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Modérateurs: animal, Léo

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By wu-weï
#73561 [size=150][color=orange]Du silence[/color][/size]

Saturé d'émotions et transporté, je ne sais plus m'exprimer. Homme monotâche que je suis.
Je ne suis pas religieux, mais il y a un verset du Coran que j'affectionne particullièrement :

[quote]Si ce que tu as à dire n'est pas plus beau que le silence, alors tais-toi.
Modifié en dernier par wu-weï le Mer Déc 08, 2010 11:57 pm, modifié 1 fois.
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By wu-weï
#73748 [size=150][color=orange]Ce que l'on ne peut nommer est innomable[/size][/color]

Le titre est tiré d'une citation de l'architecte-urbaniste Philippe PANERAI :"Un lieu que l'on ne peut nommer est innomable".

Vous avez tous en tête des lieux, des endroits, des rues, des avenues, places ou boulevards. Par leur forme, leurs fonctions ou la combinaison des fonctions, leur échelle et les usages que la population en fait, vous êtes en mesure de dire ce qu'ils sont. Vous connaissez aussi des endroits qui sont des recoins, des passages, ou des lieux qui n'en sont pas, parce qu'innomables.

Transposons l'idée à la relation humaine.
Une relation d'amour, d'amité, d'amitié-amoureuse, de copinage, de travail, d'amour platonique sont les plus courantes.
Il y a aussi les relations "intenses, espacées et brèves". :-D

Il y a aussi les non-relations et les relations que l'on ne peut, ne saurait qualifier.


Une relation que l'on ne peut nommer est innomable.
Modifié en dernier par wu-weï le Mer Déc 08, 2010 11:57 pm, modifié 1 fois.
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By wu-weï
#73749 [size=150][color=orange]Le secret des poignards volants[/color][/size]


Il me reste quelques souvenirs des cours de combat rapproché des mois de service national. Ce que me remémore l'objet de ce billet sont les cours d'approche au couteau. Les différentes possiblités d'approche, de prise et de neutralisation. Certaines pour être silencieuses et sans douleurs, d'autres pour terroriser l'adversaire en le touchant mortellement mais pas instantanément, le laissant saigner et geindre abondamment. Attirer l'attention, faire diversion et éliminer. Tout ceci n'a rien d'humain de par son horreur.

Pourtant certaines femmes (et des hommes aussi) pratiquent ainsi.

Dans le film Roger Dodger, au cours de la scène qui se déroule dans le bar entre Roger, Nicolas son neveu et deux chramantes femmes, un extrait de dialogue me semble illustrer mon propos d'aujourd'hui. La discussion prend le tour d'un jeu de rôle où hommes et femmes inversent leurs positions et confrontent comment ils perçoivent l'autre sexe.

[quote]F: Et si je devais parler de quelque chose d'important...
RD :(lui coupe la parole) j'en parlerais après l'amour!

Parce que du point vue d'observation empirique des femmes, c'est souvent le meilleurs moment pour avoir une conversation avec un homme et passer leurs idées, en fait, les faire valider. Les hommes n'écoutent-ils donc jamais?

Je parle ici d'efficacité, c'est le thème central.

Mercedes vivait maritalement et sa relation était essouflée, cherchait un rebond que faire un enfant ne leur avait pas donné. Ou, à vrai dire, qu'ils ne s'étaient pas donné. Relation longue donc. N'ayant pas pu, jeunes, faire ce voyage qui symbolisait la force et la beauté de leur amour :roll: , ils s'étaient promis de le faire "plus tard".
Un soir où nous faisons l'amour avec intensité, avec force tendresse et attention, nous nous assoupissons un moment puis prenons une douche ensemble. Moment de tendresse choisi :
Debout et sous l'eau nous continuons de nous embrasser avec passion et douceur un moment. Ses yeux brillent, la joie et la plénitude en débordent. Je suis heureux de vivre cet instant hors du temps, de tout contexte, dans et sur une bulle. Un peu plus petite que moi, elle pose sa tête sur mon épaule, une main autour de ma taille. Je la sens prendre son souffle en posant son autre main sur ma poitrine tandis que l'eau nous caresse. Puis elle dit :

F: Tu sais...j'espère que tu ne vas pas te facher....mais le XXXX nous allons à (on s'en fout d'où).

Elle se place face à moi, plantant ses yeux dans les miens comme lorsque nous ruions l'un dans l'autre.

F: C'est important pour nous (eux!). Ca symbolise blablabla.

Approche de nuit silencieuse en rampant jusqu'aux pieds de la cible. En restant sous les 50cms au sol où on ne vous voit pas. Lever brusque en silence, saisir en plaquant la main sur la bouche pour imposer le silence. Puis au choix, égorger en coupant les cordes vocales, trancher la moelle épinière sous les cervelet ou frapper au foie pour laisser saigner....

