.
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By wu-weï
#71105 Heather

Je connais Heather depuis une quinzaine d'année. Elle devait avoir 18 ans, moi 25.
Une métisse, claire de peau aux cheveux courts d'1m82 et 65kg. Sa tenue préférée? Une jupe portefeuile qui arrive à mi-cuisse, une brassière, un imper noir au niveau de la jupe. Eté comme hiver, jamais froid. Toujours aussi belle.
Elle était mon passeport pour entrer dans toutes les soirées. Un deal simple :
[quote]"Je t'emmène dans les meilleures soirées. Tu te sers de moi quand un type te colle trop et on rentre partout."

Elle en a gardé un souvenir vivace. J'aime sa fraicheur d'esprit. Elle l'a conservée. est arrivé ce qui arrive quand vous faites vivre des expériences qui sortent une femme du quotidien : j'ai dormi quelquefois avec.
Nous nous sommes retrouvés dans l'immeuble de bureaux où je bosse. 2 enfants depuis et une ligne conservée.

Vendredi, je passais un coup de fil pour planifier ma soirée tout en retractant le toit sous un soleil radieux, un air de Raphael Saddiq dans l'auto-radio. Je sors du parking , et au coin, dressée comme une tour : Heather.
Comme je m'arrête au stop :

[quote]H : Nooon! Me dis pas que tu ne vas pas me raccompagner..;
M : :-) ;-) Grimpes!


Elle lance la conversation en demandant ce que je fais là-haut. J'explique sommairement car on s'en fout tous les deux.
Son téléphone sonne, elle répond et m'indique le chemin. Mal barré!
Deux minutes et elle lui raccroche presqu'au nez.
[quote]H : Ecoutes, je suis en voiture avec un ami et là, je peux pas lui parler à cause de toi. Je te rappelle tout à l'heure sur ton portable.


Elle reprends où nous en étions puis passe directement à ce qui l'interesse : Où j'habite maintenant, célibataire? Depuis combien de temps? Rapide présentation.

[quote]H : Qu'est-ce que tu fais juste après?
M : je vais prendre un verre en terrasse avec un ami.
H : T'es déjà venu chez moi, toi...
M : Non, tu sais on s'est croisé quelques fois. Une fois avec Mina et une autre avec Mercedes. (deux très belles femmes)

Et là, elle me déballe qu'elle a largué le père de ses filles il y a juste trois semaines. pas assez stable, surtout financièrement. C'est moi qui devais assurer pour nous tous. Heureusement pour lui que jene suis pas une fille vénale (ce qui est vrai), j'ai eu des occasions de fou que j'ai loupé.

Nous arrivons, je la dépose. Bises.
[quote]H : A lundi!
M : A lundi.

Je connais Heather : elle cherche un partenaire de jeu. :)
Et elle ne va pas attendre six mois!
Modifié en dernier par wu-weï le Jeu Déc 09, 2010 1:13 am, modifié 1 fois.
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By wu-weï
#71113 Une anecdote vécue tout à l'heure me fait penser à conter un phénomène que je constate depuis quelques mois. Il s'est accentué depuis quelques semaines.

C'est dans le comportement des employés des autres sociétés de l'immeuble. Particulièrement, une, qui se veut "Premium". :D
Les hommes, forts de leur costumes Celio et de leur manteaux deux tailles trop grandes ignoraient systématiquement le Bonjour que j'adressais poliment. Au mieux, ils me toisaient d'un regard jeté à la va-vite. Je constate aussi que les 2-3 plus élégants, eux, sont toujours polis et courtois. Mais la majorité ne se poussaient jamais dans les couloirs, ne tenaient pas la porte.
Je me prenais régulièrement des vents. Les femmes, elles, plus sociables, conversaient un peu mais sans plus. Je ressentais leur gène vis à vis de leurs collègues.
J'en avais pris mon parti.
A force d'efforts vestimentaires, j'ai étoffé ma garde-robe. D'abord du "normal" puis un peu au-dessus. Là où j'ai enfoncé le clou, c'est au moment de l'achat d'un cuir pendant les soldes. La coupe n'est pas 100% parfaite pour ma morphologie, mais on voit clairement que ce n'est pas un cuir à 150€.
La marque est inscrite dans le dos avec une lettrage de cuir ton sur ton très discret : 95% des gens ne le remarquent pas. Mais j'ai aussi constaté que les yeux avisés le captent direct. Les femmes élégantes du bâtiment particulièrement.
J'avais déjà quelques regards appuyés avec une veste ou un trench, mais ces nouveaux regards étaient différents : comme si il y avait tout d'un coup de la proximité entre nous, d'emblée.

Il y a quelques semaines, j'ai changé de véhicule.
Un roadster, un peu plus statutaire que ma citadine.
Le hasard a fait que l'intérieur en cuir rouge et gris/noir anthracite reprend à une teinte près la couleur de mon cuir et d'un de mes jeans slim de couturier. Toit rétracté, par beau temps : ça déchire! Difficile de m'étiqueter socialement.

