- Jeu Mai 14, 2009 6:26 pm
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Seul le résultat compte (?) qu'importe les moyens[/color][/size]
20 ans de métier comme collaborateur d'architecte ou d'urbaniste, à porter la contradiction et le complément afin de déboucher sur la solution la mieux adaptée m'amènent à poser cette question : quels sont les critères qui définissent l'atteinte de ce résultat?
Commençons par l'absurde, poussé à l'extrême :
Dans une discussion du forum, je lisais qu'en me postant dans la rue et en demandant à 100 femmes si elle veulent coucher avec moi, statistiquement 2 à 3% diraient oui.
Pour coucher avec 10 femmes, et sous réserve de les amener à transformer leur déclaration en acte (mais on va laisser ce paramètre de côté) il me faut donc aborder 333 à 500 femmes.
À 5 minutes par femme en temps moyen, j'y passerai 27h45 à 41h40. Environ une semaine de travail.
Beaucoup d'énergie, se remotiver après chaque série de refus, sourire même si je n'en n'ai plus envie et l'envie m'amène à une condition de cette exercice : MON envie. La nier, dire oui de mon côté sans tenir compte de mon goût, mon envie, mon désir.
Nier qui je suis, me caractérise. Car si seul le résultat compte et que l'unique critère caractérisant ce résultat est de les baiser, je m'y vois bien obligé.
Ca ne vous rappelle rien?
Planté à un coin de rue, l'avenue des Champs-Elysée, la place Saint-Michel ou le Bois de Boulogne, sans autre but, lorsque c'est une pratique stakhanoviste, j'appelle ça tapiner.
Ce qui pose une autre question : quelles sont ces femmes?
Nous pouvons évidemment rêver qu'une femme Spikienne, dans un élan de compassion se dise : « Mon Dieu! Le pauvre. Je vais lui faire connaître la saveur d'une vraie femme. », toute à cette pensée, cet état d'esprit :
« Elle est consciente de son pouvoir mais elle n'est pas encore certaine de comment l'utiliser, qu'en faire, et à quel point le veut-elle? Ce corps toujours nouveau pour elle, elle en est encore à l'essayer, à penser au travers, un peu comme un gosse déambulant la rue avec un flingue chargé à se demander si il l'a pour se protéger ou commencer une vie de crime. »
Un soir de 24 décembre, esseulée. Qui sait? Sur un malentendu? Statistiquement, rien ne le prouve pas.
Et puis, elle ne serait plus Spikienne...
Sont-ce les femmes que je recherche qui vont répondre oui? C'est peu probable. Je préfère les femmes qui n'en sont plus à se découvrir, à expérimenter, se chercher.
Ce qui pose la question de mes critères de sélection, de ma motivation, donc de mon, mes objectifs.
Nous nous inquiétons souvent de notre efficacité, du gain de temps ou plus exactement, de ne pas en perdre. Comme en marketing, quel est mon coeur de cible?
Poursuivons et discernons :
Tant qu'à être efficace, Taylorisons : Où il y a-t-il le plus de femmes disposées à s'envoyer en l'air?
Les clubs échangistes. La séduction s'y limite à un regard, une caresse, un baiser avant de l'entraîner ou se laisser entraîner dans un salon plus privé, derrière. J'y conserve la possibilité de dire non et de choisir.
Y croiserai-je la femme de ma vie? Celle avec qui je ferai des enfants? Ou même une relation épanouissante de quelques mois?
Et cela fait-il partie des critères de résultat?
Tant qu'à être efficace...
J'ai d'ailleurs un pote habitué des professionnelles et entretient des relations personnelles avec. Son truc ce n'est pas la Ghanéenne tringlée à l'arrière de la voiture, véritable productiviste de la pipe et de la levrette (son temps, c'est de l'argent), c'est la perverse qui vit en couple et une fois par mois prend le train passer la nuit dans une ville de province. Elle a un mec, des gosses une situation et un métier qui lui permet de justifier ses « déplacements » et aime se prostituer.
Un prostituée qui embrasse et demande à ce que son client la fasse jouir, ne compte pas son temps, est-elle une professionnelle ou une perverse dont l'argent, la transaction la sécurise pour vivre des aventures?
Tant qu'à dépenser 30 à 150€ pour une soirée, une nuit, au lieu de rentrer brecouille; ça se tient comme raisonnement.
Et poussons dans le glauque :
J'avais un copain qui passait la résistance dernière minute en forçant un peu. Il baisait sa voisine de dessous régulièrement comme ça.
La régularité de leurs relations a joué en sa faveur comme circonstance atténuante lors de son procès après qu'elle ai porté plainte...
Qu'importe les moyens? 2 ans de taule a dit le juge.
Telle que je l'entends, l'efficacité est faite de précision. A la pêche au chalut, je préfère la pêche sportive au moulinet. Le bon matériel, le bon appât, le bon geste dont j'aime profondément l'esthétisme. Le moyen, le style font partie du résultat.