Je ne dis rien, ne scille pas. Je saigne à mort.

Comment peut-on aimer quelqu'un qui vous fait ça?
Et surtout, comment quelqu'un pense pouvoir être aimé en retour en agissant ainsi?
Modifié en dernier par wu-weï le Mer Déc 08, 2010 11:57 pm, modifié 1 fois.
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By wu-weï
#74085 [size=150][color=orange]Séduction et sexe à l'horizon 2010[/color][/size]

Je me fais la réflexion qu'à l'horizon 2010, entre le port du préservatif de rigueur et le masque anti-grippe A, les relations hommes-femmes vont commencer à cruellement manquer de contacts muqueux directs.

Embrasser dans un mouvement naturel d'escalade de la tension passera par :
[quote]"Heu, attends, t'as un masque?"

:D

Ok, je sors!
Modifié en dernier par wu-weï le Mer Déc 08, 2010 11:58 pm, modifié 1 fois.
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By wu-weï
#74114 [quote]Toute étude est longue et interminable
Lao Tzu
Aussi faut-il sans cesse retourner a la racine de toute chose.

J'ai plus appris en 5 minutes, ce soir, de quelqu'un, qu'en de longues années.
Une nouvelle clé, une autre porte s'ouvre.
Sur moi-même cette fois-ci.
Modifié en dernier par wu-weï le Mer Déc 08, 2010 11:58 pm, modifié 1 fois.
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By wu-weï
#74115 Ah oui!
Et contre toute attente, ou a ma grande surprise, Heather m'a d'abord donné son adresse mail sous un prétexte bidon puis, ses numéros toute seule par mail.

Clarisse, quant à elle, met des vents à son amant du travail qui la supplie pour un RDV. :-)
Modifié en dernier par wu-weï le Mer Déc 08, 2010 11:58 pm, modifié 2 fois.
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By wu-weï
#74220 [size=150][color=orange]Home Terrass[/color][/size]
[img]http://images.bcphotoshare.com/storages/1018102/large.jpg[/img]
Avoir une terrasse d'une quinzaine de m², au dernier étage (sous les étoiles), à l'angle d'un immeuble (BBQ électrique!) et ne jamais en profiter : ce n'est pas de la stupidité qualifiée, ça?

Comme la terrasse était vide, je n'y faisais rien, ne m'y rendais jamais et la niais derrière les rideaux alors que c'est une extension de mon logement. La fenêtre de la cuisine fera office de passe-plats, le séjour-chambre distille de la musique et le miroir du fond agrandi la perspective.
Alors je me suis offert quelques meubles d'extérieur pour y créer le prétexte et le cadre d'un peu de convivialité.
Résultat?
Je suis le seul de mon entourage à avoir une terrasse dont on peut pleinement profiter l'été.
Mon appartement va redevenir le point de chute, de passage et de vie qu'était mon précédent.

Pour 99€ :)

P.S.: pour les gacheurs perspicaces qui auront remarqué champagne + verres inadaptés et qui ne manquent jamais la remarque du paquet de pepitos/granolas "pas lifestyle" => je viens de trouver un revendeur de Spiegelau neuf à 14,99 les 6, en Europe continentale et ils sont en chemin. :wink: :P
Modifié en dernier par wu-weï le Mer Déc 08, 2010 11:58 pm, modifié 1 fois.
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By wu-weï
#74339 Je me prends dans les dents du test à gogo de la part de Lili, dans ce Lounge à l'écart de Bastille où nous nous retrouvons parfois, avec les amis, avant de finir la nuit en soirée.
Mon amour-propre en prend un coup bien que la semaine ait été riche, intense et flatteuse.
Il y a cette brune aux cheveux longs, 1m75, fine, de grandes jambes et très belle au bar, entourée de ses amis, des habitués et en grande conversation avec le barman.
J'ai besoin d'un second Martini et je me glisse à ses côtés, laissant un poteau de la structure entre nous qui l'oblige à se décaler, se pencher pour me parler.
Ce qu'elle fait. Elle m'inclue dans la conversation, brève mais plaisante, sur les nuits au champagne, agrémentée de sourires.
J'ai vu que je lui plais assez pour que la plus belle femme de la soirée me parle. Comme autrefois. Mon amour-propre est pansé mais les limites physiques de mon corps malmené sont en train de me rattrapper. C'est tout ce que je voulais. Un barroud de quelques minutes, un test pour mesurer l'attirance que je génère.
De retour à notre table, Lili qui a assisté de loin à la scène me regarde, interrogative.
M : Ah oui...Elle m'a parlé.
Puis je l'ignore et poursuis, avec les autres amis, au sujet de NY et du projet du Grand Paris qui nous concerne indirectement sur un plan professionnel.

Mon corps et la fatigue m'avait déjà trahis jeudi soir.