J'entends des réflexions sur le coupé/cabriolet. Toujours élogieuses.
Et le regard, l'attitude changent doucement.

Je n'ai pas de sac pour transporter mon MacBook.
La semaine dernière, je l'ai transporté dans un sac argenté d'un couturier, fourni pour transporter un vêtement. Ok, c'est excentrique et c'est sûrement une faute de goût. Mais je trouvais qu'il tranchait bien sur ma veste bleu nuit. Ca faisait gay. :oops:
Ces femmes, si réservées habituellement, se mettent à chuchotter comme on conspire à mon passage. Assez fort pour que j'entende les :[quote]"Haaannn!!! T'as vu son sac...".

Alors le lendemain, j'ai transporté l'ordinateur portable dans le sac blanc avec écriture noire dans lequel m'a été livré le slim dont je parlais plus haut. En plus, ça allait bien avec le reste de ma tenue différente de la veille.

Depuis, lorsqu'elles sont en bas, en pause cigarette, ainsi que moi, l'instant où j'éteins la mienne est le signal pour elles de se lever du muret où elles sont alignées comme des étourneaux sur un fil EDF.
Je vois leurs regards, le guet pour savoir si je prendrai l'ascenceur. Ce que je ne fais jamais. Elles gloussent comme des poules en basse-cour.

Ces hommes qui me toisaient, guettent l'instant où je leur dirai bonjour. Ce que je ne manque jamais de faire. Ils se poussent pour me laisser passer dans les couloirs. Ils me tiennent la porte et attendent les quelques mètres que j'ai à parcourir, la tête baissée.
Signe comportemental de soumission s'il en est.

C'est nouveau.
Modifié en dernier par wu-weï le Jeu Déc 09, 2010 1:13 am, modifié 2 fois.
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By wu-weï
#71281 Hier soir, sortie entre amis. Les femmes veulent un ciné et le film ne nous plaît pas. Nous, nous allons dîner. Nous convenons de transmettre notre position vers la fin de la scéance.

Quelques pâtes carbonara aux truffes et foie gras poêlé plus tard (formal eentrée + plat à 13,50€), on opte pour un club de jazz à proximité.
La pianiste japonaise est un ravissement pour les oreilles et pour les yeux. Autant elle paraît timide et réservée au micro pour nous présenter les morceaux, autant elle est emportée et passionnée au clavier : le feu sous la glace.

Deux pertes coté filles. Déroutées pour avaler quelquechose. Qu'importe. Ça me faisait suer de ramener la grande blonde dans les Yvelines.
Lili s'installe juste derrière moi et me chuchote un truc à l'oreille. Situation sensuelle. Je tourne la tête et me trouve presque bouche à bouche. C'est la deuxième fois que ça se produit. L'autre fois, c'était sur la conclusion du concert de Raphaël Saddiq, assis dans une banquette du Showcase. Elle s'était lovée dans mes bras me grillant définitivement avec la brune en face. Ses jambes sur et en travers des miennes, la tête sur mon épaule.

[url]http://www.deezer.com/track/2319018[/url]

[quote]M : Ha ben merci! Tu viens de me griller avec la brune en face. Maintenant elle croit que t'es ma nana.
L : Toutes façons, elle est moche et tu te la serait pas faite.
M : Ah ouais? Maintenant qu'elle le croit, autant qu'elle en ait la preuve. Tu vas me rouler une grosse pelle en dédomagement ( je regarde ailleurs)
L : Tu sais quoi? On va carrément niquer direct! :D
M : (par défiance et énervement) Tiens, viens! On y va tout de suite.


Et là, seulement, je me tourne vers elle. Je me retrouve bouche à bouche avec elle, à 1 cm.
Le temps de comprendre ce qui se passe, je me rappelle que c'est une amie et que si elle me plait, je ne vois pas en relation sérieuse et longue avec elle.
Je retourne la tête.

Avant le ciné, joueur, je lui ai fait un peu de chantage :
[quote]Je viens voir ton film seulement si on le passe à s'embrasser
Elle a décliné. D'où resto et split du groupe.

Je me retrouve pour la deuxième fois en 4 mois dans cette situation. Depuis peu après le concert, elle vit une relation. Pas libre = négatif de mon côté. J'ai déjà donné!

Dans la demi-pénombre, dans cette sutuation, elle me chuchotte :
[quote]L : Tu vas encore me faire un de tes trucs...
M : Non, non.
Et je parle musique.