J'ai une bonne anecdote pour illustrer l'esthétisme. Mais c'est une autre histoire...
Quelle qualité de relation? Cette qualité fait-elle partie des critères de résultat?
Quid du goût et de l'envie, ingrédient indispensables du plaisir intellectuel et physique?
A la lecture de tout cela, pourquoi apprendre à séduire? Pourquoi développer son goût? Sa culture?
Soit on augmente sa valeur, soit on abaisse ses exigences.
Qu'est selon vous, la séduction? Quel est votre objectif?
Quels sont vos critères? Quels sont les critères de résultat?
Vous êtes-vous posé toutes ces questions? Y avez-vous trouvé une réponse?
A quoi sert la section développement personnel du site? Juste à baiser plus?
Je lisais, il y a longtemps, une thèse de psychiatrie.
Son thème est qu'il n'y a que deux modèles de construction de la personnalité :
1 – Une personne s'intègre à un groupe. Ce groupe a des valeurs morales, des codes, des eus, des coutumes voire des croyances. Pour s'intégrer à ce groupe, la personne adopte les codes et valeurs du groupe auquel il appartient. Exemple : la famille, l'armée, une entreprise, un environnement, un milieu social (une communauté?). Elle laisse de ses désirs, ses envies, sa personnalité mais s'insérer est « confortable ».
La personnalité se développe en se calquant sur le modèle qui est celui de son environnement en s'y conformant. En échange, le groupe lui accorde reconnaissance et une place.
Observez et vous verrez par vous-même que la remise en question des valeurs de cet environnement sociologique mène à l'exclusion ou à le quitter.
2 – Une personne se développe uniquement par rapport à ses valeurs, ses choix, édicte ses coutumes sans tenir compte de l'environnement.
Ce sont deux schémas types. Le premier est celui de quelqu'un d'intégré voire effacé, soumis. Le second poussé à l'extrême, celui d'un sociopathe.
Nous sommes tous une composition de ces deux schémas.
Une question à se poser : dans quelle proportion êtes-vous l'un et l'autre?
Si le héros se distingue de l'homme ordinaire en ceci que sa vie a du style, trouvez-vous stylé de faire le pieds de grue au coin de la rue , abordant 50 femmes dans l'après-midi ou dans la soirée?
C'est le comble du « être en demande ».
Pas en même temps. 100% d'accord.
Un temps pour l'action, un pour la réflexion, le recul et avec un peu de chance, d'intelligence comme avec le troisième membre rencontré :
Nous parlions de lecture froide. J'avance une de mes thèses, qui va plus loin que la lecture froide : si tu trouves le complexe le plus profond de quelqu'un, tu comprends tout ce qui le motive, comprend le sens de ses agissements, de sa façon d'être. A l'image du principe de la propulsion par réaction, le complexe exerce une poussée et l'Homme avance dans le sens opposé.
Ce qui trouve une résonance en lui au sujet de Nietzsche : La volonté de puissance, c'est le complexe d'infériorité poussée à son paroxysme. [color=orange]
La surcompensation.[/color]
L'AFC blessé dans son amour-propre et sa dignité n'est pas plus digne en laissant de côté l'homme qu'il est, l'enfant qu'il a été, ses aspirations profondes, ses désirs. Refoulées, elles remonteront tôt ou tard. En se calquant bêtement, oui, bêtement sur un modèle qui n'est pas le sien devient-il lui-même?
Ce qui l'amène à une seconde remise en question dont nous parlons rarement parce que les "grand séducteur" patentés quittent alors « la communauté ».
D'ailleurs, qu'êtes-vous? Une statistique? Un score?
N'êtes-vous que des petites putes mâles stakhanovistes qui tapinent le trottoir sans finesse, sans discernement, à la chaine dans la quête d'un junk-résultat?
Quel est votre complexe?
Baiser une étudiante bourrée et se sentir un homme fort, c'est une chose.
Être un homme bien dans sa peau, capable de séduire une femme de qualité s'il le désire et l'inclure dans sa vie en est une autre.
Vous parlez de communauté. Je parle d'école.
Je me suis posé toutes ces questions. Je m'y suis répondu.
Et vous?
Si seul le résultat compte, quels sont vos critères de résultats?
Voilà qui vous permettra soit de vous définir ou vous positionner, soit je l'espère, de rebondir et argumenter.
Laissez de côté les opinions pré-machées. J'attends des arguments personnels et pertinents.
Et quand nous aurons terminé cette discussion, je vous parlerai de Carine mardi soir, puis de Fleur (miss 8 mois) vendredi.
Toutes les deux ont ce point commun : elles veulent choisir un homme. Elles ont toujours été choisies. Et ça, ça m'intéresse car je n'ai pas encore la réponse.
Modifié en dernier par wu-weï le Jeu Déc 09, 2010 12:01 am, modifié 1 fois.