Mais justement, revenons sur cette semaine passée :
Modifié en dernier par wu-weï le Mer Déc 08, 2010 11:59 pm, modifié 1 fois.
By mwu
#74390 Le secret des poignards volants

Très jolie idée, cela m'évoque deux choses
1) j'essaye de me souvenir le nombre de fois où cela a pu m'arriver, simplement les filles aiment annoncer les pires nouvelles "quand tout va bien, parce que c'est justement un bon moment que l'on passe"... évidement il n'y a pas de "bon moment" pour cela, si elle faisait l'inverse on les accuserait de vouloir nous mettre encore plus au fond...

2) Nous pouvons nous aussi tourner cela à notre avantage, pendant l'amour... les filles ne peuvent plus raisonner (lucidement dirons nous). Je ne dis pas de casser en les baisant (certaines le mériteraient cependant) mais plutot, sur des points où elles sont hésitantes, les faire pencher vers le côté souhaité... Essayez, vous verrez, et après cela que personne n'ose venir me dire que les hommes prennent plus de plaisir pendant l'amour que les femmes.

Ta blague sur les masques est nule (j'avoue avoir aimé^^)
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By wu-weï
#74407 Elle est nullissime!
Mais elle présente un intérêt : transiter d'une discussion d'actualité vers une projection plus sexuée.
99,9% des femmes se mettent sur pause lors de l'enfilage d'un préservatif. Celle qui vous le pose avec la bouche sous forme de jeu préliminaire sexuel, c'est dans les films.
La plupart sont embarassées et rares sont celles qui prennent la peine de prodiguer des caresses afin de maintenir le niveau de la connexion.
Cet instant de suspension est aussi un moment d'émotion paroxystique précédant la pénétration.

L'histoire du masque les renvoit à l'émotion de cet instant.
J'ai testé la blague trois fois cette semaine. Trois fois, j'ai vu leurs yeux se tourner pour repenser à un souvenir émotionnel, puis rire et passer dans un registre d'expression de visage émotionnel.
Il faut un peu connaître la fille tout de même ou être dans un trame jerk.

Pour les poignards volants, oui, elles le font souvent. Cet exemple précis et rapporté ici est le pire que j'ai vécu. Celui-ci m'a vraiment m'a vraiment blessé. Ça a tué notre relation finissante.

Ton conseil est intéressant : comme ludi majister le confiait dans son journal il y a quelques jours, cela fait aussi partie de ces instants qu'il faut savoir sentir. Lui parlait des instants de basculement dans la séduction, là il s'agit des instants dans la relation plus installée.

Heureux que tu sois de retour! J'attends avec impatience la suite de ton journal. L'autre soir, on m'a demandé ce qu'est le Taoïsme et je dois bien avouer que j'étais à la peine pour l'expliquer, l'exposer. Autant je le ressens et l'ai intégré, autant je ne sais le retranscrire. D'ailleurs, comment définir l'indéfinissable par nature?
Pourtant, tu y arrives.

A te lire,

wu-weï
Modifié en dernier par wu-weï le Jeu Déc 09, 2010 12:00 am, modifié 1 fois.
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By wu-weï
#74414 [size=150][color=orange]Préambule et début :[/color][/size]

A l'ouverture de ce journal, je me demandais ce qu'il m'apporterai.
Aujourd'hui, je peux commencer à me répondre à cette question car le but d'un journal n'est-il pas un dialogue avec soi-même?
Dans le cas d'un journal partagé, l'entretien se prolonge aussi avec d'autres, par MP bien que le format soit court, et parfois dans la vie, celle « en vrai ».
Ce journal m'a donc apporté quelques contacts avec des membres du forum. Je préfère ce terme. Une anecdote dont nous avons été témoins et que je relaterai demain vous permettra de comprendre en quoi je n'aime pas le terme communauté. Trop englobant, il regroupe aussi les autres sites et écoles dans lesquelles je ne me reconnais pas vraiment, voire pas du tout.
J'ai fait quelques mauvais choix dans ma vie, mais SpikeSeduction en a été un bon.
Merci Khayes de m'y avoir orienté.

Je vais évidemment garder privé ce qui doit l'être et le rester mais quelques points intéressent ce journal : du ressenti, de l'émotion, de l'apprentissage et les pas et étapes comme à mon habitude.