Plus tard, je la raccompagne en voiture à la sienne. Badinage, sujets divers dont les clés de chez elle qu'elle a oublié. Elle va rejoindre son copain.
En descendant, penchée par la portière, elle me dit :
[quote] L : Non, mais ça va pas être hum hum...
M :..!!??!
L : Surtout que c'est plutôt la crise en ce moment...

wu-weï, t'es un âne!

edit : orthographe et mise en forme.
Modifié en dernier par wu-weï le Jeu Déc 09, 2010 1:13 am, modifié 1 fois.
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By wu-weï
#71702 "L'amnésie" est à ma mémoire ce que la table d'allocation d'un disque dur est aux fichiers qui s'y trouvent écrits :
En supprimant simplement les fichiers d'un disque dur, on enlève le lien entre le bloc où la donnée est écrite et la table d'allocation qui indique au processeur le chemin d ela donnée.
Certains logiciels puissant peuvent recomposer un disque formaté rapidement ou des fichiers supprimés car la donnée est toujours présente mais désordonnée.

Un amnésique recouvre parfois la mémoire par association d'idées, de sensations ou d'émotions.
La visualisation de photos a produit cet effet chez moi. Comme une table d'allocation redirige vers des souvenirs, j'ai recouvré l'émotion, la sensation, le goût, l'envie qui me manquaient puisque perdus ou plus vraisemblablement éclipsés jusqu'ici.

La lecture de quelques passages, m'a ramené à cette époque du [quote]Elle veut. Elle ne le sait pas encore, mais au fond d'elle, elle veut

A l'opposé du
[quote]On ne sait jamais, sur un malentendu qui me hantait.

Du coup, séduire ne me projette plus dans une angoisse contre laquelle je dois dépenser de l'énergie et lutter, mais dans la perspective d'un plaisir mainte fois éprouvé et dont mon corps et mon esprit se souviennent enfin ensemble.

Conséquence directe : je connecte directement à la racine et je vois de nouveau leurs yeux s'allumer comme autrefois.
Je n'affronte plus les remparts, je surgis au centre de la citadelle comme un Diable de sa boite.
Modifié en dernier par wu-weï le Jeu Déc 09, 2010 1:13 am, modifié 1 fois.
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By wu-weï
#71795 [size=150][color=orange]La fleur et l'abeille[/color][/size]

Je m'étonne souvent de voir que je plais à une femme. Surtout si je n'en attends rien et que je n'ai rien fait consciemment pour le susciter. Ses regards, ses gestes, les attentions qu'elle me porte, ses mots.
Redoutable arme de séduction massive que sont les mots des femmes. Rares sont celles qui communiquent dans une adresse directe : elles ancrent une idée, puis y font allusion, reviennent dessus et tournent autour, persuadées que cela suffit à dire les 90% restant de ce qu'elles ont pensé, imaginé ou révé.
D'un autre coté, nombre d'hommes y réagissent positivement. Toujours en éveil comme un chien de chasse traquant le gibier, le moindre bruit, le moindre bruissement de buisson, le moindre début d'odeur de parfum de relation même furtive et hypothétique. Le simple rappel à la mémoire du goût du festin fait saliver et met organisme tout entier à la botte des hormones déjà affluentes.

[img]http://images.bcphotoshare.com/storages/818221/large.jpg[/img]

Bien des femmes pour séduire se contentent de réactiver cet ancrage mémoriel. Pratique issue du conditionnement empirique de la relation femme/homme. Pourquoi avoir plus à offrir, devoir fournir plus d'efforts, faire preuve de plus d'intelligence lorsqu'il suffit de papillonner des cils, d'être une fleur pour que l'abeille vienne butiner?

A rien, en effet si ce n'est compenser l'AFCisme des hommes.

C'était mon premier raisonnement, éclairci ensuite à l'aune de ce point de vue :

Je tombe sur la rediffusion tardive de l'émission Allô Docteur, sur France 5. Le sujet du débat autour de la table est : l'orgasme féminin.
Vaste sujet!

Mais du débat, je retire une explication capitale du mécanisme d'abandon, de lâcher-prise de la femme, émanant d'une des expertes invitées : une psychiatre sexothérapeute.

Les femmes ont d'un côté un cadre moral issu de l'éducation, de l'environnement.
Trés schématiquement, ce cadre moral culpabilise le sexe.

D'un autre côté, le plaisir.

Entre les deux : le point de basculement, l'abandon.
La position du curseur de chaque femme varie mais une constante s'observe du point de vue du thérapeute : les femmes ne prennent pas, pour ne pas la porter, la responsabilité du basculement.