Au séminaire Devenez (vraiment) intéressant, j'avais demandé à Stéphane : « Comment mesure-t-on que l'on est intéressant? »
Comme j'aime les voitures, plus pour leurs fiches techniques et les sensations qu'elles distillent que pour leurs lignes, Stéphane avait pris l'exemple d'une auto-stoppeuse au bord de la route. Comme toujours, il en a fait un jeu et travaillé sur « notre matière », demandé à la salle ce qui pouvait décider cette auto-stoppeuse à monter ou non dans la voiture puis m'avait répondu : « Tu vois, quand tu es intéressant, qu'il y a une auto-stoppeuse sur le bord de ta route et que tu t'arrêtes en ouvrant la portière ou en baissant la vitre; si elle monte à bord de ta vie, c'est que tu es intéressant. »

C'est ce genre d'anecdotes simple tirées du vécu que Stéphane distille tout au long de ses séminaires et qui valent mieux que 300 pages de développement personnel.
L'anecdote m'est d'ailleurs arrivée, plus tard, au feu sous l'autopont de Saint-Cloud, à ce détail près que c'est elle qui a demandé à monter. Je ne me fais aucune illusion sur mon attrait. La voiture a tout fait. Si, si, elle parle! :D

Vous avez tous suivi le dédale au milieu de la totalité des articles du catalogue d'une grande surface d'ameublement suédois. Agacé au milieu de la tentation savamment orchestrée par le marketing, vous avez parfois acheté ce dont vous n'aviez pas besoin : le moyen inconscient de justifier votre docilité et votre conciliance.
Entre les étalages, il y a des raccourcis pour les plus impatients ou ceux qui vont directement vers leur but, sans errer.

Il m'arrive d'errer. Souvent mais de moins en moins. Les séminaires sont un de ces raccourcis. Un parmi d'autres.

Dans le même ordre d'idée, après avoir assimiler le contenu du forum et des articles, testé, testé et testé sur le terrain, j'en arrivais au constat suivant :
1- j'arrive à mes limites en l'état des choses. Et particulièrement aux limites de mes croyances du possible, de l'envisageable selon moi. Il y a des trucs que je n'ose pas, ou ne me crois pas capable. J'ai encore (beaucoup) de boulot sur la Low Self Esteem afin qu'elle devienne quasi inconditionnelle (cf l'article de Juan)
2- je suis entouré d'AFC et de timide en voie de guérison. Je suis souvent le meilleurs. L'un connaît parfaitement la théorie et la M3 et l'oublie dés qu'il s'agit de faire ;-), l'autre a une excellente observation et une bonne sensation mais ne traduit pas en actes, d'autres encore ont confondu coopération en équipe et compétition. Je bloque au moment de conclure, mais je vais développer plus loin dans ce billet sur le pourquoi et comment. L'un des membres m'a permis de comprendre.
3- je n'ai jamais vu un vrai séducteur patenté en action ou eu un contact privilégié avec.
4- on apprend mieux au contact de bons, de très bons et dans tous les cas, meilleurs ou bien meilleurs que soi. Ca situe et ça rend humble.
5- il y a encore 6 mois, je n'y étais pas près. Dans mon rythme, mon parcours, la remise en question aurait été trop brutale pour ma sensibilité. J'aurais trop eu à décanter d'un coup et donc, en aurait retiré moins de bénéfice.
6- je commence à en ressentir l'envie, le désir ainsi que la nécessité.
7- l'expérience vaut mieux que la lecture.

De cet état de fait, lorsque les premières opportunités de contact se sont présentées, je ne pouvais que dire oui.
Note : Une opportunité, c'est binaire.
Plus : je ne sais pas si c'est un hasard, mais ce sont celles dont j'avais le plus envie.

Le premier, j'en ai parlé en page 3 dans le billet Ce qu'il manque à mon jeu. Le reste nous appartient. Mais il a ouvert chez moi des réflexions, des portes dont le troisième me donnera une clé essentielle et dont je vais parler tout de suite en rompant l'ordre chronologique car ici, la suite des idées prévaut.

Pour le troisième, l'objet de la rencontre était à la fois de se revoir (déjà croisés en séminaire) et de comparer et confronter nos cheminements et les conclusions auxquelles nous arrivions. Plus avancé que moi et comme il me l'a dit, il s'est retrouvé dans le rôle où il m'a fourni plus de réponses à mes questions que je n'ai pu et/ou su répondre aux siennes éventuelles. Vous allez comprendre pourquoi!
Joueur comme un dauphin, fun, drôle et léger le début de soirée se passe à marcher vers un établissement. Moi je suis plus dans un état d'esprit sérieux et concentré. Il détecte une chose qui transpire de moi : ma réticence vis à vis des femmes. Ce qui nous amène naturellement à parler de psychologie et, dans le cadre de journal, au point essentiel de la soirée dans nos échanges. Nous abordons la recherche de sa propre sexualité et son importance dans le développement d'une personne. Je reste perplexe un instant car ce sujet me renvoi à moi-même. C'est inconscient, je tique, je bloque. Subjectivement, je ne devrais pas. Objectivement, c'est logique. L'idée m'interpelle sans même savoir pourquoi.
Explications : A priori, j'ai vécu. C'est indéniable même. Peu de fantasmes irréalisés, un tableau de chasse (j'ai horreur de cette expression!) au-dessus de la masse des hommes, de belles femmes et puis plus d'envie, plus le goût.
On y réfléchit deux minutes ensemble, et il me livre une putain de clé :
[quote]Tu n'es pas à la recherche de ta sexualité comme un jeune qui la découvre et la cherche, se cherche y compris au travers de la séduction. Tu l'as perdue. Tu cherches à la retrouver.
Silence de ma part quelques instants. Je comprends la responsabilité qu'il peut y avoir à balancer quelque chose comme ça à quelqu'un : ça peut être dévastateur. C'est un risque. Mais c'est d'une extrême pertinence. Et je reprends et poursuis :
[quote]Je tombe sur deux cas avec les femmes : celles dont je n'ai rien à foutre, où cela ne m'implique pas, que je drague, séduis, embrasse ou prends le numéro mais où dés que je sais que je peux, je laisse. (comme celle embrassée en boite hier soir, encore. Sans goût saveur ou odeur).
Et celles dont je sens qu'elles me plaisent vraiment, où la relation, même naissante, m'implique.
Face à ce cas, je lâche, je nexte, j'esquive. En un mot, je fuis.

Je ne sais plus si c'est ce qui nous a amené à aborder directement ce sujet ou si c'est venu après, mais c'est lié dans le raisonnement. Je fais référence au sujet du forum qui traite du pouvoir de notre inconscient. Je lui confie que si pour certains, l'image de la femme idéale est liée à l'image de la mère, dans mon cas, c'est celui d'une ex (Mercedes). Je lui explique pourquoi : c'était l'incarnation de mon fantasme de la femme idéale. Enfin, c'était...c'est. Il commente et éclaircit au travers d'un auteur.
Et que jusqu'à présent, mieux n'existe pas ou je ne l'ai pas rencontré. Là est le pouvoir de mon inconscient contre lequel je lutte.

Tout cela se passe très vite et mon esprit tourne comme un V8 de top-fuel à 10000tr/min gavé de nitrométhane de et de protoxyde d'azote tellement compressés qu'il en sont presque liquides (au lieu d'être vaporisés et gazeux) dans les conduits d'admissions.
Le premier architecte pour qui j'ai bossé, à 17 ans, m'a expliqué l'architecture sous cet angle :
[quote]Petit, l'architecture c'est le milliardième de millionième de seconde où tu as l'idée. Le reste n'est que dessin. (Il donnait un sens à mes grattouillis de débutant tout en m'expliquant ce qu'est une idée)

Je comprends en même temps que nous discutons que d'un côté j'idéalise un fantôme fantasmé qui n'existe pas et que dans la vie réelle, objective, je n'ai plus d'appointance, d'attrait pour celle qui l'incarne.
Quoique...je dois encore projeter un truc sur elle sans que ce soit elle.
C'est confus, j'ai du travail sur moi-même.
De l'autre côté, je comprends aussi que j'ai peur de souffrir, tout simplement. C'est atroce car si le comprendre est une étape et une chance, la banalité de ce sentiment m'écoeure. C'est ma part d'ombre. Ce que je rejète en moi. L'accepter me permettra de passer du déni à la suite de ce deuil. 7 ans plus tard!
Au passage, j'aime bien ceux qui parlent de perdre du temps à lire ses notifications par e-mail de facebook. Comme quoi, tout est relatif.
Dans ces quelques secondes, je comprends que j'ai développé un réflexe d'auto-protection en ne m'engageant jamais. Je comprends que c'est la clé de voute de mon incapacité maladive à m'engager et que le seul moyen est de me confronter réellement de nouveau à la vie y compris sentimentale (c'est à dire en éprouvant et en partageant), au sexe et le plus important : à ma souffrance.
Anecdote : après la rupture avec mon ex-femme, la première fois que j'ai couché avec une autre femme, j'ai compris que je devrai apprendre à aimer un autre corps, d'autres courbes, un autre rythme, d'autres gestes. Ce n'est pas pour ça que je l'ai fait.
Je dois paraître placide, absent car à cet instant je suis quasiment complètement intérieur. Je ne dis presque rien. J'ai l'impression de ressentir ce qu'une femme de quarante ans ressent en découvrant, pour la première fois, l'orgasme, la révélation, la claque de s'apercevoir en un instant tout ce qu'elle a raté et perdu.
Psychologue, il comprend, devance et a ces mots :
[quote]Tu vas souffrir. C'est normal. C'est nécessaire. afin de me préparer à l'idée d'affronter mon Dragon.

Ce qui me renvoit instantanément à ces mots de John Legend dans la chanson Save Room
[quote]Don't be affraid of a little bit of pain :
Pleasure is only the other side

J'acquiesce, sans presque un mot. Il a raison, tout simplement. C'est tellement évident!