C'est donc à l'homme d'en prendre la responsabilité.
Modifié en dernier par wu-weï le Jeu Déc 09, 2010 1:14 am, modifié 1 fois.
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By wu-weï
#72018 [size=150][color=orange]L'écoeurement[/color][/size]

Après un début de soirée passionnant au séminaire Devenez (vraiment) interessant, nous finissons la nuit dans un de nos QG. Bien habillés, nous nous distinguons de la masse de la clientèle. Les deux premières parties de la soirée m’ont filé un mojo d’enfer.
Le serveur met un peu de temps à nous installer à une table. J'en profite pour scanner la salle, en prenant soin de garder ma veste, que je poserai plus tard.
Il y a une superbe blonde de la quarantaine sur la piste. Elle semble vraiment exceptionnelle. Grande, fine, soignée et sexy. Elle semble en demande et est accompagnée d’amis dont une jeune fille qui lui ressemble ; fin d’adolescence, je dirai. Elle s’approche tandis que je suis en train de danser et initie le contact. Je suis flatté d’être celui qu’elle a choisi pour cible, et en premier. On danse un peu, elle se colle de dos, je l’enlace. Mes mains courent sur elle. Le rapport s’échauffe, puis je la retourne vers moi. En temps normal je l’aurais embrassée…ou tenté. Mais pas là. Je sens qu’il y a un truc : l’instant du « oh, Oooh ! ». Ni slip, ni string, ni...rien!
Ce coup semble trop facile.
Alors je reste distant et la délaisse. Je teste, "pour voir".

[quote]Quand y a un doute, c'est qu'y a pas d'doute
Ronin

Plus tard, je la vois recommencer son manège. Je m’y prète mais sans insister ni m’y investir.

Du coup, 1/4h après, elle jette son dévolu sur un homme plus jeune ce coup-ci et surtout, plus malléable ou un de ces risque tout affamé. Il y a des gens comme ça qui dîneraient presque n’importe où sous prétexte qu’ils ont faim, de ceux qui s’accommodent de la charogne faisandée que les Lions ont délaissé.

Mais l’adolescente vient la chercher et la ramène vers leur groupe d’amis attablés.

Une fois,
Deux fois,
Trois fois,
Quatre fois,

Puis la jeune fille abandonne.

J’ai des séquelles légères de l’ouïe ce qui m’a contraint à apprendre à lire sur les lévres.
Si, dans un lieu bruyant où le brouhaha m’empêche de comprendre distinctement ce que vous dites et que j’ai les yeux fixés sur vos lèvres, ce n’est pas que je les désire goulûment. J'assiste mon oreille.
L’adolescente prononçait distinctement les mots « viens » et « maman » en la tirant par le bras.

La maman est sortie de mon champ de vision et je ne me soucie plus vraiment d’elle.
La scène à laquelle je viens d’assister m’a retourné. Malgré tout, je tente de m’atteler à un groupe de 5 trentenaires. J’en croiserai une dans l’immeuble où je travaille 2 semaines plus tard. Parmi elles, une blonde d’1m70, une coupe moderne avec une couleur bien faite. Pas ce blond pisseux et cheap des commerçantes ou de certaines coiffeuses. Elle porte un jean à la coupe bien ajustée et la matière de qualité. Même l’ourlet retroussé est mis avec goût et style. Gage de qualité et de savoir être, elle porte une paire de bottines au cuir vernis et brilant comme une peinture de Pete Santini.
[quote]un champion refuse d’abandonner
Roger Dodger
C'est vrai. Mais la scène précédente m’a pompé mon énergie. J'ai un black out émotionnel qui m'empêche de puiser en moi la bonne humeur et l'énergie pour ouvrir l'interaction et l’amusement. Je tue le temps en m'ennivrant. J'ai besoin de me dynamiter la tête.


Un moment passe et une vodka/coca plus un zeste de red bull plus tard, je redescend du pont qui fait office de fumoir. V et khayes viennent me voir :

[quote]K :T’as vu la blonde de tout à l’heure ?
M: Non. Elle est où ?
V: Elle est de l’autre coté de la piste en train de danser et d’embrasser un gamin de 20 ans. :D
M: :shock:

Déjà, c’était pathétique jusque là mais tout en dansant j’observe.
A peine à 2m de leur danse prénuptiale, celle qui semble être sa fille se tient dans une banquette près d’un homme de la trentaine ou un peu plus. Elle le console. Lui, est en pleurs. A grosses larmes et secoué de sanglots.

Je comprends alors : la mère, la fille et le père ou le beau-père.



J’ai la nausée.



Je suis écœuré par les dégâts que cette femme, au demeurant belle, projette d’elle-même. A quel point cela trahit le manque de respect de soi et des autres. Je pense à l’image que cette jeune fille peut avoir de sa mère. Je me demande comment elle peut se construire en tant que femme dans sa relation aux hommes en ayant cela sous les yeux. Je songe à cette place qui n’est pas la sienne, ce rôle qu’elle est amenée à jouer et de la charge qu’elle doit endosser pour consoler cet homme qui lui tient lieu d’adulte et de modèle masculin de référence.Aucune adolescente ne devrait avoir à porter un tel poids. Je pense aussi à l’humiliation de cet homme. Quoiqu’il ait pu lui faire (ou pas), personne ne mérite d’être traité ainsi. Ce n’était pas un de ces types habitué à la nuit. Je le sentais « trainé » en boite par sa femme et ses amis…pour faire plaisir à cette dernière.