Parenthèse : il y a des moments importants dans la vie d'un homme. Celui-là en a été un.

Nous retrouvons un peu de légèreté grâce à lui et un de ses philosophes préférés. C'est un des traits communs aux trois que j'ai rencontrés : savoir mener une conversation, un débat, une interaction. Ca, on ne le voit et ne l'éprouve pas dans un forum, ni avec la masse des gens et des AFC.
Et puis, c'est le temps de sortir sur le pas de la porte pour une cigarette et de prolonger le débat passionné qui nous anime.
Là, nous allons assister à une scène que je vous conterai demain. Elle est déjà écrite. Je n'ai plus qu'à la poster et la mettre en forme.
A la suite de cette anecdote, je lui demande de changer d'endroit. Non pas pour tester son intérêt ou sa conciliance comme avec des femmes et comme on l'apprend des méthodes toutes faites, mais histoire de me changer de cadre où je viens de vivre tout ces instants éprouvants et libérateurs.
Au contact de la réalité, on apprend toujours.


Le second, je suis arrivé en me demandant ce qui allais se passer. Bien qu'il me l'ai écrit en MP, je me demandais ce qui pouvais l'intéresser chez moi. En même temps, je suis très con : c'était écrit!
Il reprend donc l'ancrage des MP. Qualification, compliment. Modéré mais compliment tout de même. Là, je suis tellement touché que c'est « Agueudebeu... ». Ouais, je sais. C'est ridicule! Mais ça s'est passé comme ça.
Ce que je veux dire, c'est que cet a priori sur moi-même qui engendre un manque de confiance m'a placé dans une disposition défensive. Je n'étais pas sur la défensive, mais cela m'a gêné pour être et donner plus de moi. A vrai dire, rétrospectivement, je le regrette un peu. Mais il m'a fait progresser en m'y confrontant.
C'est un des enseignements que je tire de cette expérience, pas l'unique.
Avec lui, je me suis trouvé dans la position d'une femme qu'il séduit. Non, non. Je vois déjà derrière votre écran le sourire en coin.
Si je résumais en trois mots, ou si j'y avais mis un titre, ce serait : Sur des rails.
Je n'avais qu'à me laisser guider. Cette maîtrise est impressionnante de savoir faire et de naturel. Un naturel que je sais travaillé mais qui ne le sait pas ne doit pas comprendre ce qui lui arrive. En même temps ce n'est pas ce qui a fait que j'ai su agir.
Moi qui ai tellement de mal à ressentir à cause de cet écran inconscient qui filtre et atténue tout, je glisse très vite dans l'émotion. Il me subjugue. Je sais qu'il rame parfois avec moi. Je suis tellement sur des rails que je n'arrive pas à prendre ou reprendre l'initiative.
Et je n'en n'ai pas l'habitude dans la vie de tous les jours! C'est nouveau.
Paradoxalement, il m'écoute, me tend des perches, relance. Je me sens bien, tellement bien que je me laisse bercer et conduire. C'est en ce sens que je me trouve dans la position que doit être celle d'une femme lors d'un rendez-vous.
Au moment où il me laisse l'initiative, j'embraye, commence à développer mon sujet.
Dans le même temps, dans un recoin de mon esprit, je réalise que je ai enfin cette initiative. Trop heureux, l'émotion me submerge et j'oublie le raisonnement que je commence à esquisser. Je flanche, je ne sais plus où j'en suis. J'oublie mes idées, mon fil de discussion.
Sorry 'bout that.
Ce qui m'est souvent arrivé avec le troisième après l'épisode de la clé. J'ai un problème avec mes émotions : soit elles sont OFF, soit elles sont ON. Il faut que je réapprenne à gérer leur arrivée avec plus de progressivité. Elles me pètent à la gueule dés que je sors de ma zone de confort. Et l'enseignement le plus important de cette soirée est le suivant (qui équivaut à réinventer ou comprendre l'eau chaude) :
La clé de la séduction, c'est de placer l'autre dans une émotion positive.
Ce qui va me servir en essayant de m'en inspirer le vendredi qui suivra avec miss 8 mois.
Le lire ou lire et entendre à ce sujet est une chose. L'éprouver est très différent. Le réussir, dans le contexte qui est le miens et que vous connaissez maintenant tient de l'exploit. Et je vais réussir partiellement. Il faut que je rédige.

Pour finir sur cette rencontre, il y a une blague dans mon entourage à mon sujet : J'ai toujours rencontré ou croisé une nouvelle nana (c'est pas là la blague). Quand on m'en reparle quelques jours après, je ne sais même plus qui ils évoquent.
Cette phrase qui revient toujours lorsque je saisi enfin de qui il s'agit : « Ha! Elle? Oh non, bof. »

Là, j'ai mis une semaine à redescendre.

Un grand merci à vous trois.

Pour ceux qui hésitent à ouvrir un journal, un de ses intérêts est de vous placer face à vous-même pour peu qu'on y mette un peu d'honnêteté. On a tendance, à contourner, compenser, s'arranger avec soi. Difficile de contourner ce que l'on a écrit : c'est un bon exercice.

Je vous ai déjà raconté une part du lundi de la semaine passée.
Demain, je posterai la deuxième partie qui concerne ce journal. La rencontre fortuite avec deux dragueurs. Pas des séducteurs ou apprentis séducteurs. Des dragueurs : un autre monde.
Modifié en dernier par wu-weï le Jeu Déc 09, 2010 12:00 am, modifié 1 fois.
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By wu-weï
#74491 [size=150][color=orange]Le souple vainc le dur - Lao Tzu[/color][/size]


Pour moi, séduire, c'est donner l'envie à l'autre, lui ouvrir la porte et si je vois qu'il y a réciprocité, nouer un lien.
Nous connaissons tous les outils.
Je ne suis pas habitué à pratiquer dans la rue. Rattrapper une inconnue, l'arrêter, lui transmettre et susciter cette envie en 20 secondes (soit quasi instantanément) est, à ce jour, un exercice dont je suis incapable.
J'ai au moins l'intelligence d'attendre de capter un minimum de signaux d'intérêts, de signe d'ouverture. La limite est ténue entre la détection et la recherche de validation.

J'ai assisté à une mauvaise démonstration de drague lundi soir.
Car il y a la drague et la séduction.
Nous venions d'avoir cette discussion (voir post précédent) et nous la prolongions sur le trottoir devant un café. Instant rythmé par le sablier d'une cigarette d'échange passionné à comparer la pensée de deux philosophes. Le ton ressemblait à celui de l'émission de Raphael Enthoven sur arte, Philosophie, avec, je dois le reconnaitre, une qualité et un acuité moindre due à mon manque de culture littéraire en général. Ceci dit, lorsque j'ai lu une oeuvre, je l'ai intégrée. La dyslexie a cet avantage : lire est un calvaire pour sa lenteur mais la mémorisation passe indispensablement par la compréhension complète.
L'intérêt d'échanger à son sujet, c'est d'extraire ensuite une analyse, un ressenti et d'autres idées, personnelles en réaction.
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Nous faisons face à l'entrée du café. A droite de la porte, attablées en terrasse, deux femmes intriguées par le ton, la passion que nous y mettons et puisqu'elles nous entendent sûrement, le contenu de notre discussion. Quelques regards vers nous. Un début d'appel. En même temps, ce n'est pas l'objet de la soirée. Notre échange me captive trop.

Deux players connus de mon acolyte font alors irruption dans notre instant de plaisir purement intellectuel.
Présentations rapides et succintes, échange de circonstances., une anecdote.
Lui est naturel, léger, fin avec la sensibilité à fleur de peau qui le caractérise et fait de son charme. Eux, ont une attitude téléphonée, construite que je ressens immédiatement. La première impression est toujours la bonne. Je reste fermé : ils m'indisposent. Lorsque l'un d'eux ouvre le sujet d'un blockbuster pourri pour lequel je ne paierai jamais. En deux minutes, nous venons de passer de pensées philosophiques de haut vol à Wolverine. Chute vertigineuse, contraste saisissant. Deux univers s'entrechoquent.

Brutalement, l'un d'eux se retourne et aborde la blonde qui nous fait face. Question d'opinion, direct. Ni bonsoir, ni sourire, ni quoi ou qu'est-ce. Ce n'est pas une approche sous le radar, c'est un assaut! Il a surgi de derrière la crète, attaque frontale en ligne sur ses premières défenses. Fatalement, elle réplique. Lui, intensifie son feu par des vannes.
Le pire pour lui, c'est qu'elle prend la peine de lui expliquer comment comment elle aurait préférée être abordée. Il aurait pu dire bonjour ou bonsoir, raconter une histoire, les faire rire puis poser sa question : là, ils auraient peut-être discuter. Il aurait même pu s'asseoir avec elles. Elle le lui dit clairement. Note : elle lui rappelle implicitement qu'il aurait pu et du créer des conditions, s'appuyer sur les circonstances.
C'est évidemment un test, un recadrage. Il aurait pu...comment dit-on déjà? Ah oui!
L'écouter puisqu'elle parle.
Imaginez l'image qu'il projette de lui-même : une minute d'interaction, il est déjà incapable de lui faire une place dans son univers. Au bout de deux ans de vie de couple, ça donne quoi?
Un dialogue, une interaction se construisent à deux. A aucun moment, il ne tient compte, de l'environnement, du terrain, de la situation, d'elle. Il ne s'adapte pas. A cet instant, il lui reste deux options : s'éjecter pour limiter les pertes ou s'adapter.
Le souple vainc le dur dit l'antique philosophe. Il aurait pu en faire un jeu, drôle, léger. Reprendre à zéro comme on refait une prise de cinéma.
"Ok! On la r'fait : moins crispés". Et l'inclure.
C'était périlleux mais moins suicidaire que la suite.
Orgeuilleux, parce qu'on lui a appris qu'on ne rentre jamais dans la trame d'une femme même si c'est pour l'utiliser et pénétrer ses défenses et et la séduire. Il s'entête, persiste et prend maintenant à témoin sa copine. Cette dernière reste passive, indolente, il ne fait pas mouche. Le souple vainc le dur. A court d'arguments, de munitions, il se replie enfin.