Ironie du sort…

Ils disparaissent.
Anéanti et secoué, je poursuis ma soirée du mieux que je peux.

Très tard dans la nuit, je remonte à l’étage. J’y croise la blonde et celui avec qui elle dansait près de moi et à qui sa fille l’avait arraché.

Ils rentrent de dehors. 1h30 d’absence. Il a un geste tendre pour elle mais pas un de ceux de drague : un geste « d’après », quand la tension est retombée et le fruit consommé.
En me croisant, elle baisse les yeux et se remet une mèche par dessus l’oreille. Elle fuit. Elle n’est plus aussi flamboyante et rieuse.
Pour avoir fait quelques trucs limites dans ma vie, je sais qu'une fois passée l'excitation de l'instant, on n'est pas toujours très fier.
[quote]C'est sauter en l'air
Pour tomber par terre

Alain Souchon - La ballade de Jim

On ne communique qu’à valeur égale, c’est un fait. C’est aussi valable pour la drague et a fortiori sa finalité : la rencontre amoureuse ou la sexualité.

Comment ressentir l’harmonie et la qualité d’une relation quand l’un des deux (ou les deux) y sacrifient leur dignité ?

Il m’est souvent arrivé de refuser la bagatelle, y compris à de très belles femmes, parce qu’à chaque fois j’ai eu de bien meilleures raisons de ne pas accepter que de le faire.

Séduire et consommer? Oui.
Mais pas à ce prix.
Modifié en dernier par wu-weï le Jeu Déc 09, 2010 1:14 am, modifié 1 fois.
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By wu-weï
#72068 [size=150][color=orange]Echec[/color][/size]

Je découvre le jeu d'échec depuis quelques semaines.
J'y joue contre l'ordinateur qui me met mat à chaque partie.
Au début, je m'y prenais comme aux jeu de Dames : j'éliminais pions et pièces au sacrifice des miens. Chaque partie tournait court à mon désavantage.
[quote]Merde, pourtant je connais la stratégie!
Désabusé et remis à ma place, je continue de jouer pour apprendre. Je perds, mais j'observe chaque coup, chaque avancée du logiciel binaire qui calcule implacablement la meilleure probabilité sur plusieurs étapes de jeu. Le nombre de fois où je me fais avoir parce que je n'ai pas prévu un coup est...à chaque partie! :-D

J'en tire quelques premières leçons. Les cavaliers sont très mobiles et contrôlent un périmètre autour d'eux. Tours et Fous contrôlent un axe. La Reine a tous les droits. Le Roi, impotent et vulnérable, n'est rien sans son armée et sa cour. Il est comme un civil ou un otage que l'on doit protéger dans un jeu d'infanterie.
Je poursuis mon observation au grand désespoir de mon ego.
Je commence à comparer avec ce que je connais. Quand j'observe l'histoire, ses conflits, les analyse au travers de la grille de lecture de L'Art de la guerre de Sun Tzu, celui qui perds est toujours le moins respectueux de cette philosophie du rapport de force et du conflit.

J'ai oublié une notion essentielle aux échecs : conquérir, n'est pas anéantir.

Une partie d'échec ressemble à une capture de drapeau en réseau, une arrestation de suspect par une équipe de SWAT.
Des pièces qui se couvrent, tenir des secteurs et paralyser les mouvements de l'adversaire et, dans le même temps, pratiquer le chen et le chi, principe de diversion/action; réversibles au besoin.
SWAT : Special Weapon And Tactics
Ouvrir une brèche, la plus petite possible car le Roi aura moins de latitude de mouvement. Puis placer des pièces tenant des axes afin de bloquer toute échappatoire. Echec et mat.
Le summum, c'est aucune perte et un minimum de coup, le Roi tenu d'une seule pièce.

L'échec, c'est quand nous n'avons pas d'autre alternative, d'autre choix.

Séduction : Je comprends mieux l'expression "échec à la reine" lue parfois, ici, dans certains récits de rencontre. Je ne sais pas encore ce que j'en ferai et comment je l'appliquerai.

Vie : Une promesse est une dette.
Je me fais la promesse de toujours m'offrir une alternative honorable et acceptable.
Modifié en dernier par wu-weï le Jeu Déc 09, 2010 1:14 am, modifié 2 fois.
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#72180 [size=150][color=orange]Opportunisme[/color][/size]

Une amie de la conquantaine bosse dans l'immobiler.
A ce titre, elle doit tenir des stands dans certains salons.
Pour fêter l'ouverture de l'un, une cérémonie est donnée dans un palace.
Une de ses collègues, de 25 ans sa cadette l'accompagne au même titre.

Sous couvert de relations publiques, c'est une belle opportunité de découvrir ce qui n'est, en temps normal, réservé qu'à une infime frange de la population, qui plus est, dans d'excellentes conditions.

Impossible pour mon amie de décoincer l'autre.
Pas danser, pas boire un verre, pas s'amuser.
Elle est restée plantée dans un coin, à attendre une heure avant de rentrer.

C'est typiquement une personne qui se limite.

J'ajoute un critère à mon cahier des charges : Opportuniste. Pas dans le sens péjoratif qui s'approche d'arriviste. Opportuniste dans le sens de "qui saisit les opportunités qui se présentent".

L'environnement limite...(j'y reviendrai)
Modifié en dernier par wu-weï le Jeu Déc 09, 2010 1:14 am, modifié 1 fois.
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By wu-weï
#72278 8 mois pour prendre son numéro!!!!! :shock:

profil : Low Self Esteem intravertie suite à une fin de relation douloureuse.
Ses amies la "trahissent" en me rapportant qu'elle vient de passer deux ans, seule, sans rien.
Elle fait partie d'un groupe d'amies rencontrées début juin. Brune, méditéranéenne, elle a grandi en RP mais sa famille est originaire du sud de la France. Père expatrié aux Emirats où elle passe les vacances en princesse. Cadre dans le 8°, elle en a le style vestimentaire, la tenue, la classe. C'est plutôt rare en banlieue.
32 ans, elle habite toujours dans son appart à loyer modéré (pour la surface) et acheté en investissement locatif à coté. Elle est du genre à savoir ce qu'elle veut et ne pas faire de compromis.

Elle a peur de moi et est souvent restée distante. Dans le groupe, elle préfére des gars plus calmes, plus rassurants. Ce style d'échange y est pour quelque chose dans sa réticence :
[quote]dans une soirée d'anniversaire, une de ses amie : mais comment tu sais qu'un mec t'aime vraiment?
Elle : Tu le fais attendre un an. Là, au moins, t'es sûre!
Moi, m'immisçant : Ah ben oui! :D Le mec qui attend un an, c'est vraiment un bouffon et puis franchement, c'est quoi ces raisonnements de petite fille? Hey, réveille-toi! T'as passé la trentaine. Le mec que tu fais attendre un an, en un an il a rencontré 10 filles et il t'a oublié depuis longtemps. Faut grandir...
Les deux : :?

Deux mois plus tard, ses amies me confient "qu'elle aimerait bien se lâcher, mais qu'elle n'y arrive et ne sais pas comment". AFCisme féminin.

J'ai du déployé des trésors de confort pour rattrapper ce genre de conneries qui, dan sle même temps, la font avancer.
Un soir où elle a fait la baby-siter pour une des amies du groupe, à son arrivée, je lui interdit de poser son manteau et la prend par le bras pour descendre avec moi :
[quote]M : J'ai une surprise pour toi.
E : Une surprise?
M : Oui. Et ça va te plaire. Toi qui aime les belles choses, tu vas être la première.
E : T'as changé de voiture?
M : Oui, viens.
Et on part faire un tour.
En remontant à l'appart, elle me dit qu'elle veut l'essayer, la conduire.
[quote]E : Ah mais je suis une pilote, moi!
Yes! 6 mois pour qu'elle m'offre un début de projection. Je n'ai toujours pas son numéro. Je lui ai demandé 4 fois dans le passé, et du refus simple et catégorique, elle est passé au "passes par machine pour [organiser la soire]", puis à "elle oublie de me le donner et on en reparle pas".
Ce coup-ci, je ne demande pas.
Le fil est ténu. Il ne s'agît pas de le rompre.
Elle va poireauter.

6 semaines passent avant de se revoir à l'occasion de l'emménagement de l'une d'entre-elles. Une séparation, une fille, hébergée chez une amie, c'est pour cette femme la récompense d'une année de galères, d'insécurité et d'épreuves.
Nous sommes donc là pour l'entourer.
A cette occasion, elle me parle d'un soucis d'ampoule de phare sur son auto. Explications, badinage, je la noie un peu dans la technique pour les changer...[quote]M : Mais si tu veux, je peux le faire. Ca prend 10 minutes.
E : Oui mais je sais pas si c'est les bonnes. Y a différents modèles?
M : Oui, il faudrait en démonter une pour voir. Après, on va les acheter et on les change. Comme ça, je te montrerai comment on fait. Et puis tu sauras pour plus tard.

Divers détails de RDV et :
E: Ok, on s'appelle et on voit cette semaine!
M : (un peu moqueur)...oui, mais sans numéros, je ne vois pas comment on va s'appeller... :P
E : :shock: Ah bon? T'as pas mon numéro? Ah, je pensais que tu l'avais?
M : :D Non, d'ailleurs, sans numéro, je pouvais pas t'appeler pour essayer et conduire ma voiture... :P
E : Ah, non mais il faut que j'te l'donne!