Sun Tzu, dans l'art de la guerre compare l'armée à l'eau :
[quote]L'armée doit être comme l'eau. Si les endroits les mieux défendus sont les sommets des montagnes, alors comme l'eau, l'armée doit trouver le chemin le plus bas, le moins défendu pour s'écouler entre les vallées des lignes ennemies.

Séduire n'est pas mener une guerre ou une battaille.
Séduire comprend de la stratégie.

Je suis consterné par son idiotie.
Mon acolyte prend alors la peine de lui expliquer briévement où il s'est planté. Mais non, ce n'est pas lui : c'est elle. Je passe sur les qualificatifs qu'il emploie à son encontre à 3 mètres d'elle et parfaitement audibles.
Quand on échoue, c'est la faute des autres. Logique implacable qui mène à l'échec.

Aucune classe, aucune finesse ou subtilité.
C'est un autre monde. Ce n'est pas le miens.
Modifié en dernier par wu-weï le Jeu Déc 09, 2010 12:00 am, modifié 1 fois.
ByLito
#74492 En tout cas, il a les couilles d'aborder, et c'est déjà énorme. :wink:
Et puis je commence à en avoir marre, de lire sur ce forum, ce genre de posts, genre sage qui observe de loin et qui critique.
Je rappelle que "passer sous le radar" n'est pas indispensable pour séduire une fille.

Ps : Je ne sais pas si je le suis le seul, mais malgré l'effort d'écriture que vous faites en rédigeant vos journaux, personnellement, ça me repousse plus qu'autre chose. Vaut mieux écrire simplement, concrètement pour aller directement à l'essentiel. Enfin je le vois comme ça, j'ai du faire un gros effort pour te lire jusqu'au bout.
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By wu-weï
#74500 Bien reçu. :)

Mardi,
une collègue de la quarantaine aux fesses un peu rondes se penche sur une table à dessin.
Je passe derrière et lui dit : Tiens, je vais t'essayer, pour voir.
Je me place juste derrière elle et la saisis par les hanches. Je la secoue d'avant en arrière.
Hier, sous le prétexte hypocrite et entendu de la réconforter, je lui tire un smack.

Samedi, boite de nuit,
Je croise une nana que je connais déjà. Je n'ai pas couché avec depuis un an.
5 minutes de discussion et elle offre sa bouteille (110€).
50 minutes plus tard, on commence à jouer avec des glaçons.
Elle en prend un dans la bouche et se troune vers moi. Je l'embrasse, le récupère et réitère pour lui rendre.
Sa copine lui en fait tomber un dans le décolleté. Elle déclare : Ca me fait plus rien.
J'acquiesce. Elle reprend : Mis à part sur les tétons! :-D
Je m'éxécute.
Elle passe chez moi un de ces soirs.
Modifié en dernier par wu-weï le Jeu Déc 09, 2010 12:00 am, modifié 1 fois.
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By Andrea
#74515 [quote="Lito"]En tout cas, il a les couilles d'aborder, et c'est déjà énorme. :wink:
Et puis je commence à en avoir marre, de lire sur ce forum, ce genre de posts, genre sage qui observe de loin et qui critique.

Permets-moi de rectifier (en me fondant sur la situation décrite) : il a les couilles d'être un gros lourd.
Personnellement, je préfère quelqu'un qui reconnaît qu'il n'est pas encore suffisamment à l'aise pour aborder une fille de façon pertinente et agréable pour tout le monde plutôt qu'un dragueur à deux balles qui fonce dans le tas sans chercher à réfléchir ou à se remettre en question à d'autres niveaux que le très fameux "SPU".

D'abord parce que c'est un signe d'intelligence et de recul (et j'insiste sur le "encore", sinon on va me taxer de prôner l'immobilisme, ce qui n'est pas le cas), ensuite parce que ça facilite la tâche de ceux qui peuvent le faire avec réussite ou avec talent et qui n'auraient pas à gérer toutes ces réactions défensives si les boulets s'étaient abstenu.

Fin de la parenthèse, pardonne mon intrusion wu-weï.