C'était pas encore fait. :roll:

L'après-midi se passe à déménager. Elles ont une sérieuse propension à nous regarder et donner des ordres. Au deuxième voyage, elles se font du thé, du café tandis que nous montons et descendons les escaliers chargés. Je ne dis rien sur ce chargement mais à la fin, dans l'appartement, alors qu'elle propose café ou cappucino à une autre, mon ego de mâle dominant reprend le dessus. Et je charrie.
Mais j'organise aussi, du coup, le déchargement dans le nouvel appartement, assignant un rôle à chacun et chacune.
Mais je charrie un peu trop pour elle. Je la vois se fermer, pensive. Low Self Esteem. Blessée.
Je pose ma main sur son épaule :
[quote]M : Plus on va vite, plus vite [celle qui emménage] est chez elle.
Rassembler autour d'un but permet de dépasser les problèmes d'ego et de sensibilité pourvu que ceux à qui l'on s'adresse y adhèrent. Puis d'ajouter :
[quote]M : Je t'aime quand même, tu sais? :P

Je fais le sergent-chef le reste de l'après-midi. J'organise, place qui dispatche, qui décharge, qui monte les trucs légers, les lourds. Et ça se fait naturellement. Les gens aiment bien qu'on prenne la responsabilité et le leadership qu'ils n'osent pas prendre.
Le pire, c'est qu'ils vous aiment pour ça.

18h, les filles partent faire des courses pour la soirée.
Je pars m'aérer chez moi et me changer.
Retour à 20h.
Nous sommes 4 Hommes dans l'appartement. Le frère, deux de ses copains, moi.
Ils commencent à ranger et aménager le salon.
Je m'attèle à la chambre de la petite. un premier tri/dispatch puis rangement par regroupement. J'installe le lit, les tapis Dora, le couvre-lit, oreiller, couettes.
Je tiens à ce que, lorsqu'elles arrivent, elles se projettent directement dans le lieux.
Les gars installent les fontaines-Bouddha et des bougies.

A leur arrivée, c'est M6 D&CO lors de la découverte.
On est des gars bien.
On a du goût.
Il y a quelques larmichettes.
On a assuré.
Aucun homme n'a jamais fait ça pour moi.

La soirée se déroule bien. Elle est assise dans un canapé à mes côtés. Confort, cocky & funny. Bonne complicité, rires, regards appuyés. Fun.
La conversation en vient aux enfants. Elle a envie d'en parler. Je qualifie et connecte (je l'avais déjà vue avec les enfants des amies :
[quote] M : je suis persuadé que tu seras une excellente mère. Tu as ça en toi.
E : Comment tu vois ça?
M : Je t'ai vue, une fois avec Z. C'est naturel chez toi. tu es pârfaitement à l'aise, juste, cadrée et aimante. Les enfants le savent et le sentent. Tu es plus à l'aise avec les enfants que les adultes.
E : (ses yeux brillent)
M : Je t'ai toujours vue un peu distante, réservée (getse d ela main d'elle vers moi), mais avec les enfants, j'ai vu qui tu es vraiment. Une presonne pleine d'amour qui a du mal à l'exprimer.

Elle valide. Un peu d ebadinage à ce sujet puis je passe à un autre sujet en l'incluant avec complicité. On rassemble toujours à se moquer et taquiner (amicalement) un tiers.


Aux douzes coups de minuit, je me retire. Je suis HS et cela intrigue.
[quote]Amie : Je suis sûre que tu vas rejoindre une nana! :D
M : Non,non. Je vais dans mon lit.(je me justifie, voyage province, pas beaucoup dormi cette semaine)
Amie : Ouais, ouais... :P C'est ça...
M : Ouais, ok : j'ai rendez-vous avec deux grosses salopes pour les piner :P :D
Amie : Ca m'étonnerais même pas, en plus. :wink: Je suis sûre que c'est vrai.
M : :) Maiiis nonnn. Je vais m'coucher.

A 2h, je recevrai un sms de "contrôle". Histoire de voir si je suis en mesure de répondre. Je répond et discute un peu avec la copine. Il n'est pas question de me griller. Il faut du confort, pas du prix.
[quote]Merci pour tout

Je fais le tour pour dire au revoir et m'arrête sur ma cible du soir. Je sors mon tel et lui tend :

[quote]E : eu oui, mais comment j'ai le tiens?
M : Tapes et la touche verte.
Elle laisse sonner le sien. Enregistre, se loupe de nervosité et on recommence. Elle ne sait même plus que je lui ai déjà fait la bise. Je prends un peu de rab'. Elle manque encore de rater l'enregistrement, demande comment on efface une lettre à sa copine, a oublié comment on enregistre, demande conseil, enregistre, puis vérifie qu'elle a bien mon numéro quand elle me demande :
[quote]E : Et moi? Tu l'enregistres pas?
M : Il est dans ma liste d'appels.

Sur quoi, je me retire dans mes pénates. Heureux de mon (petit) résultat avec cette super dure à obtenir.
Modifié en dernier par wu-weï le Jeu Déc 09, 2010 1:14 am, modifié 1 fois.
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By wu-weï
#72284 [size=150][color=orange]Heather (suite)[/color][/size]

Je viens de croiser Heather au restaurant inter-entreprises.
Elle se lève en prenant son plateau, tourne la tête et l'on tombe face à face à 4 mètres.
J'hésite d'abord pour lui faire la bise. Je pense aux plateaux entre nous, j'ai donc un mouvement de repli en lui adressant un bonjour souriant.
Mais elle se tourne de coté, lève le menton et tend les lèvres, comme offerte.

Je m'approche, et, en crabe, lui bise la joue gauche.
Au passage à deux centimètres de ses lèvres légérement lipues, je place un :
[quote]M : Arrêtes. Je vais t'embrasser sur la bouche (recherche de validation)
Bise sur la joue droite puis on s'éloigne comme quand on se fait la bose.
En reprenant sa course, la tête penchée, le regard coquin et intense, elle me lâche un :
H : C'est pas grave... :) (validé)

Le 18, elle doit venir à une soirée mixée par un DJ New-Yorkais.
J'ai repris l'ancrage et la trame des soirées Black Sugar.

[quote]H : Dis-moi et je m'organise (ses enfants)

Viendra-t'elle?
Modifié en dernier par wu-weï le Jeu Déc 09, 2010 1:15 am, modifié 1 fois.
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By wu-weï
#72486 Un soir, porté par l'euphorie, j'ai embrassé (et un peu plus) la future ex-femme d'un ami. Ils se séparaient mais vivaient sous le même toît.
Je l'ai sorti du marasme post-divorce, présenté des femmes, montré le chemin, placé en position de. J'ai beaucoup fait pour lui
J'ai peloté un peu mon furet sous acide devant lui.

Ca l'a fait rire sur le moment en façade...Jaune au dedans.

Deux mois plus tard, à un moment où ce n'était justement pas le moment, il couche avec mon furet sous acide.
Ils "oublient" juste de me le dire.
Vaudevil pendant une semaine.
Puis il m'avoue en me demandant son numéro, et en me narguant.
Il n'avait pas digéré mon jeu avec "son ex dont il n'avait rien à foutre".

La coucherie, je m'en fous. Je ne suis pas un saint.
Le mensonge et l'entente dans mon dos "pour pas lui dire", non.
Innaceptable.

J'ai viré tout le monde.
Elles me recontactent régulièrement, toutes les deux. Son ex et le furet.

Lui, prétend qu'il n'est pas accroc du furet, comme il se foutait de son ex.
Pourtant, elle dort presque tous les soirs chez lui.
[quote]Je n'ai pas ce genre de relation (amoureuse) avec elle!

Une soirée où je n'étais pas, puisque je ne fréquente plus tout ce groupe vaudevilesque, endogame et malsain, elle se pendait au cou du mari d'une amie. Lui, en grand con, souriait bêtement, sans rien dire.
"Alpha" qu'il croit être...
Quelle belle leçon il me donne! :D :roll:

Il a un bon job, une pure maison et pourrait chasser dans le haut de gamme. Mais voilà, sa Low Self Esteem lui interdit de viser plus haut, à son niveau social, et il préfère donc les coiffeuses et filles de coiffeuses (c'est une image) aux aristocrates.
Il y a une dissension entre sa valeur sociale et sa valeur humaine.

On ne communique bien qu'à valeur égale.
L'environnement limite.
J'ai lâché ceux qui trainaient en fin de colonne. Ils me ralentissaient.
Modifié en dernier par wu-weï le Jeu Déc 09, 2010 1:15 am, modifié 1 fois.
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By wu-weï
#72885 Miss 8 mois a craqué vendredi et m'a appellé en fin de matinée.
Je ne l'avais pas rappellée. Elle se l'était jouée
[quote]je vais être super occupée la semaine prochaine

J'ai donc repris bêtement son ancrage [quote]je ne t'ai pas appellé car j'ai pensé que tu étais super occupée cette semaine
Je suis au travail, concentré. Et vous savez la conversation d'un homme absorbé à une autre activité.
Elle ne sait pas trop quoi dire hormis m'informer qu'elle part en WE dans sa famille à 3h de TGV. Dont acte.

Elle a fait un effort. Elle mérite une récompense.
Dimanche, je la rappelle afin de lui offrir un peu de confort. Sujet : son WE et projection, prise de date.
Modifié en dernier par wu-weï le Jeu Déc 09, 2010 1:15 am, modifié 1 fois.